Année : 2025

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ENFANCE / Kolda : élus et membres de comités communaux formés à la promotion des droits des enfants

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ENFANCE / Kolda : élus et membres de comités communaux formés à la promotion des droits des enfants

    Kolda, 22 jan (APS) – Une session de formation sur la promotion de la participation des enfants et des adolescents dans le suivi de leurs droits à travers le renforcement de la gouvernance locale, a pris fin mercredi, à Bagadadji, dans le département de Kolda (sud).

    Cette formation a été organisée à l’intention des élus locaux et membres des comités communaux de protection de l’enfant, dans le cadre de la mise en œuvre du projet de renforcement de la prise en compte des droits de l’enfant dans les politiques et stratégies piloté par l’ONG “Educo”.

    “Nous avons ciblé des élus locaux et des membres des comités communaux de protection de l’enfant pour une session de formation pour promouvoir la participation des enfants et des adolescents dans le suivi de leurs droits à travers le renforcement de la gouvernance locale”, a déclaré Salimata Sabaly Baldé, chargée des projets à “Educo”.

    Elle a précisé que le projet intervient dans huit collectivités territoriales réparties dans les départements de Kolda et de Médina Yéro Foulah.

    “Nous travaillons avec les enfants pour promouvoir leurs droits et c’est cette raison qui nous amène à organiser ces formations pour les élus et membres des comités communaux de protection de l’enfant pour intégrer les besoins des enfants dans les élaborations des budgets participatifs”, a-t-elle indiqué.

    Mme Baldé a saisi l’occasion pour inviter les acteurs, notamment les élus et les populations, à la mobilisation des ressources afin d’appuyer les initiatives de développement dans les collectivités territoriales.

    “Nous savons que nos collectivités ont des problèmes de ressources. Il faut aller vers plus de mobilisation à travers la participation citoyenne pour accompagner les projets de développement et assurer la prise en charge des besoins des couches vulnérables, à savoir les enfants et les femmes”, a-t-elle plaidé en présence des élus locaux.

    Elle a en outre exhorté les élus à intégrer les besoins des plus petits dans l’élaboration des budgets, particulièrement via l’accompagnement par des conseillers municipaux des enfants installés dans les communes de la zone d’intervention du projet.

    L’ONG “Educo”, dans le cadre d’un partenariat avec l’UNICEF, déroule, depuis 2023, un projet pour le renforcement des capacités des élus locaux pour la prise en charge des droits des enfants dans les départements de Kolda et Médina Yéro Foulah .

    MG/SKS/ASB/ABB/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Kédougou: le Dg de la SODAGRI préconise l’aménagement de terroirs agricoles modernes pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire

    SENEGAL-AGRICULTURE / Kédougou: le Dg de la SODAGRI préconise l’aménagement de terroirs agricoles modernes pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire

    Kédougou, 22 jan (APS) – Le directeur général de la Société de développement agricole et industriel (SODAGRI), Aboubacar Sidi Sonko, a préconisé, mercredi, à Kédougou, l’aménagement de terroirs agricoles modernes dans cette du région du sud-est du Sénégal pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire.

    ‘’Pour contribuer à l’atteinte de la souveraineté alimentaire, nous devons aménager des terres agricoles pour les producteurs de la région de Kédougou afin d’avoir de grandes emblavures et en même temps procéder à la mécanisation’’, a-t-il déclaré.

    Il s’exprimait au terme d’une visite de terrain et de prise de contact avec les autorités administratives de la région de Kédougou. 

    Le directeur général de la SODAGRI a ainsi promis de mettre à la disposition des producteurs agricoles tous les moyens pour promouvoir la souveraineté alimentaire.

    ‘’Les producteurs doivent avoir tous les matériels agricoles aujourd’hui pour pouvoir atteindre véritablement la souveraineté alimentaire. Les producteurs de Kédougou doivent agir de façon globale, c’est-à-dire être dans une logique de chaine de valeur, qui va de la production à la commercialisation en passant par la transformation’’ a-t-il dit.

    Aboubacar Sidi Sonko a en outre salué les réalisations du Projet Tiers Sud dans la région de Kédougou, surtout concernant les activités pastorales et le plan d’aménagement agricole.

    Ce projet, qui intervient dans quatre départements et vingt communes des régions de Kolda, Tambacounda et Kédougou, a pour objectif le développement économique durable des terroirs ruraux du Tiers Sud du Sénégal et l’amélioration des conditions de vie, de sécurité alimentaire et de nutrition des populations rurales.

    ‘’Le Projet Tiers Sud a fait beaucoup de réalisations dans les activités pastorales, dans la région de Kédougou, au-delà de celles agricoles, entre autres. Nous allons continuer sur cette dynamique de construction et d’aménagement des terroirs agricoles’’, a assuré le directeur général de la SODAGRI.

    Aboubacar Sidi Sonko a, par ailleurs, promis de mener des actions pour améliorer les conditions de travail de ses services dans la région de Kédougou.

    PID/ABD/ABB/SBS/OID

  • SENEGAL-ARMEE-CELEBRATION / Saint-Louis: la Base navale nord célèbre le 50e anniversaire de la Marine nationale

    SENEGAL-ARMEE-CELEBRATION / Saint-Louis: la Base navale nord célèbre le 50e anniversaire de la Marine nationale

    Saint-Louis, 22 jan (APS)- La Base navale nord Capitaine de Vaisseau Hamedine Fall de Saint-Louis a célébré, mercredi, dans l’enceinte de son cantonnement, le 50e anniversaire de la Marine nationale.

    « Cela fait aujourd’hui 50 ans, jour pour jour, que le capitaine de Corvette Faye Gassama fut placé à la tête de la Marine nationale du premier bataillon sénégalais de l’État-major de la Marine », a déclaré le commandant de la Base navale nord, Abdou Wahab Sarr.

    « Depuis cette date, a-t-il ajouté, des hommes et des femmes ont travaillé et continuent de travailler d’arrache-pied, avec dévouement et engagement, pour maintenir plus haut la flamme de cette Marine qui est aujourd’hui une fierté nationale’’.

    Le commandant Sarr s’exprimait à l’occasion de la cérémonie du 50e anniversaire de la Marine nationale présidée par le colonel Thiendella Fall, commandant de la zone militaire Nº2.

    Dans sa communication, il est également revenu sur les performances enregistrées par la Base navale nord durant l’année 2024.

    Il a par ailleurs annoncé le démarrage des activités du cabinet dentaire du centre médico-social de la Base navale.

    La cérémonie a été marquée, entre autres, par un dépôt de gerbe de fleurs, la projection d’un film sur les activités de la Marine nationale, un défilé des troupes, mais également une visite dynamique du camp.

    Elle a été précédée par un tournoi de football, le mercredi 15 janvier, et une randonnée pédestre, le dimanche 19 janvier.

    CGD/AMD/ASB/ABB/OID

  • VIDEO / Développement Communautaire : le Burundi à l’école du modèle PUDC Sénégalais

    VIDEO / Développement Communautaire : le Burundi à l’école du modèle PUDC Sénégalais

    Le programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) est un label d’équité territoriale dont le modèle semble séduire en Afrique. Après la Gambie, le Togo, la République démocratique du Congo, c’est au tour du Burundi de venir s’inspirer du PUDC en matière de développement communautaire. Une délégation de cadres burundais a séjourné au Sénégal pour constater  »les énormes réalisations » du programme. La mission burundaise accompagnée des officiels du PUDC a ainsi effectué une visite technique au centre du pays et dans la zone des Niayes pour évaluer le potentiel du programme.

  • VIDEO / « Sétal Sunu Rew » : le Général Jean Baptiste Tine invite les populations à se mobiliser

    VIDEO / « Sétal Sunu Rew » : le Général Jean Baptiste Tine invite les populations à se mobiliser

    Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique Jean Baptiste Tine a invité mardi les Sénégalais à  »sortir massivement » le 1er février prochain pour prendre part à la neuvième édition de  »Sétal Suñu Réew ». Jean Baptiste Tine s’exprimait en marge de la réunion nationale consacrée à la 145ème édition de l’Appel de Seydina Limamou Lahi. Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique est le parrain de la prochaine journée de l’initiative  »sétal Suñu Réew ».

  • SENEGAL-ART-PROFIL / Khady Kassé, l’itinéraire d’une designer scénographe passionnée par l’architecture

    SENEGAL-ART-PROFIL / Khady Kassé, l’itinéraire d’une designer scénographe passionnée par l’architecture

    Dakar, 22 jan (APS) – A 38 ans, Khady Kassé a fait son entrée dans le monde restreint des designers scénographes sénégalais avec à la clé un travail salué lors de la dernière Biennale de l’art africain contemporain de Dakar, tenue du 7 novembre au 7 décembre 2024.

    La jeune femme a signé la scénographie des trois pavillons nationaux logés au Musée des civilisations noires. Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, y avait d’ailleurs effectué une visite à l’ouverture de cet évènement majeur de l’art africain.

    Le pavillon du Sénégal, réalisé dans un élan de  »patriotisme » et ceux des deux pays invités d’honneur, les Etats-Unis et le Cap Vert, portent sa signature, tout comme une partie de la scénographie de l’exposition officielle ou IN à l’ancien palais de justice du cap Manuel de Dakar.

    Mme Kassé a aussi assuré la scénographie de certaines expositions Off. Parmi celles-ci, celle organisée par la Communauté africaine des cultures, section Sénégal, en hommage à l’artiste visuel Madeleine Devès Senghor, à la galerie des ateliers du Sahel, à Ouest Foire.

    Lorsqu’elle revient sur l’une d’elles, l’artiste est envahie par l’émotion. Les larmes aux yeux, elle décrit le cheminement opéré pour le pavillon Sénégal.

    Selon elle, la façon de disposer les œuvres permet d’inciter le public à aller voir la suite dans d’autres espaces. D’où, selon elle, l’engouement constaté lors de ce Dak’art 2024.

     »(…) pour le pavillon Sénégal, c’était vraiment spécial pour moi en tant que Sénégalaise. Je suis un peu émue lorsque j’en parle. Le pavillon Sénégal, c’est nous en fait », dit-elle, les larmes aux yeux.

    La scénographe souligne qu’elle devait faire quelque chose de différent pour permettre aux visiteurs d’apprécier les œuvres des artistes sénégalais.

    A l’en croire, il s’agissait de démontrer que le Sénégal était mis en avant.

     »En plus, il y avait quatre femmes (…). Lorsque j’ai vu la salle et qu’on a commencé à m’envoyer les œuvres, automatiquement, je savais où placer Manel [l’artiste sénégalais Manel Ndoye avait remporté le prix de la mairie de Dakar lors du Dak’art 2024]. C’était la première œuvre pour laquelle j’ai trouvé de l’espace, sans avoir vu la tapisserie », explique-t-elle.

    Elle précise que la disposition des œuvres est faite de façon à permettre aux yeux de ne pas s’en détacher.

     » (…) automatiquement, tu voudras tourner et regarder chaque œuvre. Les couleurs de chaque œuvre, vous voyez, vont vraiment bien avec la couleur verte de la scénographie », explique-t-elle.

     »Mon premier travail au Sénégal en tant que scénographe, c’était durant la 14e édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar, avec le marché international de l’art de Dakar, où l’on avait reçu 22 artistes venus du monde entier, notamment des Etats-Unis, de la Jamaïque, du Nigéria, etc. », se souvient-elle.

    Cette première expérience lui a valu d’être sélectionnée à cette dernière rencontre de l’art africain à Dakar.

    La scénographie, une histoire de calcul

    Revenant sur la scénographie, Khady Kassé rappelle que ce métier existe depuis les années 1500. Elle explique que sa démarche consiste d’abord à voir les œuvres et à dialoguer avec les artistes ensuite.

     »La plupart du temps, je commence à circuler sur l’espace. Je pense, j’ai mon cahier et je commence à faire des sketches », indique-t-elle.

    Elle souligne que la deuxième option dans cette démarche, est de commencer à faire un plan 2D, pour mieux avoir des idées.

     »(…) et je commence à faire le 3D aussi. Lorsque j’ai les œuvres en digital, je peux commencer à faire la scénographie de plan 2D déjà, positionner, implanter, etc. », précise-t-elle.

    D’après l’artiste, c’est un processus de longue haleine, pouvant prendre plusieurs heures, de l’élaboration du plan à la scénographie proprement dite.

     »Je fais la mathématique de toute la salle. Pour avoir le point exact de celle-ci. La scénographie n’est pas un petit projet, il nous arrive de passer des journées de travail sans dormir », fait-elle valoir.

    Dans le cadre de la biennale par exemple, elle soutient avoir passé des journées avec son équipe entre son bureau et les différents sites où, ils finissent à 3 voire 5 heures du matin et reprendre le même rythme à 7 heures.

     »L’artiste et le scénographe doivent vraiment dialoguer pour avoir les mêmes pensées. Il faut le convaincre que vous êtes bons et que son œuvre va sortir. Il arrive dès fois, que l’artiste n’accepte pas ta scénographie, vous devez retravailler, il ne faut pas le forcer. Mais, il nous arrive parfois de dire non et de l’expliquer que trop de changement, n’est pas bon pour son exposition », explique-t-elle.

    Khady Kassé ajoute que la scénographie est un travail qui ne se fait pas seulement dans le bureau, il nécessite également une descente sur le terrain, des réflexions et des calculs  »extraordinaires », entre autres.

    Voler de ses propres ailes pour se faire une place

    Née d’un père artiste, Khady Kassé refuse toute forme de favoritisme et veut se battre toute seule pour se faire un nom dans le milieu de la scénographie sénégalaise.

    Elle a voulu voler de ses propres ailes, pour se faire une place car, elle fait partie de celles qui allient  »l’ambition et le travail », pour arriver à ses fins.

    Scientifique dans une famille composée de littéraires, elle a commencé dès le bas âge, à côtoyer le milieu artistique dans lequel elle a grandi.

    Grâce à son sens de l’observation, Khady Kassé a aussitôt choisi de faire la formation d’architecture pour apporter une touche particulière dans ce domaine.

    A l’âge de 11 ans, celle qui s’est exercée depuis le toit familial à la scénographie, a voulu se lancer d’abord dans l’architecture pour créer la différence entre ses ouvrages et celles des autres.

     » (…) j’ai demandé à mon père, ce que je pouvais faire pour gagner rapidement de l’argent quand je serai grande, il m’avait dit que je devais faire la médecine, mais, à la seule condition de réussir en maths et en physique. Je lui ai répondu, alors je ferai la médecine », se rappelle-t-elle.

    Au fil des ans, cette option pour la médecine s’envole parce que la jeune femme déteste voir le sang couler.

     »J’ai opté alors pour la médecine esthétique », lance-t-elle avec un large sourire.

    Ce qui l’a dissuadée, c’est une vidéo d’une opération chirurgicale où, elle avait été dégoûtée par le sang.

    Khady Kassé opte alors pour l’architecture lorsqu’une fois en voiture sur le chemin de l’école, elle constate que tous les bâtiments dépassés étaient identiques, avec le même design.

     »C’est ce jour-là que j’ai décidé de devenir architecte », dit-elle.

    AMN/FKS/MK//SBS/ASG/OID

  • SENEGAL-TECHNOLOGIES-SECURITE / Une société de cybersécurité a dénombré plus de 10 millions de menaces informatiques contre des entreprises sénégalaises en 2024

    SENEGAL-TECHNOLOGIES-SECURITE / Une société de cybersécurité a dénombré plus de 10 millions de menaces informatiques contre des entreprises sénégalaises en 2024

    Dakar, 22 jan (APS) – Kaspersky, une entreprise internationale de cybersécurité, a déclaré, mercredi, à Dakar, avoir identifié et bloqué plus de 10 millions de menaces informatiques visant des entreprises sénégalaises en 2024.

    ‘’En 2024, nous avons identifié plus de 10 millions de menaces sur des entreprises sénégalaises, qui ont été bloquées par Kaspersky’’, a déclaré Gladys Salmouth, le responsable de la communication de cette société pour l’Afrique du Nord, du Centre et de l’Ouest.

    Mme Salmouth intervenait à un atelier de sensibilisation à la cyberhygiène, organisé par Kaspersky au profit de professionnels des médias.

    Cette rencontre est l’occasion de ‘’faire le point’’ sur les cybermenaces au Sénégal, selon elle.

    Des agents de Kaspersky prenant part à l’atelier de sensibilisation aux risques informatiques 

    ‘’Nous voulons partager des conseils pratiques de cyberhygiène pour vous aider à vous protéger des risques les plus courants’’, a dit Gladys Slamouth aux professionnels des médias réunis pour l’atelier.

    Les attaques liées au ‘’protocole de bureau à distance’’ étaient les plus fréquentes au Sénégal en 2024, a-t-elle signalé sur la base des données fournies par Kaspersky.

    Mme Salmouth a fait état de 600.668 attaques dénombrées pour cette catégorie.

    Le nombre d’attaques profitant de la vulnérabilité ou des failles de sécurité des logiciels s’élevait à 293.089, a-t-elle indiqué, ajoutant qu’il y a eu, au Sénégal et durant la même année, 71.865 attaques portant sur les vols de mot de passe.

    Gladys Salmouth recommande des mesures simples aux entreprises et aux particuliers, pour les aider à éviter les ‘’menaces’’ et les ‘’attaques’’.

    ‘’Vérifier l’expéditeur d’un mail avant de cliquer sur un lien, ne pas répondre précipitamment, se méfier surtout des deepfakes (les enregistrements vidéo ou audio réalisés ou modifiés à l’aide de l’intelligence artificielle)’’, conseille-t-elle.

    Pascal Naudin, un responsable du service commercial de Kaspersky, est intervenu à l’atelier de sensibilisation aux risques informatiques.

    Les agents de la société Kaspersky ont rappelé, lors de l’atelier, que les menaces liées à la cybercriminalité évoluaient vite.

    ‘’Lorsque vous achetez une solution de sécurité informatique, elle fonctionne dès que vous l’installez. Elle fonctionnera toujours, mais sachez aussi que les menaces évoluent’’, a dit Pascal Naudin, un responsable du service commercial de Kaspersky.

    Il recommande aux entreprises de faire évoluer leur système de protection informatique en même temps que les menaces.

    ‘’Si vous restez figés, des personnes malintentionnées cherchent des failles pour vous attaquer. Une fois qu’elles en trouvent, elles les exploitent. Il est important, donc, d’être à jour’’, a recommandé M. Naudin.

    MFD/ABB/OID/ESF 

  • SENEGAL-ENFANCE-SANTE / Lutte contre la malnutrition: près de 5000 enfants âgés de 0 à 24 mois suivis à Kédougou

    SENEGAL-ENFANCE-SANTE / Lutte contre la malnutrition: près de 5000 enfants âgés de 0 à 24 mois suivis à Kédougou

    Kédougou 22jan (APS) – Quelque 4958 enfants âgés de 0 à 24 mois ont bénéficié d’un suivi en 2024 dans le cadre du programme nutritionnel de l’ONG Caritas, dans le département de Kédougou (sud-est), a indiqué Mamadou Lamine Diallo, agent de développement communautaire dudit programme.

    “Nous avons touché 4958 enfants de 0 à 24 mois en 2024 pour améliorer l’état nutritionnel et le suivi de la croissance par rapport au pesage dans les zones urbaines et rurales très pauvres du département de Kédougou”, a-t-il déclaré.

    Il intervenait, mardi, au village de Boussra Peul dans la commune de Dindéfélo, où des enfants sont retombés dans la malnutrition alors que l’intervention de Caritas avait pris fin en décembre dans cette zone.

    Mamadou Lamine Diallo a révélé que 11 188 enfants ont été dépistés en 2024 dans le cadre de la lutte contre la malnutrition aigüe et modérée.

    “Nous avons dépisté également 11 188 enfants âgés de 5 ans sur la malnutrition et le programme a couvert tous les sept communes du département de Kédougou”, a-t-il indiqué en rappelant que plus de 17.000 enfants étaient ciblés pour le dépistage durant l’année dernière.

    Pour la prise en charge de la malnutrition aigüe modérée, a-t-il précisé, “nous faisons une recherche d’enfants malnutris au niveau des ménages et quand nous les découvrons, nous les prenons en charge avec de la farine enrichie. Et d’autres sont conduits au niveau du poste de santé de la commune quand il s’agit de  la malnutrition sévère”.

    L’agent de développement communautaire a rappelé que le programme qu’il a coordonné au niveau communautaire vise à améliorer l’état nutritionnel des populations particulièrement les enfants âgés de 5 ans dans les zones reculées ou pauvres.

    “C’est un rôle d’assurer un état nutritionnel des populations particulièrement les enfants de moins de 5 ans, les femmes en âge de procréer et des adolescents”, a-t-il souligné.

    M. Diallo a signalé que l’arrêt du programme de la Cellule de la lutte contre la malnutrition (CLM) a entraîné des conséquences alimentaires chez les enfants dans le département de Kédougou.

    “Nous avons déjà des conséquences au niveau communautaire parce que les enfants commencent à retomber dans la malnutrition. Et c’est un danger pour les enfants qui vont avoir la diarrhée durant la saison sèche qui est causée le plus souvent dans les zones pauvres par un manque d’eau et la forte chaleur”, a-t-il dit.

    Il a invité l’Etat du Sénégal à poursuivre le programme de lutte contre la malnutrition qui vise à améliorer l’état nutritionnel des populations au niveau communautaire.

    “La nécessité de continuer ce programme est fondamentale aujourd’hui pour l’Etat du Sénégal, afin de développer des initiatives de diversification alimentaire au niveau des ménages et généraliser les greniers de l’enfant en renforçant la participation effective des collectivités territoriales aux activités de nutrition communautaire”, a-t-il plaidé.

    PID/ABD/SKS/SBS/OID/ASB

  • SENEGAL-CULTURE-POLITIQUE-COMMEMORATION / Un panel consacré à l’engagement politique du président du Conseil, Mamadou Dia, samedi

    SENEGAL-CULTURE-POLITIQUE-COMMEMORATION / Un panel consacré à l’engagement politique du président du Conseil, Mamadou Dia, samedi

    Dakar, 21 jan (APS) – La maison de la culture Douta Seck accueille, samedi, un panel consacré à l’engagement pour l’indépendance et le développement du Sénégal de l’ancien président du Conseil Mamadou Dia, une date coïncidant avec l’anniversaire du décès de ce dernier le 25 janvier 2009, a appris l’APS des organisateurs.

    Placée sous  le thème  »Mamadou Dia, un engagement pour l’indépendance et le développement du Sénégal », la rencontre lance un programme d’activités dénommé  »Les grandes conférences de Douta Seck ». Ce programme est initié par la maison de la culture Douta Seck.

    Selon la même source, le panel débutera à 10 heures, à la salle Alpha Waly Diallo de la Maison de la culture Douta Seck. Elle sera présidée par le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye et le secrétaire d’Etat chargé des Industries culturelles et créatives, et du Patrimoine historique Bakary Sarr.

    Il sera animé par l’historien Baytir Diop, le docteur Ibrahima Dème, chargé d’études, et le député Alla Kane.

    Des historiens, anthropologues, anciens ambassadeurs et personnalités politiques y prendront part.

    AN/FKS/ASG/OID