Année : 2025

  • SENEGAL-AGRICULTURE / À Kanel, la SAED promet de refaire les aménagements agricoles dévastés par les inondations

    SENEGAL-AGRICULTURE / À Kanel, la SAED promet de refaire les aménagements agricoles dévastés par les inondations

    Kanel, 30 jan (APS) – La Société d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED) a annoncé, jeudi, un programme d’aménagement des terres dégradées par les inondations survenues dans cette partie du pays au cours de l’hivernage dernier.

    « Nous avons un vaste programme de remise en état des aménagements détruits lors des dernières inondations. Les travaux […] vont démarrer bientôt. Les entreprises chargées de les conduire sont en train d’être sélectionnées », a assuré Mame Mbaye Diagne, le délégué régional de la SAED à Matam (nord).

    M. Diagne a donné cette assurance lors d’une réunion préparatoire de la prochaine campagne de production de riz, dans le département de Kanel, en présence des autorités administratives et des producteurs.

    Le but de cette initiative est de « soulager les producteurs dont les rizières avaient été envahies par les eaux », a-t-il précisé.

    Des projets et programmes intervenant dans la zone vont aider la SAED à faire les aménagements prévus, a-t-il dit, citant le Programme de résilience et de développement communautaire de la vallée du fleuve Sénégal.

    Le délégué régional de la SAED à Matam a rencontré les riziculteurs du département de Kanel, ce jeudi.

    Le Programme d’appui au développement et à l’entrepreneuriat rural et le Programme national d’autosuffisance en riz vont également venir en aide à la SAED et aux producteurs de riz du département de Kanel, selon Mame Mbaye Diagne.

    Ces trois programmes sont déjà venus en aide aux riziculteurs victimes des inondations en leur distribuant des semences et des engrais.

    En ce qui concerne la vétusté du matériel agricole, M. Diagne assure qu’une évaluation des besoins des producteurs a été faite dans le but de leur fournir des équipements.

    « Nous souhaitons l’implication des collectivités territoriales dans le développement agricole. Avec des plans annuels d’investissement, elles peuvent prévoir une ligne budgétaire destinée aux exploitations agricoles et aider à remplacer le matériel vétuste », a dit le délégué régional de la SAED à Matam.

    Dans le département de Kanel, des cultures de riz s’étendant sur plus de 1.000 hectares de riz ont été envahis par les eaux du fleuve au cours du dernier hivernage, selon les autorités locales.

    AT/ESF/BK

  • SENEGAL-ARABIE-RELIGION / Hajj 2025 : le Sénégal dispose d’un quota de 12.860 pèlerins (délégué général)

    SENEGAL-ARABIE-RELIGION / Hajj 2025 : le Sénégal dispose d’un quota de 12.860 pèlerins (délégué général)

    Dakar, 30 jan (APS) – Les autorités du royaume d’Arabie saoudite ont accordé un quota de 12 mille 860 pèlerins au Sénégal, pour le Hajj 2025, dont  80% seront convoyés par les voyagistes privés, a annoncé, jeudi, le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, le général de division Mamadou Gaye.

     « Je salue ici la présence de la plupart des voyagistes privés qui, comme vous le savez, vont convoyer 11 000 pèlerins, tandis que la délégation n’aura que 1 260 pèlerins à faire voyager », a-t-il notamment déclaré en marge du lancement officiel des opérations d’inscription pour l’édition 2025 du Hajj ou grand pèlerinage.

    Lors de cette rencontre au hangar des pèlerins de l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Yoff, le délégué général a confirmé qu’une trentaine de vols sont prévus cette année pour convoyer les pèlerins sénégalais à bord des avions de la compagnie nationale Air Sénégal et de celle d’Arabie saoudite, Flynas.

    « Le calendrier est déjà fixé. Les vols de départ vont démarrer entre le 17 et le 24 mai et les retours se feront du 12 juin au 22 juin », a précisé le délégué général aux lieux saints de l’islam.

    Il a souligné que « toutes les dispositions ont été prises pour assurer les opérations d’enrôlement et d’enregistrement des pèlerins pour les mettre dans les meilleures conditions de préparation et d’exécution » de ce cinquième pilier de l’islam.

    Le général de division Mamadou Gaye a fait part de quelques « innovations apportées » dans les préparatifs du pèlerinage 2025, dont la décentralisation des bureaux d’enregistrement.

    « La grande innovation porte sur l’ouverture de guichets uniques dans cinq pôles régionaux, à Dakar, Ziguinchor, Saint-Louis, Tambacounda et Diourbel, pour permettre aux pèlerins d’effectuer leurs formalités de préparation à côté de leur lieu de résidence, afin d’éviter d’encombrer le site de Dakar », a-t-il magnifié.

    « Les bureaux sont fonctionnels. Les équipes sont en train de se mettre en place. Nous avons, dans un souci de cohérence, de méthode et d’organisation, prévu de convoquer les pèlerins à tour de rôle pour venir remplir les formalités pour éviter l’engorgement du hangar », a-t-il poursuivi.

    Une autre « innovation majeure », concerne la baisse du coût de la quittance de 20 000 à 2 000 francs CFA.

    Cette année, le package pour le voyage a été arrêté à 4 millions 300 mille francs CFA, a indiqué le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, ajoutant toutefois que les plus hautes autorités du Sénégal ont exprimé leur volonté de mettre en place des mécanismes pour faire baisser davantage le coût.

    Les inscriptions prennent fin le 7 mars.

    Le Hajj 2025 débute le huitième jour du douzième mois lunaire, correspondant au 4 juin du calendrier grégorien.

    ABB/SMD/BK

  • SENEGAL-TRANSPORT-DIVERS / Kaolack : sept morts et quatre blessés dans un accident de la route

    SENEGAL-TRANSPORT-DIVERS / Kaolack : sept morts et quatre blessés dans un accident de la route

    Kaolack, 30 jan (APS) –Un accident de la circulation survenu sur l’axe Wack Ngouna-Keur Madiabel, dans le département de Nioro du Rip, a fait sept morts et quatre blessés, a-t-on appris de source sécuritaire.

    L’accident, qui s’est produit à hauteur du village de Keur Abdou Daffé, a impliqué une voiture de transport en commun communément appelé ‘’Sept places’’ et un véhicule particulier appartenant à la Société nationale de l’électricité (SENELEC).

     »Nous avons été alertés à 15 heures 30 pour un accident survenu à Keur Abdou Daffé, dans la commune de Wack Ngouna. Aussitôt sur les lieux, nous avons constaté qu’il s’agissait d’une collision entre un véhicule +Sept places+ et un véhicule particulier de type 4×4 », a expliqué le capitaine Mamadou Yaga Mané du Groupement d’incendie et de secours numéro 3 de Kaolack.

    La violence du choc a fait onze victimes dont sept décès sur le coup et quatre blessés graves, a-t-il relevé.

    Les victimes ont été évacuées au Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack, ajoute le capitaine Mané.

    ADE/SMD/MTN

  • SENEGAL-JUSTICE-INFRASTRUCTURES / Le nouveau palais de justice de Fatick va améliorer les conditions de travail de son personnel, selon Ousmane Diagne

    SENEGAL-JUSTICE-INFRASTRUCTURES / Le nouveau palais de justice de Fatick va améliorer les conditions de travail de son personnel, selon Ousmane Diagne

    Fatick, 30 jan (APS) – Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a présidé, jeudi, la cérémonie d’inauguration du nouveau palais de justice de Fatick (centre), qui, selon lui, va améliorer les conditions de travail des services judiciaires locaux.

    ‘’La mise en service de ces locaux permettra aux acteurs de la justice de bénéficier d’un cadre de travail propice à leur épanouissement et d’être mieux à même de rendre une justice plus efficiente’’, a dit M. Diagne.

    ‘’Depuis quelques années, le tribunal d’instance et celui de grande instance de Fatick sont logés dans des bâtiments qui ne sont pas destinés à l’accueil des juridictions, des bâtiments dans lesquels le personnel travaillait dans des conditions précaires’’, a-t-il affirmé.

    Selon Ousmane Diagne, l’une des premières décisions prises par le chef de l’État après son entrée en fonction a été, dans le domaine judiciaire, de s’atteler à la réforme et à la modernisation de la justice.

    Cela a consisté à doter le secteur de bonnes ressources humaines et d’infrastructures propices à l’amélioration des conditions de travail, selon M. Diagne.

    SDI/ESF/SMD

  • VIDEO / Mbecté Appel Cambérène Sokhna Aita Laye

    VIDEO / Mbecté Appel Cambérène Sokhna Aita Laye

    Dans cette rubrique  »Mbecté Appel » de l’APS, les fidèles Layénes expriment leur joie de commémorer l’Appel de Seydina Limamou Lahi en cette 145éme édition. À Cambérène, un des foyers ardents de cette confrérie musulmane, Sokhna Aita Sène Lahi fait part de sa fierté de recevoir ses hôtes. Pour cette petite fille de Seydina Issa Rohou Lahi, l’Appel rime avec hospitalité mais également actions de grâce.
  • SENEGAL-AFRIQUE-FINANCES / La BCEAO entame une concertation sur la réglementation monétaire et bancaire

    SENEGAL-AFRIQUE-FINANCES / La BCEAO entame une concertation sur la réglementation monétaire et bancaire

    Dakar, 30 jan (APS) – Une concertation régionale entre la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et les hautes juridictions des États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) s’est ouverte jeudi à Dakar, pour un partage d’expériences sur les aspects de la réglementation bancaire et financière des pays concernés.

    ‘’L’objectif de cette concertation de haut niveau est de renforcer l’application uniforme du droit bancaire, monétaire et financier de l’Union, à travers des échanges entre la BCEAO et les responsables des institutions concernées’’, a expliqué Jean-Claude Kassi Brou, le gouverneur de cette banque commune aux huit pays membres de l’UEMOA.

    Il présidait la cérémonie d’ouverture de cette rencontre régionale entre la BCEAO et les hautes juridictions des États membres.

    ‘’Regards croisés sur la règlementation bancaire et financière dans l’UEMOA’’ est le thème des discussions de la banque avec les juridictions.

    Le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo sont les pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine.

    ‘’Notre ambition […] est d’aller au-delà du format de ces rencontres traditionnelles en offrant à la banque centrale et aux plus hauts responsables de la magistrature un cadre de partage d’expériences sur différents aspects de la réglementation bancaire et financière de l’Union’’, a ajouté Jean-Claude Kassi Brou.

    Selon le gouverneur de la BCEAO, ce cadre permettra également de partager l’expérience de l’UEMOA et de la BCEAO, afin de mutualiser leurs compétences pour atteindre des objectifs communs, l’édification d’un espace communautaire résilient et fondé sur la justice surtout.

    Il a fait observer que ‘’l’importante production normative des organes communautaires s’invite parfois dans les prétoires des tribunaux des États, lors des litiges entre les usagers et les opérateurs des secteurs bancaire et financier’’.

    ‘’L’évolution dynamique des textes communautaires et l’accroissement des activités financières et bancaires dans l’Union entraînent une sollicitation accrue des juridictions nationales, qui sont davantage appelées à intervenir dans des matières spécifiques’’, a relevé le gouverneur de la BCEAO.

    Sur cette base, ‘’il nous paraît essentiel de trouver une parfaite articulation entre les organes producteurs des normes communautaires et le corps judiciaire, partenaire indispensable dans la vérification de la conformité de leur mise en œuvre’’, a ajouté M. Kassi Brou.

    Il précise que les échanges porteront sur les enjeux de la réglementation bancaire et financière dans l’UEMOA et la procédure législative et réglementaire de cette organisation régionale.

    Ils porteront aussi sur les conditions d’exercice des activités bancaires et financières dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine et le contrôle des établissements assujettis à sa réglementation bancaire et financière, l’articulation entre le droit spécial et le droit commun notamment.

    Renforcer ‘’le partenariat déjà fécond entre nos institutions’’

    La prévention et la répression du blanchiment de capitaux, du financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive font partie des sujets à aborder, selon le gouverneur de la BCEAO.

    ‘’À travers ces échanges, notre institution souhaite surtout tirer profit de vos riches expériences de praticiens du droit’’, a-t-il dit, promettant que les travaux permettront de ‘’jeter un nouvel éclairage sur la réglementation monétaire, bancaire et financière de l’UEMOA’’.

    Ils contribueront également à renforcer ‘’le partenariat déjà fécond entre nos institutions, en faveur d’une vulgarisation accrue et une plus grande appropriation des textes communautaires’’, a poursuivi M. Kassi Brou.

    Il rappelle que la banque centrale organise, à l’intention des magistrats et formateurs des centres de formation judiciaire des États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, un séminaire régional de vulgarisation de ses textes de base, depuis 2016 et de manière régulière.

    Plus de 160 magistrats et formateurs des États membres de l’UEMOA ont pris part à ces rencontres, selon le gouverneur de la BCEAO.

    Ces réunions constituent, à ses yeux, ‘’un creuset d’interactions’’ entre la BCEAO et les professionnels du droit.

    ‘’L’objectif poursuivi par notre institut d’émission commun est l’appropriation, par l’ensemble des acteurs du secteur judiciaire de nos États, de notre législation communautaire, qui est aussi riche que variée, tant les matières qu’elle couvre sont importantes pour le fonctionnement […] de nos économies et la satisfaction des besoins des usagers’’, a expliqué Jean-Claude Kassi Brou.

    CS/BK/ESF

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ENTREPRENEURIAT / La DER/FJ ouvre une antenne départementale à Bambey

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ENTREPRENEURIAT / La DER/FJ ouvre une antenne départementale à Bambey

    Bambey, 30 Jan (APS) – La délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes DER/FJ a inauguré jeudi son antenne départementale de Bambey (centre), dont le but est de rapprocher ses services des populations, a constaté l’APS.

    La cérémonie d’inauguration de la nouvelle antenne de la DER s’est déroulée en présence des autorités administratives et territoriales, de chefs religieux et de responsables de l’université Alioune Diop de Bambey.

    Des représentants des partenaires financiers de la DER, dont la fondation MasterCard, l’Agence française de développement (AFD) et la Banque africaine de développement (BAD), y ont également pris part.

    « L’inauguration de cette antenne témoigne de notre engagement commun à rapprocher les services de la DER/FJ de ses bénéficiaires, conformément aux recommandations des plus hautes autorités », a déclaré sa déléguée générale, Aissatou Mbodji, lors de cette cérémonie.

    Selon Mme Mbodj, l’inauguration de cette antenne départementale de la DER symbolise « une étape essentielle dans notre quête d’un Sénégal plus inclusif et équitable où chaque citoyen trouve sa place ».

    Le choix de Bambey pour abriter cette antenne départementale s’explique notamment par « la présence de structures universitaires et sa riche potentialité économique ».

    « Chaque année, les universités forment des jeunes pleins de promesses et prêts à conquérir l’avenir. Notre devoir est de leur offrir un écosystème propice à la concrétisation de leur rêve ici à Bambey », a déclaré la déléguée générale de la DER/FJ.

    Elle a insisté sur les potentialités dont regorge le département de Bambey, soulignant que « lors de la dernière campagne de l’autonomisation, cette circonscription a enregistré quelque 444 projets soumis au niveau de la plateforme de la DER/FJ pour un montant total de plus 560 millions de francs CFA ».

    « Sur ce total, 111 projets ont été financés, représentant un montant de plus de 99 millions de francs CFA, soit 17,72% des demandes », a expliqué Aïssatou Mbodji.

    Elle a fait état de l’ambition de la DER/FJ de « bâtir une société où l’innovation, l’entrepreneuriat et l’autonomisation seront concrètement dans la vie de chacun ».

    La déléguée générale de la DER/FJ a toutefois invité les bénéficiaires à honorer leur engagement en remboursant les financements qui leur sont octroyés.

    MS/SMD/BK

  • SENEGAL-TÜRKIYE-SOCIETE / ‎Réception d’une série d’infrastructures socioéducatives au centre Guindi

    SENEGAL-TÜRKIYE-SOCIETE / ‎Réception d’une série d’infrastructures socioéducatives au centre Guindi

    Dakar, 30 jan (APS) – Le ministre de la Famille et des Solidarités, Maimouna Dièye, et l’ambassadeur de la Türkiye au Sénégal, Nur Sagman, ont procédé jeudi à la réception d’une série d’infrastructures réhabilitées au centre Guindi, à Dakar.

    Les missions d’information et d’orientation du centre Guindi contribuent à la bonne intégration des enfants en situation de vulnérabilité dans la vie familiale et sociale.

    Selon un document reçu de l’Agence turque de coopération et de coordination (TIKA), quatre dortoirs, la cuisine, les toilettes et l’air des jeux dudit centre ont été réhabilités pour un coût global de près de 40 millions de FCFA, soit 60 mille euros.

    « Ces travaux ont été initiés suite à une rencontre avec la ministre de la Famille et des Services sociaux de la République de Türkiye. Cette rencontre avait permis d’engager des diligences ayant conduit au lancement des travaux en octobre dernier », a rappelé Maimouna Dièye.

    ‎Elle s’est félicitée de cet « appui inestimable » de la coopération turque, qui s’inscrit dans le sens d’un « renforcement du système intégré de la protection des enfants ».

    ‎Selon le ministre de la Famille et des Solidarités, cette réhabilitation du centre va « améliorer les conditions de séjours des pensionnaires ».

    L’ambassadeur de la Türkiye a assuré de la « disponibilité de son pays à accompagner le centre Guindi et des couches vulnérables de la population ».

    Le centre Guindi, rattaché au ministre de la Famille et des Solidarités, contribue au retrait et à la réinsertion des enfants en situation de maltraitance.

    Outre l’assistance qu’il apporte aux jeunes filles victimes d’abus et de maltraitance, le centre se consacre également à la promotion de l’éducation alternative des jeunes filles non scolarisées ou déscolarisées, peut-on lire sur son site Internet.

    SMD/BK

  • SENEGAL-ADMINISTRATION-GOUVERNANCE / L’OFNAC veut identifier et éradiquer les niches de corruption dans l’administration du travail

    SENEGAL-ADMINISTRATION-GOUVERNANCE / L’OFNAC veut identifier et éradiquer les niches de corruption dans l’administration du travail

    Dakar, 30 jan (APS) – L’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), à travers une cartographie des vulnérabilités à la corruption, travaille à identifier les niches de corruption dans l’administration du travail en vue de rendre plus transparent ce secteur, a annoncé, jeudi, son président Serigne Bassirou Guèye.

    L’OFNAC, de concert avec le ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions et la coopération allemande, a organisé à ce sujet un atelier consacré à la cartographie des vulnérabilités à la corruption dans l’administration du travail au Sénégal.

    Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet  »Doleel Admin », piloté par la GIZ, l’agence allemande de coopération internationale.

    « La corruption est un phénomène pernicieux qui n’épargne aucun secteur public comme privé. Elle est l’une des plus graves entraves au développement économique et social », a déclaré le président de l’OFNAC.

    Dans le secteur du travail, la corruption « compromet » l’accès équitable aux opportunités,  »mine » la confiance des citoyens envers les institutions et « fragilise » la protection des droits des travailleurs.

    « Les pratiques de favoritisme, le manque de transparence dans l’attribution des marchés ou encore les abus de pouvoir dans le traitement des litiges sociaux sont autant de défis auxquels le secteur est confronté », a relevé M. Guèye.

    Selon lui, cette initiative est « un pas crucial » dans l’engagement de l’État pour « une gouvernance transparente » et « une administration publique plus juste ».

    Serigne Bassirou Guèye a démontré que, d’après l’étude sur la perception et le coût de la corruption commanditée par l’OFNAC en 2016, dans le monde professionnel, 57% des personnes du secteur public et 69% du secteur privé pensent que la corruption est un phénomène très répandu.

    En outre, a-t-il indiqué,  »le secteur du travail (42%) est le principal cadre dans lequel les populations disent avoir vécu des tentatives de corruption ».

    Les résultats de cette étude ont également montré que dans le grand public, les agents du public et du privé (44,6%) sont les  »plus prompts à corrompre ».

    « Cette situation doit nous interpeler tous pour voir ensemble comment rendre le secteur de l’administration du travail plus transparent », a signalé le président de l’OFNAC.

    D’après Serigne Bassirou Guèye, la cartographie des vulnérabilités est « une approche utile » pour identifier les domaines à risque et mettre en place des mesures de prévention adaptées.

    « C’est extrêmement important pour nous autres qui sommes dans l’administration publique, de façon générale, de travailler toujours à se prémunir contre la corruption à défaut de l’annihiler complètement même si c’est une tâche extrêmement difficile », a souligné le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions.

    Abass Fall a fait savoir que l’objectif principal de cet atelier est d’aider l’administration du travail à être à l’abri de la corruption.

    M. Fall renseigne qu’après cette rencontre, un comité sera mis en place et des recommandations élaborées.

    « Je pense qu’il faut toujours être dans une dynamique d’anticipation plutôt que de réaction. Il ne faut pas attendre que la corruption prenne une certaine ampleur pour pouvoir agir », a suggéré le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions.

    Il assure que « l’identification avec la cartographie va permettre, pour chaque élément, de voir les recommandations à faire pour que nous soyons tous conscients que la corruption est néfaste à tout et qu’il nous faut la prévenir ».

    MFD/SBS/BK