Année : 2024

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-HYDRAULIQUE / Accès à l’eau potable : une solution durable en vue pour Touba  

    SENEGAL-COLLECTIVITES-HYDRAULIQUE / Accès à l’eau potable : une solution durable en vue pour Touba  

    Dakar, 30 déc (APS) – L’exécution du projet Grand transfert d’eau (GTE) du lac de Guiers vers d’autres villes du Sénégal va permettre de résoudre de manière durable le problème de l’approvisionnement de la ville de Touba en eau potable, a affirmé, lundi, à Dakar, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye.

    « Le projet Grand transfert d’eau du lac de Guiers lancé par l’État va trouver des solutions structurelles et durables à l’approvisionnement en eau potable de la ville de Touba. Donc, effectivement, une fois que ce projet sera réalisé, on ne parlera plus de problème d’accès à l’eau à Touba », a-t-il déclaré.

    Cheikh Tidiane Dièye intervenait lors de la cérémonie de signature du mandat d’exécution du Projet d’alimentation en eau potable durable pour la ville de Touba et ses environs, confié à la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) par le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

    Ce projet devrait voir le jour d’ici à 2029, dans le cadre de la mise en œuvre du projet Grand transfert d’eau (GTE) du lac de Guiers.

    « C’est l’ambition qui est clairement exprimée par l’État dans le cadre de la vision ‘Sénégal vision 2050′ », a-t-il ajouté en présence du gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, du directeur général de la SONES, Abdoul Niang, et de représentants du khalife général des mourides.

    « Nous ne sommes plus dans de petites solutions qui règlent partiellement les problèmes auxquels nous faisons face. Il faut trouver des solutions structurelles et durables, de façon à ce que d’ici les vingt-cinq prochaines années et au-delà, on n’ait plus de problème d’accès à l’eau potable à Touba », a-t-il dit.

    Selon le ministre de l’Hydraulique, la signature de ce mandat d’exécution du Projet d’alimentation en eau potable durable pour la ville de Touba et ses environs intervient à la suite d’un premier mandat signé avec le FONSIS.

    Le Fonds souverain d’investissements stratégiques avait alors été chargé du transfert d’eau du lac de Guiers vers Pékesse, une localité située dans le département de Tivaouane, et de Pékesse à Touba ensuite, sur une distance de 60 kilomètres.

    Cheikh Tidiane Dièye a précisé qu’en plus du branchement d’eau vers Touba, le projet de Grand transfert d’eau inclut d’autres conduites vers Dakar, Thiès et Mbour, avec une branche d’irrigation qui devrait aller vers les Niayes, une grande zone horticole.

    Dans le sillage du FONSIS, a précisé Cheikh Tidiane Dièye, la SONES « est chargée de renouveler entièrement le réseau de distribution d’eau de la ville sainte [de Touba] ». Elle est aussi chargée « de construire une usine de traitement de l’eau brute en provenance du lac de Guiers dotée d’une centrale photovoltaïque pour gérer et garantir l’autonomie des installations, mais également impacter le coût de l’eau », a-t-il ajouté.

    Cette société chargée de la gestion du patrimoine de l’hydraulique urbaine aura également « la charge de construire des installations de grande capacité de stockage pouvant faire face à la demande en eau potable de la ville sainte », a-t-il poursuivi.

    Selon M. Dièye, le choix porté sur la SONES se justifie par les « capacités techniques », « l’ingéniosité et l’expérience » de cette entreprise en matière de transfert d’eau et de gestion des projets d’une telle complexité.

    Le directeur général de la SONES, Abdoul Niang, s’est réjoui de la tenue de cette signature qui s’inscrit « dans le cadre de la marche de la ville de Touba vers l’accès à une eau potable ».

    « Si ce projet abouti par la grâce de Dieu, la ville de Touba disposera d’une eau de meilleure qualité qui viendra du lac de Guiers », a-t-il assuré, saluant les efforts de l’État du Sénégal qui a su, « en peu de temps, faire des pas décisifs vers la réalisation de l’alimentation en eau potable de Touba ».

    M. Niang a exprimé sa détermination et son engagement à réaliser les ouvrages concernés, lesquels sont attendus pour apporter  »des solutions durables » au problème d’accès à l’eau potable dans la cité religieuse de Touba.

    ID/AB/BK/MTN

  • SENEGAL-FINANCES-REGULATION / L’ARCOP décide d’internaliser ses missions d’audit, avec l’aide de la Cour des comptes

    SENEGAL-FINANCES-REGULATION / L’ARCOP décide d’internaliser ses missions d’audit, avec l’aide de la Cour des comptes

    Dakar, 30 déc (APS) – L’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) annonce avoir pris la décision, avec l’aide de la Cour des comptes, d’internaliser désormais ses missions d’audit, qui ont toujours été confiées à des cabinets externes.

    Son directeur général, Moustapha Djitté, a demandé à Mamadou Faye, le premier président de cette institution chargée du contrôle de l’exécution des lois de finances et de la sanction des fautes de gestion, entre autres missions, de l’aider à former une équipe interne d’audit, selon le site Internet de l’ARCOP.

    ‘’Nous souhaitons bénéficier d’un programme de formation conçu par des auditeurs professionnels comme vous, pour accompagner l’équipe que nous allons mettre en place. Il s’agira de les former aux fondamentaux et à la pratique de l’audit’’, a dit M. Djitté lors d’une rencontre avec le dirigeant de la Cour des comptes.

    L’ARCOP rappelle qu’elle confie ses missions d’audit, depuis sa création, à des cabinets recrutés via ‘’une procédure transparente’’.

    ‘’Désormais, explique-t-elle sur son site Internet, l’objectif est de bâtir une équipe interne capable de conduire les audits annuels en renforçant l’efficacité et en optimisant l’exploitation des rapports produits.’’

    L’Autorité de régulation de la commande publique laisse toutefois entendre que cette innovation ne l’empêchera pas de continuer à faire appel aux experts des cabinets privés.

    ‘’Nous prévoyons de recruter des auditeurs expérimentés issus de cabinets privés, qui seront formés aux spécificités des marchés publics. Ces auditeurs travailleront en tandem avec des spécialistes confirmés dans ce domaine pour équilibrer les compétences en audit et en commande publique’’, explique l’ARCOP.

    Cette nouvelle organisation va l’amener à créer trois sections d’audit reflétant la structure de l’Administrative publique sénégalaise, à savoir l’administration centrale, le secteur parapublic et les collectivités territoriales.

    ‘’Renforcer la transparence et la gouvernance des dépenses publiques’’

    Chaque section sera dirigée par un auditeur expérimenté et un spécialiste des marchés publics. Ensemble, ils vont superviser ‘’une équipe de jeunes recrues chargées de la collecte des informations’’, avec un ‘’objectif ambitieux […] d’auditer au moins 100 autorités contractantes par an’’.

    Selon la même source, le premier président de la Cour des comptes et le directeur général de l’ARCOP se sont mis d’accord pour la matérialisation de cette nouvelle démarche. ‘’Nous sommes prêts à collaborer pour vous aider à réussir cette mission. Il est essentiel que les corps de contrôle unissent leurs efforts pour couvrir efficacement le vaste périmètre à surveiller’’, a assuré Mamadou Faye.

    Selon l’ARCOP, une convention devrait être signée par les deux institutions. Elle dit avoir misé sur la Cour des comptes pour réaliser cette ambition, en raison de son ‘’expérience nationale et internationale’’, de son statut de ‘’référence’’ en matière de formation à l’audit financier.

    La future collaboration des deux institutions va amener l’ARCOP à former des experts de la Cour des comptes aux marchés publics et aux partenariats public-privé.

    ‘’Cette synergie vise à renforcer la transparence et la gouvernance des dépenses publiques’’, précise l’autorité chargée de la commande publique.

    Les dirigeants de l’ARCOP et de la Cour des comptes ‘’partagent une vision commune : promouvoir des pratiques de gestion publique rigoureuses et consolider la confiance dans l’utilisation des deniers publics au Sénégal’’.

    ESF

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-RETROSPECTIVE / Accidents de la circulation et effondrement de dalles, faits marquant de l’année à Kaolack

    SENEGAL-COLLECTIVITES-RETROSPECTIVE / Accidents de la circulation et effondrement de dalles, faits marquant de l’année à Kaolack

    Kaolack, 30 déc (APS) – L’année 2024 a été marquée par l’effondrement de dalles de bâtiments ayant entraîné des pertes en vies humaines dans la région de Kaolack (centre) où plusieurs accidents de la circulation et plusieurs cas d’incendie ont été également enregistrés cette année.

    En juillet, un ouvrier a trouvé la mort dans l’effondrement de la dalle d’un bâtiment à Médina Baye. L’accident est survenu pendant que la personne travaillait à l’intérieur du bâtiment.

    Un autre effondrement de la dalle a fait un mort dans la même localité, en novembre. La victime était une fille en position de stage dans un Groupement d’intérêt économique (GIE) de femmes s’activant dans la transformation de produits locaux. Le bâtiment leur servait de siège social.

    Début octobre, trois personnes ont trouvé la mort dans un accident de la circulation survenu sur la route nationale numéro 4 (RN4), dans le département de Nioro du Rip, à la suite d’une collision entre un véhicule particulier et un camion, à hauteur du village de Sanguile Sérère, sur la transgambienne.

    Plusieurs cas d’incendie ont également été enregistrés dans cette région du centre du pays. Le dernier, survenu dans la nuit de samedi 21 au dimanche 22 décembre, a réduit en cendres plusieurs dizaines de cantines et des marchandises au « marché Guédj ». Les dégâts sont estimés à environ un milliard de francs CFA.

    Un autre incendie violent s’était déclaré au quartier Kasnack, dans la commune de Kaolack, en avril, causant plusieurs dégâts matériels dans une maison située non loin de la caserne des sapeurs-pompiers.

    Le drame n’a causé aucune perte en vie humaine, mais les dommages matériels sont estimés à plusieurs millions de francs CFA.

    Le 21 mai, le corps sans vie d’un individu dont l’identité et l’âge n’ont pas été révélés, a été soustrait du fleuve Saloum, à hauteur de Kaolack.

    La dépouille mortelle, en état de décomposition très avancée, a été repêchée aux environs de 14 heures, à hauteur de l’usine de traitement de sel « Les Salins du Sine Saloum ».

    En septembre, le directeur régional du développement rural (DRDR) de Kaolack, Samba Ndao Tall, a succombé à « un malaise ».

    L’ingénieur agronome avait pris fonctions depuis un peu plus d’un an à Kaolack, où il a été affecté après avoir dirigé les services de développement rural d’autres régions du pays dont Kaffrine.

    Des proches du défunt ont témoigné de l’esprit d’ouverture et de la disponibilité de ce fonctionnaire du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, qui a été inhumé à Diourbel.

    La capitale du Saloum a par ailleurs accueilli, du 21 au 23 novembre, les concertations nationales sur le secteur de l’eau et de l’assainissement.

    Ces assises avaient réuni l’ensemble des acteurs clés du secteur pour « co-construire une nouvelle politique nationale en matière d’eau et d’assainissement ».

    Le choix de Kaolack, cœur du bassin arachidier,  » témoigne de l’engagement du gouvernement du Sénégal en faveur de la justice sociale et de l’équité territoriale », avaient précisé les services du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

    La montée de l’AS Saloum en Ligue 2 du championnat de football professionnel a été actée en 2024 grâce à de belles performances de l’équipe fanion de la région de Kaomack.

    Vers la fin du mois d’août, le nouveau gouverneur de Kaolack, Mohamadou Moctar Watt, précédemment gouverneur de Matam (nord), a été installé dans ses fonctions de chef de l’exécutif régional par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine.

    Il a succédé Ousmane Kane, nommé gouverneur de Dakar.

    ADE/OID/SMD/BK/MTN

  • VIDEO / Secteur extractif : plus de 380 milliards de FCFA de recettes générés en 2023 ( rapport ITIE )

    VIDEO / Secteur extractif : plus de 380 milliards de FCFA de recettes générés en 2023 ( rapport ITIE )

    Le comité national de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) a publié, lundi à Dakar son rapport annuel 2023.
    Le total des revenus générés par le secteur extractif pour l’année 2023 s’élève à 380 milliards de francs CFA, dont 346 milliards FCFA, affectés au budget de l’État. Cet élément revient sur les grandes lignes de ce rapport.
  • VIDEO / Transfert d’eau douce à Touba : le mandat d’exécution confié à la SONES

    VIDEO / Transfert d’eau douce à Touba : le mandat d’exécution confié à la SONES

    Le ministre de l’hydraulique et de l’assainissement, Dr Cheikh Tidiane DIEYE, a paraphé, lundi, à Diamniadio, le mandat d’exécution par lequel l’État confie à la Sones le chantier du transfert d’eau douce à Touba en provenance du lacs de Guiers. Ce projet répond à une priorité, celle de garantir un accès durable à l’eau potable pour tous les habitants de la ville Sainte mais également moderniser le réseau de distribution. Un engagement du chef de l’Etat qui a bien voulu répondre aux souhaits du khalif général des mourides.
  • VIDEO / CRD Magal Darou Salam Keur Madiop

    VIDEO / CRD Magal Darou Salam Keur Madiop

    Le comité d’organisation du magal de Darou Salam Keur Madiop Sérère réclame l’érection de la case de santé de ce village en poste de santé, ainsi que la construction d’un nouveau forage. Les responsables du comité d’organisation de l’événement religieux s’exprimaient au cours du comité régional de développement consacrés aux préparatifs du magal de Darou Salam Keur Madiop Sérère situé dans le département de Mbacké.
  • SENEGAL-TRAVAIL / Le secteur des assurances a une nouvelle convention collective

    SENEGAL-TRAVAIL / Le secteur des assurances a une nouvelle convention collective

    Dakar, 30 déc (APS) – Le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Abass Fall, a présidé, lundi, à Dakar, une cérémonie de signature d’une nouvelle convention collective nationale du secteur des assurances.

    Le nouveau texte remplace une convention qui existait depuis quarante-sept ans.

    Il a été signé par les dirigeants de la Fédération sénégalaise des sociétés d’assurances (FSSA) et du Syndicat national des employés et cadres des entreprises d’assurances (SNECEA). 

    La nouvelle convention collective ‘’symbolise l’engagement commun envers le bien-être des travailleurs’’, en leur garantissant ‘’des conditions de travail améliorées, une protection sociale accrue et un environnement de travail plus juste et plus sécurisé’’, a dit Abass Fall.

    ‘’Vous nous offrez aujourd’hui l’opportunité d’être des témoins privilégiés d’un pan important de l’histoire de notre système de dialogue social. Vous donnez ainsi la preuve du dynamisme de la négociation collective dans les relations professionnelles du secteur des assurances’’, s’est réjoui M. Fall.

    Parmi les innovations apportées par la nouvelle convention figurent la consécration ou l’amélioration d’avantages relatifs au paiement d’une prime de 13e mois, l’indemnité de logement, la revalorisation des salaires catégoriels de 4 % pour les employés et agents de maîtrise, et de 6 % pour les cadres.

    Ce document, dont l’élaboration a démarré en 2020, a été adopté dans une démarche de dialogue social et de négociation collective, selon la FSSA et le SNECEA. Il contient 55 articles répartis entre 12 rubriques.

    ‘’Nous nous engageons à veiller à l’application stricte de cette convention et à continuer à travailler à l’amélioration des conditions de vie et de travail de nos membres, afin de préserver un climat social apaisé et productif’’, a déclaré la secrétaire générale du Syndicat national des employés et cadres des entreprises d’assurances, Adama Aïssa Wane Diallo.

    Mme Diallo a invité les employés des sociétés d’assurances à relever les défis auxquels leur secteur d’activité est confronté.

    Elle estime que la signature de la nouvelle convention marque ‘’un moment historique’’.

    ‘’Une faiblesse notoire du nombre d’assurances obligatoires au Sénégal’’

    La syndicaliste a cité, parmi les défis à surmonter par le secteur des assurances, l’évolution rapide induite par ‘’les nouvelles technologies, les attentes des clients et les exigences croissantes du marché’’.

    Oumou Niang Touré, la présidente de la Fédération sénégalaise des sociétés d’assurances, qui regroupe 28 entreprises, a profité de la cérémonie de signature pour relever les difficultés du secteur des assurances.

    ‘’Malgré tous [les] efforts, notre secteur n’est pas épargné [par les] difficultés qui risquent de ralentir sa croissance’’, a-t-elle dit, évoquant notamment ‘’la pression fiscale’’. 

    ‘’Nous notons aussi, contrairement aux autres pays, une faiblesse notoire du nombre d’assurances obligatoires au Sénégal’’, a ajouté Mme Touré en s’adressant au ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions.

    Le Sénégal, avec un chiffre d’affaires de plus 272 milliards de francs CFA en 2023, est le deuxième marché de la zone CIMA, la Conférence interafricaine des marchés d’assurances, derrière la Côte d’Ivoire, avec quelque 600 milliards CFA.

    ABB/BK/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / L’or, le premier produit d’exportation du secteur extractif sénégalais en 2023

    SENEGAL-ECONOMIE / L’or, le premier produit d’exportation du secteur extractif sénégalais en 2023

    Dakar, 30 déc (APS) – L’or représentait 44,28 % des exportations sénégalaises de produits tirés du secteur extractif en 2023, lesquels constituaient 31,89 des biens vendus par le Sénégal à l’étranger au cours de la même année, a-t-on appris, lundi, à Dakar, du comité national chargé d’administrer l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).

    Le métal jaune a généré, en termes d’exportation, 491 milliards de francs CFA, indique le rapport 2023 de l’instance chargée d’administrer l’ITIE.

    L’acide phosphorique arrive en deuxième position en constituant 27 % des exportations de produits pétroliers et miniers.

    Les revenus tirés des ventes de ce composé chimique s’élevaient à 300 milliards de francs en 2023, selon le rapport annuel publié ce lundi par le comité national de l’ITIE.

    Des revenus miniers et pétroliers qui ne cessent d’augmenter d’année en année

    « Au titre de l’année 2023, le volume des transactions effectuées par les entreprises du secteur extractif avec des fournisseurs étrangers et locaux se chiffre à 1.967 milliards de francs CFA, dont 906 milliards captés par les entreprises sénégalaises, soit 46 % », a indiqué la présidente de cette structure administrative, Oulimata Sarr, lors de la présentation du rapport.

    Selon elle, le montant de 906 milliards revenus aux entreprises sénégalaises est le fruit de la loi sur le contenu local, qui favorise l’intégration des entreprises et de la main-d’œuvre locales dans la production des sociétés étrangères s’activant dans ce secteur.

    « Cette progression des proportions de parts de marchés captées par les entreprises nationales nécessite une réflexion poussée, au regard des exigences en matière de contenu local », a souligné Mme Sarr.

    En 2023, a-t-elle signalé, 8.523 personnes ont été employées par les 26 entreprises qui s’activaient dans le secteur extractif sénégalais.

    Selon la présidente du comité national de l’ITIE, 87 % des employés du secteur extractif en 2023 étaient des citoyens sénégalais.

    La masse salariale globale déclarée par les entreprises dudit secteur s’élevait à 96 milliards de francs CFA.

    Les revenus générés par le secteur extractif au Sénégal en 2023 s’élèvent à 363,08 milliards de francs CFA, avec une hausse de 102,67 milliards, soit 39 %, sur leur montant de l’année précédente, selon le comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives.

    Depuis 2019, c’est la plus importante hausse des revenus miniers et pétroliers, qui ne cessent d’augmenter d’année en année, signe de l’expansion de ce secteur qui, l’an dernier, représentait 31,89 % des exportations sénégalaises, selon les données publiées par l’instance exécutive de l’ITIE.

    L’augmentation des revenus du secteur extractif était de 29 % en 2019, de 16 % ensuite en 2020, de 22 % en 2021, puis 20 % en 2022.

    Le montant de 363,08 milliards générés en termes de revenus par le secteur extractif en 2023 ne tient pas compte des paiements sociaux et environnementaux, qui s’élèvent à 16,95 milliards de francs CFA — autrement, les revenus seraient de 380,03 milliards.

    « Pour l’exercice fiscal 2023, le total des revenus générés par le secteur extractif a augmenté en passant de 275,32 milliards en 2022 à 380,03 milliards, y compris les paiements sociaux et environnementaux », a indiqué la présidente du comité national de l’ITIE.

    La hausse annuelle de 102,67 milliards a été tirée par le sous-secteur minier, qui a enregistré un bond de 96,70 milliards de francs de revenus, a-t-elle signalé.

    Le secteur extractif a fourni 9,40 % des recettes de l’État en 2023

    Le sous-secteur des hydrocarbures a généré 30,65 milliards en 2023, soit une augmentation de 8 % équivalant à 5,95 milliards, des montants ne tenant pas compte des paiements sociaux et environnementaux.

    Les entreprises du sous-secteur minier ont produit 332,43 milliards de francs CFA en 2023 – soit 92 % de la production -, contre 235,71 milliards pour l’année précédente, selon le comité national de l’ITIE.

    « En somme, la contribution du secteur extractif a conduit à une hausse de 4,72 % du produit intérieur brut du Sénégal » de la même année, a dit Mme Sarr.

    Selon elle, le secteur extractif a fourni 9,40 % des recettes de l’État de l’année dernière.

    Concernant l’exploitation minière artisanale et à petite échelle, le nombre de demandes de permis d’exploitation du secteur extractif était de 15 en 2020, et il y avait neuf autorisations.

    En 2024, les services publics concernés ont reçu 66 demandes de permis d’exploitation. Seules 12 autorisations ont été accordées.

    MYK/ESF/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE / Une hausse de 39 % des revenus du secteur extractif sénégalais en 2023, signe de son expansion depuis 2019

    SENEGAL-ECONOMIE / Une hausse de 39 % des revenus du secteur extractif sénégalais en 2023, signe de son expansion depuis 2019

    Dakar, 30 déc (APS) – Les revenus générés par le secteur extractif au Sénégal en 2023 s’élèvent à 363,08 milliards de francs CFA, avec une hausse de 102,67 milliards ou 39 % sur leur montant de l’année précédente, a-t-on appris, lundi, à Dakar, du comité national chargé d’administrer l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).

    Depuis 2019, c’est la plus importante hausse des revenus miniers et pétroliers, qui ne cessent d’augmenter d’année en année, signe de l’expansion de ce secteur qui, l’an dernier, représentait 31,89 % des exportations sénégalaises, selon les données publiées par l’instance exécutive de l’ITIE au cours d’une rencontre avec la presse.

    L’augmentation des revenus du secteur extractif était de 29 % en 2019, de 16 % ensuite en 2020, de 22 % en 2021, puis 20 % en 2022.

    Le montant de 363,08 milliards générés en termes de revenus par le secteur extractif en 2023 ne tient pas compte des paiements sociaux et environnementaux, qui s’élèvent à 16,95 milliards de francs CFA – autrement, les revenus du secteur seraient de 380,03 milliards.

    ‘’Pour l’exercice fiscal 2023, le total des revenus générés par le secteur extractif a augmenté en passant de 275,32 milliards en 2022 à 380,03 milliards, y compris les paiements sociaux et environnementaux’’, a indiqué la présidente du comité national de l’ITIE, Oulimata Sarr, lors de la présentation du rapport 2023 de cette structure administrative.

    La présidente du comité national de l’ITIE, Oulimata Sarr

    La hausse annuelle de 102,67 milliards a été tirée par le sous-secteur minier, qui a enregistré un bond de 96,70 milliards de francs de revenus, a-t-elle signalé.

    Le sous-secteur des hydrocarbures a généré 30,65 milliards en 2023, soit une augmentation de 8 % équivalant à 5,95 milliards, des montants ne tenant pas compte des paiements sociaux et environnementaux.

    Les entreprises du sous-secteur minier ont produit 332,43 milliards de francs CFA en 2023 – soit 92 % de la production -, contre 235,71 milliards pour l’année précédente, selon le comité national de l’ITIE.

    ‘’En somme, la contribution du secteur extractif a conduit à une hausse de 4,72 % du produit intérieur brut du Sénégal’’ de la même année, a dit Mme Sarr. Selon elle, le secteur extractif a fourni 9,40 % des recettes de l’État de l’année dernière et représentait 31,89 % des exportations.

    Concernant l’exploitation minière artisanale et à petite échelle, le nombre de demandes de permis d’exploitation du secteur extractif était de 15 en 2020, et il y avait neuf autorisations. En 2024, les services publics concernés ont reçu 66 demandes de permis d’exploitation. Seules 12 autorisations ont été accordées.

    MYK/AKS/ESF/ADL

  • SENEGAL-SANTE-REGLEMENTATION / Plaidoyer pour l’application effective de la loi sur l’Ordre des sages-femmes 

    SENEGAL-SANTE-REGLEMENTATION / Plaidoyer pour l’application effective de la loi sur l’Ordre des sages-femmes 

    Dakar, 30 déc (APS) – L’Association nationale des sages-femmes d’État du Sénégal (ANSFES) a demandé, lundi, à Dakar, l’application effective de la loi portant création de l’Ordre des sages-femmes et maïeuticiens, votée le 20 janvier 2017, en vue de « garantir des soins de qualité » dans les domaines sanitaires concernés.

    La loi sur l’Ordre des sages-femmes et maïeuticiens a été votée le 20 janvier 2017, mais « jusqu’à présent », le décret portant sur son organisation et son fonctionnement n’a pas été pris, a déclaré Bigué Ba Mbodj, présidente de l’Association nationale des sages-femmes d’État du Sénégal.

    « Il y a une nécessité de mettre en place un ordre professionnel doté d’une personnalité juridique dénommé Ordre des sages-femmes et maïeuticiens du Sénégal. Une fois fonctionnel, l’ordre permettra de garantir des soins de qualité », a souligné Mme Mbodj.

    Elle prenait part à un atelier d’orientation visant à sensibiliser les journalistes sur les enjeux de la création de l’Ordre national des sages-femmes et maïeuticiens du Sénégal.

    « L’ordre va intervenir par rapport à la formation des sages-femmes, à la gestion des carrières et au recrutement de ce corps médical. L’ordre est indispensable par rapport à l’offre de services de qualité. Elle va intervenir dans l’ouverture des écoles de formation des sages-femmes », a-t-elle expliqué.

    D’après Mme Mbodj, la profession de sage-femme nécessite d’être réglementée pour la conformer aux normes mondiales et doter ce secteur de compétences professionnelles aptes à garantir la sécurité du public.

    En perspective de l’entrée en vigueur de la loi déjà votée, l’Association nationale des sages-femmes d’État du Sénégal souhaite la signature d’un décret portant sur un code de déontologie régissant le secteur et d’un arrêté ministériel pour la nomenclature des actes.

    « Il faut une autorisation de la mise en place des organes, un décret pour la désignation d’un magistrat pour veiller à la fonctionnalité de l’ordre », a indiqué Bigué Ba Mbodj.

    En attendant, ajoute-t-elle, il est nécessaire d’arriver à une meilleure réglementation de la profession sage-femme au Sénégal.

    Dans ce sens, Anna Sarr, membre de l’Association nationale des sages-femmes d’État du Sénégal, est revenue sur les objectifs du projet  »Twin to win » (Jumeler pour gagner), une initiative mise en place dans l’optique d’un renforcement des connaissances sur la réglementation de la pratique sage-femme.

    La sage-femme a indiqué que ce projet « permet d’être impliqué dans le curricula harmonisé de l’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS) dont le Sénégal est membre. Elle permet aussi d’assurer la formation des infirmiers et sages-femmes en veillant à la réglementation des écoles de formation ».

    « Sur 17 pays membres de la Fédération des associations de sages-femmes en Afrique francophone (Fasfef), 11 pays ont un ordre fonctionnel, en l’occurrence le Mali qui l’a obtenu depuis 1986 », a informé Mme Sarr.

    L’Organisation mondiale de la santé reconnait quatre professions médicales, à savoir les médecins, les chirurgiens-dentistes, les pharmaciens et les sages-femmes.

    NSS/SKS/BK/ADL