Année : 2025

  • SENEGAL-ECONOMIE-DIAGNOSTIC / Journée nationale de l’élevage : le chef de l’Etat liste les difficultés du secteur au Sénégal

    SENEGAL-ECONOMIE-DIAGNOSTIC / Journée nationale de l’élevage : le chef de l’Etat liste les difficultés du secteur au Sénégal

    Kaolack, 22 fév (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye a listé, samedi, à Kaolack (centre), les difficultés auxquelles fait face le secteur de l’élevage au Sénégal, citant, entre autres, l’insuffisance des infrastructures pastorales et le défaut de valorisation des produits de l’élevage, la persistance et la recrudescence de certaines maladies.

     ‘’Notre élevage fait face à des difficultés parmi lesquelles on peut citer l’insuffisance des infrastructures pastorales et la valorisation des produits de l’élevage, la persistance et la recrudescence de certaines maladies, la difficulté d’accès un foncier sécurisé pour les activités d’élevage’’, a-t-il notamment énuméré.

     Le vol de bétail, la faiblesse du potentiel laitier des races locales, la concurrence des produits importés, les difficultés d’accès à un financement adapté aux activités des chaines de valeur de l’élevage font également partie de ces difficultés, selon lui.

     ‘’A cela s’ajoute l’effet des changements climatiques, les défis relatifs à la création d’emplois décents et l’accès des populations à des produits locaux adaptés à leurs besoins et surtout, moins coûteux’’, a-t-il le chef de l’Etat lors de la cérémonie officielle de la neuvième édition de la Journée nationale de l’élevage.

    Cette année, l’évènement est placé sous le thème :  ‘’La valorisation des produits d’origine animale : un stimulateur pour la souveraineté alimentaire du Sénégal’’. 

    ‘’Ce diagnostic peu reluisant ne doit pas freiner notre ardeur. Au contraire, il doit être transformé en une réelle opportunité, compte tenu, par ailleurs, de la diversité agroécologique de notre pays et de nos ressources naturelles riches et variées’’, a dit le président Faye.

    Il a en outre salué la ‘’réflexion approfondie’’ qui a été menée sur les problématiques du secteur de l’élevage, qui aura permis de cerner, avec plus de clarté, les forces, faiblesses, opportunités et menaces et d’ouvrir la voie à des recommandations concrètes.

    ‘’Il nous faut produire davantage, intensifier la transformation et assurer une meilleure mise en marché des produits locaux’’, a lancé le chef de l’Etat en direction des acteurs.

    ADE/ABB

  • SENEGAL-RELIGION / Le président Faye adresse ses ‘’chaleureuses’’ félicitations au nouvel archevêque de Dakar

    SENEGAL-RELIGION / Le président Faye adresse ses ‘’chaleureuses’’ félicitations au nouvel archevêque de Dakar

    Dakar, 22 fev (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a adressé ses ‘’chaleureuses’’ félicitations à Monseigneur André Guèye, 57 ans, nommé nouvel Archevêque de Dakar, par le pape François, a-t-on appris de source officielle.

    ‘’J’adresse mes chaleureuses félicitations à Monseigneur André GUEYE pour sa nomination par Sa Sainteté le Pape François en tant qu’Archevêque de Dakar’’, a déclaré le chef de l’Etat dans un message sur le réseau social X.

    Le Saint-Père a nommé Monseigneur André Guèye, l’évêque de Thiès et administrateur apostolique de Saint-Louis du Sénégal, archevêque métropolitain de Dakar, en remplacement de Monseigneur Benjamin Ndiaye, qui a renoncé au gouvernement pastoral, pour des raisons de santé, notamment.

    ‘’Je rends également hommage à Monseigneur Benjamin NDIAYE, dont l’engagement exemplaire en faveur du dialogue, de la concorde et de la paix restera une source d’inspiration pour notre Nation. Le Sénégal lui est profondément reconnaissant’’, a ainsi témoigné le président Faye.  

    Le nouvel évêque métropolitain de Dakar, ordonné prêtre le 27 juin 1992 en la cathédrale de Thiès, a occupé plusieurs grandes fonctions dans la nomenclature de l’Église sénégalaise.

    ‘’Que son magistère soit éclairé par la sagesse et guidé par la grâce, au service de la foi et du bien commun’’, a formulé le chef de l’Etat.

    ABB

  • SENEGAL-ECONOMIE / Ziguinchor : l’élevage porcin est décimé par la peste porcine africaine, selon un éleveur

    SENEGAL-ECONOMIE / Ziguinchor : l’élevage porcin est décimé par la peste porcine africaine, selon un éleveur

    Ziguinchor, 22 fév (APS) – À Ziguinchor, l’élevage porcin est décimé par la peste porcine africaine (PPA), a fait savoir, vendredi, la présidente des éleveurs de porcs de cette région sud du pays, Olga Senghor Kayounga, invitant les pouvoirs publics à réhabiliter l’abattoir de Boutoute, pour ‘’renforcer le contrôle sanitaire du porc sur pied et de la viande qu’il produit’’.

    ‘’La peste porcine africaine décime nos porcheries’’, a-t-elle notamment déploré en marge d’une foire régionale porcine placée sous le thème : ‘’Valorisation de nos mets d’antan et la gourmandise porcine’’.

    ‘’La particularité du porc réside dans sa fécondité prolixe, en ce sens qu’il est une espèce animale qui se reproduit à un rythme très soutenu’’, a souligné la présidente des éleveurs de porcs de Ziguinchor, ajoutant, son élevage constitue une source de revenus conséquente pour des milliers de jeunes et de femmes’’.

    Il s’y ajoute, a-t-elle dit, l’ouverture et l’accessibilité des marchés de la sous-région, de la Gambie et de la Guinée Bissau notamment, et la forte demande locale qui constitue un facteur de croissance non-négligeable de l’élevage porcin.

    Olga Senghor Kayounga a en outre souligné que l’élevage porcin peut nourrir son homme, lutter contre le chômage et la pauvreté, et surtout participer grandement à l’économie locale et nationale.

    ‘’Il est important de mettre l’accent sur le fait que toutes les activités qui sont liées à la filière porcine permettent à tous ceux qui s’y activent de sortir de l’oisiveté ainsi que de la précarité’’, a-t-elle fait savoir.

    La présidente des éleveurs de porcs de Ziguinchor a ainsi plaidé pour le développement de l’agro-business par la mise sur pied de fermes intégrées aux cultures fourragères et céréalières.

    ‘’Nous souhaitons la mise en œuvre de mécanismes de financement innovant pour le secteur et l’amélioration de l’écohabitat animal intégré des pôles d’élevages à haut rendement économique’’, a-t-elle plaidé.

    MNF/ABB

  • SENEGAL-ECONOMIE / Journée nationale de l’élevage : la souveraineté alimentaire est au cœur des politiques publiques (Bassirou Diomaye Faye)

    SENEGAL-ECONOMIE / Journée nationale de l’élevage : la souveraineté alimentaire est au cœur des politiques publiques (Bassirou Diomaye Faye)

    Kaolack, 22 fév (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a réitéré, samedi, à Kaolack (centre), que la souveraineté alimentaire est au cœur des politiques publiques, ajoutant que le secteur de l’élevage y occupe une place prépondérante.

    ‘’La souveraineté alimentaire est au cœur des politiques publiques et votre secteur [celui de l’élevage] occupe une place prépondérante. C’est pourquoi, je me réjouis du choix du thème de la présente édition’’, a-t-il notamment soutenu en lançant la Journée nationale de l’élevage.

    Cette neuvième édition est placée sous le thème : ‘’La valorisation des produits d’origine animale : un stimulateur pour la souveraineté alimentaire du Sénégal’’.

    ‘’Choix ne pouvait être plus indiqué pour célébrer la neuvième édition de cette journée que cette belle région du Sine-Saloum, grande zone d’élevage au cœur du bassin arachidier. Et j’ai tenu à être présent ici pour renouveler mon attachement personnel à l’élevage, une des mamelles nourricières de notre pays’’, a déclaré le chef de l’Etat.

    Selon Bassirou Diomaye Faye, la filière des produits d’origine animale englobe de ‘’réelle potentialités’’, si toute la chaine de valeur qui s’y rapporte est bien exploitée.

    ‘’C’est dans cet esprit que j’ai suivi avec beaucoup d’intérêt les interventions des représentants des organisations d’éleveurs qui se sont succédés. Elles soulèvent à la fois des préoccupations légitimes, lancent des enjeux et défis et proposent également des recommandations pertinentes’’, a-t-il apprécié.

    ‘’Je vous ai entendus, je vous ai bien compris’’, a rassuré le président de la République, rappelant qu’’’en tant que natif du monde rural, (il est) au fait des défis et enjeux du secteur primaire’’.

    Les acteurs de l’élevage peuvent être rassurés de sa sensibilité toute particulière sur ces questions, leur a-t-il lancé.

    ‘’La production animale a généré dans notre pays, durant l’année 2023, près de 847 milliards de francs CFA, témoignant ainsi de la vitalité de ce sous-secteur, où des résultats importants ont été obtenus grâce aux efforts consentis’’, a encore dit le chef de l’Etat.

    Toutefois, le déficit commercial du Sénégal en produits d’origine animale demeure ‘’considérable’’, a-t-il noté, précisant que ‘’rien que pour le lait et les produits laitiers, les importations sont évaluées à 126 milliards de francs CFA’’.

    ‘’Vous conviendrez avec moi que ce système d’approvisionnement en produits alimentaires basé sur les importations n’est pas soutenable. Il nous expose aux chocs exogènes et nous contraint à des subventions qui, non seulement, grèvent notre balance commerciale mais bénéficient plus aux acteurs de la filière des pays exportateurs’’, a fait remarquer Diomaye Faye.

    Cela traduit, à l’en croire, une perte de part de marché pour les produits locaux d’origine animale.

    ADE/ABB

  • SENEGAL-MONDE-INNOVATION-COMPETITION / Global Best M-Gov Award : le directeur de l’EPT exprime son ‘’immense fierté’’ pour la deuxième place remportée par ses étudiants

    SENEGAL-MONDE-INNOVATION-COMPETITION / Global Best M-Gov Award : le directeur de l’EPT exprime son ‘’immense fierté’’ pour la deuxième place remportée par ses étudiants

    Thiès, 22 fév (APS) – Le directeur de l’Ecole polytechnique de Thiès (EPT) Mamadou Wade a fait part de son ‘’immense fierté’’, après qu’une équipe composée de trois étudiants de de l’Ecole polytechnique de Thiès (EPT) et trois autres de l’Ecole nationale supérieure d’agriculture (ENSA) a remporté la deuxième place du concours international Global Best M-Gov Award à Dubaï, aux Emirats arabes unis, a-t-on appris du directeur de l’EPT.

    ‘’Lorsque nous avons eu l’information, nous avons été très enthousiaste et nous l’avons reçue avec une immense fierté’’, a confié à l’APS Mamadou Wade, qui a reçu en début de semaine les lauréats issus de son école.

    Le concours Global Best M-Gov Award récompense les projets les plus impactants et les plus innovants dans monde universitaire.

    Quelque 3 500 projets d’étudiants issus de 74 pays étaient en lice ; une participation exceptionnelle, selon les organisateurs de cette compétition universitaire, dont l’édition de cette année a coincidé avec le Sommet des gouvernements à Dubaï.

    ‘’Nous nous réjouissons que notre équipe portée par trois de nos étudiants et trois étudiants de l’ENSA se soit hissée sur le podium, en occupant la deuxième place, malgré un processus de sélection très rigoureux », s’est réjoui le directeur de l’EPT.

    Les six étudiants sénégalais ont remporté la deuxième place grâce à leur projet dénommé TERA, Technologie Entreposage des Récoltes Agricoles.
    Ils seront mis en relation avec le responsable de l’incubateur de l’EPT, ‘’afin de voir comment les encadrer pour transformer ce projet en startup’’, a annoncé Mamadou Wade.

    Au-delà des deux structures d’enseignement supérieur, ‘’voir le Sénégal briller sur une telle scène est une immense source de fierté’’, a-t-il ajouté, soulignant que cette deuxième place à ‘’un concours aussi sélectif témoigne de la qualité des enseignements’’.

    Selon le directeur de l’EPT, cette distinction est le fruit d’un esprit d’émulation dans l’innovation qui a été suscité dans son école.

    « Depuis quelques années, l’EPT s’‘’est engagée dans un processus de redynamisation de la recherche et de l’innovation. On a fait de l’innovation un cœur de métier, en créant un écosystème favorable permettant aux étudiants d’exprimer leur créativité via leurs propres projets et à travers des cours qui leur sont dispensés’’, a-t-il fait savoir.

    L’école a été aidée en cela par les équipements pédagogiques et de recherche que l’État octroie aux universités depuis deux ans.

    L’administration de l’EPT a ainsi installé un fablab et un incubateur, pour ‘’bâtir cet esprit créatif auprès des étudiants, par l’organisation d’un concours d’innovation à l’interne’’, selon Mamadou Wade.

    ‘’Cela a commencé à porter ses fruits, parce que depuis quelques années, nous commençons à voir nos étudiants briller, tant au niveau national qu’international’’, a-t-il signalé.

    Le directeur de l’EPT est d’avis que ce niveau d’inventivité s’est construit à travers un processus bien réfléchi, qui vaut aujourd’hui à cet établissement des satisfactions.

    ‘’Nous ne comptons pas nous en arrêter là, puis que ce deuxième prix remporté cette année par les étudiants nous pousse à aller de l’avant’’, a-t-il soutenu.

    ADI/ABB

  • SENEGAL-AFRQUE-SPORT / Éliminatoires Afrobasket 2025 : les Lions enchaînent un deuxième succès contre le Gabon, 102-68

    SENEGAL-AFRQUE-SPORT / Éliminatoires Afrobasket 2025 : les Lions enchaînent un deuxième succès contre le Gabon, 102-68

    Dakar, 22 fév (APS) – L’équipe nationale masculine de basketball du Sénégal s’est imposée devant celle du Gabon sur le score de 102 points à 68, en match comptant pour la deuxième journée de la dernière fenêtre des éliminatoires de l’Afrobasket 2025, samedi, à Rabat, au Maroc.

    Le royaume chérifien accueille la troisième et dernière fenêtre de ces éliminatoires des groupes A et C.

    Le Sénégal est logé dans le groupe C avec le Cameroun, le Gabon et le Rwanda, tandis que la poule A comprend le Soudan du Sud, la RD Congo, le Mali et la Libye

    Déjà qualifié pour le prochain Afrobasket 2025, prévu du 12 au 24 août en Angola, le Sénégal veut terminer premier de son groupe, en remportant les trois matchs, comme lors de la deuxième fenêtre organisée à Dakar, du 22 au 24 novembre dernier.

    La première fenêtre s’était tenue en février 2024 en Égypte et en Tunisie, et a mis aux prises les équipes des groupes B (Cap-Vert, Lybie, Nigeria, Ouganda), E (Angola, Guinée, Kenya, Tunisie) et D (Centrafrique, Côte d’Ivoire, Egypte, Madagascar).

    Pour leur deuxième sortie dans ce tournoi, les coéquipiers d’El Hadji Brancou Badio, restés sur leur belle forme du match victorieux de la veille contre le Rwanda (96-73), ont largement battu leur adversaire gabonais, ce samedi.

    Comme au match aller (101-58), ils ont également atteint la barre symbolique des 100 points pour ce match.

    Le deuxième match du groupe entre le Cameroun et le Rwanda est prévu à 14 heures GMT.

    Le quintuple champion d’Afrique, est entraîné par Mamadou Guèye dit « Pabi », qui assure l’intérim du sélectionneur Ngagne DeSagana Diop, absent

    Les Lions du Sénégal vont boucler cette dernière fenêtre des qualifications contre les Lions indomptables du Cameroun, dimanche. Un duel de Lions pour la course à la première place du groupe C.

    Au total, vingt sélections réparties en cinq groupes de quatre prennent part à ces éliminatoires.

    La capitale malgache, Antananarivo, accueille le groupe D, tandis que les groupes B et E sont à Tripoli (Libye).

    A l’issue de cette dernière fenêtre, les trois équipes les mieux classées de chaque groupe seront qualifiées pour la 31e édition de l’Afrobasket 2025 masculin.

    Le Sénégal, huitième au classement FIBA, avait remporté la médaille de bronze à l’Afrobasket masculin 2021 à Kigali, remportée par la Tunisie aux dépens de la Côte d’Ivoire. Les Tunisiens avaient aussi remporté l’édition de 2017 co-organisée par le Sénégal et la Tunisie.

    L’Angola est la nation la plus titrée de cette compétition avec onze trophées au total.

    SK/ABB

  • SENEGAL-RELIGION / Monseigneur André Guèye, nommé archevêque de Dakar par le pape (officiel)

    SENEGAL-RELIGION / Monseigneur André Guèye, nommé archevêque de Dakar par le pape (officiel)

    Dakar, 22 fev (APS) – Le pape François a nommé Monseigneur André Guèye, l’évêque de Thiès et administrateur apostolique de Saint-Louis du Sénégal, archevêque métropolitain de Dakar, en remplacement de Monseigneur Benjamin Ndiaye, qui a renoncé au gouvernement pastoral, a-t-on appris du service presse du Vatican.

    Contacté par l’APS sur les raisons du renoncement de Monseigneur Ndiaye, Abbé Armand Ngamby Ndiaye, directeur de la communication du diocèse de Thiès, a précisé que le Code du droit canonique fixe la limite d’âge pour exercer la charge d’évêque à 75 ans.

    ‘’Bien que Monseigneur Benjamin Ndiaye a atteint cette limite d’âge l’année dernière, le pape l’avait maintenu à son poste, mais c’est plus pour des raisons de santé qu’il a renoncé à la gouvernance pastorale’’, a-t-il dit.  

    Né le 6 janvier 1967 à Pallo-Younga, Monseigneur André Guèye, 57 ans, a complété ses études philosophiques au grand séminaire de Sébikotane, situé à 45 kilomètres à l’Est de Dakar, et à Brin, à Ziguinchor (sud). Il a également étudié la théologie à l’université pontificale urbanienne de Rome, en Italie, et a été invité du Collège pontifical urbain.

    Ordonné prêtre le 27 juin 1992 en la cathédrale de Thiès, le religieux sénégalais a occupé les fonctions de vicaire de la paroisse Sainte-Croix de Bambey (1992-1997) avant d’en devenir le curé entre 2004 et 2006.

    Il a également été vicaire de la paroisse de la Cathédrale Sainte-Anne de Thiès (1997-2004), professeur de philosophie au grand séminaire Saint Jean-Marie Vianney de Brin, diocèse de Ziguinchor (2006-2012).

    Devenu évêque de Thiès le 18 janvier 2013, Monseigneur André Guèye a été consacré le 25 mai de la même année. Depuis le 12 janvier 2023, il est l’administrateur apostolique de Saint-Louis du Sénégal.

    BHC/ABB

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Kaolack : le maire lance trois jours d’activités d’investissement humain

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Kaolack : le maire lance trois jours d’activités d’investissement humain

    Kaolack, 21 fév (APS) – Le maire de Kaolack (centre), Serigne Mboup, a lancé, vendredi, le VSD (vendredi, samedi et dimanche) de sa commune par des activités d’investissement humain, un tournoi de football, des activités socioculturelles, entre autres, a constaté l’APS.

    Des consultations médicales gratuites sur l’hypertension artérielle, le diabète, au poste de santé de Ndorong, sont inclues dans ce programme de trois jours initié en partenariat avec la zone militaire numéro 3, les associations sportives et culturelles (ASC), les organisations communautaires de base (OCB), les délégués et conseils de quartiers de la commune.

    Le premier jour de cet évènement a été marqué par la circoncision de deux-cents talibés (élèves d’écoles coraniques) issus de différents ‘’daaras’’ (écoles coraniques) du quartier Ndorong, à Kaolack.

    ‘’Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a appelé les populations sénégalaises à s’investir dans des activités de nettoiement de leurs localités à travers des journées de mobilisation citoyenne. Mais, dernièrement, il a donné d’autres orientations qui consistent à s’ouvrir aux ASC et autres OCB’’, a indiqué M. Mboup pour justifier son initiative.

    L’édile de Kaolack veut créer une synergie entre les différentes ASC de sa commune pour en faire de véritables actrices du développement au service exclusif de la communauté.

    ‘’Désormais, nous allons, chaque mois, organiser un VSD dans des quartiers de la commune. Et nous allons en profiter pour rapprocher les services de l’état-civil des populations locales’’, a-t-il assuré.

    Le sergent Ibrahima Khalil Cissokho du bataillon de génie de la zone militaire numéro 3, qui a été mis à contribution pour enseigner aux élèves les valeurs républicaines et la sacralité du drapeau national, a invité les populations à poser, dans leurs démarches, des actes de civisme, dont le respect de l’environnement et du cadre de vie.

    El Hadji Abdoul Aziz Sy, secrétaire exécutif du poste de santé de Ndorong a magnifié l’initiative du maire Serigne Mboup.

    ‘’Au nom de la population de Ndorong, nous tenons à remercier Serigne Mboup, notre maire, pour son soutien, sa contribution et son accompagnement’’, a-t-il dit.

    ADE/ABB

  • SENEGAL-ECONOMIE-ELEVAGE / A Dagana, le vol de bétail ‘’demeure une réalité’’, selon des éleveurs

    SENEGAL-ECONOMIE-ELEVAGE / A Dagana, le vol de bétail ‘’demeure une réalité’’, selon des éleveurs

    Dagana, 22 fév (APS) – Les éleveurs de Dagana plaident l’application effective de la loi de 2017 criminalisant le vol de bétail, la réorganisation de la loi agropastorale, le durcissement des sanctions, la décentralisation des patrouilles dans les zones sylvopastorales et la mise en disposition d’un dispositif d’alerte aux comités inter-villageois, pour lutter contre ce phénomène qui ‘’reste et demeure une réalité’’ dans ce département de la région de Saint-Louis (nord).

    Face à la recrudescence du vol de bétail, l’Etat avait pris un certain nombre de mesures pour pallier ce phénomène parmi lesquelles la loi criminalisant le vol de bétail, votée à l’Assemblée nationale le 22 mai 2017.

    ‘’A Dagana, comme un peu partout au Sénégal, l’application des mesures peine à être effective. Il y avait beaucoup de points évoqués lors des grandes rencontres portant sur la mise en œuvre des décisions, mais jusqu’à présent, le vol de bétail reste et demeure une réalité chez nous’’, a indiqué Amadou Bathily, président du foirail de Niassanté.

    La grande question qu’on se pose, poursuit-il, c’est le fait qu’il y a toujours un blocage de l’application de cette loi qui, pourtant, ‘’est très bénéfique pour le développement du secteur de l’élevage’’.

    Il souligne que dans le marché hebdomadaire qu’à Niassanté, situé à plus de 30 kilomètres de Richard-Toll, des cas répétitifs de vols de bétail sont enregistrés chaque jour, mais les auteurs sont libérés quelques jours après leur forfait.

    Ce qui, selon Amadou Bathily, reste incompréhensible car, cela encourage d’autres jeunes à s’adonner à cette pratique illicite.

    Le président du foirail de Niassanté déplore la non-application de cette loi au niveau de la zone qui, selon lui, est devenu le berceau du vol de bétail dans le département de Dagana.

    ‘’Tant qu’il n’y a pas une application de la loi, des cas de vols de bétail seront toujours notés au niveau de la zone. C’est pourquoi, nous exigeons de nos autorités plus de rigueur sur les questions sécuritaires ayant trait aux vols de bétail’’, a-t-il plaidé.

    Mettre fin à l’abattage clandestin

    Selon lui, les éleveurs doivent dénoncer les malfaiteurs à la police, aux chefs de villages et aux chefs de circonscriptions administratives pour favoriser la fin de telles pratiques dans le département de Dagana.

    De son côté, Mohamadou Abiboulaye Ndiaye, trésorier général de l’Association fédérative pour l’entente et la solidarité des éleveurs du département de Dagana (AFESED), soutient que malgré l’alourdissement par l’Etat des peines, le vol de bétail reste toujours une pratique non encore criminalisée.

    Selon lui, il faudrait une synergie entre les éleveurs et les forces de défense et de sécurité afin de veiller au partage de l’information.

    Il préconise aussi de mettre fin aux abattages clandestins par la mise en place d’abattoirs fonctionnels un peu partout sur le terroir, tout en priorisant les villes transfrontalières.

    ‘’Les abattages clandestins encouragent dans la plupart des cas le vol dans beaucoup de zones au Sénégal, y compris dans le département de Dagana. Le vol de bétail est une affaire transfrontalière qui lie la Mauritanie au Sénégal, deux pays qui ont décidé d’aller vers une bonne organisation, parce que le phénomène a pris une ampleur énorme’’, explique Mohamadou Abiboulaye Ndiaye.

    Sur ce point, des éleveurs des deux pays se sont organisés avec le concours des agents de l’élevage et des Forces de défense et de sécurité, qui se sont engagés à participer à une lutte commune, à travers le partage d’informations en vue d’arriver à l’éradication de ce fléau de manière définitive.

    Puces et immatriculation du cheptel

    Au nom de ses pairs, le trésorier de l’AFESED appelle de la les autorités plus de rigueur sur les questions sécuritaires pour sauver cette zone victime de beaucoup de cas de vols de bétail.

    ‘’La mise en place des nouvelles techniques de lutte contre le vol de bétail est impérative, dans la mesure où elle va permettre aux acteurs d’avoir une traçabilité en cas de perte de leurs cheptels’’, a indiqué Mamadou Goudiaby, chef du service départemental de l’élevage de Dagana.

    Il estime que l’utilisation des technologies de l’information, avec notamment l’insertion de puces pour tracer les animaux, peut être une solution, malgré son coût élevé.

    ‘’Cette stratégie demeure la plus adéquate parmi les mesures que nous avions envisagées durant tout ce processus de lutte sans succès contre le vol du bétail’’, a insisté le chef du service départemental, par ailleurs inspecteur vétérinaire.

    Selon lui, cette technique permettra d’identifier les animaux en cas de vol ou de perte.

    Mamadou Goudiaby invite également les éleveurs à s’organiser davantage dans les comités inter-villageois, afin de veiller au respect des mesures qui sont mises sur pied par les responsables de circonscription, afin de mieux solutionner ce problème récurrent.

    ‘’Les organisations inter-villageoises peuvent également apporter un surplus dans cette bataille mais il faudra, au préalable, un travail exigeant des dirigeants dans leurs différentes structures et qui consistera à travailler en parfaite collaboration avec les Forces de défense et de sécurité et les autorités administratives’’, a exhorté M. Goudiaby.

    OG/AT/ASB/SBS/ABB

  • SENEGAL-SANTE-INITIATIVES / A Woudourou, les Journées médicales refusent du monde

    SENEGAL-SANTE-INITIATIVES / A Woudourou, les Journées médicales refusent du monde

    Woudourou, 22 fév (APS) – Les deux sites retenus pour les Journées médicales de trois jours, à Woudourou, ont refusé du monde, samedi, au deuxième jour de cette initiative lancée par l’association ‘’Colibris du Fouta’’. Ils sont venus nombreux des villages environnants de Woudourou dans l’espoir de se faire soigner.

    Vêtu d’une blouse verte, un homme, debout sur une estrade, devant une salle de classe, un cahier à la main, procède à l’appel des patients inscrits la veille. Il est parfois perturbé par le brouhaha qui règne, mais tente d’expliquer en pulaar ce qu’il compte faire, mais a du mal à sortir ses mots.

    Autour de lui, des hommes et des femmes, jeunes et moins jeunes et même des enfants écoutent attentivement leur tour.

    Devant une autre salle de classe, un autre membre de l’organisation tient des fiches déjà remplies depuis la veille, vendredi.

    « Je suis venue ici à six heures du matin et il y avait déjà du monde sur les deux sites’’, explique une dame, habitant le village de Woudourou, une ordonnance entre les mains, qui a pu être consultée par le médecin.

    Dehors, des charrettes, des motos et des véhicules continuent d’emmener des personnes venues des hameaux environnants.

    Elles viennent de Koundel, Nima, Sadel, des villages du Dandé Mayo, dans la commune de Nabadji Civol, ainsi que de Ndouloumadji.

    ‘’Je suis passée hier sans même voir un médecin. Je suis rentée à Koundel, non loin d’ici. Je suis revenue tôt le matin dans l’espoir de repartir satisfaite’’, souligne Aissata Diop.

    Si certains sont venus tôt ce samedi, d’autres ont passé la nuit à Woudourou, chez des proches. C’est le cas de Kalidou Bâ . Natte de prière entre les mains, il attend tranquillement son tour.

    Avec son ami, ils viennent de Bokisaboundou, un village de la même commune, située sur la route nationale 2.

    Devant la salle qui fait office de service pédiatrique, la présidente des ‘’Colibris du Fouta’’, Aissata Kâ tente, depuis de longues minutes, de faire régner l’ordre auprès des patients venus nombreux devant la salle, dont beaucoup d’enfants.

    A l’intérieur, les plus chanceux se font déjà consulter par des spécialistes, alors qu’à dix heures déjà, la liste pour la pédiatrie était close.

    Au poste de santé, une file d’une quinzaine de personnes s’est formée devant le service de gynécologie. Une autre devant la pharmacie et le camion médicalisé, qui accueille les patients souffrant de problèmes oculaires.

    L’association ‘’Les Colibris du Fouta’’ regroupe des ressortissants de la localité établis en France.

    AT/ABB