Année : 2024

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    VIDEO / Fissel : le maire Oumar Tine veut un stade municipal fonctionnel et répondant aux normes

    Le maire de Fissel, Oumar Tine, a exprim,é samedi, sa volonté de doter sa commune d’un stade répondant aux normes pour l’épanouissement de la jeunesse et le développement du sport dans cette collectivités du département de Mbour. Il présidait la finale de la coupe du maire qui s’est jouée ce samedi, à Fissel, en présence de Daouda Ngom, ministre de l’Environnement et de la Transition écologique.

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    VIDEO / Ziguinchor reçoit sa part des carcasses de mouton offertes par l’Arabie Saoudite

    La ministre de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dièye, a procédé, dimanche, à la réception du quota de carcasses de mouton (351) alloué à la région de Ziguinchor dans le cadre d’un don offert par le Royaume d’Arabie Saoudite au gouvernement du Sénégal.

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    VIDEO / Orientation climatique du financement additionnel du PACASEN : les acteurs territoriaux capacités

    Les acteurs territoriaux à l’école de l’orientation climatique dans le cadre du financement additionnel du PACASEN, le Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal. Objectif : renforcer les capacités des collectivités territoriales pour une meilleure gestion de la résilience climatique.
  • SENEGAL-PECHE-PERSPECTIVES / Le respect des normes sanitaires, l’enjeu majeur de l’élevage des huîtres

    SENEGAL-PECHE-PERSPECTIVES / Le respect des normes sanitaires, l’enjeu majeur de l’élevage des huîtres

    De l’envoyé spécial de l’APS, Ousmane Ibrahima Dia

    Ziguinchor, 23 déc (APS) – L’État du Sénégal s’est engagé, avec l’aide de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), dans la valorisation de ses potentialités ostréicoles en misant sur la sécurité sanitaire des huîtres, dans le cadre du Fonds pour l’application des normes et le développement du commerce (STDF).

    Le renforcement de la filière coquillage au Sénégal à travers la mise aux normes sanitaires et phytosanitaires vise à ‘’promouvoir la sécurité sanitaire des coquillages et leur accès aux marchés régional et international’’. L’initiative permettra de booster la consommation d’huîtres fraîches et d’augmenter les revenus des producteurs.

    Au Sénégal, la production d’huîtres tourne autour de 16.000 tonnes par an, la superficie des mangroves, ces espaces naturels de reproduction des huîtres, étant estimée à 300.000 hectares.

    Le Sénégal exporte vers l’UE 200.000 tonnes de produits halieutiques par an

    En avril 2023, lors de la célébration de la Journée nationale de l’huître, le directeur des industries de transformation de la pêche, Abdoulaye Diouf, signalait que le Sénégal était à la recherche d’un agrément lui permettant d’exporter ses produits ostréicoles vers les pays de l’Union européenne (UE).

    ‘’Le Sénégal travaille […] dans ce sens avec l’aide de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, ainsi que d’autres partenaires. On ose espérer que d’ici à 2025 le Sénégal aura un dossier conforme aux exigences du marché de l’UE’’, avait dit M. Diouf à plusieurs médias dont l’APS, en marge de la célébration de la Journée nationale de l’huître.

    Dr Mamadou Ndiaye, le coordonnateur sous-régional du projet STDF à la FAO

    ‘’L’huître est un produit halieutique très recherché en Europe, d’où la nécessité de réfléchir aux possibilités pour le Sénégal de répondre aux exigences et normes qualité du marché européen’’, a-t-il ajouté, estimant que les exportations vers l’Europe vont générer une plus-value pour le Sénégal. 

    Selon le directeur des industries de transformation de la pêche, les huîtres ne font pas encore partie des produits halieutiques (les crustacés, les poissons, etc.) exportés par le Sénégal vers l’Europe.

    ‘’Le Sénégal exporte vers l’UE annuellement un volume de 200.000 tonnes de produits halieutiques, pour un chiffre d’affaires d’environ 200 milliards de francs CFA’’, avait-il dit.

    Le projet qui vise à promouvoir la sécurité sanitaire des coquillages et leur accès aux marchés régional et international, est mis en œuvre par la FAO et le gouvernement du Sénégal, avec l’appui du STDF, un fonds de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Son objectif est d’améliorer l’exploitation des coquillages, les rendre plus salubres et sains, comestibles sans danger, favoriser leur exportation vers des marchés rentables en les mettant aux normes sanitaires et phytosanitaires.

    Les coquillages peuvent être ‘’très dangereux pour les consommateurs’’

    Le budget estimatif total du projet s’élève à 854.518 dollars américains (environ 539 millions de francs CFA), dont 756.408 (environ 477 millions de francs CFA) financés par le projet STDF.

    Depuis janvier 2024, des prélèvements mensuels sont effectués sur 50 sites de production répartis dans les régions de Saint-Louis, Louga (nord), Thiès (ouest), Fatick, Kaolack (centre), Kolda, Sédhiou et Ziguinchor (sud), pour des analyses permettant d’améliorer l’exploitation des coquillages et leur exportation vers des marchés avantageux.

    ‘’En 1996, le système d’inspection et de certification des produits halieutiques du Sénégal était réputé conforme aux exigences internationales, celles de l’UE notamment. Cette situation offrait une ouverture au marché international à tous les produits de la pêche, les céphalopodes, les poissons et les crustacés notamment’’, a rappelé Dr Mamadou Ndiaye, le coordonnateur sous-régional du projet à la FAO.

    Cependant, ‘’ces produits aquacoles en général et les coquillages n’en faisaient pas partie’’, a-t-il précisé dans un entretien avec des journalistes, lors d’une mission d’investigation et de collecte d’informations sur les sites conchylicoles (les sites sur lesquels est pratiqué l’élevage des coquillages) et de vulgarisation des activités du projet dans les régions de Sédhiou et Ziguinchor. 

    Un tableau de classification des zones aquacoles disponible dès janvier 2025

    ‘’Ces produits, a relevé Dr Ndiaye, ont la particularité biologique de filtrer l’eau dans laquelle ils vivent pour se nourrir. En raison de cette situation, quand le plan d’eau est contaminé, les coquillages sont contaminés et deviennent très dangereux pour les consommateurs, surtout s’ils les consomment crus.’’ D’où la nécessité de procéder à la surveillance sanitaire des plans d’eau pour garantir la salubrité des coquillages.

    ‘’C’est ainsi que le Sénégal a sollicité le STDF en vue du financement de la mise en œuvre du plan de surveillance’’, a expliqué Dr Ndiaye.

    Cette surveillance est assurée par la FAO, l’Agence nationale de l’aquaculture et la direction des industries de transformation des pêches, qui est chargée de l’inspection et de la certification des produits de pêche destinés à l’exportation.

    ‘’Il y a eu des sessions de formation des agents, pour s’assurer que les prélèvements se fassent dans de bonnes conditions. Les prélèvements sont ensuite étudiés par le Laboratoire national d’analyses et de contrôle du ministère de l’Industrie et du Commerce, selon la norme 17025’’, a expliqué Dr Mamadou Ndiaye.

    La surveillance des plans d’eau a démarré en janvier 2024, et les équipes de la FAO devraient, d’ici à janvier 2025, disposer de l’ensemble des résultats permettant de classer les zones aquacoles.

    Le soutien de la FAO permet au Sénégal de s’assurer de la bonne qualité de ses produits avant de les mettre sur le marché, selon Dr Ndiaye.

    À la formation s’ajoutent le respect des bonnes pratiques, l’Initiative pêche côtière, le FISH4ACP, dont le but est de valoriser les potentialités de la pêche et de l’aquaculture, selon le coordonnateur sous-régional du projet à la FAO.

    L’élevage des huîtres, un bassin d’emplois

    Au Sénégal, la filière coquillage est également prise en compte. Ses potentialités sont énormes, selon Dr Mamadou Ndiaye.

    ‘’La cueillette, à elle seule, va satisfaire les besoins du marché […] Si nous arrivons à satisfaire les exigences de qualité, nous pourrons satisfaire les demandes des hôtels et des restaurants qui, aujourd’hui, importent ces denrées parce qu’ils sont regardants sur la qualité’’, a-t-il souligné.

    ‘’Beaucoup de femmes travaillent dans cette filière. Les marchés vont profiter aux femmes et aux jeunes, lorsqu’ils seront ouverts. On a noté un engagement important des acteurs. Le projet FISH4ACP a permis l’organisation des acteurs. Ce sera certainement un cadre de coopération et de relation qui permettra à l’État et aux partenaires, dont la FAO, d’accompagner facilement les acteurs. Il y a eu un engagement fort de l’État, qui a été à l’origine de ce soutien de la FAO et du STDF de l’OMC’’, a signalé Dr Mamadou Ndiaye.

    Il rappelle qu’il y a eu beaucoup d’initiatives visant à soutenir les ostréiculteurs, notamment dans le centre du pays, pour améliorer les conditions et les techniques de production.

    ‘’Mais, jusqu’à présent […], les hôtels comme les grands restaurants rechignaient à acquérir la production artisanale, car ils n’ont pas la garantie de la qualité sanitaire des produits. Donc, le projet STDF prend une problématique extrêmement importante : la capacité de l’État à certifier la qualité sanitaire des coquillages. Nous sommes en train de travailler là-dessus. C’est un levier extrêmement important de valorisation de la filière’’, a expliqué le coordonnateur sous-régional du projet.

    ‘’Lorsqu’on arrivera à certifier la qualité sanitaire des produits, tout le marché local, les hôtels et les restaurants avec, sera satisfait. Même les produits transformés auront une meilleure garantie de la qualité sanitaire des huîtres, par ce qu’ils seront certifiés par l’autorité. On peut s’ouvrir au marché international. Aujourd’hui, il y a beaucoup de perspectives européennes, asiatiques ou encore américaines.’’

    Les femmes travaillent surtout dans la transformation artisanale. Un travail pénible, qui rapporte peu. L’État et ses partenaires se sont lancés dans un processus de valorisation des potentialités ostréicoles en misant sur la sécurité sanitaire des huîtres, selon Dr Mamadou Ndiaye.

    Transformation artisanale : les femmes en première ligne

    ‘’Nous avons été dans les zones de production. On a vu la pénibilité des activités de transformation. En termes de rendement, il faut 70 kilos d’huîtres fraîches transformées pour avoir un kilo de produits séchés. Et le prix du kilo atteint difficilement 5.000 francs CFA. Or, si nous arrivons à garantir la qualité sanitaire du produit, on peut le vendre à l’état cru. De ce fait, on peut valablement vendre une douzaine à 5.000 francs CFA. Et on passe de 1 x 5.000 à 70 x 5.000 francs CFA. La marge en termes de développement et d’amélioration des revenus est extrêmement importante’’, a analysé Dr Ndiaye.

    ‘’Travailler sur la certification des produits, c’est travailler à multiplier par 70 les revenus des acteurs de la filière, dont 80 % sont des femmes. On voit bien les répercussions sociales que cela va entraîner’’, a-t-il ajouté.

    OID/ADL/MTN/ESF

  • SENEGAL- SOCIETE - MEDIA / Ziguinchor étrenne sa première télévision privée avec GMS TV

    SENEGAL- SOCIETE – MEDIA / Ziguinchor étrenne sa première télévision privée avec GMS TV

    Ziguinchor, 23 déc (APS) – La région de Ziguinchor étrenne sa première télévision privée avec le lancement officiel, ce week-end, de GMS TV, la chaine de télévision du Groupe Médias Sud.

    « Ce jour mémorable consacre une nouvelle ère mémorable pour notre groupe de presse, le groupe médias du sud communément appelé GMS », a déclaré son promoteur Alassane Sarr lors de la cérémonie de lancement. Celle-ci a eu lieu en présence de journalistes, d’autorités administratives, d’élus territoriaux, de personnalités coutumières, politiques et religieuses, de chefs de service et d’un important public.

    « Aujourd’hui, c’est un jour mémorable, du fait des nombreuses péripéties qui ont jalonné l’évolution de GMS que nous avons voulu mettre au service de cette belle région qui nous a vu naître et grandir », a t-il ajouté, remerciant les autorités dont le Premier ministre, Ousmane Sonko. 

    Selon lui, GMS TV sera un creuset d’échanges et de dialogue fertile déterminant pour le développement de la Casamance.

    « GMS se veut un outil de rassemblement, d’union des coeurs, de fraternité et de paix », a-t-il dit.

    Le préfet de Ziguinchor,  Ameth Tidiane Thiaw, a salué l’avènement de cette première télévision privée dans la région de Ziguinchor.

    « Groupe Médias du Sud GMS en acronyme devient aujourd’hui un groupe de presse, laissant son nom à la fois sur une radio, un quotidien d’informations, un site web et une télévision accessible sur la TNT. Il s’agit là en somme de l’essentiel des supports dominants de l’audiovisuel à l’heure actuelle », a salué le chef de l’exécutif départemental.

    MNF/OID/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Kédougou : plus 300 enfants de l’école Bakary-Dansokho consultés gratuitement (pédiatre)

    SENEGAL-SANTE / Kédougou : plus 300 enfants de l’école Bakary-Dansokho consultés gratuitement (pédiatre)

    Kédougou, 23 déc (APS) – Au moins, 359 enfants de l’école élémentaire Bakary-Dansokho souffrant de pathologies communautaires ont bénéficié récemment de consultations  médicales gratuites, a appris l’APS du pédiatre et initiateur, Younoussa Keita.

    Ces journées de consultations médicales  ont été organisées  les 21 et 22 décembre par cet ancien élève de l’école, pédiatre à l’hôpital Abas Ndao et enseignant-chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, en partenariat avec le comité de gestion de l’école (CGE).

    ‘’Au total, nous avons eu à consulter 359 enfants de l’école et nous avons trouvé beaucoup de maladies communautaires, qui sont des pathologies plus ou moins simples’’, a déclaré le Dr Younoussa Keita.

    S’exprimant à la clôture de ces journées de consultation, le pédiatre a souligné que des élèves venus des autres écoles de la ville de Kédougou et des nourrissons de cases des tout-petits  ont bénéficié également de ces consultations gratuites.

    Il a relevé que certains enfants souffrent de pathologies communautaires et virales avec des difficultés respiratoires telles que la rhinopharyngite chez les enfants qui ont le nez bouché.

    Le pédiatre a expliqué aussi que certains enfants ont des douleurs abdominales, des problèmes de dermatose, des caries dentaires et des infections à l’oreille.

    Selon lui,  »certains enfants souffrent des problèmes d’amygdales, alors que d’autres ont du sang dans l’urine évoquant des cas de  bilharziose ».

    Il signale que les enfants atteints d’asthme  »ont été référés à l’hôpital régional de Kédougou pour des explorations complémentaires‘’.

    ‘’Les enfants qui avaient également une hernie ombilicale et des enfants qui ont des signes de drépanocytose ont été référés tous à l’hôpital régional Amath-Dansokho de Kédougou, pour faire des explorations de confirmation‘’, a ajouté Dr Younoussa Keita.

    Il a tiré ainsi un bilan satisfaisant des soins offerts aux élèves de l’école Bakary-Dansokho.  ‘’En tout cas, c’est surprenant de voir que dans la zone de Kédougou, on fasse des tests de paludisme chez les enfants et on trouve que très peu sont atteints de la maladie’’, a-t-il dit. Il salue le travail de l’équipe sanitaire locale de Kédougou.

    PID/ABD/SKS/ASG/AKS

  • SENEGAL-SOCIETE-GENRE / Une officielle réaffirme le leadership du Sénégal dans l’élimination des inégalités de genre en Afrique

    SENEGAL-SOCIETE-GENRE / Une officielle réaffirme le leadership du Sénégal dans l’élimination des inégalités de genre en Afrique

    Dakar, 23 dec (APS) – La directrice de l’équité et de l’égalité de genre a souligné, lundi, à Dakar, que le Sénégal se distingue par son leadership dans les politiques d’élimination des inégalités de genre en Afrique.

    ‘’Je rappelle que c’est ici, à Dakar, que l’appel à l’action pour l’élimination des inégalités de genre a été lancé, lors de la deuxième Conférence des Hommes sur la Masculinité Positive organisée par l’Union africaine en 2022 et, aujourd’hui, les évolutions positives réaffirment encore le leadership de notre pays sur ces questions’’, a déclaré Astou Diouf Guèye.

    Elle s’exprimait lors de la réunion du Comité de la stratégie nationale école des maris (SN-EDM) et de la promotion de la masculinité positive, à laquelle plusieurs parties prenantes ont pris part.

    L’objectif visé par la Stratégie nationale école des maris (SN-EDM) est de fédérer les efforts nationaux, communautaires et individuels en matière d’implication des hommes dans l’élimination des inégalités de genre et dans la santé reproductive des femmes, à travers la promotion de la masculinité positive et des droits humains, selon les organisateurs.

    Dans sa communication, la directrice de l’équité et de l’égalité de genre, une structure dépendant du ministère de la Famille et des Solidarités, a rappelé que le Sénégal avait décidé, dès 2011, de mettre en œuvre un programme sur l’école des maris pour renforcer la politique d’élimination des inégalités de genre.

    ‘’L’implication des hommes et des garçons dans les politiques d’élimination des inégalités de genre et de promotion de la santé reproductive des femmes avait déjà été recommandée aux États lors de la Conférence du Caire en 1994’’, a-telle notamment souligné.

    Elle a en outre rappelé qu’au Sénégal, la phase pilote du programme sur l’école des maris a été expérimentée dans les régions de Tambacounda et de Kédougou.

    ‘’Cette phase expérimentale a révélé que la participation et la contribution des hommes dans la lutte contre les violences faites aux femmes et la réduction des inégalités de genre étaient porteuses’’, a fait valoir Astou Diouf Guèye.

    Présente à la réunion du Comité de la Stratégie nationale école des maris (SN-EDM), Ramatoulaye Camara, représentante du ministre de la Santé et de l’Action sociale, a affirmé que ‘’l’engagement des hommes dans les questions de santé de la reproduction n’est pas seulement bénéfique pour eux-mêmes, mais aussi pour leurs partenaires, leurs enfants, et pour la société dans son ensemble’’.

    C’est pourquoi, ‘’il est essentiel que les hommes soient informés sur les aspects liés à la santé de la reproduction’’, a-t-elle insisté.

    BB/ABB/ASG

  • SÉNÉGAL- SOCIETE / Un pôle de protection sociale en gestation à Fatick

    SÉNÉGAL- SOCIETE / Un pôle de protection sociale en gestation à Fatick

    Fatick, 23 déc (APS) – La Direction générale à la protection sociale et à la solidarité nationale envisage de mettre en place à Fatick (centre) un pôle de protection appelé à fournir aux bénéficiaires, un revenu minimum garanti et une couverture maladie, a indiqué lundi un des responsables.

     » Nous voulons mettre en place dans chaque région, un pôle de protection sociale qui va fédérer l’ensemble des acteurs qui vont communiquer pour une protection sociale beaucoup plus intégrée », a notamment dit Papa Malick Gningue, son directeur de la gestion des filets sociaux.

    Intervenant lors d’un comité régional de développement consacré au sujet, il a rappelé que l’objectif à travers l’ouverture d’un pôle à Fatick était de bâtir un système de protection sociale accessible à tous et fournissant à chacun un revenu minimum garanti et une couverture maladie.

     » Il est impératif d’assurer un filet de sécurité global assurant la résilience à tous ceux qui souffrent de chocs et de crises pouvant les faire basculer dans la pauvreté ou la vulnérabilité », a relevé M. Gningue.

    La Direction générale à la protection sociale et à la solidarité nationale va renforcer pendant deux jours, les capacités des acteurs de la protection sociale pour une meilleure prise en charge des besoins des populations .

    Elle se traduit par la mise en place de la Stratégie nationale de développement (2025-2029) qui inscrit la protection sociale inclusive de la population sur la liste des leviers pour favoriser le  développement.

    Cet atelier fait partie d’une série de rencontres organisées dans quatre régions et financées par Expertise France à travers le Projet d’Appui à la mise en œuvre de la Stratégie nationale de protection sociale de l’Union européenne.

    SDI/AKS/SKS

  • SENEGAL-METEO / Vers un épisode de froid et des pluies faibles à localement modérées

    SENEGAL-METEO / Vers un épisode de froid et des pluies faibles à localement modérées

    Dakar, 23 déc (APS) – La majeure partie du territoire sénégalais sera touchée dans les heures à venir, par des pluies faibles à localement modérées, avec « une sensation de fraicheur (…) particulièrement marquée dans les zones côtières », ainsi que sur les localités du centre et du nord, annonce l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    Entre la journée de lundi et celle de jeudi, « le ciel sera généralement nuageux à couvert accompagné d’une baisse notable des températures journalières sur l’ensemble du territoire, avec des températures maximales en dessous de 30°C par endroits », annonce-t-elle dans un bulletin météo spécial.

    Elle souligne que la sensation de fraicheur sera surtout forte sur les zones côtières et les localités du centre et du nord (Dakar, Saint-Louis, Podor, Matam, Linguère, Louga, Diourbel, Thiès, etc.).

    Selon la météo, « des pluies faibles à localement modérées sont attendues sur la majeure partie du pays ».

    La probabilité de ces pluies est « plus élevée dans le nord-est et le centre, y compris Dakar, entre la soirée de ce lundi 23 décembre et la journée du mercredi 25 décembre 2024 ».

    « A cet effet, une vigilance s’impose car la combinaison de la baisse des températures et des risques de pluie pourrait engendrer des impacts significatifs, notamment dans le secteur de l’élevage et d’autres activités sensibles », recommande l’ANACIM.

    ASG/AKS/MTN

  • SENEGAL-COTEDIVOIRE-CULTURE / Littérature ivoirienne : la contribution de la nouvelle génération d’écrivaines saluée

    SENEGAL-COTEDIVOIRE-CULTURE / Littérature ivoirienne : la contribution de la nouvelle génération d’écrivaines saluée

    Dakar, 23 déc (APS) – Les femmes de lettres, de plus en plus nombreuses à s’imposer en Côte d’Ivoire, ont contribué à rehausser la qualité de la littérature ivoirienne ces dernières années, soutiennent des écrivaines ivoiriennes dont Assita Sidibé.

    « En Côte d’Ivoire, du temps de Simone Kaya [l’une des pionnières du roman féminin ivoirien] et autres, il y avait très peu d’écrivaines […] Aujourd’hui, il y en a du plus jeune au plus âgé. On a une écrivaine à succès qui a 16 ans, jusqu’à Fatou Keita, Tanila Boni… Elles ont rehaussé la qualité de la littérature ivoirienne », a déclaré l’autrice du recueil de nouvelles « Trois mensonges de la nuit », publié en 2019.

    Assita Sidibé a participé, du 20 au 22 décembre, à la troisième édition du Salon du livre féminin à Dakar, une manifestation dont la Côte d’Ivoire était le pays invité d’honneur.

    En plus de la présence remarquée des femmes dans ce secteur – le pays compte plus de cinq cents autrices, dit-elle, l’univers de la littérature se caractérise, en Côte d’Ivoire, par « une évolution dans les thématiques », la nouvelle génération faisant preuve de  »plus d’audace » dans l’écriture, selon Assita Sidibé.

    « Les jeunes femmes écrivaines de notre génération ont beaucoup plus d’audace. Peut-être qu’avant, les pionnières étaient un peu empêchées. Je me dis qu’elles avaient peut-être les ailes un peu coupées », a ajouté Mme Sidibé, selon qui les nouvelles écrivaines ivoiriennes « parlent de tout ».

    A titre personnel, Assita Sidibé assure qu’aucun sujet n’est tabou à ses yeux, en témoigne son ouvrage « Trois mensonges de la nuit », dans lequel elle traite de l’homosexualité.

    « C’est un sujet encore tabou en Côte d’Ivoire, bien que la Côte d’Ivoire soit un pays émancipé. […] Je m’énerve de tout ce que je vois dans la société et je parle de tout », dit-elle.

    De même, son livre intitulé « L’épopée d’une autre idée » met en exergue le problème de l’infertilité dans les couples, un phénomène pour lequel les femmes sont le plus souvent indexées, selon Assita Sidibé.

    Sa compatriote Emmanuelle Djé Lou, en revanche, s’adresse essentiellement à la jeunesse dans ses écrits, à l’image, dit-elle, de la plupart des jeunes écrivaines ivoiriennes.

    « J’aborde des thèmes comme les processus en milieu scolaire, les mauvaises compagnies, l’utilisation des réseaux sociaux. Ce sont des thèmes qui plaisent beaucoup aux jeunes et qui leur permettent d’apprendre de mes expériences », explique Mme Djé Lou.

    Son roman, « Merveille la vertueuse » (éditions Lire pour se construire »), a été inscrit au programme de 4e au secondaire, ce qui lui permet d’avoir une grande audience dans les collèges et lycées de Côte d’Ivoire.

    Naïna Coulibaly, autre écrivaine ivoirienne ayant participé au Salon du livre féminin à Dakar, s’inspire principalement du réel dans ses ouvrages.

    « Dans ma première œuvre, +Naïma+, j’ai voulu aborder le thème du mariage forcé, qui est toujours d’actualité, même si aujourd’hui, on a l’impression que cela peut durer plus. Je dirais que les femmes ivoiriennes, les écrivaines ivoiriennes, n’ont plus de tabou. Elles écrivent sur tout. Parce que quand je regarde aujourd’hui la littérature ivoirienne, je vois qu’elle parle de politique », explique Mme Coulibaly, par ailleurs secrétaire de direction.

    Le troisième Salon du livre au féminin de Dakar, dont le thème portait sur « Littérature, exil et quête identitaire », se positionne comme un lieu de rencontre entre écrivaines du Sénégal et d’autres pays.

    Selon sa promotrice, l’écrivaine et scénariste Amina Seck, l’édition 2024 nourrissait l’ambition de susciter une réflexion autour des questions migratoires, qui prennent de l’ampleur du fait d’un nombre toujours grandissant de femmes et d’enfants qui prennent les embarcations de fortune pour l’Europe.

    Le Salon du livre féminin dont la marraine est la professeur Fatou Sow a décerné deux distinctions, dont le « prix Ken Bugul du livre », remis à la Tchadienne Fatimé Raymone Habré pour son roman « Symbil et le décret royal », Aminata Ly Ndiaye recevant le prix des lycéens du premier livre féminin pour « Solitudes ».

    FKS/BK/ASG