Année : 2025

  • AFRIQUE-ENERGIE-DEVELOPPEMENT / L’accès à l’énergie, « pierre angulaire » de la transformation du continent (expert)

    AFRIQUE-ENERGIE-DEVELOPPEMENT / L’accès à l’énergie, « pierre angulaire » de la transformation du continent (expert)

    De l’Envoyée spéciale de l’APS: Adama Diouf Ly

    Dar-es-Salam, 28 jan (APS) – L’accès à l’énergie est ‘’la pierre angulaire de la transformation » du continent africain qui ouvrira la voie à l’éducation, aux soins de santé et à la génération de revenus pour les populations, a déclaré le vice-président du Groupe de la Banque africaine de développement chargé de l’Électricité, de l’Énergie, du Climat et de la Croissance verte, Kevin Kariuki, au Sommet de l’Energie, ouvert ce mardi à Dar-es-Salam, en Tanzanie.

    ‘’L’énergie est le moteur du développement. Sans une électricité abordable, fiable et durable, l’Afrique ne peut ni réaliser ses aspirations en matière de développement ni s’assurer la place qui lui revient dans l’économie mondiale’’, a t-il dit.

    D’où, l’initiative de ce sommet ‘’Mission 300’’ dont l’objectif est d’amener les décideurs, partenaires et autres parties prenantes, à s’engager pour l’accès à l’énergie de 300 millions d’africains d’ici 2030.

    Selon M. Kariuki, l’accès à l’énergie favorise également ‘’l’égalité des genres en réduisant le temps que les femmes consacrent à des tâches laborieuses et chronophages telles que la cuisine avec des combustibles traditionnels ou la collecte de bois de chauffage’’.

    ‘’Le succès de la +Mission 300+ ne se limite donc pas à l’électrification, il s’agit de sauver et d’autonomiser des vies et des communautés et de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de préserver la biodiversité’’, a-t-il précisé.

    ‘’Le chemin à parcourir s’avère ardu. Au rythme actuel de l’électrification, conjugué à la croissance rapide de la population africaine, le nombre de personnes vivant sans accès à l’électricité pourrait demeurer largement inchangé’’, a-t-il prévenu.

    ‘’Il est donc impératif d’agir et la +Mission 300+ fournit une feuille de route pour parvenir à un accès universel à l’énergie d’ici à 2030, conformément à l’objectif de développement durable n°7 des Nations unies et à l’Agenda 2063 de l’Union africaine’’, a-t-il rappelé.

    Il a indiqué que la ‘’Mission 300’’, une initiative de la BAD et de la Banque mondiale, investira dans la construction et la réhabilitation de nouvelles capacités de production, de réseaux de transport, y compris les interconnexions régionales et intrarégionales ainsi que des réseaux de distribution afin de ‘’bâtir des systèmes électriques robustes et fiables’’.

    Elle sera complétée par des réformes dans le secteur de l’énergie pour garantir l’accessibilité et la durabilité du service d’électricité et la viabilité financière des services publics.

    Les partenariats avec le secteur privé aideront à mobiliser des financements à la vitesse et à l’échelle requises, a-t-il rassuré.

    Outre l’accès à l’électricité à partir de systèmes électriques interconnectés, l’expert en électricité,  a souligné que ‘’la vision transformatrice de l’initiative donnera la priorité aux mini-réseaux et aux systèmes solaires domestiques autonomes pour fournir de l’électricité aux régions et aux communautés mal desservies, notamment dans les zones fragiles et reculées où l’extension du réseau interconnecté est difficilement réalisable’’.

    Selon lui, ces solutions d’énergie renouvelable distribuée (ERD) sont ‘’faciles à déployer, rapides, rentables, modulaires et durables et peuvent garantir qu’aucune communauté ne soit laissée pour compte’’.

    Le Sommet africain de l’énergie, prévu les 27 et 28 janvier, constitue une étape clé de cet effort baptisé ‘’Mission 300’’. Il réunit des leaders de différents horizons en vue d’accélérer l’accès à l’électricité pour 300 millions de personnes en Afrique d’ici à 2030.

    Le Sénégal est représenté à la rencontre de Dar-es-Salam par une délégation conduite par le ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop qui a présenté lundi au cours d’un  »boardroom » avec des partenaires techniques et financiers, le pacte national de l’Energie du Sénégal.

    ADL/SBS/AB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE / Sommet africain de l’énergie : le Sénégal présente un Pacte national pour l’énergie « clair et cohérent »

    SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE / Sommet africain de l’énergie : le Sénégal présente un Pacte national pour l’énergie « clair et cohérent »

    De l’Envoyée spéciale de l’APS : Adama Diouf Ly

    Dar-es-Salam, 28 jan (APS) – Le Directeur général de la Banque africaine de développement (BAD) pour l’Afrique de l’Ouest a jugé  »’clair et cohérent » le Pacte national pour l’énergie présenté par le Sénégal, lundi, à Dar-es-Salam, au Sommet africain de l’énergie, promettant ‘’un soutien complet » dans sa mise en oeuvre.

    Dans le cadre du Sommet africain de l’énergie ‘’Mission 300’’, qui se tient à Dar es-Salaam, le Sénégal, par la voix de son ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop. a présenté son Pacte national pour l’énergie, une feuille de route avec des objectifs spécifiques et des échéances pour la mise en œuvre des réformes essentielles.

     »Nous allons sortir d’ici très motivés et très engagés à côté de nos partenaires au développement dont la Banque mondiale et la Société financière internationale (SFI) pour apporter un soutien complet dans l’utilisation du gaz en vue d’ aller rapidement à l’accès universel à l’énergie. Vous êtes dans la bonne voie’’, a déclaré, lundi, le Directeur général de la BAD pour l’Afrique de l’Ouest, Lamine Barrow, à l’issue de la séance de la présentation du pacte national pour l’énergie du Sénégal.

    A Dar es Salaam, 12 pays dont le Sénégal, présenteront dans un premier temps, leurs pactes énergétiques pour montrer leur engagement à un accès universel à l’électricité. D’autres pays africains devraient développer leurs pactes lors des phases suivantes.

    ‘’Il vous faut des personnes expertes pour la mise en œuvre de ce plan énergétique très clair et cela ne manque pas au Sénégal’’, a ajouté M. Barrow.

    Participant à ce ‘’boardroom’’, le représentant de la BAD, a souligné que  »la trajectoire du Sénégal est claire pour assurer des tarifs qui permettent d’entrer dans des coûts tout en améliorant l’efficience en termes de fonctionnement du secteur de l’électricité’’.

    Dans le pacte présenté aux partenaires au développement, le ministre sénégalais, Birame Soulèye Diop, a fait état de ‘’plusieurs stratégies allant de l’accès, aux coûts de la production, en passant par la participation des privés et le renforcement de la SENELEC par la réhabilitation de ses infrastructures et de son patrimoine’’.

    M. Diop a présenté des éléments du pacte national, notamment les choix stratégiques opérés avec la définition du coût de financement, et des différents chantiers sur lesquels le gouvernement va travailler pour demander aux bailleurs, aux organisations philanthropiques dans le domaine et au secteur privé, d’accompagner le Sénégal.

     »Il y a une bonne appréciation du plan énergétique du Sénégal. La volonté de l’Etat, c’est de permettre à tous les sénégalais d’avoir accès à l’énergie’’, a-t-il dit à l’APS,  en marge de la séance de présentation.

    ‘’Les partenaires, ont fait une réception qualitative du projet en réaffirmant leur soutien à ce projet du Sénégal et la position de leader de la SENELEC dans la sous région africaine pour l’inter-connectivité’’, a-t-il relevé.

    Birame Souleye Diop dit avoir attiré, à cette occasion, l’attention des bailleurs sur le fait que ‘’la bureaucratie administrative des partenaires techniques au développement est un frein aux réalisations immédiates’’.

    ‘’Les populations qui attendent d’avoir accès à l’énergie ne peuvent pas continuer à dépendre des longues procédures administratives, des discussions et des réunions en a plus finir’’, a-t-il insisté.

    ‘’Nous avons attiré également leur attention sur le fait que l’Etat du Sénégal qui met en priorité l’accès universel à l’énergie, est prêt à délivrer tout ce qui relève de ses obligations mais attend des partenaires qu’ils puissent faire plus vite dans les procédures pour avoir des résultats’’, a encore dit le ministre.

    Sur les 800 millions de personnes dans le monde qui n’ont pas accès à l’énergie, 600 millions se trouvent en Afrique, selon la BAD et la Banque mondiale qui ont pris l’initiative d’organiser, le Sommet sur l’Energie en Afrique à Dar es Salam. L’objectif, c’est d’obtenir des engagements des Etats, des partenaires techniques et des organisations philanthropes afin que ce chiffre puisse être réduit de moitié avant 2030 d’où le thème donné au sommet ‘’Mission 300’’.

     Des leaders de différents horizons vont réfléchir sur des actions pour accélérer l’accès à l’électricité de 300 millions de personnes en Afrique d’ici à 2030

    Le Sommet africain de l’énergie ‘’Mission 300’’, qui se tient à Dar es-Salaam, réunit des leaders de différents horizons en vue d’accélérer l’accès à l’électricité pour 300 millions de personnes en Afrique d’ici à 2030.

    La rencontre organisée par le gouvernement tanzanien, l’Union africaine, la Banque africaine de développement et la Banque mondiale, a pour objectif de stimuler les réformes, de mobiliser des financements et de constituer des partenariats pour la transformation énergétique de l’Afrique.

    Le sommet devrait aboutir à deux résultats majeurs : la ‘’Déclaration de l’énergie de Dar es Salaam’’, qui présente les engagements et actions concrètes des gouvernements africains pour réformer le secteur de l’énergie.

    Il y aura aussi la première série de ‘’Pactes nationaux pour l’énergie’’ qui serviront de feuilles de route avec des objectifs spécifiques pour chaque pays et des échéances pour la mise en œuvre des réformes essentielles.

    ADL/AB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE-PRIX / L’interconnexion régionale et le mix énergétique participeront à « la baisse rapide » du coût de l’électricité, selon Birame Souleye Diop

    SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE-PRIX / L’interconnexion régionale et le mix énergétique participeront à « la baisse rapide » du coût de l’électricité, selon Birame Souleye Diop

    +++De l’Envoyée spéciale de l’APS: Adama Diouf Ly+++

    Dar es Salam (Tanzanie), 28 jan (APS) – L’interconnexion régionale à travers le Système d’échange d’énergie électrique ouest africain (EEEOA) ou en anglais West African Power Pool (WAPP), combinée au mix énergétique, permettra une baisse rapide du coût de l’électricité, a déclaré le ministre de l’Energie et du Pétrole, Birame Souleye Diop, qui prend part, à Dar-es-Salam, en Tanzanie, au Sommet africain de l’énergie ‘’Mission 300’’.

    ’Le coût du transport, de la production de l’électricité est important. On connait la SENELEC comme un exportateur d’énergie, donc si à travers le West african power Pool (WAPP), on arrive à réaliser cette interconnexion, il y a fort à parier qu’il y aura une baisse du coût de l’électricité’’, a assuré le ministre dans un entretien avec l’APS, lundi, au sortir d’un ‘’boardroom’’, au Julius Nyererere Convention Centre où il a présenté le ‘’Pacte national pour l’énergie’’ du Sénégal aux partenaires techniques et financiers dont la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et la Société financière internationale (SFI).

    Le Sénégal a positionné l’énergie comme une priorité nationale avec l’objectif d’un accès universel en 2030, a-t-il rappelé.

    ‘’Ce qu’on cherche à réaliser, c’est un mix énergétique à hauteur de 40%. Le but est d’arriver à multiplier la contribution de l’énergie éolienne du photovoltaïque, de l’hydraulique entre autres, pour arriver à une baisse du coût de l’électricité’’, a t-il fait part.

    Pour Birame Souleye Diop venu représenter le chef de l’Etat à ce Sommet dont l’ouverture officielle est prévue, ce mardi, la volonté du gouvernement, c’est d’arriver à réaliser un coût d’accès de 60 francs le Kwh.

     »Le gouvernement travaille sur cette option et on peut obtenir ce résultat plus tôt que prévu si nous réalisons l’utilisation du gaz en énergie de transition », a t-il soutenu.

    Selon lui, le but fondamental,  »c’est d’obtenir un accès universel disponible en électricité de qualité à un coût abordable (…) et couvrir en même temps le gap qui existe entre le monde rural et le monde urbain’’.

    L’Etat du Sénégal prévoit aussi de ‘’faire participer les privés dans l’investissement, dans la production et la contribution à l’accès universel à l’énergie’’, a dit le ministre.

    Sur l’option des organisateurs du Sommet de mettre l’accent sur l’énergie comme ‘’facteur important d’accès aux services sociaux de base pour le développement’’, il rappelle qu’en l’absence d’électricité,  »il n’y a pas de prise en charge sanitaire de qualité, encore moins de plateau technique relevé dans les structures de santé, ni de ressources numériques pour les enseignements dans les établissements et dans les foyers’’.

    ‘’Quand on parle d’accès à l’énergie, ce n’est pas seulement pour les entreprises mais c’est principalement aussi l’accès domestique, les services sociaux de base’’, a t-il dit.

    Selon lui,  »ce point renseigne que l’énergie, c’est la source de vie. Le sang qui irrigue la vie des nations. Il n’y aucun secteur qui ne vit de l’énergie, de la santé à l‘éducation en passant par le commerce, l’industrie et la vie de tous les jours’’.

    Le Système d’échange d’énergie électrique ouest africain (EEEOA), est une institution spécialisée de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui a pour but d’intégrer les réseaux électriques nationaux dans un marché régional unifié.

    Le Sommet africain de l’énergie ‘’Mission 300’’, qui se tient à Dar es-Salaam, réunit des leaders de différents horizons en vue d’accélérer l’accès à l’électricité pour 300 millions de personnes en Afrique d’ici à 2030.

    La rencontre organisée par le gouvernement tanzanien, l’Union africaine, la Banque africaine de développement et la Banque mondiale, a pour objectif de stimuler les réformes, de mobiliser des financements et de constituer des partenariats pour la transformation énergétique de l’Afrique.

    Le sommet devrait aboutir à deux résultats majeurs : la ‘’Déclaration de l’énergie de Dar es Salaam’’, qui présente les engagements et actions concrètes des gouvernements africains pour réformer le secteur de l’énergie.

    Il y aura aussi la première série de ‘’Pactes nationaux pour l’énergie’’ qui serviront de feuilles de route avec des objectifs spécifiques pour chaque pays et des échéances pour la mise en œuvre des réformes essentielles.

    ADL/OID/SBS/AB

     

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Daouda Ngom inaugure le poste de commandement et le siège du comité de gestion de l’AMP de Somone

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Daouda Ngom inaugure le poste de commandement et le siège du comité de gestion de l’AMP de Somone

    Somone, 28 jan (APS) – Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, a inauguré, lundi soir, le poste de commandement et le siège du comité de gestion de l’Aire marine protégée (AMP) de Somone.

    ‘’C’est un grand plaisir pour moi de venir ici inaugurer le siège du comité de gestion et le poste de commandement de l’Aire marine protégée de Somone’’, a dit Daouda Ngom, en tournée dans le département de Mbour (Ouest).

    Il a souligné l’ »importance capitale » de cette cérémonie, au regard de la Vision Sénégal 2050, qui ambitionne d’ « arriver à une souveraineté environnementale d’ici 2050, avec une gestion durable des écosystèmes et de la biodiversité.

    Pour l’officiel, le Sénégal est aujourd’hui  »un leader mondial en (la) matière (…), avec 15 aires marines protégées créées depuis 2004″.

    Selon le ministre, c’est ce leadership qui vaut au Sénégal « l’honneur » que le monde lui fait d’accueillir, en 2027, le Congrès mondial des Aires marines protégées.

    Daouda Ngom a noté que les AMP ont un double objectif, notamment ‘’la conservation de la biodiversité dans toutes ses dimensions, mais également la génération de revenus pour les populations locales’’.

    Dans le référentiel des politiques publiques Sénégal 2050, le pays envisage de réaliser « 30% d’aires protégées (terrestres, marines, côtières) d’ici 2050’’, a relevé Daouda Ngom.

    DOB/ADI/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Matam : des consultations citoyennes sur la loi d’orientation agro-sylvo pastorale

    SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Matam : des consultations citoyennes sur la loi d’orientation agro-sylvo pastorale

    Matam, 28 jan (APS) – Des consultations citoyennes sur la révision de la Loi d’orientation agro-sylvo pastorales (LOASP) ont été ouvertes, lundi, à Matam pour une durée de deux jours.

    Le Secrétaire d’Etat aux coopératives agricoles et à l’encadrement paysan, Alpha Ba a présidé la cérémonie d’ouverture de ces rencontres réunissant producteurs et représentants de l’Etat dont le gouverneur de la région, Said Dia.

    « La tenue de ces consultations se justifie par le fait que nous voulons certes la réactualisation de la loi, (…) mais aussi, qu’au-delà des techniciens, nous voulons une plus grande implication des citoyens », a dit M. Bâ.

    Selon lui, la réactualisation de la loi permettra de matérialiser les préoccupations de tous les acteurs du secteur primaire.

    Des conventions entre le Programme d’appui au développement agricole et rural (PADAER 2) et six organisations paysannes de Kanel, Matam et Ranérou ont été signées en marge de la cérémonie.

    Ces conventions vont concerner quelque 2 mille trois cent 37 producteurs de la zone pour un montant global de 727 millions de francs, a-t-on appris lors de la signature.

     »La signature de ces conventions entre dans le cadre de nos ambitions communes de réduire la pauvreté rurale et de pouvoir assurer la croissance économique durable et inclusive », a expliqué le Secrétaire d’Etat aux coopératives agricoles et à l’encadrement paysan.

    Alpha Ba a aussi signalé que les organisations bénéficiaires ont été sélectionnées à travers une « démarche participative, inclusive et transparente », raison pour laquelle les conventions ont été signées devant les acteurs du monde rural, a-t-il précisé.

    AT/SMD/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la ruée des candidats à l’émigration devant les tribunaux et les BAOS

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la ruée des candidats à l’émigration devant les tribunaux et les BAOS

    Dakar, 28 jan (APS) – Les images de jeunes devant les tribunaux et les Bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi (BAOS) espérant rallier l’Espagne dans le cadre de la migration circulaire sont largement commentées par les quotidiens reçus, mardi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Les images du désespoir’’, titre EnQuête, qui écrit : ‘’Cela a fait le tour de la toile depuis la fin de la semaine dernière. Des hordes de jeunes qui prennent d’assaut les tribunaux et bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi (BAOS) à la quête du sésame pour une hypothétique place dans la cohorte de jeunes devant rallier l’Espagne en tant que travailleurs saisonniers’’.

    Le journal note qu’après l’appel à candidatures lancé par le ministère chargé des Sénégalais de l’extérieur pour le recrutement de 250 ouvriers agricoles, ‘’des milliers de jeunes se sont rués vers les tribunaux et bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi (BAOS) pour déposer leurs candidatures. Tous, diplômés comme non-diplômés, n’ont qu’un seul rêve : regagner l’Espagne, quels que soient le moyen et le boulot’’.

    ‘’La jeunesse à l’appel des champs du désespoir’’, dit L’Observateur. ‘’L’occasion semble être saisie par beaucoup de Sénégalais. Le programme pilote de +migration circulaire+ offre des opportunités d’emplois saisonniers dans le secteur agricole en Espagne. Des milliers de jeunes ont pris ainsi d’assaut les tribunaux pour obtenir des casiers judiciaires afin de compléter leur dossier dans l’espoir d’être sélectionnés parmi les 250 ouvriers agricoles en Espagne’’, écrit L’Obs.

    ‘’L’énergie du désespoir !’’, s’exclame Le Quotidien. ‘’Dans les 14 régions du pays, des centaines voire des milliers de jeunes, qui espèrent des perspectives réjouissantes en Espagne, ont envahi les Baos et les palais de justice pour déposer leur dossier de candidature ou chercher un casier judiciaire. De Kolda à Ziguinchor, en passant par la banlieue dakaroise, les candidats à cette émigration circulaire entre le Sénégal et l’Espagne espèrent provoquer la chance loin de leur pays’’, constate la publication.

    Les Echos aussi note que ‘’depuis l’annonce de la migration circulaire vers l’Espagne, les Bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi (Baos) sont pris d’assaut par les candidats’’. ‘’Les jeunes sont prêts à tout pour déposer leur dossier. Des scènes de bousculades et de tensions ont été enregistrées dans certains Baos. Parmi les candidats destinés à être des ouvriers agricoles en Espagne, des femmes et même des étudiants’’, souligne le journal.

    L’Info relève que cette ruée vers la migration circulaire a entrainé des ‘’critiques acerbes contre le régime’’. Selon Boubacar Sèye, de l’ONG Horizons sans frontière, qui s’occupe de questions migratoires, ‘’Ce qui se passe, c’est une honte pour le Sénégal et pour toute l’Afrique. Ces images nous interpellent tous. Ce sont des images qui ne sont pas bonnes pour le Sénégal’’.

    Dans le journal, le député de l’opposition, Abdou Mbow, estime que ‘’la fuite des jeunes vers l’Espagne sonne comme un aveu d’échec et surtout d’impuissance’’.

    Selon le quotidien L’As, l’envoi de travailleurs en Espagne et au Qatar dans le cadre de la migration circulaire ‘’est en déphasage avec la nouvelle dynamique de souveraineté prônée par les nouvelles autorités’’.

    ‘’Le Sénégal semble entrer dans une nouvelle ère avec l’avènement du nouveau régime incarné par le tandem Diomaye-Sonko qui donne une nouvelle impulsion à la souveraineté du pays. Mais entre ce désir de s’affranchir du joug occidental et les accords signés entre l’Espagne et le Qatar dans le but d’envoyer des travailleurs dans ces deux pays, le manque d’harmonie est manifeste’’, écrit le journal qui affiche à la Une : ‘’ci-git le souverainisme’’.

    OID/AB

  • AFRIQUE-SANTE-STRATEGIE / Lutte transfrontalière contre le paludisme :  huit millions de moustiquaires seront distribuées en Gambie et au Sénégal

    AFRIQUE-SANTE-STRATEGIE / Lutte transfrontalière contre le paludisme : huit millions de moustiquaires seront distribuées en Gambie et au Sénégal

    Dakar, 27 jan (APS) – Le Sénégal et la Gambie ont lancé lundi un programme global de synchronisation de la distribution de masse de huit millions de moustiquaires imprégnées, dans le cadre de la campagne pour l’élimination du paludisme à l’horizon 2030.

    « Ensemble, nous allons travailler à définir les activités communes et à finaliser les modalités de synchronisation nécessaires à la réussite de la campagne de distribution de moustiquaires en 2025. Il s’agit de huit millions de moustiquaires », a déclaré le directeur général de la Santé, professeur Ousmane Cissé.

    Il prenait part à un atelier transfrontalier portant sur les stratégies des deux pays dans la mise en œuvre conjointe et la présentation du programme global de synchronisation de la campagne de distribution de masse de moustiquaires.

    « Le problème peut survenir essentiellement si la Gambie commence et le Sénégal non, et vice versa. Les populations vont quitter la Gambie pour aller au Sénégal pour récupérer les moustiquaires, ou bien quitter le Sénégal pour aller en Gambie pour récupérer les moustiquaires, d’où l’intérêt de la synchronisation de cette distribution. On pense que l’on peut diminuer ces problèmes par rapport à nos populations », a-t-il fait valoir.

    Cette campagne a l’ambition de donner un élan à cette « ambitieuse initiative », a dit le professeur Cissé, ajoutant que plusieurs rencontres ont été initiée dans ce sens.

    « Celle-ci est la deuxième après la réunion organisée en Gambie au mois de décembre 2024, où nos deux équipes ont mis en place les bases d’un plan d’action transfrontalier de l’année 2025 », a-t-il signalé.

    Selon lui, cette initiative s’inscrit dans le cadre de « la collaboration exemplaire entre le Sénégal et la Gambie, une relation bâtie sur un objectif commun : éliminer le paludisme dans nos deux pays ».

    « Ces initiatives conjointes ont permis de toucher un maximum de ménages de part et d’autre de nos frontières, illustrant l’efficacité d’une approche harmonisée face à un ennemi commun », a souligné le directeur général de la Santé.

    « Ce moment est crucial pour consolider les acquis, renforcer notre collaboration et renouveler notre engagement dans la lutte contre le paludisme. Je suis convaincu qu’avec votre expertise, votre engagement et votre détermination, nous réussirons à faire de cette campagne un nouveau succès », a lancé Ousmane Cissé à l’endroit des acteurs concernés.

    « Nous devons unifier nos efforts, travailler en collectivité parce que nous devons éliminer la maladie en 2030 », a pour sa part indiqué le docteur Mamadou Niassy, directeur général de la Santé en Gambie.

    Il a ajouté que l’objectif de son pays est de « distribuer 1,5 millions de moustiquaires », pour une population de 2,5 millions d’habitants.

    S’agissant de la campagne pour l’élimination du paludisme, « nous partageons les données avec les autorités sénégalaises pour que nous puissions faire la surveillance ensemble », a conclu docteur Niassy.

    NSS/SKS/BK/MTN

  • VIDEO / CAN 2025 : Le Sénégal dans le groupe D, réaction du sélectionneur national Pape Thiaw

    VIDEO / CAN 2025 : Le Sénégal dans le groupe D, réaction du sélectionneur national Pape Thiaw

    Le sélectionneur de l’équipe nationale Pape Bouna Thiaw a analysé la poule du Sénégal à l’issue du tirage au sort de la Coupe d’Afrique des nations prévue au Maroc entre décembre 2025 et janvier 2026. Le Sénégal est logé dans le Groupe F basé à Tanger en compagnie de la RD Congo, du Bénin et du Botswana.

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL-REACTION / Pape Thiaw : « Ce ne sera pas facile à la CAN 2025, mais nous serons au rendez-vous »

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL-REACTION / Pape Thiaw : « Ce ne sera pas facile à la CAN 2025, mais nous serons au rendez-vous »

    Dakar, 27 jan (APS) – Les Lions du football n’auront pas la tâche facile lors de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) prévue au Maroc à partir de décembre mais le Sénégal vise le trophée et « fera tout pour être au rendez-vous », a déclaré le sélectionneur national, Pape Thiaw, lundi, à l’issue tirage au sort à Rabat.

     »Ce ne sera pas facile du tout. Ce sont toutes des équipes qui ont fait leurs preuves pour être présentes ici. Ça se voit qu’il n’y a plus d’équipe facile en Afrique mais on est le Sénégal et on fera tout pour être au rendez-vous », a-t-il dit.

    Le Sénégal a été logé dans le groupe D, en compagnie de la République démocratique du Congo, du Bénin et du Botswana.

    Selon Pape Thiaw, vainqueur du CHAN 2023 avec les Lions locaux, l’objectif a pour objectif de remporter son deuxième trophée continental lors de la prochaine CAN, prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.

     »On l’a montré, et quand on est classé deuxième en Afrique et 17e au niveau mondial, on doit toujours viser le Graal dans chaque compétition », a martelé Pape Thiaw.

    BHC/BK

  • AFRIQUE-FOOTBALL-REACTION / Les Lions sont tombés sur un groupe difficile, selon Aliou Cissé

    AFRIQUE-FOOTBALL-REACTION / Les Lions sont tombés sur un groupe difficile, selon Aliou Cissé

    Dakar, 27 jan (APS) – L’ancien sélectionneur des Lions du football, Aliou Cissé, juge « difficile » le groupe dans lequel le Sénégal a été logé pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN) Maroc 2025, se disant toutefois « sûr » de la capacité du Sénégal à se qualifier pour la phase à élimination directe.

    « Un groupe difficile, mais je suis sûr que le Sénégal va se qualifier », a-t-il dit à l’issue du sort, lundi soir à Rabat.

    Le Sénégal a été logé dans le groupe D, en compagnie de la République démocratique du Congo, du Bénin et du Botswana.

    Aliou Cissé considère que le groupe sur lequel les Lions sont tombés est « difficile, dans la mesure où deux de ces équipes, nous les connaissons ».

    « Depuis un bout de temps, on joue contre eux. L’avantage est qu’on les connait. L’avantage pour eux, ils nous connaissent. La RDC et le Bénin, on les connait. C’est le Botswana, qu’on ne maîtrise pas », a déclaré Aliou Cissé.

    Les Lions et les Léopards, logés dans le même groupe pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, vont se retrouver à la CAN au Maroc.

    En juin 2024, la RDC avait tenu en échec (1-1) le Sénégal au stade Maitre Abdoulaye Wade. Les deux équipes vont se retrouver pour la manche retour, en mars prochain, à Kinshasa.

    Le Bénin a également a partagé le même groupe avec le Sénégal lors des éliminatoires de la CAN 2024. Les Lions s’étaient imposés (1-O) au match aller, avant de faire match nul au retour.

    La CAN 2025 se tiendra du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026

    BHC/SMD/BK