Année : 2024

  • SENEGAL-RELIGION-SOCIETE / L’évêque de Ziguinchor appelle à cultiver le pardon pour un retour de la paix en Casamance 

    SENEGAL-RELIGION-SOCIETE / L’évêque de Ziguinchor appelle à cultiver le pardon pour un retour de la paix en Casamance 

    Ziguinchor, 26 déc (APS) – Monseigneur Jean-Baptiste Valter Manga, évêque du diocèse de Ziguinchor (sud), a invité mercredi, les populations à davantage cultiver le pardon aux fins de retrouver la paix tant souhaitée en Casamance.

    « Il y a une nécessité de cultiver le pardon aux fins de retrouver la paix tant souhaitée en Casamance », a-t-il souligné dans son homélie en marge de la messe de Noël à Kaguite, un village situé dans la commune de Nyassia.

    Des fidèles musulmans dont l’imam Adama Diallo et le chef du village Oumar Ndiaye, ont pris part à cette messe dite par Mgr Valter Manga.

    « Ma prière de ce matin, ici à Kaguite, c’est que toute cette jeunesse grandisse dans la paix. Puisque 42 ans de conflit, ça suffit maintenant. Il faut un temps pour faire la paix et ce temps est arrivé. Ce temps de la paix nous est donné par Dieu lui-même », a déclaré le religieux, notant que son travail consiste également à « réparer l’image de la Casamance ».

    « Dieu nous a déjà donnés ce temps de la paix. Il appartient à nous tous, de faire régner cette paix dans nos cœurs en cultivant davantage le pardon. Sans le pardon, on n’obtiendra pas cette paix », a-t-il insisté.

    Selon lui, « la Casamance n’est pas un territoire violent. Cette région est souvent regardée comme une région violente. Beaucoup de gens ont peur de venir ici, parce qu’ils s’imaginent en Casamance, c’est toujours la violence. Je puis leur assurer qu’il n’en est rien du tout. Je suis venu pour réparer l’image de notre Casamance. Et c’est possible », a poursuivi l’évêque du diocèse de Ziguinchor, priant pour le retour définitif des déplacés à cause du conflit armé.

    La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982.

    Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de cette région du sud du pays, le conflit a continuellement baissé en intensité.

    Il y a deux ans environ, l’armée nationale avait mené des opérations d’envergure pour neutraliser les principales bases rebelles, renforçant ainsi l’accalmie notée dans cette partie du pays et favorisant le retour des personnes déplacées dans leurs villages d’origine.

    MNF/SMD/ASB

  • VIDEO / FONGIP et BNDE : 10 milliards pour accompagner la campagne agricole

    VIDEO / FONGIP et BNDE : 10 milliards pour accompagner la campagne agricole

    Le Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP) et la Banque nationale de développement économique (BNDE) ont signé, jeudi, un protocole d’accord pour le financement de la campagne agricole. D’un montant de 10 milliards de francs CFA, ce financement a pour objectif d’accompagner les acteurs agricoles pour une bonne réussite de la campagne.
  • VIDEO / DPG : le porte-parole du gouvernement appelle les Sénégalais à suivre attentivement le Premier Ministre

    VIDEO / DPG : le porte-parole du gouvernement appelle les Sénégalais à suivre attentivement le Premier Ministre

    Le porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Ndiéck Sarré, a invité, jeudi, les Sénégalais à prêter une oreille attentive à la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre, Ousmane Sonko, prévue vendredi, à partir de 10 heures. M. Sarré, qui est par ailleurs ministre de la Formation professionnelle, estime que l’intervention du chef du gouvernement devant les parlementaires, sera une opportunité pour lui de revenir  »clairement » sur les axes prioritaires du nouveau référentiel Sénégal 2050.

  • SENEGAL-FINANCES / Amadou Moustapha Sarré : ‘’Cette année a été particulièrement éprouvante’’

    SENEGAL-FINANCES / Amadou Moustapha Sarré : ‘’Cette année a été particulièrement éprouvante’’

    Dakar, 26 déc (APS) – L’année qui tire à sa fin a été particulièrement éprouvante, en ce qui concerne la gestion des finances publiques, a déclaré à l’Agence de presse sénégalaise (APS) le porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Sarré, faisant allusion notamment au déficit budgétaire et à la flambée de la dette extérieure du pays.

    ‘’Cette année a été particulièrement éprouvante. Vous avez bien vu l’état dans lequel nous avons trouvé ce pays, une situation qui a fait l’objet de déclarations de membres du gouvernement, du Premier ministre notamment’’, a dit M. Sarr.

    Le gouvernement a procédé à un état des lieux de la situation économique et financière du pays à la suite de prise de fonctions, a-t-il affirmé dans une interview avec l’APS.

    Amadou Moustapha Sarré, ministre chargé de la Formation professionnelle et technique également, précise que l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) recommande à toute nouvelle majorité politique de ses États membres de dresser un bilan de la situation économique locale, dans un délai de quelques mois après son installation.

    ‘’Cela nous a permis de nous rendre compte que la situation était beaucoup plus difficile que ce qu’on nous faisait croire. Le déficit budgétaire est de loin supérieur à ce qu’on nous avait annoncé, parce qu’il dépasse même les 10 %’’, a expliqué M. Sarré.

    Le déficit public du Sénégal en 2024 s’élève à 11,6 % du produit intérieur brut (PIB), indique un rapport publié mardi par la commission des finances de l’Assemblée nationale.

    La moyenne de la dette publique durant la période 2019-2023 était de 76,3 % du PIB, a indiqué le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, lors d’une conférence de presse donnée par le gouvernement, le 26 septembre dernier.

    ‘’À la fin de l’année 2023, la dette de l’État […] hors secteur parapublic était de 15.664 milliards, soit 83,7 % du PIB, alors qu’elle était annoncée à 13.772 milliards, soit 73,6 % du PIB. Il s’agit donc d’un supplément de dettes contractées et non publiées de près de 1.892 milliards, soit 10 % de plus du PIB’’, avait dénoncé M. Sarr.

    Ces données font dire au porte-parole du gouvernement que le niveau d’endettement du Sénégal ‘’crève le plafond de la communauté économique à laquelle nous appartenons’’, en l’occurrence l’UEMOA.

    ‘’C’est, donc, une situation particulièrement difficile’’, a insisté M. Sarré, ajoutant : ‘’Il fallait donc prendre des mesures rapides de redressement et de réajustement, ce que nous avons fait. Cela nous a permis de faire fonctionner l’État normalement.’’

    Les inondations et la subvention de la consommation d’énergie ont coûté à l’État ‘’plusieurs centaines de milliards’’, a-t-il poursuivi, laissant entendre que ces dépenses ont alourdi le déficit public.

    ‘’Concernant les inondations, 8 milliards de francs CFA ont été dépensés. N’oublions pas que des élections législatives anticipées ont été organisées, elles ont coûté 20 milliards de francs CFA. Je rappelle tout cela pour vous dire que la situation n’avait pas été facile du tout’’, a argué le porte-parole du gouvernement.

    ‘’Nous sommes en train de faire face à tout cela. Le budget que nous allons voter d’ici à la fin de l’année nous permettra de prendre un nouvel élan’’, espère-t-il.

    ESF/AKS

  • VIDEO / DPG du premier ministre : le porte-parole du gouvernement annonce des innovations significatives

    VIDEO / DPG du premier ministre : le porte-parole du gouvernement annonce des innovations significatives

    Le premier ministre Ousmane Sonko fera une Déclaration de politique générale (DPG) différente de celles que les Sénégalais sont généralement habitués, a annoncé, jeudi, le Porte-parole du gouvernement Amadou Moustapha Ndiéck Sarré. Il a avancé que le fond, la forme et les axes prioritaires  »feront nettement la différence ».

  • SENEGAL-FOOTBALL-DIVERS-REACTION / Le Syndicat des entraineurs condamne la violence subie par certains de ses membres

    SENEGAL-FOOTBALL-DIVERS-REACTION / Le Syndicat des entraineurs condamne la violence subie par certains de ses membres

    Dakar, 26 déc (APS) – Le Syndicat des entraineurs de football du Sénégal (SEFS), dénonçant « les violences verbales et physiques » que subissent certains de ses membres dans les stades, appelle à prendre « des mesures idoines » pour assurer la sécurité des acteurs concernés.

    Dans un communiqué signé de son président, Badara Sarr, le Syndicat des entraîneurs de football du Sénégal dit condamner « les violences verbales et physiques » dont sont victimes certains de ses membres de la part de spectateurs en marge des compétitions.

    Il demande aux président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LFSP) et de la Ligue de football amateur (LFA) de « prendre des mesures idoines pour assurer la sécurité des entraineurs et des pratiquants avant et après les matchs pour éviter que l’irréparable ne se produise ».

    Lundi soir, à la fin de la rencontre ayant opposé l’US Gorée au Jaraaf, dans le cadre de la 9e journée de la Ligue 1 de football, des supporters du Jaraaf, déçus par les choix tactiques de l’entraîneur de leur club, Malick Daff, ont jeté des pierres au technicien et proféré des insultes à son encontre. Ils ont ensuite envahi le stade, obligeant les forces de l’ordre à faire usage de grenades lacrymogènes.

    Cet incident est survenu dans un contexte marqué depuis quelques semaines par les menaces répétées dont certains techniciens font l’objet de la part de supporteurs frustrés par les résultats de leur équipe.

    L’entraîneur de l’US sportive de Gorée (Ligue 1), Aly Male, a été le premier à réagir à cette situation, estimant que la violence dont font ainsi preuve les supporters est en train d’impacter négativement le déroulement des compétitions nationales.

    Le président du Syndicat des entraineurs de football du Sénégal, Badara Sarr, en ce qui le concerne, dit condamner « avec énergie cette violence gratuite » envers les entraineurs, tout en leur réitérant son « soutien indéfectible ».

    BHC/BK/SMD

  • SENEGAL-ECONOMIE / Des prêts de la Société financière internationale en faveur de la Sococim et du groupe Azalaï

    SENEGAL-ECONOMIE / Des prêts de la Société financière internationale en faveur de la Sococim et du groupe Azalaï

    Dakar, 26 déc (APS) – La Société financière internationale (SFI), l’organe chargé du financement du secteur privé à la Banque mondiale, annonce avoir accordé un prêt vert de 49,1 milliards de francs CFA à la Sococim et un prêt de 6,5 milliards de francs CFA au groupe hôtelier Azalaï.

    Le financement dont bénéficie la Sococim permettra à cette cimenterie sénégalaise d’‘’accroître la production de ciment bas carbone et de contribuer à combler le déficit de logements dans le pays’’, explique la SFI dans un communiqué publié à la fin d’une visite à Dakar de son directeur général, le Sénégalais Makhtar Diop.

    ‘’À la suite d’un précédent financement accordé en février 2023, le nouveau financement de la SFI soutiendra le plan de modernisation des opérations de la Sococim, y compris l’adoption de technologies plus efficaces et de combustibles alternatifs’’, explique la Société financière internationale.

    Elle ajoute que ‘’cette initiative devrait permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l’entreprise de 312.000 tonnes [de gaz carbonique] par an, d’ici à 2030’’.

    Au Sénégal, Makhtar Diop s’est entretenu avec plusieurs personnalités, dont le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    Avec le prêt accordé au groupe Azalaï, la SFI va ‘’soutenir le secteur du tourisme au Sénégal’’ et aider à satisfaire les besoins en fonds de roulement de cette entreprise de l’hôtellerie, ainsi que ses plans d’expansion régionale.

    ‘’Ces plans incluent l’hôtel Azalaï Dakar, récemment ouvert dans la capitale sénégalaise, la reconstruction de l’hôtel Azalaï Indépendance à Ouagadougou, et la remise à neuf du Grand Hôtel Bamako, à Bamako’’, affirme le communiqué.

    Il assure que ‘’l’investissement de la SFI […] favorisera la création d’emplois formels directs et indirects qualifiés’’.

    Le financement accordé par la Société financière internationale ‘’stimulera le développement des chaînes d’approvisionnement locales dans les pays cibles, notamment pour les PME’’.

    ‘’Ces projets soulignent l’engagement de la SFI à favoriser la croissance économique durable et le développement au Sénégal. En investissant dans des secteurs clés tels que le tourisme et l’industrie manufacturière, la SFI et ses partenaires jettent les bases d’un secteur privé plus fort et plus résilient’’, assure Makhtar Diop.

    ‘’Créer des opportunités, améliorer le niveau de vie…’’

    Le communiqué, citant M. Diop, ajoute que le financement de ces projets est la preuve de l’‘’engagement’’ de la Société financière internationale à ‘’créer des opportunités, à améliorer le niveau de vie et à favoriser une croissance inclusive pour le peuple sénégalais’’.

    Au Sénégal, Makhtar Diop a rencontré le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le Premier ministre, Ousmane Sonko, le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, ainsi que ses collègues chargés de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, de l’Industrie et du Commerce.

    M. Diop s’est entretenu aussi avec des dirigeants du secteur privé et des fondateurs de start-ups technologiques.

    ‘’Il a souligné l’engagement croissant de la SFI à soutenir le développement et la diversification de l’économie du pays’’, rapporte le communiqué.

    ESF/SMD

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-SOCIAL / Règlement des conflits : des comités des gestion des plaintes installés à Mbane

    SENEGAL-COLLECTIVITES-SOCIAL / Règlement des conflits : des comités des gestion des plaintes installés à Mbane

    Mbane, 26 déc (APS) – La commune de Mbane, dans le département de Dagana (nord), vient de se doter de comités de gestion des plaintes dont l’objectif est de contribuer à une bonne gouvernance territoriale, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de résilience et de développement communautaire de la vallée du fleuve Sénégal (PRDC-VFS).

    Ces comités de gestion des plaintes ont été officiellement installés mercredi, en présence d’élus locaux et d’autorités religieuses.

     »C’est un mécanisme qui consiste à renforcer la transparence, l’équité entre les bénéficiaires et les porteurs de projet », a expliqué Babacar Dia, expert en développement social de ce projet, au terme de la cérémonie d’installation des comités de gestion des plaintes.

    Selon Babacar Dia, l’objectif de ces comités est d’assurer « une bonne gouvernance territoriale » du PRDC-VFS dans la commune de Mbane.

    C’est aussi, selon lui, une façon de permettre aux personnes qui avaient traditionnellement l’habitude de régler des conflits au niveau des villages et des quartiers, de pouvoir apporter des solutions aux préoccupations éventuelles de la communauté et de régler définitivement les conflits à leur niveau.

     »En collaboration avec la mairie, nous avons décidé de prendre en compte, dans le cadre de la mise en œuvre du projet, du rôle crucial que les anciens jouaient dans le règlement de ces crises pour procéder à la formalisation des comités », a-t-il indiqué.

    Dans le cas où un problème n’arriverait pas à trouver une solution dans les villages ou quartiers, la mairie se chargera de convoquer le comité de gestion des conflits, afin de pouvoir saisir la question avec les différents responsables.

    Il pourra également remonter le dossier au niveau de la sous-préfecture, qui se chargera de le traiter avec les différents services concernés.

    OG/AT/BK/SMD

  • SÉNÉGAL-COMMERCE-SECURITE / Risques d’incendie : le préfet de Tivaouane veut amener les lieux publics à se mettre aux normes

    SÉNÉGAL-COMMERCE-SECURITE / Risques d’incendie : le préfet de Tivaouane veut amener les lieux publics à se mettre aux normes

    Tivaouane, 26 déc (APS) – Le préfet du département de Tivaouane, Mamadou Guèye, a promis de prendre toutes les dispositions pour que les lieux publics comme les marchés, halls ou centres commerciaux se conforment aux normes requises en matière d’installations électriques en vue de prévenir incendies ou catastrophes.

    En cette fin d’année, alors que le marché de Tivaouane bouillonne de monde avec les préparatifs du réveillon, beaucoup de points de vente présentent des risques de court-circuit ou d’incendie, selon les services compétents concernés.

    Le préfet du département, en présidant une session du conseil municipal, a pris l’engagement ferme de remédier à cette situation, avec l’appui du comité départemental de développement (CDD).

    Mamadou Guèye a profité de ce cadre, pour informer le maire et les autres conseillers municipaux de la détermination de l’Etat à mettre fin aux installations souterraines, mises en place en toute illégalité, afin de sécuriser les investissements des commerçants.

    Une opération de sensibilisation des acteurs évoluant dans les marchés, halls ou centres commerciaux va être déroulée dans ce sens, pour amener ces acteurs à prendre des précautions destinées à prévenir les incendies.

    Il s’agit également de doter les marchés d’un système de sécurité incendie, mais aussi de se doter de moyens de secours adaptés en cas d’intervention.

    Tout ce dispositif appelle, selon lui, un contrôle du respect des normes de construction, d’occupation de l’espace, d’installation électrique, d’éclairage, d’hygiène, de salubrité, ainsi que de stockage et de manipulation des produits dangereux, comme le gaz butane et autres produits inflammables dans ces lieux d’échange.

    La volonté des autorités de mettre de l’ordre dans les marchés, après la série d’incendies constatés ces dernières années à travers le pays, suscite un grand espoir chez certains commerçants de Tivaouane interrogés par l’APS.

    « Nous croisons les doigts. Avant, il y avait beaucoup de branchements clandestins, mais aujourd’hui, il faut reconnaître que le système Woyofal attire de plus les acteurs du marché. Donc, il n’y a pratiquement plus de court-circuit venant des branchements clandestins », déclare Malick Ndiaye, commerçant au marché de Tivaouane.

    Mor Galass Diop, vendeur de friperie est du même avis. Il dit être en phase avec les pouvoirs publics concernant la nécessité d’une bonne organisation des différentes parties du marché.

    « Cet endroit est le lieu où nous gagnons notre vie. C’est à nous de l’organiser ou de soutenir ceux qui s’y attellent. J’entends encore, comme si c’était aujourd’hui, les complaintes des commerçants qui ont vu leurs centaines de millions de FCFA d’investissement partir en fumée à Thiès, à Ziguinchor etc. », dit-il.

    Il dit attendre de l’État une « tolérance zéro » vis-à-vis de l’encombrement des voies permettant une intervention rapide des sapeurs-pompiers, en cas d’incendie.

    Les commerçants souhaitent aussi bénéficier du soutien de l’État, pour souscrire à une police d’assurance incendie.

    Le maire de Tivaouane, Demba Diop Sy, s’est engagé à aller au-delà la volonté de l’Etat. « Rien que le statut de Tivaouane avec ses nombreuses manifestations, nous oblige à doter les endroits stratégiques de bouches d’incendie », dit-il.

    Sous l’impulsion du préfet de Tivaouane, Mamadou Guèye, la municipalité a démarré le recensement de tous les immeubles délabrés, pour prévenir les risques d’accidents, renseigne Demba Diop Sy.

    MKB/ADI/SKS/BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La loi de finances rectificative et d’autres sujets au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La loi de finances rectificative et d’autres sujets au menu

    Dakar, 26 fév (APS) – Le processus d’élaboration du budget de l’Etat continue de faire partie des sujets privilégiés par les quotidiens dont plusieurs titres de la livraison de jeudi reviennent sur la loi de finances rectificative 2024 adoptée mardi par l’Assemblée nationale.

    Le projet de loi de finances rectificative (LFR) 2024 a été adopté par une large majorité de députés, rapporte le journal Le Quotidien. Il note que par rapport aux prévisions de la loi de finances initiale (LFI), « les recettes sont réajustées à 4075 milliards de francs CFA, soit une baisse de 840, 2 milliards de francs CFA ».

    « Quant aux dépenses, elles sont réévaluées à 6437,2 milliards de francs CFA, soit une augmentation de 681,8 milliards de francs CFA, précise Le Quotidien. « Les recettes en deçà, un sur-effort pour finir », résume à sa manière le quotidien 24 Heures, selon lequel l’exécutif « a souffert pour terminer l’année 2024 ».

    Vox Populi pointe la part de la dette publique et de la masse salariale dans les difficultés budgétaires du pays, le journal évoquant à ce sujet des « boulets +trop lourds+ pour les finances ». Il ajoute qu’aux yeux du ministre du Budget, Cheikh Diba, la solution passe par un « rééchelonnement d’une partie de la dette » publique.

    Le journal revient en détail sur le niveau de la dette publique, arrêtée à « 16000 milliards de francs CFA » au total, « dont 14.000 milliards de francs CFA pour l’Etat central », le service de la dette représentant 3000 milliards FCFA selon le journal.

    « Un mix de nouveaux financements à l’horizon 2027 »

    Le Soleil fait observer que la loi de finances rectificative 2024 « intègre de nouvelles dépenses liées au soutien au secteur agricole, à la prise en charge des inondations, à l’organisation des élections et surtout à la baisse de 800 milliards de FCFA de recettes par rapport aux prévisions initiales ».

    Le journal renseigne que le Sénégal « vise, à l’horizon 2027, un mix de nouveaux financements extérieurs et domestiques à hauteur de 41 et 59% respectivement », dans le cadre de la diversification de ses sources de financement.

    Libération signale que le ministre du Budget « annonce une enveloppe de 5 milliards de FCFA » pour l’indemnisation des victimes des manifestations politiques préélectorales enregistrées depuis mars 2021, avant d’évoquer des « dépenses troublantes » de l’ambassade du Sénégal à Ottawa, pour le compte de la gestion 2019-2023.

    Le journal dénonce une « bamboula » en évoquant en particulier une prime de « 25,468 millions offerte au jardinier » de cette ambassade, ajoutant qu’une enquête a été ouverte « sur tous les faits en cause », y compris « des opérations financières opaques » que la représentation diplomatique a engagées avec une société dénommée Ace Building.

    Pour ne rien arranger, L’Observateur revient sur la situation de la compagnie nationale Air Sénégal, confrontée à une « crise financière colossale », se traduisant par « une dette abyssale de 100 milliards FCFA » qui rend « incertaine » la relance de cette société.

    « Tirs rageurs sur Cheikh Oumar Diagne »

    Les journaux traitent aussi de la dernière sortie polémique du directeur des moyens généraux de la présidence sénégalaise, Cheikh Oumar Diagne, dont les propos sur les tirailleurs sénégalais continuent de susciter la controverse.

    « Alors que le chef de l’Etat a adoubé les tirailleurs sénégalais le 1er décembre dernier, son collaborateur au palais les a qualifiés de ‘traitres’ le 22 décembre » dernier, relève le quotidien L’info. Cette sortie a suscité contre lui une levée de boucliers, selon le quotidien L’As.

    « Tirs rageurs sur Cheikh Oumar Diagne », affiche cette publication sur cette question. Il fait savoir que M. Diagne fait aussi l’objet d’une plainte de la Fédération africaine des descendants de tirailleurs sénégalais, sans compter qu’une pétition a été lancée contre lui.

    « La nation sénégalaise sous le choc », souligne le quotidien Tribune, pendant que Walfquotidien ratisse large pour parler des « sorties polémiques », « attaques improductives » et autres « déclarations intempestives » notées dans l’entourage du nouveau régime.

    « Les bourdes s’accumulent », estime le journal, selon lequel la dernière sortie polémique de Cheikh Oumar Diagne sur les tirailleurs sénégalais « n’est que la goutte de trop ». Et si le directeur des moyens généraux de la présidence de la République est « devenu coutumier des faits », il « n’est pas seul dans cette entreprise ».

    « Depuis l’installation du nouveau régime, souligne le journal, les bourdes et gaffes s’accumulent au point de frétiller les oreilles ».

    Sud Quotidien s’intéresse à la dernière décision du Conseil constitutionnel, qui s’est déclaré incompétent au sujet de la requête de Barthélémy Dias visant à annuler sa radiation de l’Assemblée nationale.  

    « Le Conseil constitutionnel déclare son incompétence, il [Barthélémy Dias] va saisir la Cour suprême », annonce le quotidien Vox Populi.

    BK/SMD