Année : 2025

  • SENEGAL-RELIGION-INFRASTRUCTURE / Reconstruction de la mosquée omarienne : la diaspora sénégalaise des Etats-Unis remet plus de 123 millions de francs CFA au khalife

    SENEGAL-RELIGION-INFRASTRUCTURE / Reconstruction de la mosquée omarienne : la diaspora sénégalaise des Etats-Unis remet plus de 123 millions de francs CFA au khalife

    Dakar, 23 jan (APS) – Le khalife général de la famille omarienne a reçu de la diaspora sénégalaise installée aux Etats-Unis, une enveloppe de plus 123 millions de francs CFA en guise de participation à la reconstruction de la mosquée de cette famille religieuse, sise à Dakar, a constaté l’APS.

    ‘’L’appel du Khalife pour la reconstruction de la mosquée omarienne a été bien accueilli aux États-Unis. L’ensemble des foyers religieux a répondu à l’appel de notre levée de fonds pour la reconstruction de la mosquée. Par la grâce de Dieu, nous avons pu collecter 123 millions 400 mille francs CFA en un mois, et avons tout remis aujourd’hui au khalife‘’, a déclaré Thierno Macky Tall, membre de la commission technique de la délégation donatrice.

     

    Il a également indiqué que la collecte est toujours en cours et se déroule dans tous les Etats-Unis, où les disciples et autres donateurs sont en train de s’organiser pour faire parvenir leur participation, à la reconstruction de la mosquée.

    ‘’ Nous sommes témoins d’une bonne concurrence depuis un bon moment, une concurrence positive. Les individus doivent rivaliser dans ce qui est bénéfique pour eux, dans ce qui leur apporte du bien comme c’est le cas ici’’, a déclaré le khalife Thierno Madani Mountaga Tall, exprimant ses sincères remerciements aux participants à cette collecte de fonds.

    Selon lui, cet acte de bienfaisance montre que les Sénégalais, où qu’ils se trouvent dans le monde, gardent toujours les bonnes valeurs et pratiques acquises dans leur pays d’origine.

    ‘’Cela traduit également leur volonté d’œuvrer pour la religion’’, a ajouté le guide religieux.

    Il a par ailleurs appelé les fidèles sénégalais à venir apporter leur participation à la reconstruction de la mosquée.

    ‘’J’invite les fidèles à participer à cet effort, car la mosquée est la maison de Dieu, et quiconque accomplit une bonne action dans la voie de Dieu sera récompensé. Celui qui œuvre pour Dieu le fait pour lui-même’’, a déclaré le khalife.

    TAB/ABB/ASB

  • SENEGAL-RESSOURCES-ENVIRONNEMENT / La carte des ressources minières et des hydrocarbures  »est très favorable » (spécialiste)

    SENEGAL-RESSOURCES-ENVIRONNEMENT / La carte des ressources minières et des hydrocarbures  »est très favorable » (spécialiste)

    Dakar, 23 jan (APS) – Le Professeur Cheikh Mbow, Directeur général du Centre de suivi écologique (CSE), a assuré jeudi à Dakar que la carte des ressources minières et des hydrocarbures du Sénégal montre  »une situation très favorable ».

    ‘’Aujourd’hui force est de relever que la carte des ressources minières et des hydrocarbures du Sénégal montre une situation très favorable’’, a-t-il dit, lors de la rentrée académique 2024-2025 des programmes de Masters en défense et sécurité nationale du Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS).

    Il présentait la leçon inaugurale axée sur le thème ‘’Environnement et gouvernance des ressources naturelles, quels enjeux sécuritaires et perspectives pour l’Afrique ?’’.

    M. Mbow a indiqué que  »le Sénégal commence, cette année 2025, avec de très bonnes perspectives, en devenant un pays pétrolier et gazier après avoir été un pays aurifère (…), un pays phosphatier’’.

    A ces ressources s’ajoute l’existence de plusieurs minéraux rares dont le zircon qui fait l’objet de beaucoup de discussions en ce moment.

    ‘’Cependant, les ressources minières dont le reflet se traduit par une géopolitique mondiale très perturbée montrent des besoins de gestion et de contrôle qui soulèvent des questions complexes’’, a déclaré le spécialiste.

    Il n’a pas manqué d’insister sur la nécessité de garantir les processus de gouvernance durable à travers un changement de paradigme et d’approche de gestion afin d’arriver à des mesures importantes notamment dans l’exploitation et la valorisation des ressources en tenant compte des spécificités des localités.

    ‘’Fort heureusement l’État du Sénégal a décidé de constituer un comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (COS PETROGAZ) à côté de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) pour donner plus de place à la société civile, aux syndicats (…) dans l’exploitation optimale des ressources naturelles’’, a-t-il magnifié.

    Le directeur du Centre de Suivi Ecologique a plaidé pour le renforcement des moyens de l’ITIE qui va permettre au Sénégal de gérer ses ressources de manière optimale.

    ‘’Il faut renforcer l’ITIE parce qu’elle peut nous vouloir cette fenêtre à travers laquelle on gère cette question de transparence pour améliorer les niveaux de responsabilité et de transparence’’, a-t-il soutenu.

    Dans son exposé, il a passé en revue les différentes situations de conflits et les enjeux géopolitiques liés à la gestion des ressources naturelles.

    Il est d’avis que ‘’la malédiction [du pétrole] doit devenir une bénédiction’’ mais cela va dépendre de la manière dont les ressources naturelles sont gérées.

    Pour lui, les conflits découlant des ressources naturelles ont tendance à surgir souvent suite à des perturbations persistantes des moyens de subsistance.

    FD/AB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Gouvernance des ressources naturelles : Birame Diop invite les pays africains à adopter des stratégies efficaces

    SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Gouvernance des ressources naturelles : Birame Diop invite les pays africains à adopter des stratégies efficaces

    Dakar, 23 jan (APS) – Le ministre des Forces armées, Birame Diop a invité, jeudi, les Etats africains à adopter des stratégies efficaces adossées à des expertises pointues dans la gouvernance des ressources naturelles,  à l’origine de plusieurs conflits dans le continent.

    ‘’Pour atteindre cet objectif, une stratégie adaptée aux enjeux environnementaux et de gouvernance des ressources naturelles est indispensable. Et qui dit une stratégie efficace, dit expertise pointue’’, a-t-il dit.

    Le Général Diop présidait la cérémonie de la rentrée académique des auditeurs de la promotion 2024-2025 des programmes de Masters en défense et sécurité nationale dispensés par le Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS).

    La leçon inaugurale de cette année est placée sous le thème : « Environnement et gouvernance des ressources naturelles : quels enjeux sécuritaires et perspectives pour l’Afrique ? ».

    Le ministre des Forces armées souligne que ‘’face aux défis complexes et en constante évolution qui s’impose à nous, une prise de conscience s’impose. Les solutions ne peuvent être que globales et inclusives’’.

    Il appelle à une synergie des actions afin de  »repenser » la manière dont les ressources naturelles sont gérées au niveau du continent africain.

    ‘’L’enjeu est de taille. Il s’agit d’éviter que nos actions aujourd’hui n’hypothèquent l’avenir des générations futures. Dans cette optique, la coopération régionale et sous-régionale est certes essentielle, mais elle ne suffit pas’’, a-t-il relevé.

    Le Directeur général du CHEDS, le général de brigade, Jean Diémé, a quant à lui, relevé une complexité liée à la gestion des ressources naturelles qui deviennent de plus en plus complexes et multiformes.

    D’après lui,  »la mauvaise gouvernance de ces ressources naturelles est la cause de nombreux conflits qui créent une instabilité dans le continent africain ».

    ‘’Ces enjeux et défis pèsent aujourd’hui sur la paix et la sécurité des pays de la région auxquels, s’ajoutent les changements environnementaux qui nécessitent des réponses intégrées, à travers la mise en œuvre d’une stratégie globale, cohérente et inclusive qui réserve une large place aux experts de la sécurité’’, a-t-il expliqué.

    Le professeur Cheikh Mbow, Directeur général du Centre de suivi écologique (CSE) a délivré la leçon axée sur le thème: « Environnement et gouvernance des ressources naturelles : quels enjeux sécuritaires et perspectives pour l’Afrique ? ».

    Dans sa communication, il a fait ressortir que la richesse pétrolière d’un pays peut être à la fois un avantage et un inconvénient pour sa sécurité.

    Il souligné qu’ en ce qui concerne la préservation de l’environnement, ‘’de plus en plus de communautés soutenues par des organisations de la société civile ou des défenseurs de l’environnement, s’opposent, aux promoteurs miniers à cause des conséquences nombreuses et profondes de l’exploitation minière sur l’environnement’’.

    Une réalité qui fait penser à de nombreux analystes, que l’Afrique n’est pas stable à cause de ses richesses naturelles, a dit M. Mbow pour qui ‘’cette rhétorique’’ semble trop ‘’simpliste’’.

    Selon lui,   »la part de vérité qui émane de cette assertion viendrait du fait que l’extraction des ressources naturelles en Afrique façonne fortement les relations socio-économiques et politiques dans un contexte de pauvreté qui fragilise nos Etats’’.

     »La perception, a-t-il encore dit, c’est que les conflits armés et les tensions géopolitiques qui surviennent en Afrique sont intimement liés à la présence des ressources notamment dans certains pays tels que l’Angola, la Lybie, le Darfour, le Soudan, dans le delta du Niger (Nigéria), et la ceinture de cuivre du Zambèze”.

    FD/SBS/ASB/AB

  • SENEGAL-SOCIETE / Saint-Louis: l’amélioration de l’accès des personnes handicapées aux technologies d’assistance au menu d’un atelier

    SENEGAL-SOCIETE / Saint-Louis: l’amélioration de l’accès des personnes handicapées aux technologies d’assistance au menu d’un atelier

    Saint-Louis, 23 jan (APS)- Le Projet d’amélioration de l’accès des personnes handicapées aux technologies d’assistance a été présenté jeudi, aux acteurs à la base à Saint-Louis (nord), en présence des autorités administratives de la région, a constaté l’APS.

    “Nous avons eu le plaisir de recevoir à Saint-Louis le directeur général de l’Action sociale et son équipe. Ils ont présenté le projet d’amélioration de l’accès des personnes vivant avec un handicap aux technologies d’assistance’’, a déclaré l’adjoint au gouverneur de Saint-Louis, chargé des affaires administratives, Sidy Guissé Diongue.

    M. Diongue s’entretenait avec des journalistes en marge de  l’atelier de partage des objectifs de l’état de mise en œuvre du Projet d’amélioration de l’accès des personnes handicapées aux technologies d’assistance.

    “Quand on parle de technologies d’assistance, a-t-il expliqué, on pense aux prothèses, aux lunettes, aux fauteuils roulants, dont ces personnes ont besoin pour être beaucoup plus mobiles.”

    Cette rencontre était une occasion de redynamiser le comité multisectoriel de gestion du handicap dans la région de Saint-Louis, a-t-il ajouté.

    L’autorité administrative a également magnifié la participation des acteurs à la base à cette rencontre.

    De l’avis du directeur général de l’Action sociale, Boucar Diouf, la mise en place de ce comité entre dans le cadre de la démocratisation de l’accès aux services des personnes handicapées.

    Le préfet du département de Saint-Louis, Abou Sow, le directeur de la promotion et de la protection des personnes handicapées, Mamadou Lamine Faty, le directeur régional de l’action sociale de Saint-Louis, Aliou Dia Guèye, entre autres, personnalités ont pris part à cette activité.

    directeur général de l’Action sociale, Boucar Diouf.

     

    CGD/AMD/ASB/SBS

  • SENEGAL-CULTURE-PATRIMOINE / La conservation est au cœur des métiers du patrimoine, selon un officiel

    SENEGAL-CULTURE-PATRIMOINE / La conservation est au cœur des métiers du patrimoine, selon un officiel

    Saint-Louis, 23 jan (APS) – La conservation est au cœur des métiers du patrimoine, a déclaré, jeudi, le professeur Abdoul Sow, directeur du Centre de recherche et de documentation du Sénégal (CRDS), un institut rattaché à l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.

     »La conservation est au cœur des métiers du patrimoine et on ne peut pas transmettre ce que l’on n’a pas conservé », a dit M. Sow, par ailleurs, enseignant chercheur à l’UFR CRAC.

    Il s’exprimait en marge de l’ouverture d’un colloque international de trois jours sur ‘’Conservations situées’’, organisé par le CRDS en partenariat avec l’université de Vienne (Autriche) et la Direction du patrimoine culturel du Sénégal.

    Ce colloque, a-t-il dit, a été également organisé pour rendre hommage à l’ancienne directrice du CRDS, Fatima Fall Niang, qui a beaucoup travailler sur ce sujet.

    Il a magnifié le partenariat fécond entre l’UGB et l’université de Vienne où  »le recteur Magatte Ndiaye avait soutenu sa thèse ».

    Le directeur a apprécié le rattachement du CRDS à l’UGB.  »Ces deux entités, a-t-il précisé, travaillent sur des thématiques extrêmement liées ».

    L’ancienne directrice du CRDS, Fatima Fall, a insisté sur l’importance des échanges dans le secteur de patrimoine où j’ai contribué à l’atteinte de certains objectifs.

    Elle a cité entre autres, l’inscription de l’île de Saint-Louis sur la liste du patrimoine mondial en 2000, du  »Thiébou dieune », en 2021 et de l’écriture d’un livre sur ce plat qui a été primé, en 2023.

    Mme Niang a invité les nouvelles autorités à beaucoup communiquer sur ces efforts pour qu’ils ne se réduisent pas au néant et à conserver cette place de choix sur la liste du patrimoine mondial.

    Noémie Etienne, enseignante à l’université de Vienne, a salué la tenue de cet atelier, précisant que l’idée est née de sa rencontre avec Fatima Fall Niang.

    D’autres activités sont prévues durant ces trois jours, dont notamment, une grande cérémonie d’hommage à Fatima Fall Niang, un dame qui a consacré sa carrière au CRDS.

    AMD/FKS/ASB/AB/OID

  • SENEGAL-TRANSPORT / Lancement d’un plan pour « renforcer significativement » la sécurité routière

    SENEGAL-TRANSPORT / Lancement d’un plan pour « renforcer significativement » la sécurité routière

    Dakar, 23 jan (APS) – Le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a lancé, jeudi, un plan en dix étapes pour renforcer  »significativement » la sécurité routière.

    Ce processus comprend d’abord la tenue de l’atelier national pour des routes plus sûres, le mapping de la sécurité routière, la revue de la politique sécurité routière.

    Il y aura ensuite les standards de conception routière, la mise en place d’auditeurs certifiés en sécurité routière, le programme d’évaluation des routes du Sénégal, le renforcement des capacités avec la formation et l’établissement d’un programme de communication.

    Samar Abouraed, la représentante de l’Organisation Internationale pour l’Évaluation des Routes (IRAP) et chargée des programmes en Europe et dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord,  a indiqué que l’ONU a mis en place un programme mondial pour améliorer la sécurité routière dans tous les pays.

    Selon elle, le Sénégal est un des pays qui a décidé de suivre cette vision et de revoir sa stratégie.

     »L’ONU a un programme dénommé Fonds de l’ONU pour la sécurité routière dédié au financement des programmes qui améliorent la sécurité routière et a choisi  de travailler avec l’Agence nationale de sécurité routière (ANASER) au Sénégal pour améliorer la stratégie, avoir une vision pour la sécurité routière’’, a expliqué Mme Abouraed.

    L’objectif est de ‘’sauver les vies et réduire les accidents graves à l’origine de décès et de blessures graves. C’est un projet de trois ans, qui  comporte le plan en dix étapes’’, a t-elle ajouté.

    En Afrique francophone, le Sénégal est le premier pays à bénéficier dudit projet.

    Pour la chargée du programme, les autorités sont engagées à réduire le nombre de morts et de blessés graves sur les routes du Sénégal.

     »Il faut surtout un engagement des décideurs  avec des capacités déjà présentes, une stratégie et une volonté d’aller un peu plus loin pour des résultats concrets’’, a estimé Mme Abouraed.

    Le secrétaire général de l’ANASER, Boubacar Diop, a déclaré que  »le projet contribuera à améliorer la conception, la modernisation et la gestion de milliers de kilomètres nouveaux et existant du réseau routier du Sénégal, afin d’améliorer la sécurité routière aujourd’hui et à l’avenir’’.

    Il a relevé que des audits et des inspections ont décelé, entre autres, des problèmes liés au respect des normes, au comportement humain, à l’état des véhicules.  »Cet exercice d’audit de la sécurité routière a concerné tous les projets réalisés au Sénégal’’, a t-il dit.

    Parmi les résultats attendus de la mise en œuvre de ce plan demeurent en bonne place l’amélioration des connaissances sur les forces, les faiblesses et les possibilités d’amélioration de la gestion et la coordination de la sécurité des infrastructures routières.

    NSS/ADL/SKS/OID/ABB

  • SENEGAL-ENERGIE-MEDIAS / L’AJTREPE et l’INPG signent une convention pour renforcer les capacités des journalistes

    SENEGAL-ENERGIE-MEDIAS / L’AJTREPE et l’INPG signent une convention pour renforcer les capacités des journalistes

    Dakar, 23 jan (APS) – L’Association des journalistes pour la transparence dans les ressources extractives et la préservation de l’environnement (AJTREPE) a signé, jeudi, une convention de partenariat avec l’Institut national du pétrole et du gaz (INPG) pour renforcer les capacités et connaissances des journalistes sur les questions liées aux secteurs des hydrocarbures et de l’énergie.

    La cérémonie de signature de ladite convention s’est déroulée au siège de l’INPG.  

    ‘’Les résultats attendus de ce partenariat sont, entre autres, de renforcer les compétences des journalistes sur les questions liées aux secteurs des hydrocarbures et de l’énergie’’, a déclaré Fall Mbaye, directeur général de l’Institut national du pétrole et du gaz (INPG). 

    ‘’Elle vise également à travers l’AJTREPE, à sensibiliser et informer les populations sur les enjeux économiques, sociaux et environnementaux mais aussi de promouvoir la transparence dans la gestion des ressources naturelles et d’assurer la diffusion d’informations fiables et vérifiées pour lutter contre la désinformation’’, a-t-il ajouté, en présence des journalistes membres de cette association.

    Créé en 2017, l’INPG a pour objectif de développer l’expertise nationale et de favoriser l’emploi des sénégalais et sénégalaises dans les secteurs pétrolier et gazier.

    Se félicitant de ce partenariat, le directeur général de l’INPG dit être ‘’persuadé’’ que ce partenariat servira de tremplin aux journalistes, en leur permettant de communiquer de manière juste, vérifiée et transparente sur le secteur extractif au Sénégal.

    Il a assuré que le Sénégal dispose des outils nécessaires pour exploiter efficacement son pétrole et son gaz. ‘’Mais cette expertise doit être soutenue par une communication adéquate. Il est donc, essentiel d’avoir des journalistes qualifiés, qui comprennent les enjeux de ce secteur, sa contribution économique pour le pays et les moyens de faire en sorte que ces ressources profitent à la population’’, a-t-il soutenu.

    Youssouf Bodian, président de l’Association des journalistes pour la transparence dans les ressources extractives et la préservation de l’environnement (AJTREPE), s’est félicité de cette collaboration avec l’INPG qui vient d’être actée à travers la signature d’une convention.

    ‘’Grâce à cette collaboration avec l’Institut national du pétrole et du gaz, les journalistes membres de l’AJTREPE, franchissent un pas supplémentaire vers une meilleure compréhension des défis du secteur des industries extractives et énergétiques’’, a salué M. Bodian, par ailleurs journaliste à la Radio futurs médias (RFM).

     »Notre mission, en tant que journalistes spécialisés, est d’accompagner ce secteur stratégique en offrant une vision éclairée et critique, en mettant en lumière les innovations technologiques, les bonnes pratiques en matière de durabilité, mais aussi en exposant les risques et défis liés à l’exploitation des ressources naturelles’’, a-t-il encore dit.

    AB/ASB/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE / Plaidoyer pour une meilleure prise en charge de la nutrition dans le département de Pikine

    SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE / Plaidoyer pour une meilleure prise en charge de la nutrition dans le département de Pikine

    Pikine, 23 jan (APS) – Des représentants de l’administration et de municipalités, des acteurs de la société civile ainsi que des partenaires stratégiques se sont mobilisés, jeudi, à Pikine (banlieue) en faveur du renforcement du leadership des élus territoriaux pour une meilleure institutionnalisation de la nutrition dans les collectivités territoriales de ce département de la région de Dakar.

    ‘’C’est la poursuite d’une dynamique qu’on avait lancée en mars 2023 et qui insiste sur la valeur de la nutrition sur la santé surtout celle des enfants. Nous sommes persuadés que c’est une question qu’il faut inscrire dans les prévisions des Collectivités territoriales’’, a déclaré Abdou Diouf, directeur exécutif de l’ONG Eau Vie Environnement (EVE),

    Il s’exprimait en marge de l’ouverture d’un atelier de mobilisation et d’engagement des Collectivités territoriales du département de Pikine en faveur de la nutrition qui se tient à l’Arène nationale.

    L’atelier, organisé par l’ONG EVE de concert avec des partenaires, cible les principales catégories d’acteurs impliqués dans la gouvernance territoriale sensible nutrition des 13 Collectivités territoriales de Pikine.

    ‘’Ce que nous cherchons c’est que les populations soient bien informées, bien formées et motivées et avec l’appui des Collectivités territoriales, et les organisations à la base, pour résoudre les projets et programmes de développement’’, a expliqué le Secrétaire exécutif de l’ONG EVE.

    Abdou Diouf a exhorté l’ensemble des acteurs à s’approprier des initiatives des partenaires pour que ‘’la nutrition soit une priorité’’ pour les pouvoirs publics et Collectivités territoriales.

    Pour sa part, le représentant pays de la fondation ‘’Nous cims’’, Pape Matar Ndiaye, a rappelé que sa structure, présente au Sénégal, depuis 2019, travaille sur les questions d’éducation, d’employabilité et de nutrition.

    ‘’Dans le cadre de ce projet, nous sommes rassurés’’, a-t-il ajouté avant d’assurer de la disponibilité de ‘’nous cims’’ à travailler en synergie avec l’ensemble des acteurs à la base.

    Un document remis à la presse, indique que l’ONG EVE a sollicité et obtenu un financement de la Fondation espagnole ‘’Nous Cims’’ pour mettre en œuvre le projet ‘’Agir avec les communautés et les autorités locales pour des services de nutrition renforcés à Pikine’’.

    Elle en a dédié un axe au renforcement de la gouvernance et l’institutionnalisation de la nutrition au niveau des différentes Collectivités territoriales du département.

    SG/SKS/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-EMPLOI / Lancement d’un programme de recrutement spécial de 2 000 enseignants pour l’année scolaire en cours (communiqué)

    SENEGAL-EDUCATION-EMPLOI / Lancement d’un programme de recrutement spécial de 2 000 enseignants pour l’année scolaire en cours (communiqué)

    Dakar, 23 janv (APS)- Le gouvernement a autorisé le recrutement spécial de 2 000 enseignants dans le cadre de la stratégie de résorption du déficit du personnel enseignant au titre de l’année 2024-2025, indique un communiqué du ministère de l’Éducation nationale, parvenu jeudi à l’APS.

    L’appel à candidatures se fait en ligne sur la période allant du 23 janvier au 1er février.  

    D’après le communiqué, les candidats présélectionnés, seront avisés par mail ou SMS, et devront ensuite déposer des dossiers physiques à l’Inspection d’éducation et de formation (IEF) qu’ils ont choisi lors du dépôt en ligne.

    Mardi, dans une publication sur sa page Facebook officielle, le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a précisé que ce recrutement spécial constitue une ‘’initiative majeure destinée à renforcer le système éducatif national’’.

    ‘’Ce recrutement vise à répondre aux défis persistants du secteur éducatif en dotant les écoles de personnel qualifié. L’objectif est d’améliorer la qualité de l’enseignement et de garantir une meilleure répartition des enseignants sur l’ensemble du territoire’’, a-t-il écrit.

    ADL/ABB/SBS

  • SENEGAL-AFRIQUE-RECHERCHE-GENRE / Lancement d’un programme de bourses entièrement dédiées aux jeunes femmes scientifiques

    SENEGAL-AFRIQUE-RECHERCHE-GENRE / Lancement d’un programme de bourses entièrement dédiées aux jeunes femmes scientifiques

    Dakar, 23 janv (APS) – L’UNESCO et la Guinée Equatoriale ont lancé, pour la première fois, un programme de bourses d’un montant de 25000 dollars entièrement dédiées aux jeunes femmes scientifiques africaines, a t-on appris du ministère ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation sur son site.

    Dans un communiqué dont l’APS a eu connaissance, le ministre indique que le programme des jeunes scientifiques africains, établi par le Conseil exécutif de la République de Guinée Equatoriale, vise à  »promouvoir et à soutenir deux jeunes femmes africaines exceptionnelles de moins de 45 ans dans le domaine des Sciences de la vie ».

    Pour le Sénégal, les candidates doivent être de nationalité sénégalaise, menant des travaux de recherche dans un laboratoire reconnu en Afrique et être titulaire d’un doctorat dans le domaine des sciences de la vie, entre autres critères d’éligibilité.

    ADL/OID/SKS