Année : 2025

  • SENEGAL-UNIVERSITES / Thiès : un colloque interuniversitaire planche sur les approches interdisciplinaires de développement

    SENEGAL-UNIVERSITES / Thiès : un colloque interuniversitaire planche sur les approches interdisciplinaires de développement

    Thiès, 22 fév (APS) – Un colloque portant sur les perspectives de développement socioéconomiques à partir de divers horizons et disciplines, se tient à Thiès, depuis vendredi jusqu’au dimanche, à l’initiative d’un comité interuniversitaire constitué d’étudiants de la dahira ‘’Moustarchidine wal Moustarchidate’’, provenant des différentes universités du Sénégal, a constaté l’APS.

    ‘’Nous sommes réunis aujourd’hui pour le lancement d’un colloque interuniversitaire’’, a déclaré, samedi, Adama Niang, membre du comité scientifique du colloque.

    Ce colloque interuniversitaire, ‘’première initiative estudiantine’’ du genre au Sénégal, selon ses organisateurs, est organisée à l’initiative du ‘’Moustarchidine Junio’’’, une structure du dahira ‘’Moustarchidine walmoustarchidate’’.

    ‘’C’est un colloque qui réunit l’ensemble des étudiants mourtachides des universités publiques du Sénégal’’, a précisé le doctorant en pharmacie, ajoutant qu’il s’agit d’un ‘’rendez-vous d’échanges d’idées entre étudiants, enseignants-chercheurs et professionnels’’.

    L’événement, qui se déroule à l’auditorium de l’université Iba-Der-Thiam de Thiès, est axé sur le thème : ‘’Synergie pluridisciplinaire, horizons multiples : comment bâtir un avenir meilleur’’.

    Il a pour objectif de montrer une autre facette des étudiants intéressés par le développement de leur pays, mais surtout par l’avenir socio-économique de la jeunesse.

    Le choix de ce thème s’explique par le besoin du moment des jeunes d’être accompagnés et d’être dotés de formations supplémentaires, a fait savoir Adama Niang.

    ‘’Les étudiants, a-t-il dit, sont appelés, à se former de façon multilatérale, afin d’être polyvalents et de faire face aux défis du moment’’.

    BT/ADI/ABB

  • SENEGAL-ECONOMIE-CELEBRATION / Le chef de l’Etat est arrivé à Kaolack pour présider la Journée nationale de l’élevage

    SENEGAL-ECONOMIE-CELEBRATION / Le chef de l’Etat est arrivé à Kaolack pour présider la Journée nationale de l’élevage

    Kaolack, 22 fév (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé à Kaolack (centre), à 10 heures 30 pour y présider la neuvième édition de la Journée nationale de l’élevage, a constaté l’APS.

    Le chef a été accueilli par les autorités administratives territoriales, militaires et paramilitaires ainsi que par des personnalités religieuses et coutumières.

    A son arrivée, Bassirou Diomaye Faye, accompagné du président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye, de ministres, notamment celui de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Mabouba Diagne, a visité les stands du salon d’exposition ouvert jeudi.

    Cette neuvième édition de la Journée nationale de l’élevage est placée sous le thème : ‘’La valorisation des produits d’origine animale : un stimulateur pour la souveraineté alimentaire du Sénégal’’.

    Cet événement, qui constitue un moment clé pour le secteur, mettra en lumière les potentialités et les défis de ce secteur important de l’économie sénégalaise.

    ADE/ABB

  • SENEGAL-SANTE / Digitalisation du système de santé :  quelque 100 000 patients enrôlés (officiel)

    SENEGAL-SANTE / Digitalisation du système de santé : quelque 100 000 patients enrôlés (officiel)

    Dakar, 22  fev (APS) – Quelque 100 000 patients ont été enrôlés par les structures sanitaires dans le cadre du Programme de digitalisation du système de santé (PDSS), a ton appris du coordonnateur de la cellule de la carte sanitaire et sociale, de la santé digitale et de l’observatoire de la santé (CSSDOS),  Dr Ibrahima Khaliloulah Dia.

    ‘’Nous sommes à 100 000 patients dans le système. Quelque 9 000 SMS par rendez-vous  sont comptabilisés. Et je pense que même pour les prestations médicales, c’est-à-dire les ordonnances, on est à peu près à 40 000 ou 50 000’’, a dit Dr Dia.

    Le coordonnateur de la CSSDOS prenait part, vendredi, à l’atelier de validation de la composante santé du plan de communication de masse (PAENS) pour la période 2024-2025.

    « Cela montre que le système est accepté par les soignants et par les hôpitaux. Et c’est ce que nous attendons’’, s’est t-il réjoui.

    Il a rappelé que le dossier patient unique partagé (DUPP), n’est rien d’autre que l’ensemble des  »documents médicaux, des ordonnances, des bilans, des radiographies ».

    ‘’Donc c’est cela que nous avons digitalisé. Nous avons un logiciel maintenant qui permet de le faire et c’est qui a été déployé à l’hôpital Abass Ndao et à l’hôpital de Kaffrine’’, a expliqué le docteur Dia.

    ‘’Nous sommes en train de nous préparer pour enrôler un poste de santé et un centre de santé. Nous avons les équipements avec l’appui du projet PAENS’’, a annoncé le coordonateur de la CSSDOS.

    ‘’Nous allons les enrôler pour tester ce qu’on appelle la portabilité du dossier médical. Parce qu’il faut aussi voir si les données du patient, qui vient au poste de santé ou à l’hôpital sont facilement retrouvées ou pas’’, a-t-il ajouté.

    Selon lui, l’idée est de faire ce qu’a dit le Premier ministre, c’est-à-dire déployer la digitalisation du système de santé dans  une approche régionale.

    ‘’Si nous faisons une approche régionale, cela va nous permettre d’enrôler tous les postes et hôpitaux d’une région. Ce qui veut dire qu’on ira vers zéro papier ’’, a-t-il défendu.

    Pour réussir ce pari, le projet doit relever le défi du financement, estime le coordonateur de la CSSDOS. ‘’Nous avons juste 21% du financement. Donc, il nous reste encore 80% à aller chercher pour couvrir toutes les régions’’, a-t-il fait savoir, ajoutant que le Programme de digitalisation du système de santé dure  cinq ans.

    ‘’On en est à presque deux ans. Donc, l’idée est de voir combien de régions vont être enrôlées. Le ministre en a listé pour le moment quatre : Dakar, Diourbel, Thiès et Ziguinchor’’, a précisé le docteur Dia.

    Estimant que la santé numérique coûte beaucoup d’argent, le responsable de la santé numérique croit que la digitalisation du système de santé sénégalais est possible car, a-t-il dit, ‘’nous sommes un pays intelligent et nous pouvons le faire’’.

    Revenant sur le sens du PAENS, il a souligné l‘‘’urgence de montrer à la population ce que le ministère est en train de préparer et de faire en termes de dossiers médicaux en ligne, en termes de télé-médecine ».

    ‘’C’est dans ce sens que nous avons travaillé avec nos collègues du Service national pour l’éducation et l’information sanitaire et sociale (Sneiss), du ministère de la Santé et de l’Action sociale, afin élaborer des supports de collecte données destinés à plusieurs cibles’’, a rappelé le coordonateur de la CSSDOS.

    NSS/SKS/ABB

  • SENEGAL-USA-APPUI / Les ONG à l’épreuve de la suspension de l’aide publique américaine

    SENEGAL-USA-APPUI / Les ONG à l’épreuve de la suspension de l’aide publique américaine

    Dakar, 22 fév (APS) – La suspension pour 90 jours de l’aide publique américaine, qui passe par USAID, l’agence des États-Unis pour le développement international, est perçue comme un véritable coup de massue par de nombreuses organisations de la société civile sénégalaise qui interviennent sur des questions de gouvernance et de démocratie.

    Cette décision de l’administration Trump a pris de court le directeur exécutif de l’Organisation non gouvernementale (ONG) Enda Ecopop, membre du réseau international Enda Tiers-Monde, Abdoulaye Cissé.

    ‘’C’est une décision qui nous a beaucoup surpris, surtout que la plupart de nos activités étaient financées par USAID mais, je ne peux pas me prononcer davantage sur la question’’, a indiqué Monsieur Cissé dans un entretien avec l’APS.

    Dès son installation, le 20 janvier dernier, à la Maison Blanche, le président Donald Trump a gelé, sans préavis, l’aide américaine pour une durée de 90 jours, paralysant ainsi de nombreux secteurs socio-politiques à travers le monde.

    Or, grâce aux financements de l’USAID, à travers notamment le National Democratic Institute (NDI), le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) a pu déployer des observateurs à travers le Sénégal lors des trois dernières élections organisées dans le pays (législatives du 31 juillet 2022, présidentielle du 24 mars 2024 et élections législatives du 17 novembre 2024).

    Toutefois, le président du COSCE, le professeur Babacar Guèye, estime que la suspension, pour 90 jours, de l’aide américaine aux organisations de la société civile n’aura pas d’incidence réelle sur leurs activités.

    D’une durée de trois ans, a-t-il confié à l’APS, le programme du COSCE, qui était financé par le NDI, a pris fin le 31 janvier dernier.

    ‘’Le COSCE avait reçu une subvention du NDI ; ce qui lui a permis d’observer les trois dernières élections qui ont eu lieu au Sénégal’’, a indiqué le professeur Guèye, ajoutant que la structure qu’il dirige a reçu par le passé des financements directs de l’USAID portant notamment sur l’observation des élections au Sénégal.

    Une mesure diversement accueillie

    Avec la fin du programme de partenariat entre le NDI et le COSCE, depuis le 31 janvier dernier, il pense que le gel de l’aide américaine n’aura pas d’impact réel sur les activités de son collectif lequel, a-t-il rappelé, bénéficie de financements d’autres partenaires.

    ‘’Il y a évidemment l’Union européenne avec qui on est en train d’exécuter un programme dénommé +Sakhal Jamm+ pour promouvoir la paix. Ensuite, le collectif a un programme financé par la Grande-Bretagne et qui porte sur la mise sur pied d’un observatoire de la démocratie. Présentement, ce sont les deux financements dont dispose le COSCE pour les élections’’, a souligné le professeur Guèye.

    Moundiaye Cissé, directeur exécutif de l’ONG 3D, bénéficiaire des financements de l’USAID, n’a pas caché son désarroi sur le site internet de France24 visité par l’APS.

    ‘’Il est clair que la suspension des financements va avoir un impact très fort sur nos activités, parce que l’USAID nous finance dans le domaine de la santé, de l’éducation, de la nutrition, des questions de gouvernance démocratique, de la démocratie budgétaire, mais aussi de la question des ressources extractives. Nous avons plusieurs programmes qui seront concernés’’, a-t-il fait savoir.

    A la tête du Groupe de recherche et d’appui conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (GRADEC), Babacar Fall se dit totalement solidaire des organisations de gouvernance démocratique dont les activités seront rudement impactées par la suspension de l’aide internationale américaine.

    Des incidences sur les programmes déroulés et le personnel

     ‘’Je comprends la tourmente dans laquelle doivent se trouver les bénéficiaires des financements de l’USAID’’, a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS, précisant que sa structure n’a jamais été financée par les Américains.

    ‘’En tant qu’organisation avec dix ans d’expérience, le GRADEC n’a jamais bénéficié de l’aide américaine, que ce soit avec l’USAID ou toute structure dépendant de l’ambassade des Etats-Unis’’, a précisé Babacar Fall.

    A l’en croire, ‘’les conséquences seront considérables pour toutes les autres organisations de la société civile qui ont eu à travailler depuis pratiquement un peu plus d’une décennie avec l’USAID directement, ou à travers d’autres entités dépendant de l’agence américaine’’, telles que le NDI.

    ‘’Effectivement pour ces organisations, il y aura des conséquences parce qu’elles ont des programmes en cours, et elles seront obligées de les stopper tous. Nécessairement, il y aura des incidences pour le personnel et pour les programmes eux-mêmes’’, a-t-il souligné.

    Selon lui, les activités de gouvernance démocratique menées depuis plusieurs années par les organisations de la société civile sont cruciales et insufflent un nouvel esprit démocratique dans de nombreux pays africains. A ce titre, il a jugé périlleux tout gel de financements destinés à ce secteur.

    Le GRADEC a eu comme principaux bailleurs l’ambassade du Canada, à travers le Fonds canadien d’initiative locale (FCIL), Osiwa, l’ambassade des Pays-Bas et actuellement l’Union européenne. ‘’Ce sont là les bailleurs qui travaillent avec GRADEC’’, a-t-il précisé Babacar Fall.

    Afrikajom Center a misé sur l’autofinancement

    Bien qu’ayant travaillé avec l’USAID, le think tank Afrikajom Center n’a jamais bénéficié de fonds de la part de l’agence américaine, si l’on en croit son président Alioune Tine, joint au téléphone.

    ‘’Nous avons commencé à travailler avec nos propres moyens. C’est lorsque nous avons commencé à faire des publications que les gens se sont intéressés à notre structure et ont décidé de nous financer’’, révèle l’ancien secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO).

    Insistant sur l’importance de l’autofinancement, Alioune Tine a déclaré qu’Afrikajom Center a l’habitude de travailler avec ses propres moyens, grâce aux consultances effectuées pour le compte de très grandes organisations comme le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). ‘’C’est de cette manière qu’on s’autofinançait avant de bénéficier de financements extérieurs’’, a-t-il signalé.

    Optimiste, Alioune Tine ne doute pas que les organisations de la société civile touchées par le gel de l’aide américaine feront preuve d’ingéniosité pour pouvoir dérouler leurs programmes dans le domaine de la citoyenneté, des droits de l’homme et de la gouvernance démocratique.

    HB/SBS/OID/ABB

  • SENEGAL-FORMATION-RELIGION / Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass : ‘’l’université est un cadre d’incubation des futurs dirigeants du pays’’

    SENEGAL-FORMATION-RELIGION / Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass : ‘’l’université est un cadre d’incubation des futurs dirigeants du pays’’

    Kaolack, 22 fév (APS) – L’université, par essence, est un cadre d’incubation des futurs leaders et dirigeants du Sénégal, a affirmé, vendredi, le khalife de Médina Baye, Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass.

    ‘’De par ses enseignements, l’université, par essence, est un cadre d’apprentissage, de formation et de préparation des futurs leaders et dirigeants de leur pays, en faisant des étudiants des citoyens modèles dans le patriotisme et le don de soi’’, a-t-il notamment déclaré.

    Le khalife s’exprimait au cours du démarrage des activités des journées portes ouvertes de l’université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN), prévues aujourd’hui et demain, consacrées à la vie et l’œuvre du parrain.

    Ces activités sont organisées par le Centre régional des œuvres universitaires et sociales du Sine-Saloum (CROUS-SS).

    ‘’Les actions citoyennes incombent à tous les citoyens de ce pays, pas seulement au président de la République. Chaque citoyen doit se demander, qu’est-ce qu’il peut faire pour son pays pour contribuer à son développement durable et non ce que son pays doit faire pour lui’’, a insisté le guide religieux.

    Le développement du pays doit reposer sur la connaissance, l’agriculture, le social et bien d’autres leviers sur lesquels le citoyen doit s’adosser pour apporter sa contribution l’essor socioéconomique, a-t-il ajouté.

    ‘’Pour acquérir des connaissances, il faut faire preuve de souplesse, d’intelligence et de concertations permanentes avec les différentes parties prenantes. Pour participer au développement de son pays et à l’émergence d’une nation prospère, l’étudiant doit se consacrer exclusivement à ses études’’, a dit le khalife de Médina Baye à l’endroit des apprenants.

    ‘’Cela doit se faire dans le calme, la sérénité, le respect mutuel, l’amour de son prochain, la connaissance dans un esprit éclairé’’, a-t-il indiqué.

    Selon Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass, le développement n’est pas impossible à atteindre, mais le plus difficile est d’avoir des ressources humaines de qualité.

    Le religieux musulman est également revenu largement sur la vie et l’œuvre de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass, dont les enseignements profitent, selon lui, à l’Afrique et au reste du monde.

    ‘’Dans un contexte de développement des technologies de l’information et de la communication, et quelles que soient nos appartenances religieuses, nous devons cultiver la paix, la concorde et la cohésion sociale’’, a exhorté le khalife de Médina Baye.

    ADE/ABB

  • SENEGAL-SPORTS-FINANCEMENTS / L’Etat va se concentrer exclusivement sur la prise en charge des différentes équipes nationales (ministre)

    SENEGAL-SPORTS-FINANCEMENTS / L’Etat va se concentrer exclusivement sur la prise en charge des différentes équipes nationales (ministre)

    Dakar, 22 fev (APS) – Le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture (MJSC) a annoncé, vendredi, la décision de l’Etat de se concentrer désormais exclusivement à la prise en charge des différentes équipes nationales engagées dans les compétitions internationales.

    ‘’Toutefois, compte tenu de la nouvelle orientation de la politique de développement du sport, l’Etat, en sus des investissements lourds consentis notamment dans la construction et l’entretien des infrastructures sportives, a décidé de se concentrer exclusivement sur la prise en charge des différentes équipes nationales engagées dans les compétitions internationales’’, indique notamment un communiqué parvenu à l’APS.

    Jeudi, la Fédération sénégalaise de football (FSF) avait indiqué que l’Etat du Sénégal n’allait plus supporter les charges des clubs sénégalais relatives aux compétitions africaines interclubs.

    Pour le MJSC, l’Etat entend encourager les différentes fédérations sportives, notamment celles où la professionnalisation est déjà en vigueur, à travailler à mieux soutenir le développement de leur discipline au niveau local.

    Le département ministériel dirigé par Khady Dièye Gaye rappelle dans son communiqué, qu’en relation avec le Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS), il procède, chaque année, à une répartition des ressources budgétaires, selon la limite des moyens dont dispose l’Etat, pour accompagner les différentes équipes nationales devant prendre part aux compétitions internationales.

     »Ainsi pour cette année 2025, un budget de quatre milliards neuf cent soixante-neuf millions deux cent onze mille six cent quarante-huit (4 969 211 648) FCFA est prévu pour les compétitions internationales, dont deux milliards deux cent cinquante-trois millions quatre cent cinquante-deux mille huit cent quatorze (2 253 452 814) FCFA pour les qualifications à la Coupe du monde 2026 de football », renseigne le ministère en charge du sport.

    Il ajoute qu’en 2024 l’arbitrage budgétaire était à sept milliards (7 000 000 000) FCFA, dont deux milliards deux cent soixante-huit millions six cent quarante-neuf mille cinq cent neuf (2 268 649 509) FCFA pour la prise en charge des compétitions de football.

     »Sur ce montant, deux cent douze millions quatre cent soixante-sept mille deux cent (212 467 200) FCFA étaient réservés à la prise en charge des clubs hommes et dames, engagés dans les compétitions interclubs africaines. En dehors de toute planification budgétaire, l’Etat a toujours soutenu et accompagné tous les clubs engagés dans les compétitions africaines », a tenu à rappeler le ministère des Sports dans son communiqué.

    BHC/ABB

  • SÉNÉGAL-HYDRAULIQUE-INFRASTRUCTURES / Un second forage inauguré à Fass-Diacksao

    SÉNÉGAL-HYDRAULIQUE-INFRASTRUCTURES / Un second forage inauguré à Fass-Diacksao

    Fass-Diacksao, 22 fév (APS) – Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a procédé, vendredi, à la réception du deuxième forage, d’un débit de 86 mètres cubes à l’heure, pour Fass Diacksao.

    La réception de cette infrastructure s’est déroulée en présence de plusieurs dignitaires religieux de Tivaouane, dont Serigne Mansour Ibn Serigne Babacar Sy Mansour, des imams de la mosquée de Fass Diacksao et de la Zawiyya Elhadji Malick Sy, ainsi d’autres notables venus représenter Sidy Ahmed Sy Dabakh.
    Ce second forage figurait parmi les doléances des populations, mais aussi des autorités locales et religieuses, et devrait couvrir les besoins en eau de toutes les localités environnantes.

    Selon le ministre Cheikh Tidiane Dièye, il sera étudié la possibilité de permettre aux populations de la contrée, notamment les femmes et les jeunes, d’utiliser le forage pour des activités génératrices de revenus, comme le maraîchage.

    Ce forage est le deuxième réalisé à Fass-Diacksao, après celui inauguré en 1983 par le ministre de l’Hydraulique de l’époque, feu Samba Yella Diop.

    Le maire de la commune Koul, Modou Fall, n’a pas manqué d’exprimer le soulagement et la joie des habitants qui profiteront grandement de ce nouveau forage, dont les travaux ont été seulement lancés en fin décembre.

    « Le ministre Cheikh Tidiane Dièye a bien respecté son engagement. Nous le remercions vivement et invitons toutes autorités à s’inspirer de son efficacité », a dit l’édile.

    MKB/ADI/ABB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le passage du chef du gouvernement et des ministres à l’Assemblée nationale, sujet phare des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le passage du chef du gouvernement et des ministres à l’Assemblée nationale, sujet phare des quotidiens

    Dakar, 22 fev (APS) – Le passage du gouvernement à l’Assemblée nationale, hier, vendredi, pour une séance de ‘’Questions d’actualité’’, est le sujet mis en exergue par quasiment tous les quotidiens parvenus, ce week-end à l’APS.

    ‘’Ousmane Sonko, l’autre grand oral’’, affiche à sa Une Sud Quotidien en écho à la déclaration de politique du Premier ministre le 27 décembre dernier. Mais cette fois, le passage du chef du gouvernement et des autres ministres devant les parlementaires intervient une semaine après la publication par la Cour des comptes du rapport d’audit des finances publiques durant la période de 2019 à mars 2024.

    Une occasion pour Ousmane Sonko de faire plusieurs annonces, notamment des ‘’mesures correctives’’ allant dans le sens d’une gestion plus orthodoxe des deniers publics, comme l’indique L’As à sa Une.

    D’après Le Soleil, qui titre : ‘’Les fortes annonces d’Ousmane Sonko’’, le Premier ministre déclare que le gouvernement procèdera à la fusion et la suppression de certaines entités publiques, comme des agences, dans le cadre de la rationalisation du train de vie de l’Etat.

    Parmi ces annonces, figure, selon Sud Quotidien, ‘’une deuxième phase de réduction des prix des produits de première nécessité et un vaste programme de regroupement des agences d’exécution’’.

    ‘’Sonko enfonce le clou, annonce des mesures et appelle le peuple ‘’au sursaut’’, écrit Vox Populi pour faire dire au Premier ministre, que ‘’nous ne sommes pas dans l’austérité’’, comme l’indique Walfadjri dans un de ses appels à la Une.

    Les quotidiens de ce week-end se sont également intéressés au lancement, à Kougheul (centre) du Projet de Mobilisation des Ressources en Eau du Nianija Bolong (PROMOREN), qui selon le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, ‘’permettra de régler la question de la souveraineté alimentaire’’, indique Le Soleil.

    ‘’Ce projet favorisera un net recul de la pauvreté’’, renchérit L’Enquête, qui chiffre le montant de ce projet à 36 milliards de francs CFA.

    En sports, ‘’Les ‘’Lions’’ valident leur billet pour ‘’Angola 2025’’’’, fait savoir Le Soleil, qui est revenu sur le match de qualification remporté par l’équipe de basket du Sénégal sur celle du Rwanda (96-73). Une victoire qui qualifie ainsi les Lions au prochain Afrobasket.

    ABB

  • SENEGAL-ECONOMIE / Abdourahmane Sarr insiste sur le renforcement du secteur privé

    SENEGAL-ECONOMIE / Abdourahmane Sarr insiste sur le renforcement du secteur privé

    Dakar, 21 fév (APS) – Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, a insisté, vendredi, sur la nécessité de rationaliser les finances publiques et de renforcer le rôle du secteur privé pour le développement économique du pays.

    ‘’Il est essentiel de comprendre que l’État n’a pas vocation à tout faire. Son rôle est d’assumer pleinement ses responsabilités dans le secteur public, notamment en matière d’éducation, de santé et d’infrastructures de base, tout en accompagnant les efforts des citoyens et des collectivités territoriales ‘’, a-t-il déclaré.

    Face aux députés lors de la séance ‘’Questions d’actualité au gouvernement’’, le ministre a précisé que cette vision s’inscrit dans le cadre du Plan 2005-2009, qui vise à promouvoir un développement logistique à travers des territoires plus compétitifs, considérés comme la base de la souveraineté nationale.

    Il a souligné que la souveraineté économique repose sur la capacité de l’État à financer ses déficits budgétaires sans recourir à des mesures exceptionnelles, telles que l’assistance du Fonds monétaire international (FMI) ou des politiques d’austérité drastiques.

    ‘’Il ne s’agit pas d’austérité, mais de mettre en place des réformes permettant de dégager des marges budgétaires ‘’, a insisté le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération.

    Parmi ces réformes, Abdourahmane Sarr a cité ‘’la refonte du Code des investissements, la modernisation des procédures administratives, une meilleure gestion du budget de l’État’’. Elles visent, selon lui, à améliorer l’efficacité des dépenses publiques.

    M. Sarr a plaidé pour une redéfinition du rôle de l’État dans l’économie.

    ‘’L’État doit se concentrer sur son rôle stratégique et créer des conditions favorables au développement du secteur privé‘’, a-t-il affirmé, ajoutant que certains services publics pourraient être assumés par le secteur privé sous un encadrement rigoureux.

    Le ministre a souligné la nécessité d’une réforme financière en profondeur pour mieux structurer et optimiser l’utilisation des ressources.

    ‘’Cette réforme n’est pas seulement une question de budget, mais une nécessité urgente pour stimuler l’investissement et garantir la continuité des services publics ‘’, a-t-il fait valoir.

    Il a rappelé que la réalisation du référentiel  »Sénégal 2050 », ne repose pas uniquement sur l’État.

    ‘’Le secteur privé a un rôle crucial à jouer. Pour qu’il puisse se développer, il est impératif d’améliorer le climat des affaires et de favoriser les investissements publics et privés‘’, a-t-il affirmé.

    Le ministre a enfin appelé à une mobilisation collective pour la mise en œuvre de réformes structurelles, qui permettront une meilleure gestion des finances publiques et une plus grande implication du secteur privé dans le développement économique du pays.

    AN/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE / Un réseau de trafic illicite de médicaments démantelé à Yoff (communiqué)

    SENEGAL-SANTE / Un réseau de trafic illicite de médicaments démantelé à Yoff (communiqué)

    Dakar, 21 fév (APS) –  L’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP) annonce avoir démantelé, à Yoff, en collaboration avec la Gendarmerie, un réseau de trafic illicite de médicaments.

     »’L’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP), en collaboration avec la Gendarmerie nationale, a mené avec succès une inspection de démantèlement d’un réseau de trafic illicite de médicaments et autres produits de santé, à Dakar, à Yoff »,  lit-on dans un communiqué reçu vendredi à l’APS.

    Cette intervention a été menée sur la base de renseignements précis et exploités par la Direction de l’Inspection pharmaceutique, de la Surveillance du marché et des Vigilances de l’ARP.

    Elle a, selon, le texte ‘’permis la saisie d’une importante quantité de médicaments et autres produits de santé ainsi que de documents administratifs, notamment des tickets de consultation et des registres des malades et clients’’.

    La même source signale que  »’si la personne mise en cause était absente lors de l’opération, trois individus exerçant des fonctions de gestion ont été interpellés et placés à la disposition de la brigade de Gendarmerie de la Foire pour les besoins de l’enquête ».

    L’ARP rappelle que la lutte contre le trafic illicite des médicaments contrefaits ou de qualité inférieure demeure une priorité nationale afin de garantir la sécurité sanitaire des populations.

    L’Agence félicite les pharmaciens inspecteurs ainsi que les Forces de Défense et de Sécurité pour leur engagement et leur vigilance dans cette lutte cruciale pour la santé publique.

    SKS/OID