Année : 2024

  • SÉNÉGAL -SANTE-EQUIPEMENT / Tivaouane : l’unité d’hémodialyse de l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh bientôt fonctionnelle

    SÉNÉGAL -SANTE-EQUIPEMENT / Tivaouane : l’unité d’hémodialyse de l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh bientôt fonctionnelle

    Tivaouane, 30 déc (APS) – L’Hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh a reçu, courant décembre, l’autorisation du ministère de la Santé et de l’Action sociale de se doter d’une unité d’hémodialyse, après avoir réceptionné du matériel dédié, de la part du royaume chérifien, à travers la Fondation Amal, a appris l’APS.

    La fondation Amal a offert, il y a neuf mois, un lot de matériel d’hémodialyse à la famille de Seydi Elhadji Malick Sy, par le biais de Mame Alpha Sy Dabakh.

    Le matériel d’hémodialyse, composé de cinq générateurs, d’une unité de traitement d’eau et de consommables, a été acheminé gratuitement à Tivaouane.

    Serigne Mame Alpha Sy Dabakh, sur les instructions du Khalife général des tidianes Serigne Babacar Sy Mansour et de son frère cadet Sérigne Mawdo Sy Dabakh, a offert gracieusement le lot complet à l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh, a indiqué à l’APS Abdoul Aziz Diop, membre de la famille Sy et de la société civile.

    Après l’autorisation de l’implantation d’une unité hémodialyse à l’hôpital, par le conseil d’administration, l’ancienne directrice avait adressé une correspondance officielle au ministère de la Santé pour obtenir son aval concernant l’ouverture d’une unité d’hémodialyse.

    Après de multiples démarches, y compris des membres de la famille Sy, l’autorisation a été accordée par le ministre au mois de décembre 2024.

    Un comité de suivi, composé des différentes parties prenantes, a été mis en place tant au niveau central qu’au niveau local.

    Le maire de la commune de Tivaouane Demba Diop Sy s’est engagé à construire les locaux devant abriter l’unité d’hémodialyse à l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh.

    Le ministère devra assurer la mise aux normes, le fonctionnement correct, tout comme l’augmentation des générateurs, rapporte Abdoul Aziz Diop.

    La fondation Amal, s’engage à aider à la formation du personnel au Maroc, ajoute-t-il.

    C’est une excellente nouvelle pour la région de Thiès qui ne dispose que d’un seul centre public d’hémodialyse à l’hôpital régional, pour 20 générateurs fonctionnels.

    Les patients inscrits sur une liste d’attente de centaines, voire de milliers de malades atteints d’insuffisance rénale, sont obligés d’aller à Dakar, Louga, Saint-Louis, Touba, Ziguinchor ou dans les cliniques privées, où la prise en charge avoisine les 200.000 FCFA par semaine, à raison de deux séances de dialyse.

    Cette unité d’hémodialyse de l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh est très attendue par les nombreux patients souffrant d’insuffisance rénale dans le département.

    MKB/ADI/AKS

  • APS HEBDO N° 69

    APS HEBDO N° 69

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  • SENEGAL-CLIMAT-EVALUATION / Les effets du changement climatique à Dakar, Fatick et Thiès au menu d’un forum

    SENEGAL-CLIMAT-EVALUATION / Les effets du changement climatique à Dakar, Fatick et Thiès au menu d’un forum

    Thiès, 30 déc (APS) – La Plateforme nationale des acteurs pour la justice climatique (PNAJC) s’est retrouvée ce weekend à Thiès, autour d’un forum sur les conséquences des changements climatiques dans les régions de Thiès, Fatick et Dakar.

    ‘’Le changement climatique affecte la région de Thiès, comme il affecte toutes les régions du Sénégal », a souligné le point focal régional de la PNAJC, Mansour Ka.

    Cette rencontre dont le thème est ‘’Changement climatique :entre perception et réalité, la PNAJC un mécanisme de résilience communautaire: cas de Dakar, Thiès et Fatick » s’inscrit dans une série séances sur les changements climatiques que la plateforme a organisées dans tout le Sénégal, a ajouté M. Ka.

    L’activité qui s’est déroulée samedi et dimanche a enregistré la participation de ‘’40 acteurs de la plateforme, dont 10 venant de Dakar, 23 de Thiès et 7 de la région de Fatick ».

    Le changement climatique se traduit par diverses manières dans les trois régions à l’ordre du jour, à travers l’avancée de la mer, l’érosion côtière sur toutes les côtes, la salinisation des sols.

    S’y ajoute qu’à Thiès, poursuit-il, les exploitations minières affectent presque toute la biodiversité de la région.

    Les nombreuses activités de sensibilisation, de reboisement menées dans ces régions restent insuffisantes, a-t-il-dit.

    ‘’Tous les acteurs de la société doivent conjuguer leurs efforts physiques et intellectuels, mais également, travailler en parfaite synergie, afin de mieux préserver l’environnement », a pour sa part suggéré, la spécialiste des questions du changement climatique Khady Ndour.

     

    Elle estime que le changement climatique reste un « défi majeur », dans un contexte qui touche à la cohésion de la totalité des pays d’Afrique de l’Ouest et particulièrement du Sénégal, en termes de pression sur les ressources disponibles.

    ‘’Nos autorités gouvernementales sont sensibles parce que rassure-t-elle, il y a plusieurs conventions qu’elles ont ratifiées, dans le but de préserver l’environnement ».

    Selon Khady Ndour, les autorités déploient les moyens nécessaires pour contribuer à la « stabilité environnementale ».

    La plateforme nationale des acteurs pour la justice climatique agit pour sauver l’environnement et « réduire considérablement la vulnérabilité des
    populations ».

    Au cours des 10 dernières années, les trois régions concernées par ce forum ont été menacées par l’érosion côtière, la salinisation des sols et une forte pression sur les ressources en eau, ainsi qu’une répétition de phénomènes extrêmes tels que les inondations, a alerté la spécialiste du changement climatique.

     

    BT/ADI/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le vote sans débat de la LFI et l’installation de la Haute cour de justice au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le vote sans débat de la LFI et l’installation de la Haute cour de justice au menu des quotidiens

    Dakar, 30 déc (APS) – Le vote sans débat de la Loi de finances 2025 sur la base de l’article 86 alinéa 6 de la Constitution et l’installation de la Haute cour de justice sont les principaux sujets au menu des quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’L’Assemblée nationale se plie à la volonté de Sonko’’, note L’As après l’adoption sans débat de la Loi de finances initiale 2025. ‘’L’Assemblée nationale a adopté samedi, sans débat, le projet de loi de finances 2025. C’est à la suite de la demande du Premier ministre Ousmane Sonko qui a engagé la responsabilité du gouvernement conformément à l’article 86 alinéa 6 de la Constitution. Une décision dénoncée par une partie de l’opposition qui trouve inélégante+ la démarche du régime’’, +écrit le journal.

    ‘’Le Budget acquis à 86.6’’, affiche à la Une Le Quotidien. ‘’Le projet de loi de finances 2025 a été adopté, samedi, sans débat, par l’Assemblée nationale sur la base de l’article 86.6 de la Constitution invoqué par l’Exécutif, qui a évoqué le temps court pour tenir les plénières. Mais du côté de l’opposition, des parlementaires dont Abdou Mbow, membre du groupe parlementaire Takku Wallu et Thierno Alassane Sall, dénoncent +une violation grave de notre Constitution+ et un dilatoire qui a abouti à cette situation’’, rapporte la publication.

    Analysant la LFI, WalfQuotidien parle de ‘’marge de manœuvre étroite’’ avec ‘’une prépondérance des dépenses de personnel dans l’enseignement’’. Selon le journal, ‘’les nouvelles autorités ont fait leur choix. Elles privilégient les dépenses de personnel au détriment des dépenses d’investissements. A titre d’exemple, le ministère de l’Education nationale dont le budget représente 15 % du budget 2025, a seulement 4,5 % des investissements exécutés par l’Etat’’.

    Le même journal revient sur l’installation de la Haute cour de justice et estime que c’est ‘’un pas de plus vers le jugement des hommes de l’ancien régime’’.

    ‘’La Haute cour de justice a été installée, samedi 28 décembre 2024. Avec cette juridiction, le pouvoir peut juger l’ancien Président Macky Sall, ses Premiers ministres ainsi que les membres du gouvernement ayant commis des crimes dans l’exercice de leurs fonctions’’, écrit Walf.

    Le Soleil présente les 16 députés membres de la Haute Cour de justice connus depuis samedi dernier. ‘’Ils ont été élus par la majorité de leurs collègues, suite à un vote électronique. Sur les 165 députés élus, 146 ont voté, soit 140 pour, 2 contre et 4 abstentions. Ainsi, Alioune Ndao, Ramatoulaye Bodian, Youngar Dione, Amadou Ba n°2, Rokhy Ndiaye, Mouhamed Ayib Daffé, Daba Wagnane et Abdou Mbow sont élus comme titulaires.

                                                                  ‘’le défi de l’impartialité’’

    Ils ont pour suppléants Samba Dang, Oulimata Sidibé, El Hadj A. Tambédou, Fatou Diop Cissé, Mouramani Diakité, Marie Hélène Diouf, Mayabe Mbaye et Fatou Sow. Tous ont juré de se conformer à leur serment. Ces députés-juges devront siéger à côté de magistrats professionnels en cas de jugement, souligne le journal.

    ‘’Instituée par l’article 99 de la Constitution sénégalaise de 2001, la Haute cour de justice (HCJ) est régie par la loi organique n° 2002-10 du 22 février 2002. Placée sous la présidence du Premier président de la Cour suprême, elle est composée de huit membres, tous juges titulaires, élus par l’Assemblée nationale. Cette juridiction de privilège demeure cependant rarement sollicitée depuis 1960’’, rappelle le quotidien national.

    Avec l’installation de cette HCJ, il y a ‘’la traque en ligne de mire’’, dit Sud Quotidien. ‘’La Haute Cour de Justice, qui a fait l’objet de débats pendant la campagne des législatives anticipées de novembre faisait débat depuis des mois, a été installée samedi dernier, comme le prévoit le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Si d’aucuns y voient déjà un outil de règlement de comptes, le Premier ministre Ousmane Sonko a informé qu’elle est un, moyen de vérifier la gestion +nébuleuse+ couvrant la période 2021-2024, des anciens ministres, directeurs généraux et autres administrateurs de fonds publics, du régime déchu du Président Macky Sall’’, souligne la publication.

    EnQuête soulève ‘’le défi de l’impartialité’’. ‘’Les dés sont jetés. La majorité parlementaire a installé ses juges, titulaires et suppléants, devant siéger au niveau de la Haute cour de justice. Conformé ment aux dispositions de la loi portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale, il y aura, dans cette instance, sept membres issus du parti les Patriotes africains du Séné gal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) et un seul de l’Alliance pour la République. Tous sont non seulement connus pour leur militantisme actif, mais aussi et surtout pour leur parti-pris manifeste sur certains faits qui, potentiellement, peuvent être déférés devant cette juridiction. De sérieux doutes existent en tout cas sur leur impartialité et leurs aptitudes à apprécier les faits et à dire le droit’’, écrit le journal.

    Dans le quotidien Source A, Le premier juge titulaire, Alioune Ndao, assure qu’il ‘’ne s’agit pas d’une justice politique, et qu’il n’est aucunement dans une logique de vengeance ou de chasse aux sorcières’’.

    ‘’D’ailleurs, si les procédures sont respectées, il faut que le dossier de chaque mis en cause présumé, ancien ministre ou ancien président de la République, soit instruit par la Cour d’Appel, afin que les personnes poursuivies puissent être trainées devant la Haute Cour de Justice’’, rappelle-t-il.

    OID

     

  • SENEGAL-RELIGION-SOCIETE / L’engagement citoyen au menu d’une conférence religieuse du RIS-Alwahda

    SENEGAL-RELIGION-SOCIETE / L’engagement citoyen au menu d’une conférence religieuse du RIS-Alwahda

    Ziguinchor, 29 déc (APS) – La section régionale ziguinchoroise (sud) du Rassemblement islamique du Sénégal (RIS-Alwahda) a clôturé ce weekend ses 72 heures par une conférence religieuse sur le thème « Mouvement islamique et engagement citoyen, quels apports pour une société en quête de justice et d’équité ? », a constaté l’APS.

    Le RIS-Al Wahda, un mouvement fédérant une quarantaine d’organisations islamiques à travers le pays, a été créé en 2009, dans le but d’arriver à une dynamique unitaire des organisations islamiques.

    Cette conférence religieuse s’est tenue au centre culturel de Ziguinchor dans un contexte marqué par l’adoption, par le nouveau régime, d’un projet de transformation systémique du Sénégal comme nouveau référentiel des politiques publiques.

    « Cette conférence, organisée sur le thème le changement dans le développement économique et social, nous permet de comprendre qu’est-ce qui nous attend en tant que musulmans dans le processus de changement du Sénégal et quel type de Sénégal doit-on bâtir pour assurer le développement de notre pays », a expliqué la vice-présidente de la coordination régionale du rassemblement islamique de Ziguinchor, Ismatou Ndiaye.

    « Cette activité nous permettent d’avoir un épanouissement spirituel, social et économique », a-t-elle ajouté, en présence du secrétaire général du Rassemblement islamique du Sénégal, Mame Abdou Sine.

    Elle a rappelé que le mouvement a effectué, entre autres actions durant ces 72 heures, des visites à l’hôpital de la Paix et au centre de santé « Silence » de Ziguinchor, pour apporter son soutien moral aux malades.

    Mme Ndiaye a rappelé que le RIS-Alwahda a été fondé dans le but de regrouper et d’unir les différentes organisations islamiques sénégalaises.

    « Nous sommes aujourd’hui réunis dans le cadre de la célébration de l’activité dénommée les 72 heures du mouvement islamique, qui est une activité de mobilisation et de fraternisation. Nous voulons vulgariser le message de l’Islam au sein de la population », déclare le secrétaire général du Mouvement islamique du Sénégal, Mame Abdou Sine.

    « Nous avons un nouveau régime qui prône le changement systémique. Et nous pensons que pour aboutir à ce changement, il faut passer par les principes de l’Islam. Au Sénégal, il faut la préservation des valeurs enseignées par l’Islam pour espérer voir un développement économique et social », croit M. Sine.

    la vice-présidente de la coordination régionale du Rassemblement islamique de Ziguinchor, Ismatou Ndiaye.

     

    Le secrétaire général du Mouvement islamique du Sénégal, Mame Abdou Sine.

    MNF/FKS/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CHAN 2025 : le Sénégal, la RCA, le Burkina, la Guinée, le Nigeria et la Mauritanie qualifiés

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CHAN 2025 : le Sénégal, la RCA, le Burkina, la Guinée, le Nigeria et la Mauritanie qualifiés

    Dakar, 29 déc (APS) – Le Sénégal , la République centrafricaine, le Burkina Faso, la Guinée, le Nigeria et la Mauritanie ont validé leur qualification pour le Championnat d’Afrique des nations (CHAN), prévu du 1er au 28 février au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda.

    L’équipe nationale locale de football du Sénégal a battu (3-0) celle du Liberia, samedi, au stade Abdoulaye Wade, validant ainsi sa qualification pour le CHAN 2025.

    Tenants du titre, les Lions locaux vont devoir batailler pour conserver leur titre.

    La surprise des éliminatoires du CHAN est venue de la République centrafricaine.
    Les Centrafricains ont en effet éliminé les Lions indomptables du Cameroun.

    La République centrafricaine s’est imposée( 2-1) devant le Cameroun à Bafoussam, samedi. Au match aller disputé à Abidjan (Côte d’Ivoire), les Camerounais avaient battu les Centrafricains (1-0).

    La République centrafricaine obtient sa première qualification au CHAN, grâce à la règle des buts marqués à l’extérieur.

    Le Burkina Faso, battu au match aller (0-2) par la Côte d’Ivoire, a renversé la situation.

    A Bamako, au Stade du 26 Mars, les Étalons ont dominé les Éléphants 2-0.
    Les deux pays étaient ainsi à égalité sur l’ensemble des deux manches.

    Le Burkina Faso a validé sa qualification lors des tirs au but (4-2).

    La République démocratique du Congo s’est qualifiée, en dominant le Tchad (3-1).

    Pour sa part , la Guinée a sorti la Guinée-Bissau en s’imposant 2-1 à Bissau.

    Les Super Eagles locaux du Nigeria ont décroché leur qualification en disposant des Black Galaxies du Ghana sur le score de 3-1.

    De son côté, la Mauritanie a validé son billet après un match nul et vierge contre le Mali, à Bamako. Les Mauritaniens s’étaient imposés à domicile par 1 but à 0.

    La Tunisie, la Libye et le Maroc sont déjà qualifiés pour cette édition, sans avoir à disputer les phases de qualification. Ils ont hérité des trois places réservées à la zone Afrique du Nord, suite au renoncement de l’Algérie et de l’Égypte à participer à la compétition.

    BHC/ASG/FKS

  • SENEGAL-SPORT-CYCLISME / Louga : Mamadou Diop remporte la médaille d’or du duathlon

    SENEGAL-SPORT-CYCLISME / Louga : Mamadou Diop remporte la médaille d’or du duathlon

    Louga, 29 déc (APS) – Mamadou Diop, capitaine de l’équipe nationale de triathlon, a remporté, dimanche, la médaille d’or lors de la dernière journée du duathlon, une compétition de vélo organisée à Louga, a constaté l’APS.

    L’athlète du RS Yoff a bouclé la course en 1 heure, 6 minutes et 35 secondes, devançant son coéquipier Mamadou Ngoma Diène (RS Yoff), qui a terminé en 1 heure, 9 minutes et 35 secondes. Abdou Karim Seck (ECN) complète le podium avec un temps de 1 heure, 10 minutes et 54 secondes.

    Dans la catégorie « Jeunes 2 », les participants El Hadji Bada Faye, Abdoulaye Gaye, Pape Momar Diallo et Mame Mactar Ndiaye ont également marqué de leur empreinte cette compétition, illustrant la relève prometteuse du triathlon sénégalais.

    « Cela fait huit ans que je participe à cette compétition, et cette année, il y a des jeunes qui sont arrivés devant moi en junior. Cela montre que le relais est prêt’’, a déclaré Mamadou Diop.

    Le triathlète s’adressait à des journalistes après sa victoire lors de la dernière journée de la compétition de triathlon, qui s’est déroulée sur le boulevard Abdou Diouf de Louga.

    Mamadou Diop, également membre de la Renaissance sportive de Yoff, section triathlon, a souligné ‘’l’importance de soutenir ces jeunes pour maintenir leur niveau et leur permettre d’atteindre une reconnaissance internationale’’.

    Dans la même veine, il a salué ‘’l’amélioration de l’organisation de l’événement et s’est dit particulièrement satisfait de l’émergence des jeunes athlètes’’.

    Il a évoqué ‘’les perspectives pour le triathlon sénégalais, notamment la préparation des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) Dakar 2026’’.

    ‘’Nous travaillons pour que les jeunes soient prêts à rivaliser avec leurs adversaires. Si l’Etat peut nous accompagner avec des stages et du matériel adéquat, nous pourrons envisager une médaille olympique’’, a-t-il lancé. Il a insisté sur ‘’le manque de vélos haut de gamme, un frein majeur au développement de la discipline’’.

    Le président de la Fédération sénégalaise de triathlon, Boubacar Gaye, a insisté sur le fait que ‘’l’année 2025 serait une étape cruciale en vue des JOJ Dakar 2026’’.

    ‘’Nous travaillons pour avoir une participation honorable. Notre objectif est d’atteindre les demi-finales, voire les finales’’, a-t-il expliqué, tout en reconnaissant ‘’le retard du Sénégal par rapport aux classements mondiaux’’.

    Cette édition du duathlon de Louga illustre le potentiel et les ambitions du Sénégal dans ce sport, mais aussi les défis à relever pour rivaliser sur la scène international.

    DS/ASG/FKS

  • SENEGAL-AGRICULTURE / A Fatick, une campagne de commercialisation arachidière « assez timide » (officiel)

    SENEGAL-AGRICULTURE / A Fatick, une campagne de commercialisation arachidière « assez timide » (officiel)

    Fatick, 29 déc (APS) – La campagne de commercialisation arachidière se déroule ‘’assez timidement’’ dans le département de Fatick (centre), où 46 tonnes de graine ont été collectées dans les 12 points de vente officiels, a-t-on appris du directeur régional du développement rural (DRDR), Abdoulaye Camara.

    Dans le département de Foundiougne, considéré comme le grenier agricole de la région, 378 tonnes ont été collectées par la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (Sonacos), a déclaré M. Camara, dans un entretien avec l’APS.

    Il indique que ‘’le département de Gossas n’a enregistré aucune collecte ».

    Il informe que 500 tonnes de semences ont été collectées à Foundiougne et 57 tonnes autres à Gossas. « Nous poursuivons toujours la collecte avec les directeurs du développement rural basés dans les différents départements », a-t-il ajouté.

    Le DRDR juge correct le prix au kilogramme de l’arachide fixé à 305 francs CFA pour la campagne de commercialisation 2024-2025, qui a démarré le 5 décembre dernier sur l’ensemble du territoire national.

    « C’est la première fois qu’on atteint ce prix. Il était plus bas les années précédentes. Donc, il est bien correct », a-t-il dit.

    De son côté, le président de l’Union régionale de la coopérative agricole de Fatick, El Hadj Moustapha Cissé, trouve salutaire le prix fixé par les autorités, vu son évolution depuis 2022 où il était à 270 francs CFA et 280 FCFA en 2024.

    Toutefois, il juge que la récolte a été « moyenne » dans certaines zones, abondante dans d’autres et très faible dans d’autres encore.

    El Hadj Moustapha Cissé a également plaidé pour la multiplication des points de vente, afin de permettre aux agriculteurs de doubler leur chance d’écouler leurs productions.

    « Nous préférons vendre dans les marchés. C’est plus bénéfique pour le cultivateur. La Sonacos achète certes notre arachide, mais il arrive qu’elle désiste. Et cela ne joue pas en notre faveur « , a-t-il déploré.

    A Nioro dans le département de Foundiougne, Bassirou Tall estime que le prix reste insuffisant pour couvrir les frais élevés des travaux champêtres. Il plaide pour une augmentation du prix plancher l’année prochaine et un appui du gouvernement en matériel agricole.

    Ce cultivateur, qui a emblavé cinq hectares, dit avoir connu une grosse perte à cause du retard enregistré dans la distribution de l’engrais. Il invite les autorités à faire parvenir l’engrais et les semences, juste au début de l’hivernage pour permettre aux producteurs de semer dès les premières pluies.

    « J’ai peiné à recevoir de l’engrais et le quota alloué était insuffisant. J’ai dû acheté 15 sacs supplémentaires à un prix assez élevé », s’est-il désolé.

    Bassirou Tall invite aussi le ministère de l’Agriculture à augmenter le nombre de tracteurs et de semoirs pour assurer la rapidité des semis.

    « Il nous faut aussi des infrastructures essentielles telles que des magasins de stockage, car les Séko, à eux seuls, ne suffisent pas », plaide encore le producteur

    SDI/ASB/ASG/FKS

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Tambacounda vibre au rythme des fêtes de fin d’année 

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Tambacounda vibre au rythme des fêtes de fin d’année 

    Par Abdoulaye Diallo

    Tambacounda, 29 déc (APS) – Tambacounda (est) vibre au rythme des festivités marquant la fin de l’année avec des décorations et des jeux de lumière dans les espaces publics de la ville, au grand bonheur des visiteurs, qui s’y retrouvent le soir pour profiter d’une ambiance enchantée.

    Une atmosphère de fête se dégage à travers ces illuminations qui ornent les rues, comme aux abords des deux voies séparant la gouvernance de la mairie et des espaces paysagers qui y sont aménagés.

    Dienaba Sambou, la trentaine, vient du département de Koungheul pour passer les vacances de fin d’année chez sa grande sœur.

    Le regard admiratif posé sur les ornements, elle respire à fond le vent frais qui souffle, ce soir, sur la ville de Tambacounda en cette période de fraîcheur.

    ‘’J’ai aimé la ville de Tambacounda et je suis impressionnée par les décorations que je vois. C’est beau à voir », dit-elle sans quitter des yeux son téléphone.

    ‘’Je souhaite une bonne et heureuse année à tout le Sénégal, aux populations de Tambacounda et à mon cher département de Koungheul. Je prie surtout pour que Dieu me donne mari en 2025 et que nous puissions profiter ensemble de l’ambiance de fin d’année’’, dit-elle dans un éclat de rires.

    Dienaba Sambou, résident à Kongheul, en compagnie de son amie Fatou Faye sont sous le charme  des décorations qui illuminent la ville de Tambacounda.  

    Son amie, Fatou Faye, est également éblouie par les décorations féeriques des espaces publics de Tambacounda.

    ‘’Ce que j’observe est exceptionnel. Nous sommes très contentes de voir tout cela. Je prie pour la ville de Tambacounda, pour ma ville Koungheul et pour tout le Sénégal. Que 2025 nous apporte beaucoup de bonheur’’, dit-elle sous le charme des illuminations.

    La nuit s’étire, mais l’effervescence augmente. Les visiteurs et autres promeneurs continuent de rallier les allées piétonnes et les places publiques parées de leurs plus beaux atours.

    Aissatou Diallo et ses petites sœurs se baladent gaiement sur les lieux.  »Je suis native de la ville de Tambacounda où j’ai également grandi. Les fêtes de fin d’année sont toujours un grand bonheur. La ville de Tambacounda est très belle pour l’occasion. Ce qui nous procure beaucoup de plaisir », se réjouit-elle.

     »J’ai bien apprécié les décorations et les jeux de lumière. C’est beau à voir. Que l’année 2025 soit meilleure à tous points de vue que les années précédentes. Que Dieu nous accorde la paix et déverse sa bénédiction sur tout le Sénégal oriental et sur tout le pays », déclare-t-elle dans une litanie de vœux.

    Accompagnée de sa fille, Ndeye Fatou Keita, une habitant du quartier Gouye de la commune de Tambacounda, est également éblouie par la beauté de la ville.

    ‘’Les décorations qui illuminent la nuit en cette fin d’années nous donne envie de profiter pleinement des festivités de fin d’année’’, dit-elle, visiblement satisfaite.

    ABD/ABB/FKS/ASG

  • VIDEO / Développement de Fass : Cheikh Oumar Sy Djamil montre le chemin à travers un livre

    VIDEO / Développement de Fass : Cheikh Oumar Sy Djamil montre le chemin à travers un livre

    Vingt milliards de francs CFA. C’est le coût du programme de développement de la commune de Fass-Gueule Tapée-Colobane. Un projet de société élaboré par Cheikh Oumar Sy Djamil dans son livre  »A l’ombre du Benteñé : naissance d’une passion pour la ville ».
    L’auteur a procédé à la présentation de l’ouvrage, ce samedi. Il revient sur les différentes transformations de la commune de Fass durant ce dernier quart de siècle. Cheikh Oumar Sy revient également sur la vie de Seydi Djamil Sy ,fils aîné de Serigne Babacar Sy, qui avait un lien particulier avec la commune de Fass.