Année : 2025

  • SENEGAL-MAROC-MEDIAS-SANTE / Maroc: la souveraineté sanitaire au menu de la 8ème Assemblée générale de la FAAPA

    SENEGAL-MAROC-MEDIAS-SANTE / Maroc: la souveraineté sanitaire au menu de la 8ème Assemblée générale de la FAAPA

    Dakar, 22 janv (APS) – La 8ème Assemblée générale de la Fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA) qui s’est ouverte mercredi à Salé (Maroc) planche sur « Les Agences de presse africaines, leviers de promotion de la souveraineté sanitaire du continent ».

    Des Directeurs généraux de plusieurs agences de presse africaines, aux côtés d’experts des médias et de la santé, ainsi que d’éminentes personnalités de divers horizons prennent part à cette rencontre de deux jours.

    Un panel sous le thème : « Le rôle des médias dans la gestion des crises sanitaires en Afrique » a permis à plusieurs intervenants de mettre l’accent sur l’importance de l’Académie africaine des sciences de la santé (African Academy of Health Sciences/AAHS), rapporte l’Agence marocaine de presse (MAP).

    Cette institution dédiée à la recherche et au développement dans le domaine des sciences de la santé en Afrique a été ouverte le 23 novembre 2024 à l’Université Mohammed VI des Sciences et de la Santé à Dakhla (Maroc).

    Le directeur délégué de la Fondation Mohammed VI des Sciences et de la Santé, Youns Bjijou a déclaré que l’AAHS a ‘’pour ambition de contribuer activement aux efforts des pays africains visant à garantir une souveraineté sanitaire du continent’’.

    Pour sa part, le ministre ivoirien de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Amadou Coulibaly, a déclaré que les agences de presse africaines doivent devenir des lieux de valorisation des initiatives africaines dans le domaine de la santé en faisant rayonner les découvertes et travaux des chercheurs du continent.

    Le renforcement des capacités des agences de presse en matière de journalisme scientifique et de santé s’impose comme une exigence de spécialisation, a estimé M. Coulibaly.

    Soulignant la pertinence de la thématique retenue pour ce conclave portant sur la souveraineté sanitaire, il a hautement salué la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en matière de santé.

    Il s’est, par ailleurs, félicité de la création de l’Académie Africaine des Sciences de la Santé à Dakhla, qui a pour mission de promouvoir une coopération Sud-Sud fédératrice, mobilisatrice pour une souveraineté sanitaire africaine.

    M. Coulibaly a également appelé à une mutualisation des informations sanitaires par la mise en place d’un réseau d’échanges entre les agences de presse africaines, relevant qu’il s’agit là d’”une réalité qui s’impose davantage en raison des périodes de crise que nous avons traversées et que nous traverserons toujours”.

    En effet, l’impact des réseaux sociaux et les risques de désinformation et de manipulation de l’information renforcent davantage l’importance des agences de presse reconnues comme “gardiennes” de l’information de proximité, a soutenu le ministre ivoirien.

    “La récente crise sanitaire de la Covid-19, avec ses armées d’adeptes des théories complotistes et autres antivaccins, ont créé un flux important de contenus, d’où l’impérieuse nécessité d’avoir des supports sûrs offrant une information fiable, produite selon les règles d’éthique et de déontologie de la presse”, a-t-il ajouté.

    Dans ce sillage, “les agences de presse doivent devenir des remparts solides contre la diffusion de fausses informations, notamment en développant des services de fact-checking, mais également en contribuant à la sensibilisation des populations à une utilisation responsable des réseaux sociaux”, a fait remarquer M. Coulibaly.

    Le Directeur général de l’Agence de presse sénégalaise (APS), a salué cette ‘’excellente initiative’’ lancée par la Fondation Mohammed VI.

    Momar Diong n’a pas manqué de plaider pour un encadrement afin de rendre l’information ‘’fiable et sûre’’ et lutter contre ‘’le flux de désinformation et de manipulation en période de crises sanitaires’’.

    Pour sa part, Rainatou Euphrasie Véronique Adjami Barry, le médecin chargé de mission au cabinet du ministre de la santé publique du Burkina Faso a souligné la nécessité de renforcer les moyens de communication et la collaboration entre les parties prenantes (médias, pouvoirs publics et populations).

    Elle estime que ces efforts vont permettre d’assurer la diffusion fiable et efficace de l’information scientifique et médicale en situation de crises sanitaires.

    Dans sa communication, Semgue Samba Kone, président de l’Autorité nationale de la presse (ANP) de Côte d’Ivoire, a affirmé que le développement de la souveraineté sanitaire à l’échelle continentale représente un défi majeur qui interpelle toutes les forces vives du continent, dont les médias et notamment les agences de presse nationales.

    Pour lui, les médias ‘’doivent œuvrer ensemble à relier des informations fiables, lutter contre les fake news et sensibiliser le public quant aux questions de santé publique, dans le cadre d’une approche de coopération et de développement commune’’.

    Le directeur général de l’Agence de presse du Ghana (GNA), Albert Kofi Owusi a mis l’accent sur la nécessité de former des journalistes spécialisés dans le domaine de la santé pour aider les pays africains à faire face aux situations épidémiques.

    La Fédération atlantique des agences de presse africaines est une plateforme professionnelle regroupant une trentaine d’agences de presse et de membres observateurs avec l’ambition de promouvoir la coopération et l’échange d’expériences entre les agences de presse africaines dans tous les domaines d’intérêt commun, dont l’information, la formation, le digital et les produits multimédias.

    FD/OID

  • SENEGAL-MEDIA-ANALYSE / L’accès aux sources, principal défi des fact-chekers, selon un spécialiste

    SENEGAL-MEDIA-ANALYSE / L’accès aux sources, principal défi des fact-chekers, selon un spécialiste

    Dakar, 22 janv (APS) – Le journaliste spécialisé en fact-checking, Aziz Momar Lo, a estimé, mercredi, à Dakar, que l’accès aux sources officielles est l’un des grands défis auquel font face les vérificateurs de faits en Afrique de l’Ouest et du centre.

    ‘’En Afrique de l’Ouest, que je connais mieux, et un peu en Afrique centrale, le problème d’accès aux sources est l’un des défis auquel les fact-checkers font face’’, a-t-il déclaré.

    Aziz Momar Lo s’exprimait ainsi au cours d’un panel organisé par le Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de l’université Chaikh-Anta-Diop de Dakar, en partenariat avec la British Broadcasting Corporation (BBC).

    Cette activité a eu pour thème : ‘’Lutter contre la désinformation : le rôle des jeunes Africains dans la construction d’un avenir numérique fiable’’.

    ‘’Les informations ne sont pas toujours disponibles quand vous en avez besoin’’, a fait observer le fact-checker qui officie à Africa Check, la première organisation de vérification des faits en Afrique.

    Il a notamment cité le cas du Sénégal, où ‘’il est difficile de faire réagir les autorités, les ministères et les institutions publiques’’.

    En comparaison, a-t-il signalé, aux États-Unis, le quotidien Washington Post a fact-checké à plus de 20 000 reprises le président Donald Trump, durant les quatre ans de son premier mandat.

    ‘’Il est difficile de réaliser cela au Sénégal, d’autant que vous pouvez passer deux mois sur un seul article’’, a déploré Momar Azil Lo. 

    Présent au panel, le directeur général de la BBC, Jonathan Munro, a lancé un appel aux jeunes étudiants journalistes à plus de vigilance face à la propagation des fausses informations sur les réseaux sociaux.

    SC/ID/TAB/ABB/OID

  • SENEGAL-SANTE-TIC / L’absence de cadre réglementaire constitue un obstacle à la digitalisation des données médicales, selon un officiel

    SENEGAL-SANTE-TIC / L’absence de cadre réglementaire constitue un obstacle à la digitalisation des données médicales, selon un officiel

    Dakar, 22 jan (APS) – Le coordonnateur de la cellule de la santé numérique au ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), docteur Ibrahima Khalillouah Dia, a estimé, mercredi, que l’absence de cadre règlementaire constitue un obstacle à la digitalisation du système de santé.

    ‘’En l’absence de cadre réglementaire, on ne peut pas procéder à la digitalisation des données sanitaires. Donc, je pense que ça c’est quand même le premier défi à relever’’, a-t-il dit.

    Le docteur Dia s’exprimait ainsi au cours de la séance académique de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) dont le thème a porté sur: ‘’transformation numérique du secteur de la santé : états des lieux, contraintes et défis’’.

    Selon lui, un autre défi réside dans l’adoption d’une gouvernance efficace et la levée des cloisonnements entre les différents services pour arriver à une digitalisation efficace.

    ‘’Un diagnostic est en cours au niveau du ministère pour aller dans le sens de renforcer le concept de la santé numérique’’, a annoncé le coordonnateur de la cellule de la santé numérique au MSAS.

    Il a par en ce sens rappelé le projet piloté par le ministère du numérique et financé par la Banque mondiale, qui va permettre de démarrer la numérisation des données médicales dans quatre ou cinq régions.

    ‘’Le ministre de la Santé est en train de voir comment trouver les financements pour élargir le projet à d’autres régions’’, a signalé Dr Dia, qui s’est par ailleurs réjoui de l’adhésion des soignants.

    ‘’Je pense qu’il faut saluer l’adhésion des soignants. La digitalisation des données leur apportera une valeur clinique dans l’exécution de leur travail’’, a-t-il ajouté, rappelant que la dématérialisation du système sanitaire entre dans le cadre de la souveraineté numérique.

    ‘’On ne peut pas digitaliser et laisser nos données en dehors du Sénégal. On ne peut pas aussi digitaliser tous les systèmes avec l’argent des étrangers’’, a défendu le médecin.

    Le Sénégal a pour ambition de numériser les dossiers médicaux dans 50% des centres de soins de santé d’ici 2029, pour un coût de 30 milliards de francs CFA.

    ‘’Un document sur un projet de loi et de décret sur la santé numérique a été transmis au Secrétaire général du gouvernement qui devra statuer sur la question’’, a en outre signalé le coordonnateur de la cellule de la santé numérique au MSAS.

    NSS/ABB/SKS/OID

  • SENEGAL-CINEMA-EDITION / « Sembène Ousmane, Hétérotopie des possibles », un ouvrage consacré à l’œuvre de l’écrivain et réalisateur sénégalais

    SENEGAL-CINEMA-EDITION / « Sembène Ousmane, Hétérotopie des possibles », un ouvrage consacré à l’œuvre de l’écrivain et réalisateur sénégalais

    Saint-Louis, 22 jan (APS) – L’ouvrage collectif   »Sembène Ousmane, Hétérotopie des possibles » qui analyse à la fois l’œuvre littéraire et cinématographique de l’écrivain et réalisateur sénégalais, a été présenté mercredi, à la salle polyvalente de l’Université Gaston Berger (UGB), dans le cadre d’une journée d’études organisée par le Groupe d’étude cinémas du réel africain (Grecirea).

     »L’ouvrage que nous avons présenté aujourd’hui qui est intitulé ‘Sembène Ousmane, Hétérotopie des possibles’ est véritablement un ouvrage qui permet un tout petit peu de vulgariser l’œuvre de Sembène Ousmane », a déclaré le professeur Delphe Kifouani, enseignant-chercheur à l’UGB par ailleurs réalisateur de films.

     »L’ouvrage, c’est essentiellement des analyses à la fois de l’œuvre littéraire et cinématographique de Sembène Ousmane mais aussi des analyses sur le dialogue de ces deux démarches de création. L’une relevant du littéraire et l’autre véritablement relevant du filmique », a poursuivi M. Kifouani, par ailleurs directeur du Grecirea, un des laboratoires de recherche de l’UGB qui travaille essentiellement sur les cinémas d’Afrique.

    L’enjeu autour de cet ouvrage, dit-il, c’est de montrer comment la figure de Sembène Ousmane est exceptionnelle.

    Dans un entretien qu’il a accordé à l’APS en marge de cette activité, Delphe Kifouani est revenu sur la pertinence de cette journée d’études.

     »La journée d’études a été consacrée à la question de l’héritage et de la transmission parce que nous pensons que des figures comme celles-ci devraient être éternelles », a-t-il fait savoir.

    Né en janvier 1923, Sembène Ousmane est mort le 9 juin 2007. Il est décrit comme l’une des personnalités  »majeures » de l’Afrique contemporaine.

    CGD/AMD/SBS/SKS/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-AGRICULTURE / Commercialisation arachidière: 2356 tonnes collectées à Tambacounda (DRDR)

    SENEGAL-ECONOMIE-AGRICULTURE / Commercialisation arachidière: 2356 tonnes collectées à Tambacounda (DRDR)

    Tambacounda, 22 jan (APS) – La campagne de commercialisation arachidière a démarré de “façon très timide” dans la région  de Tambacounda (est), où 2356 tonnes de graines ont été collectées contre 2 650 tonnes l’année dernière à la même période, a-t-on appris mercredi, du directeur régional du développement rural  (DRDR), Ibrahim Mamadou Ba.

     »La campagne a démarré au niveau national le 5 décembre 2024, à Tambacounda, c’est la dernière semaine du mois de décembre que les opérations de collecte ont débuté et de façon très timide. Nous sommes pratiquement à la 7ème semaine et à ce jour nous sommes à 2.356 tonnes de semences d’arachide collectés contre 2 650 l’année dernière à la même période », a-t-il-déclaré dans un entretien avec l’APS

    Pour ce qui concerne l’arachide destinée à l’huilerie, 477 tonnes ont été collectées a-t-il indiqué, signalant qu’il n’y avait pas eu d’opérations de collecte de l’arachide pour l’huilerie l’année dernière.

    Selon Ibrahim Mamadou Ba, sur les 114 points  de collectes accordés aux opérateurs, seuls 14 sont fonctionnels à ce jour.

     »14 sur 114 cela signifie qu’il n’y pas beaucoup de points de collectes. Ces points ont été accordés à 85 opérateurs. Mais ils n’ont pas répondu à l’appel à cause des crédits que bon nombre d’entre eux avaient au niveau des banques et pour prétendre bénéficier des crédits de commercialisation, il fallait honorer les crédits qu’ils avaient au niveau des banques’’, a-t-il expliqué. 

    ‘’C’est un problème d’argent qui se pose, les opérateurs n’ont pas encore obtenu des crédits au niveau des banques et cela se répercute sur la collecte. Les producteurs nous appellent pour dire qu’ils ont des stocks d’arachide mais ils n’arrivent pas à vendre car ils ne voient pas d’acheteurs’’, a-t-il-ajouté.

    Le directeur régional du développement rural de Tambacounda s’est montré inquiet par rapport au faible taux de collecte.

    “On ne peut pas dire que cette campagne est pour le moment satisfaisante dans la région car si on fait la comparaison de la situation actuelle à la situation de l’année dernière, nous sommes en deçà’’, a-t-il- fait savoir.

    ‘’Habituellement, on collectait aux alentours de 8.000 à 10.000 tonnes et actuellement nous sommes à juste  plus de 2.300 tonnes, donc nous sommes loin du quota habituel de la région et la campagne est en train de tirer à sa fin, cela  suscite des inquiétudes’’, a-t-il-poursuivi.

    Ibrahima Mamadou Ba a signalé également une baisse de la production de l’arachide contrairement à la production de céréales qui a connu une légère hausse.

    ‘’La production d’arachide de façon globale a baissé cette année, et c’est le cas à Tambacounda. On a fait une évaluation de la production et on s’est rendu compte qu’il y a une baisse d’au moins 25 à 30 % par rapport aux années passées’’, a-t-il- souligné.

    Concernant les céréales, le DRDR fait part d’une “légère hausse” de la production par rapport à l’année dernière, soulignant que “les rendements sont beaucoup plus importants”.

    ABD/ASB/OID

     

     

  • SENEGAL-SECURITE-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / 9e édition « Sétal sunu rééw » : les comités régionaux et départementaux de lutte contre la migration irrégulière invités à s’impliquer activement

    SENEGAL-SECURITE-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / 9e édition « Sétal sunu rééw » : les comités régionaux et départementaux de lutte contre la migration irrégulière invités à s’impliquer activement

    Dakar, 22 jan (APS) – Le contrôleur général de Police, Modou Diagne, secrétaire permanent du Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI), a invité, mercredi, les acteurs des comités régionaux et départementaux de lutte contre ce phénomène, à s’impliquer activement pour la réussite de la prochaine journée nationale ‘’Sétal sunu rééw’’, prévue le 1er février.

    Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique est chargé d’organiser la neuvième édition de la journée nationale de nettoiement placée sous le thème : « Setal sunu gox mooy yokk sunu kaaraangué ».

    ‘’En perspective de cette journée de mobilisation citoyenne, j’invite tous les membres des comités régionaux et départementaux ainsi que tous les acteurs de la lutte contre la migration irrégulière à s’impliquer activement pour la réussite de cette activité’’, a lancé M. Diagne dans une déclaration parvenue à l’APS.

      »Je les invite activement à participer à la réussite de cette activité’’, a insisté le contrôleur général de la Police.

    Il a également rappelé que le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI)  »est résolument engagé, sous la tutelle du ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, à lutter contre l’émigration irrégulière’’.

    ‘’Le CILMI est résolument engagé dans cette lutte en sensibilisant les populations et en promouvant l’employabilité et l’emploi des jeunes’’, a ajouté M. Diagne.

    AB/ABB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ASSISTANCE / Mali : lancement d’un plan de réponse humanitaire de plus de 484 milliards de francs CFA

    SENEGAL-AFRIQUE-ASSISTANCE / Mali : lancement d’un plan de réponse humanitaire de plus de 484 milliards de francs CFA

    Dakar, 22 janv (APS) – Un plan de réponse humanitaire a été lancé mardi par le gouvernement malien et les partenaires humanitaires pour apporter une assistance à 4,7 millions de personnes vulnérables, a appris l’APS du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

    Cette réponse humanitaire dont le coût est estimée à 771,2 millions de dollars américains, soit plus de 484 milliards FCFA, cible 4,7 millions de personnes vulnérables affectées par les conflits armés et les chocs climatiques.

    Dans un communiqué, OCHA précise que cette aide sera destinée aux groupes de populations qui présentent des besoins critiques dans les secteurs prioritaires, tels que la protection, l’éducation, la sécurité alimentaire, la santé, la nutrition, les abris et  articles ménagers essentiels, ainsi que l’eau, l’hygiène et l’assainissement.

    FD/SBS/ABB/SKS/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Podor: des producteurs d’oignon réclament des équipements de conservation et de stockage adaptés

    SENEGAL-AGRICULTURE / Podor: des producteurs d’oignon réclament des équipements de conservation et de stockage adaptés

    Podor, 22 jan (APS) – Les producteurs d’oignon du département de Podor (nord), par la voix du président de l’Interprofessionnelle des producteurs d’Oignons au Sénégal (IPOS), ont réclamé, mercredi, des équipements de conservation et de stockage adaptés pour une bonne campagne maraîchère.

    ‘’Nous manquons grandement de moyens de conservation de l’oignon et pourtant nous mettons en valeur des milliers d’hectares lors de chaque campagne maraîchère. Pour la conservation de l’oignon, il nous faut des équipements disposant d’une bonne ventilation, à la place des chambres froides’’, a souligné Boubacar Sall, dans un entretien avec l’APS.

    M. Sall, président de l’Interprofessionnelle des producteurs d’Oignons au Sénégal (IPOS), estime que cette situation est l’une des principales causes des pertes post-récoltes dans le département de Podor, l’une des plus grandes zones de production horticole.

    Les producteurs sont aussi confrontés à un problème d’accès au financement et un coût élevé du transport, a-t-il fait savoir.

    Pour cette saison froide, les producteurs de Podor ont déjà mis en valeur 2 000 hectares d’oignon dans les secteurs de la délégation de la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta du fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED) du département, à savoir Thillé Boubacar, Gamadji Saré et Cas-Cas-Saldé.

    Boubacar Sall a signalé que les producteurs commencent à mettre sur le marché des produits issus de leurs récoltes, à Ndiandane, Ngeundar, Loboudou Doué et Guia.

    Le producteur a fait savoir que les prix varient entre 11 000 et 12 500 francs CFA le sac de 45 à 50 kg.

    ‘’Nous avions des projections de l’ordre de 4 000 hectares. Mais le débordement du fleuve Sénégal, durant l’hivernage, a envahi des milliers d’hectares, rendant difficile la réhabilitation des parcelles’’, a-t-il dit, précisant que les semis et la mise en valeur se poursuivent.

    “Nous espérons atteindre 3 000 hectares contre 3 400 lors de la précédente campagne’’, a laissé entendre le président du Collège national des producteurs de l’oignon.

    AHD/AT/SKS/ASB/OID

  • SENEGAL-SECURITE-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Journée de nettoiement : le ministère de l’Intérieur va organiser plusieurs activités dans le cadre de la 9-ème édition (officiel)

    SENEGAL-SECURITE-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Journée de nettoiement : le ministère de l’Intérieur va organiser plusieurs activités dans le cadre de la 9-ème édition (officiel)

    Dakar, 22 jan (APS) – Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique (MISP), maître d’œuvre de la neuvième édition de la journée nationale de nettoiement, prévue le 1er février prochain, compte organiser plusieurs activités destinées à mobiliser les populations pour la réussite cette activité d’investissement humain, a-t-on appris mercredi de source officielle. 

    Cette deuxième édition de l’année 2025 est placée sous le thème : « Setal sunu gox mooy yokk sunu kaaraangué » (Rendre propre notre environnement, c’est promouvoir la sécurité).

    Au menu des activités de massification et de sensibilisation, une campagne de masse pour l’obtention de la Carte nationale d’identité (CNI) du 29 au 31 janvier 2025, indique un document du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique dont l’APS a obtenu copie.

    ‘’Les sites retenus sont : la place du 3e millénaire, à Dakar, la place France, à Thiès, Dianatou, à Touba (Mbacké)’’, précise le texte.

    Le document renseigne que deux autres sites d’enrôlement sont à déterminer d’ici la journée du 1er février prochain.

    Au cours de cette même période, informe le texte, il est prévu une campagne de masse pour faciliter aux citoyens l’obtention du passeport. ‘’La faisabilité et les sites devant abriter les activités d’enrôlement sont à l’étude’’, précise le ministère.

    ‘’Des journées de dons de sang et de consultations médicales gratuites se tiendront également sur toute l’étendue du territoire national, du 29 au 31 janvier, dans les infirmeries des Sapeurs-pompiers et de la Police nationale’’.

    Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique compte aussi mettre à profit la prochaine édition de la journée nationale ‘’Setal sunu reew’’, pour organiser, samedi, des séances de sensibilisation de masse aux gestes de premiers secours, sur l’émigration irrégulière et les incivilités, note le texte.  

    Par ailleurs, des activités de vulgarisation de la doctrine de la Police de proximité, de la gouvernance collaborative et d’accompagnement de la campagne d’immatriculation des deux-roues seront également au menu des activités de sensibilisation à dérouler pour une participation massive des communautés à cette journée de citoyenneté active, informe la même source.

    Concernant les activités de nettoiement prévues lors de la journée nationale ‘’Setal sunu reew’’, les sites provisoirement retenus pour accueillir le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et le Premier ministre, Ousmane Sonko, seront validés, à l’issue de la réunion de coordination prévue jeudi à la présidence de la République.

    A l’intérieur du pays, le texte indique que les autorités administratives ont déjà proposé les sites officiels devant abriter les activités de nettoiement dans les 14 régions, 47 départements et 127 arrondissements.  

    Les sites retenus dans les communes (cimetières, lieux de culte, espaces publics, marchés, gares, etc.) sont également bien identifiés, précise la même source.

    Un comité de pilotage central, coordonné par le secrétaire général du MISP, Cheikh Niang, a été mis en place par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine. Le comité de pilotage déconcentré est constitué des gouverneurs, des préfets et des sous-préfets.

    AB/ASB/ABB/OID

  • SENEGAL-MINES-GOUVERNANCE / Industries extractives : des parlementaires recueillent les doléances des populations riveraines à Mboro et Taïba Ndiaye

    SENEGAL-MINES-GOUVERNANCE / Industries extractives : des parlementaires recueillent les doléances des populations riveraines à Mboro et Taïba Ndiaye

    Taiba Ndiaye, 22 jan (APS) – Une délégation de parlementaires, membres de la Commission énergie et ressources minérales de l’Assemblée nationale, et des responsables de l’Organisation non gouvernementale (ONG) Forum civil, s’est rendue, mardi, à Taïba Ndiaye et Mboro, afin de recueillir les préoccupations des populations riveraines des industries extractives, a constaté l’APS.

    Ces deux communes de l’arrondissement de Méouane concentrent la plus forte présence d’entreprises extractives du département de Tivaouane (ouest).

    « Le contrôle de l’action gouvernementale nous préoccupe en tant que députés », a déclaré Babacar Ndiaye, président de la Commission énergie et ressources minérales de l’Assemblée nationale, ajoutant que les membres de ladite commission, entendent « prendre en considération toutes les attentes des populations de l’arrondissement de Méouane ».

    Il était accompagné de Birahim Seck, le coordonnateur du Forum civil qui a noué un partenariat avec l’USAID sur les questions de transparence et de redevabilité dans le secteur extractif.

    Les maires des quatre communes de l’arrondissement de Méouane ont également pris part à cette visite de terrain.

    Le président de la Commission énergie et ressources minérales de l’Assemblée nationale a souligné, à cette occasion, la nécessité de tenir compte des préoccupations des populations riveraines des entreprises extractives.

    Ces préoccupations ont trait à des demandes d’adduction d’eau, à la réalisation d’une voie de contournement à Mboro, à la réfection de la route principale qui traverse cette commune, entre autres.

    Pour le président de la Commission énergie et ressources minérales de l’Assemblée nationale, ce genre de visite contribue à faciliter aux députés leur travail de contrôle de l’action du gouvernement, mais permet également mesurer les attentes réelles des collectivités locales et des populations.

    Le coordonnateur du Forum civil a salué les échanges entre les parlementaires et les maires de l’arrondissement de Méouane, d’une part, et avec les populations, d’autre part, qui ont permis d’aborder les enjeux de la gouvernance du secteur minier et la cohabitation entre populations et entreprises extractives.

    La première adjointe au maire de Mboro, Mariétou Sall, a saisi l’occasion de cette rencontre pour lister les principales doléances de sa commune.

    Elle a ainsi indiqué que la visite des parlementaires suscite beaucoup d’espoir dans sa commune, où les populations réclament une route de contournement.

    « Nous voulons aussi que nos jeunes soient recrutés, après plusieurs années de travail en tant que journaliers dans les entreprises », a plaidé Mariétou Sall.
    Elle a également porté à l’attention des visiteurs l’urgence pour l’arrondissement de Méouane de disposer, au moins, d’un centre de santé et de trouver une solution à son récurrent problème d’eau.

    MKB/ADI/ABB/OID