L’Assemblée nationale a voté vendredi, la levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom dit Farba. Sur les 130 députés ayant pris part au vote, 124 se sont prononcés en faveur de la levée de l’immunité parlementaire de leur collègue, tandis que trois ont voté contre et trois autres se sont abstenus. Avec cette levée effective de son immunité, Mouhamadou Ngom dit Farba pourra désormais être convoqué par le procureur pour une audition dans le cadre d’une enquête sur des activités suspectes de blanchiment de capitaux dont la valeur est estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA.
Année : 2025
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VIDEO / Abass Fall veut inscrire la promotion de l’emploi comme une des priorités de son département en 2025
Le ministre de l’Emploi, du travail et des relations avec les institutions a assuré jeudi à Saly (Ouest), que la promotion de l’emploi sera au cœur des activités de son département pour l’année 2025.
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SENEGAL-CINEMA-AGRICULTURE / Tournée nationale pour le cinquantenaire du film « Kaddu Beykat » de Safi Faye, à partir de mercredi
Dakar, 24 janv (APS) – Le Festival »Cinefemfest Gëstu Nataal i Jigeen’’ organise, du 29 janvier au 28 février, une tournée nationale dans le cadre du cinquantenaire du film ‘’Kaddu Beykat » (Lettre paysanne) pour célébrer l’engagement de la première réalisatrice sénégalaise Safi Faye (1943-2023) qui a défendu la souveraineté alimentaire et la dignité du monde rural à travers cette production cinématographie.
Selon un communiqué parvenu, vendredi, à l’APS, cette tournée a pour but de faire connaître l’œuvre de la réalisatrice, dont le cinquantenaire du film ‘’Kaddu Beykat » est célébré en 2025.
Il rappelle que ce film a été tourné et réalisé par Safi Faye au village de ses ancêtres, ‘’Fadial’’, dans la région de Fatick, en pays sérère.
‘’Kaddu Beykat » raconte la condition des paysans de ce village situé à 100 kilomètres de Dakar, où l’agriculture est soumise aux aléas climatiques et au ‘’diktat’’ de l’arachide.
La même source rappelle que ce film a le mérite de montrer les talents de chercheuse de Safi Faye, qui est aussi docteure en ethnographie et en anthropologie.
Il transpose son histoire familiale à celle de l’économie politique et sociale du bassin arachidier, ‘’microcosme’’ vivant du Sénégal rural de l’époque.
Le film sera non seulement projeté dans des écoles et les universités publiques, mais aussi dans des lieux culturels de Dakar et autres régions.
La tournée gratuite débute le 29 janvier à 15 heures à l’université Amadou Maktar Mbow de Diamdiadio, puis le lendemain à 17 heures à la Maison d’éducation Mariama Ba de Gorée
‘’Une date marquante de cette tournée est la projection du 7 février à 16h30 à la place du souvenir africain’’, indique le texte qui précise que les initiatrices vont faire la restitution de la résidence de création et d’écriture intersections dont la marraine est l’écrivaine Ken Bugul et la commissaire de l’exposition et directrice de Cinefemfest, docteur Rama Salla Dieng.
Le film »Mossane » (1996) de Safi Faye sera projeté le 6 février à l’Institut français du Sénégal.
Safi Faye a réalisé plusieurs films dont »La Passante » (1972), »Revanche » (1973), »Racines noires » (1985).
AMN/FKS/OID/SKS
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SENEGAL-ASSAINISSEMENT-MEDIAS / La Maison de la presse débarrassée des ordures
Dakar, 24 jan (APS) – La Maison de la presse (MP) a organisé vendredi une journée de nettoiement pour débarrasser des ordures, les espaces intérieurs et extérieurs de cet édifice public dédié aux journalistes et techniciens en communication, a constaté l’APS.
‘’Il s’agit pour nous d’avoir un corps sain, dans un environnement également propice. La Maison de la presse Babacar Touré est une grande famille qui a véritablement besoin aujourd’hui d’être nettoyée, car fréquentée par plusieurs personnalités (…) ’’, a déclaré, son directeur général, Sambou Biagui, lors du lancement des activités de »set-sétal ».
»La MP continuera de prendre de telles initiatives pour rendre propre et propice son cadre de travail et environnemental », a-t-il ajouté, en présence des agents de la MP, de l’Agence de presse sénégalaise (APS) et des habitants de la Médina, venus se joindre à cette initiative.
Sambou Biagui a invité la population de la Médina à s’approprier cette journée »set-setal ». »Et c’est ce que le chef de quartier a fait, en déployant des moyens humains et matériels pour nous accompagner justement dans cette journée », a-t-il déclaré.
Il a appelé à un renforcement du »partenariat » entre la MP et les populations de Médina, commune de Dakar où se situe la Maison de la presse.
La directrice administrative et financière de la SN-APS, Mariama Oury Kindy Diallo, s’est félicitée de cette ‘’importante’’ activité qui permet, d’assainir et d’entretenir le cadre de travail et l’environnement où évoluent des agents de la MP et de l’APS.
‘’C’est une activité qui nous permet de nous réunir sur l’essentiel. Elle symbolise la parfaite entente et la bonne cohabitation entre l’APS et la MP’’, estime-t-elle.
Pour sa part, le chef du quartier Abattoir de la commune de Médina, Mahmoudane Fall, s’est engagé à toujours accompagner la Maison de la presse dans ce genre d’initiative visant à garder un cadre propre.
Cette journée »set-setal », est placée sous le thème ‘’un corps sain dans un environnement sain’’. Elle s’inscrit dans le cadre de la journée nationale »sétal sunu rééw », une initiative mensuelle du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, lancée en juin 2024, pour impliquer les communautés dans la prise en charge de leur cadre de vie.
AMN/AB
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SENEGAL-MONDE-SANTE-FINANCES / Le Sénégal à jour de ses cotisations annuelles à l’OMS (ministère)
Dakar, 23 janv (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a assuré, vendredi, que le Sénégal était à jour de ses cotisations annuelles à l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Dans un communiqué dont l’APS a eu connaissance, le le ministère de la Santé et de l’Action sociale »précise, qu’à ce jour, le Sénégal s’est acquitté des montants dus à l’OMS au titre des contributions annuelles des États membres’’.
Le texte précise que ‘’ces montants en question ont été intégralement payés par virement du Trésor public, respectivement le 6 mai 2024 pour un montant de 55 937 400 F CFA, et le 31 mai 2024 pour un montant de 49 662 726 FCFA’’.
Les montants évoqués correspondent à la contribution statutaire du Sénégal au budget de l’OMS pour les périodes 2020-2023 et 2024-2025, ajoute la même source.
Par conséquent, poursuit le texte, ‘’le ministère rappelle que le Sénégal est en règle vis-à-vis de l’OMS et jouit pleinement de ses droits en tant qu’État membre, notamment son droit de vote’’.
Selon le MSAS, le paiement des contributions annuelles du Sénégal lui a d’ailleurs permis de présenter un candidat lors des élections d’août 2024 pour le poste de directeur régional pour la région Afrique de L’OMS.
Ce communiqué fait suite à celui du ministère de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères (MIAAE), qui a tenu à apporter, à son tour, des précisions par rapport aux informations relayées dans la presse concernant une prétendue dette du Sénégal envers l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
SKS/ABB/OID
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SENEGAL-CULTURE / Assemblée nationale : Abdourahmane Diouf invite à donner au français et langues nationales »la même signification »
Dakar, 24 jan (APS) – Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a invité le législateur à se conformer à la demande sociale en donnant au français et à toutes autres langues nationales la même signification à l’Assemblée nationale.
‘’C’est la société qui est en avance. Ce que le législateur, l’Etat, doit faire, c’est de se conformer à cette forte demande sociale et changer la législation pour que le français, le wolof et les autres langues nationales aient la même signification à l’Assemblée nationale’’, a-t-il dit.
Le ministre participait, jeudi, aux rencontres littéraires en wolof ‘’Péncum maam Yunus Jen, li xalimay wax’’ (l’arbre à palabre Mame Younouss Dieng – Ce que les livres disent), organisée à la Place du souvenir africain par l’association ‘’Fonk sunuy làmmin’’.
Le roman ‘’Nitu Démb’’ de Cheikh Adramé Diakhaté, son ancien professeur de français au lycée Abdoulaye Sadji de Rufisque, a été présenté à cette occasion.
M. Diouf a pris l’exemple de son passage en commission des lois à l’Assemblée nationale pour défendre le budget 2024-2025 de son département où, dit-il, il était obligé de parler en wolof vu la circonstance.
‘’Ce n’était pas prévu par les textes, mais la demande sociale était telle, y compris dans le milieu parlementaire, que j’étais obligé de parler en wolof. D’ailleurs, c’est l’une des réformes que nous avons introduites. Maintenant, il y a une interprétation automatique”, indique le ministre, faisant référence au système d’interprétation simultanée numérique introduite à l’Assemblée nationale du Sénégal depuis le 10 décembre 2014.
Il estime qu’il faut aujourd’hui que les politiques soient au même niveau que la société.
Abdourahmane Diouf a fait savoir que c’est la deuxième façon de créer du droit quand la société elle-même l’impulse, et après, le législateur s’y adapte.
La première façon, a-t-il rappelé, c’est lorsqu’on crée une règle de droit et on demande aux gens, à la société, de s’y adapter.
‘’Pour la plupart du temps, dans notre pays, c’est ce qu’on a fait, parce qu’on a été colonisé, on a hérité nos droits. (…) Nous avons importé une République et nous nous conformons à ces prescriptions qui viennent d’autres Républiques’’, a-t-il expliqué.
Pour lui, ‘’c’est cela qui montre que les Sénégalais ont déjà du mal à se discipliner, parce qu’on a édicté des règles de droit qui ne sortent pas des tréfonds de notre société et nous sommes obligés de nous y adapter’’.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation estime que l’important, ce n’est pas la langue qui est le véhicule, ‘’encore que c’est une langue étrangère’’. Mais, ‘’c’est la compréhension du message. Et le message est particulièrement compris’’, a-t-il insisté.
‘’Le Sénégal est l’un des rares pays africains qui a une vraie opinion publique, qui impacte parce que tout le monde parle wolof. Tout le monde comprend wolof. On n’a pas besoin de faire de grandes études pour comprendre maintenant la Constitution, le droit pénal, le débat budgétaire à l’Assemblée nationale. Puisque tout le monde comprend, tout le monde s’exprime et on a une opinion publique qui fait que nous sommes la démocratie que nous sommes’’, a-t-il fait remarquer.
Abdourahmane Diouf qui a rendu hommage à tous les enseignants, notamment, son professeur de français Cheikh Adramé Diakhaté, a promis de recevoir les partisans de la mise en place d’une Académie des langues nationales.
‘’J’ai accepté de les recevoir. On va faire une évaluation. Et sur la base de cette évaluation, nous discuterons avec eux et nous prendrons les réformes nécessaires’’, a avancé le ministre.
Il a promis aussi de recevoir l’association ‘’Fonk sunuy làmmin’’ qui a été à l’origine de cette rencontre.
‘’Nous allons essayer de voir comment faire en sorte que nos langues nationales vraiment prennent encore une autre envergure dans la République sénégalaise’’, a-t-il dit.
Au Sénégal, l’introduction des langues nationales dans l’enseignement préscolaire et primaire est devenue effective dans 13 académies depuis l’année scolaire 2024-2025.
FKS/ASB/OID
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SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL-CAN / Tirage au sort CAN: plusieurs légendes africaines seront présentes à Rabat
Dakar, 24 jan(APS) – La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé vendredi la présence de légendes africaines au tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nation (CAN) Maroc 2025, prévu lundi au Théâtre national Mohammed V à Rabat.
L’Egyptien Essam El Hadary, le Camerounais Patrick Mboma, le Tunisien Aymen Mathlouthi, le Malien Momo Sissoko et l’Ivoirien Gervinho vont assister à ce grand évènement sportif.
Selon la CAF, ces légendes, véritables ambassadeurs de leurs nations et du football africain dans son ensemble, apporteront une aura particulière au tirage au sort de la CAN.
»L’histoire riche de la CAN s’est construite grâce à des performances mémorables et des exploits d’exception. Les légendes présentes à Rabat ont, sans conteste, marqué cette compétition de leur empreinte », souligne l’instance dirigeante du foot africain.
Le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des nations CAF Maroc 2025 (21 décembre-18 janvier 2026) se tiendra à Rabat, lundi.
La cérémonie va démarrer à 18 heures et verra la participation des délégations des 24 nations qualifiées.
Les 24 équipes qualifiées seront réparties en six groupes de quatre.
Le coup d’envoi de la CAN 2025 sera donné le 21 décembre 2025, tandis que la finale aura lieu le 18 janvier 2026.
Voici la liste des 24 équipes qualifiées pour cette édition : Afrique du Sud, Algérie, Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Cameroun, Comores, Côte d’Ivoire, Egypte, Gabon, Guinée équatoriale, Mali, Maroc, Mozambique, Nigeria, Ouganda, République démocratique du Congo, Sénégal, Soudan, Tanzanie, Tunisie, Zambie, Zimbabwe.
BHC/OID/ASB
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SENEGAL-FRANCE-GOUVERNANCE-COLLECTIVITÉS / Le CNFPLF est un acteur clé de la professionnalisation des ressources humaines territoriales (responsable)
Dakar, 24 jan (APS) – Le Centre national de la fonction publique locale et de la formation (CNFPLF) ambitionne de devenir un pilier essentiel dans le renforcement des capacités des ressources humaines territoriales et le renforcement de la gouvernance locale, notamment dans le cadre du projet ‘’Soutien à la gouvernance et au dialogue des territoires’’, a déclaré le coordonnateur de sa cellule de planification Amadou Sow.
“Avec ce projet, le CNFPLF se positionne comme un acteur clé dans la formation et la professionnalisation des ressources humaines territoriales, tout en jouant un rôle central dans la gouvernance et le développement des territoires au Sénégal”, a-t-il dit, jeudi, lors de la présentation dudit projet.
Amadou Sow, coordonnateur de la Cellule de planification du CNFPLF, a souligné l’importance stratégique de ce projet pour moderniser la fonction publique locale au Sénégal.
“Le Centre a pour mandat de fournir des formations transformatrices, adaptées aux réalités territoriales et à l’opérationnalisation de la fonction publique locale”, a-t-il ajouté, insistant sur l’importance de doter les collectivités de ressources humaines qualifiées afin d’assurer une gouvernance efficace.
Le CNFPLF a été mis en place en partenariat avec l’Ambassade de France avec pour objectif de renforcer la gestion des ressources humaines et la professionnalisation des agents des collectivités territoriales, tout en promouvant un dialogue constructif entre les acteurs locaux, nationaux et internationaux.
Un projet de 787 millions de francs CFA, structuré autour de quatre axes
Lors de la présentation du projet SGTDT, le coordonnateur de la Cellule de planification du CNFPLF a précisé qu’il repose sur quatre axes principaux, parmi lesquels figure le développement de l’ingénierie de la formation continue des agents et élus des collectivités territoriales, qui vise à identifier les besoins en formation, la validation des offres existantes et la mise en place des outils permettant une formation continue adaptée aux agents et élus locaux.
Cette phase de développement de l’ingénierie de la formation continue des agents et élus des collectivités territoriales est doté d’un budget de 65 000 euros (près de 43 millions de francs CFA) pour une durée de deux ans.
Le deuxième axe concerne ‘’l’amélioration du pilotage des ressources humaines territoriales ‘’, qui porte sur la formation des référents en ressources humaines et la mise en place d’une plateforme de gestion ces dernières dans les collectivités territoriales. Il doté d’une enveloppe de près de 244 000 euros (plus de 160 millions de francs CFA) équivalant à 20 % du budget global.
Il y a également un autre axe portant sur ‘’la professionnalisation des agents des collectivités territoriales’’, pour un montant de 751 000 euros (près de 493 millions de francs CFA), soit 63 % du budget global.
‘’Cette composante du projet se concentre sur l’élaboration de modules de formation pour divers corps de métiers, ainsi que sur l’accompagnement des agents nouvellement intégrés dans la fonction publique locale’’, a indiqué Amadou Sow, coordonnateur de la Cellule de planification du CNFPLF.
Pour le dernier axe, ‘’ la promotion du dialogue entre les territoires’’, doté d’un montant de 75 000 euros (un peu plus de 49 millions de francs CFA), il a fait savoir qu’il est élaboré pour encourager les échanges d’expérience entre acteurs locaux et internationaux, tout en harmonisant les interventions en matière de formation à travers un plan sectoriel intégré.
Le projet SGTDT d’une durée de deux ans est financé par le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et d’autres partenaires techniques et financiers à hauteur de 1,2 million d’euros, soit près d’un peu plus de 787 millions de francs CFA.
Amadou Sow a en outre précisé que la clôture de la première phase est prévue pour juin 2025, tandis que la seconde prendra fin en novembre 2025.
Le projet SGTDT cible directement 1 294 bénéficiaires, dont 225 femmes. Parmi les résultats attendus, le coordonnateur de la Cellule de planification du CNFPLF a mentionné la mise en place d’une offre de formation pluriannuelle pour les 601 collectivités territoriales du Sénégal, l’intégration des agents dans la fonction publique locale, et le renforcement des capacités en gestion des ressources humaines.
La cérémonie de présentation a eu lieu en présence du ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Balla Moussa Fofana, de l’ambassadrice de France au Sénégal, Christine Fages, du directeur général du CNFPLF, de membres du Comité de pilotage, d’autorités locales et de plusieurs autres parties prenantes.
AN/ABB/OID
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SENEGAL-MONDE-DANSE-DISTINCTION / Le Prix Nonino « Maître de notre temps » 2025 décerné à Germaine Acogny
Dakar, 24 jan (APS) – Le Prix Nonino ‘’Maître de notre temps’’ 2025 a été décerné à la chorégraphe et danseuse sénégalaise d’origine béninoise Germaine Acogny ‘’pour son immense contribution à la danse contemporaine et à la culture mondiale’’, a appris, vendredi, l’APS de l’Ecole des Sables de Toubab Dialaw.
‘’Nous avons le grand plaisir d’annoncer que le prestigieux Prix Nonino »Maître de notre Temps » 2025, marquant le cinquantième anniversaire de ce prix est décerné à Germaine Acogny’’, a annoncé dans un communiqué l’établissement fondé par Mme Acogny.
Selon la même source, ‘’le jury, présidé par le médecin portugais Antonio Damasio, professeur de neurologie, a choisi cette année de célébrer Germaine Acogny pour son immense contribution à la danse contemporaine et à la culture mondiale’’.
Germaine Acogny rejoint ainsi la liste des lauréats dont Léopold Sédar Senghor (1985), la metteuse en scène et réalisatrice française Ariane Mnouchkine (2022), l’écrivain et metteur en scène britannico-français Peter Brook (1991), l’architecte et sénateur à vie italien Renzo Piano (2011).
Le communiqué précise que parmi les lauréats de cette année figure l’ancien Premier ministre français et écrivain Dominique de Villepin et d’autres personnalités d’exception.
Les lauréats recevront leur prix, samedi, lors des célébrations du cinquantenaire du ‘’Prix Nonino’’ (1975-2025) prévues en Italie.
Créé en 1975 par la famille Nonino, le prix honore ‘’des personnalités visionnaires ayant profondément marqué notre époque, dans des domaines variés’’.
FKS/OID/SKS/ASB
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SENEGAL-SECURITE-INFRASTRUCTURES / Deux brigades de gendarmerie inaugurées à Podor et Aéré Lao
Podor, 24 jan (APS) – Les brigades de gendarmerie de Podor et d’Aéré Lao, inaugurées ce vendredi, vont renforcer la sécurité des personnes et de leurs biens, a déclaré le ministre des Forces armées, le général Birame Diop.
‘’Les deux unités font partie d’un ensemble d’infrastructures, qui visent à renforcer la sécurité des populations et de leurs biens sur l’ensemble du pays, dans cette zone en particulier. Ces brigades constituent un rempart contre l’insécurité’’, a-t-il soutenu lors de la cérémonie d’inauguration.
L’évènement s’est tenu en présence du Haut-commandant de la Gendarmerie nationale et directeur de la Justice militaire, du général de division Martin Faye, du préfet de Podor, Mactar Diop, d’un représentant du maire de Podor et du chanteur Baba Maal.
Le général Diop a par ailleurs invité les gendarmes à ‘’une synergie d’actions avec l’ensemble des Forces de défense et de sécurité dans la zone’’ pour une synergie des missions de sécurité, en relation avec les autorités administratives.
‘’La construction de ces brigades améliore de manière significative les conditions de travail des gendarmes, ainsi que l’accueil et l’orientation des usagers », a indiqué le ministre.
Il a également souligné que l’ouverture de ces deux brigades constitue une occasion de nouer des partenariats et de créer des liens de confiance avec les citoyens.
AHD/AT/SKS/ASB/ABB