Année : 2025

  • SENEGAL-ECONOMIE / Touba : des professionnels de l’agroalimentaire réclament une usine de raffinage de l’huile d’arachide

    SENEGAL-ECONOMIE / Touba : des professionnels de l’agroalimentaire réclament une usine de raffinage de l’huile d’arachide

    Touba, 22 jan (APS) – Le Regroupement des acteurs du secteur de l’industrie agroalimentaire de Touba (RASIAT) a plaidé, mercredi, pour la mise en place, dans cette ville du centre du pays, d’une usine de raffinage de l’huile d’arachide locale.

    ‘’Nous sommes souvent confrontés à des difficultés en voulant commercialiser l’huile locale. Il n’existe pas à Touba une usine de raffinage de l’huile locale. Nous attendons du ministère de l’Industrie et Commerce qu’il mette en place une usine destinée aux huiliers artisanaux’’, a dit le président du RASIAT, Ousmane Diakhaté.

    Il juge les prix de l’huile de palme élevés à Touba et estime que le raffinage de l’huile locale peut aider à les réduire.

    Une unité de fabrication d’huile d’arachide  

    S’exprimant lors d’une conférence de presse de cette association de professionnels de l’agroalimentaire, M. Diakhaté a signalé qu’il était difficile de vendre les produits dérivés de la transformation artisanale des graines d’arachide, dont les tourteaux.

    Le Regroupement des acteurs du secteur de l’industrie agroalimentaire de Touba relève aussi des difficultés d’accès aux financements pour la campagne de commercialisation des graines d’arachide.

    ‘’Nous sommes confrontés à d’énormes difficultés, qui nous empêchent de jouer pleinement notre rôle dans cette campagne. Seules 20 des 154 unités de trituration fonctionnent, faute de financements suffisants’’, a dit Ousmane Diakhaté.

    Il est difficile de trouver à Touba des acquéreurs des produits dérivés de la transformation artisanale des graines d’arachide.

    Le président du RASIAT s’est toutefois réjoui des efforts fournis par le directeur général de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (SONACOS) en faveur de l’industrie agroalimentaire locale.

    M. Diakhaté salue la suspension des exportations de graines d’arachide par le gouvernement.

    ‘’La suspension des exportations a permis aux unités industrielles d’avoir de la matière première et à la SONACOS de disposer d’une importante quantité de graines d’arachide’’, a-t-il dit.

    MS/ESF/OID

  • VIDEO / Touba, plaidoyer du président du RASIAT pour la mise en place d’une raffinerie dans la ville

    VIDEO / Touba, plaidoyer du président du RASIAT pour la mise en place d’une raffinerie dans la ville

    Le président du regroupement des acteurs du secteur de l’industrie agroalimentaire de Touba (RASIAT), Ousmane Diakhaté a plaidé mercredi pour la mise en place d’une raffinerie pour permettre aux huiliers artisanaux de faire le raffinage de l’huile local plus connu sous le nom de « l’huile ségal. »

  • VIDEO / Le CDEPS réitère sa disponibilité pour un dialogue « rénové » avec l’État

    VIDEO / Le CDEPS réitère sa disponibilité pour un dialogue « rénové » avec l’État

    Le président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) Mamadou Ibra Kane a réitéré mercredi sa  »disponibilité entière » à participer à un  »dialogue rénové » avec l’Etat. Au cours d’une conférence de presse tenue à la maison de la presse Babacar Touré, Mamadou Ibra Kane a invité les autorités au dialogue. Il a rappelé que le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye avait fait part, lors d’un Conseil des ministres en août 2024, son souhait pour un  »dialogue rénové avec la presse ».
  • SENEGAL-SANTE / Des acteurs formés à l’utilisation du guide pratique de mobilisation et d’organisation communautaire 

    SENEGAL-SANTE / Des acteurs formés à l’utilisation du guide pratique de mobilisation et d’organisation communautaire 

    Ziguinchor, 22 jan (APS) – Un atelier de formation des formateurs intervenants communautaires sur l’utilisation du guide pratique de mobilisation et d’organisation communautaire s’est ouvert, mercredi, à Ziguinchor (sud) , à l’initiative de la direction de l’action médico-sociale et en partenariat avec le projet COVID 19, a constaté l’APS.

    « Cette session de formation organisée à l’intention des acteurs de l’action sociale des régions de Sédhiou, Ziguinchor et Kolda, s’inscrit dans une dynamique de former des intervenants (…) », a expliqué le chef de la division de la prophylaxie sociale et de l’accompagnement psychosocial, à la direction de l’action sociale, Amar Niang.

    Selon lui, ces intervenant, à leur tour,  »vont former les communautés à la base, c’est-à-dire les acteurs communautaires de soin, les acteurs communautaires de prévention et de promotion de la santé, pour ensemble identifier les problèmes rencontrés dans leur localité et trouver des solutions durables ».

    Cet atelier de formation de quatre jours a été présidé par l’adjoint au gouverneur de Ziguinchor chargé du développement, Alsény Bangoura. Il s’est ouvert en présence d’assistants sociaux, de sociologues, de psychologues, d’acteurs communautaires de soins et communautaires de prévention et de promotion de la santé.

    Amar Niang a expliqué que la mise en œuvre du guide pratique de mobilisation et d’organisation communautaire permet d’assurer une bonne prise en charge des problématiques sociales pour améliorer les conditions de vie et d’existence des communautés.

    « Cette session de formation est également en phase avec les agendas internationaux, notamment la Charte d’Otowa de 1986 et la Charte de Genève de décembre 2021, qui reconnaissent l’importance et l’implication des communautés dans l’identification des problèmes et des solutions qu’il faut tirer au développement durable », a-t-il ajouté.

    L’adjoint au gouverneur de Ziguinchor, Alsény Bangoura, a expliqué que cet exercice consiste à renforcer les capacités des intervenants sociaux sur l’utilisation du guide pour sa démultiplication au niveau des leaders communautaires de leur localité respective .

    Il a indiqué que la pandémie de COVID-19 est un bel exemple qui atteste de l’importance de cette approche dans la gestion des catastrophes.

    M. Bangoura a rappelé que, durant la période de COVID 19, « la direction l’action médico -sociale avait élaboré une guide d’organisation et de mobilisation communautaire ». Ce guide « reste un instrument pertinent pour les intervenants sociaux, notamment les travailleurs sociaux, les assistants sociaux, les sociologues, les psychologues, les acteurs communautaires de soin ainsi que les acteurs communautaires de prévention et de promotion de la santé », a-t-il indiqué.

    « Le gouvernement du Sénégal, à travers le ministère de la Santé et de l’Action sociale, avait pris plusieurs initiatives allant dans le sens d’encourager l’adhésion des populations dans une approche multisectorielle », a-t-il rappelé.

    Le directeur de l’action sociale de Ziguinchor, Seydou Nourou Thiam, a relevé que cette session de formation à l’intention des formateurs intervenants sociaux des services déconcentrés de l’action sociale « permet de faire face à une éventuelle pandémie ».

    MNF/ASG

  • SÉNÉGAL-MÉDIAS-PLAIDOYER / Le CDEPS lance un appel au président de la République pour un « dialogue rénové avec la presse »

    SÉNÉGAL-MÉDIAS-PLAIDOYER / Le CDEPS lance un appel au président de la République pour un « dialogue rénové avec la presse »

    Dakar, 22 jan (APS) – Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) a lancé, mercredi, à Dakar, un appel au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour un « dialogue rénové avec la presse ».

    ‘’Nous lançons un appel au président de la République pour un dialogue rénové avec la presse, qui a son rôle à jouer dans le développement économique et social du Sénégal’’, a lancé le président du CDEPS, Mamadou Ibra Kane.

    Il s’exprimait ainsi au cours d’un point de presse portant sur la situation économique des entreprises de presse. La rencontre a vu la présence des patrons de presse, des journalistes et techniciens de média.

    « Nous sommes en situation de cataclysme depuis le Covid-19. À terme, la menace de fermeture des entreprises de presse est bien réelle. Plusieurs centaines d’emplois vont être perdus’’, a alerté Mamadou Ibra Kane. Selon lui, le CDEPS dit ‘’ regretter les dix premiers mois du nouveau pouvoir incarné par le président Bassirou Diomaye Faye en raison de mesures inacceptable pour l’entreprise de presse.’’

    Il a également déclaré que les cotisations sociales au bénéfice des travailleurs ne sont plus versées régulièrement, pour ne pas dire que la couverture médicale n’est plus assurée pour nombre de cotisants des travailleurs du secteur des médias.

    Selon le président du CDEPS, le Sénégal a besoin d’une presse républicaine, libre et indépendante, viable économiquement. Elle n’est « ni un adversaire, encore moins un ennemi ». Les médias sont et resteront toujours un vecteur de développement.

    ‘’La presse peut être un formidable outil de sécurisation des politiques publiques des dirigeants légitimement choisis par le Sénégal. C’est justement le rôle que la presse privée veut continuer de jouer. Une presse libre et indépendante est gage pour le Sénégal d’une solidité politique économique et sociale, d’un raffermissement de la démocratie, d’une conscience citoyenne renforcée, d’un meilleur vivre ensemble’’, a estimé Mamadou Ibra Kane.

    Il a en outre lancé un appel à tous les citoyens sénégalais, à la représentation nationale, à la société civile et aux partenaires pour l’essor d’un ‘’environnement favorable au renforcement de la liberté de la presse et de l’état de droit’’. 

    ID/ABB/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-GOUVERNANCE / Daouda Ngom invite les agents de son ministère à combattre la corruption

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-GOUVERNANCE / Daouda Ngom invite les agents de son ministère à combattre la corruption

    Dakar, 22 jan (APS) – Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, a invité les agents de son département ministériel, mardi, à Dakar, à combattre la corruption et à faire davantage preuve de transparence dans l’exercice de leurs fonctions.

    ‘’Cette transparence doit s’appliquer à toutes les échelles de décision’’, a soutenu M. Ngom en intervenant à l’ouverture officielle d’un atelier consacré à la ‘’cartographie des vulnérabilités à la corruption dans la gouvernance du secteur de l’environnement au Sénégal’’.

    ‘’La transparence est un instrument privilégié de lutte contre la corruption’’, a-t-il souligné lors de cet atelier de deux jours organisé par son ministère, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) et la GIZ, l’agence gouvernementale allemande chargée de la coopération internationale.

    L’atelier fait partie des activités du projet ‘’Doolel Admin’’, qui est mis en œuvre par l’État du Sénégal.

    La redevabilité exige que tous ceux qui occupent un poste public rendent compte de leurs actes, sur les plans administratif, comptable, financier ou technique, a rappelé Daouda Ngom aux agents du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique.

    À son avis, le respect de l’obligation de rendre compte de l’exercice de leurs fonctions renforce la confiance entre les agents publics et les usagers des services de l’État.

    Daouda Ngom affirme avoir signé, le 28 novembre 2024, une circulaire administrative invitant les directeurs généraux, les directeurs, les chefs de service, ainsi que les responsables des projets et programmes à faire leur déclaration de patrimoine auprès de l’OFNAC.

    Le but de cette décision est d’améliorer la gouvernance du secteur de l’environnement, selon M. Ngom.

    Il affirme avoir lancé une initiative en vue de la mise en place d’une plateforme de dématérialisation des procédures de délivrance des autorisations d’exploitation forestière, des permis de coupe, de circulation ou de dépôt, pour éviter ‘’les actes répréhensibles’’.

    ‘’La mise en œuvre de cette mesure va permettre de prévenir les risques de corruption (…) liés à ces procédures’’, a assuré Daouda Ngom.

    Il a salué l’organisation de l’atelier, dont le but est de sensibiliser les agents du ministère et de ses démembrements aux effets néfastes de la corruption, de procéder à la ‘’cartographie des vulnérabilités à la corruption’’ dans le secteur de l’environnement.*

    Serigne Bassirou Guèye, le président de l’OFNAC, estime que ‘’cet atelier est d’autant plus opportun qu’il va déboucher sur l’élaboration d’une bonne cartographie des risques et d’un recueil de recommandations fortes et susceptibles d’être exploitées en vue d’une amélioration significative de la gestion des ressources publiques’’, dans les services chargés de l’environnement.

    L’environnement, comme d’autres secteurs, n’est pas à l’abri ‘’des pratiques de fraude et de corruption’’ qui compromettent les efforts collectifs fournis pour la préservation de la biodiversité et des écosystèmes, a signalé M. Guèye.

    ‘’La gestion des ressources naturelles, l’exploitation des mines, la délivrance des permis d’exploitation forestière, les projets de gestion des déchets et la gestion des fonds destinés à la lutte contre les changements climatiques peuvent être vulnérables à la corruption’’, a-t-il dit.

    Le président de l’OFNAC est d’avis que la corruption est un obstacle majeur à l’atteinte des objectifs de développement durable et à la gestion responsable des ressources naturelles.

    ‘’C’est pourquoi la lutte contre la corruption dans ce secteur devient un impératif, si nous voulons réellement préserver notre patrimoine écologique…’’, a-t-il ajouté.

    À la fin de l’atelier, tous les agents du secteur de l’environnement doivent être en mesure d’identifier non seulement les pratiques avérées de corruption, mais aussi les risques de fraude et de corruption, ainsi que les ‘’vulnérabilités’’ à ces fléaux, selon Serigne Bassirou Guèye.

    AB/ADL/FKS/ESF 

  • VIDEO / Bakel : des intrants agricoles remis aux producteurs victimes des inondations

    VIDEO / Bakel : des intrants agricoles remis aux producteurs victimes des inondations

    Le ministère de la Famille et des Solidarités, à travers le projet de résilience et de développement communautaire de la vallée du fleuve Sénégal (PRDC-VFS), a remis, mardi, à Bakel, des intrants agricoles destinés à accompagner les producteurs victimes des inondations de l’hivernage.

  • SENEGAL–LITTERATURE-EDITION / Saint-Louis : Louis Camara rappelle l’importance du chien dans les cultures humaines

    SENEGAL–LITTERATURE-EDITION / Saint-Louis : Louis Camara rappelle l’importance du chien dans les cultures humaines

    Saint-Louis, 22 jan (APS) – L’écrivain saint-louisien, Louis Camara, auteur du livre ‘’Au milieu des dunes’’, a rappelé, mardi, l’importance et la place du chien dans les cultures humaines.

    ‘’Au milieu des dunes’’ est un récit dans lequel Camara fait parler Nestor, un chien qui raconte les péripéties de sa vie et celle de son maître dans la vieille ville.

    ‘’(…) le chien, il a une symbolique assez particulière. Le chien, comme on a l’habitude de le dire, c’est le plus fidèle ami de l’homme. Donc, il y a sa proximité d’abord avec l’être humain. Depuis la nuit des temps, le chien a toujours été un compagnon pour l’homme. Sa fidélité et certaines qualités qu’on lui prête. Donc, pour dire l’importance du chien aussi dans les cultures humaines’’, déclare l’écrivain.

    Il s’exprimait ainsi en marge de la présentation de son livre au centre Ndar Weesul. 

    Dans son intervention, l’écrivain s’est également appesanti sur le choix du titre de son ouvrage, ‘’Au milieu des dunes’’.

    Le titre s’explique, selon lui, par le fait que l’histoire se déroule dans un milieu caractérisé par la présence de dunes. Il s’agit en l’occurrence de Saint-Louis et en particulier de la Langue de Barbarie, une zone parsemée de dunes de sable.

    Le livre est composé d’une série de narrations superposées et assez diversifiées. Sa particularité et son originalité tiennent au fait que le narrateur du livre est un chien. 

    ‘’Donc, j’ai choisi de faire du narrateur de mon roman un chien. Ça fait ressembler le roman à un conte. Tout se passe dans le milieu saint-louisien. Et on a une petite description de la ville de Saint-Louis’’, explique Louis Camara.

    ‘’Au milieu des dunes’’ est un récit où le narrateur, Nestor,’’ nous raconte sa belle vie, ses rencontres, sans inquiétude ni questionnement auprès de son ami qui est son maître’’, selon une note parvenue à l’APS.

    ‘’Louis Camara s’adresse à nous cette fois-ci en laissant à son chien la liberté de s’exprimer’’, indique la même source.

    Écrivain, poète et conteur, Louis Camara est né à Saint-Louis du Sénégal. Il est l’auteur de plusieurs recueils de contes dont le plus connu est ‘’Le Choix de l’Ori’’, Grand Prix du président de la République pour les lettres en 1996.

    Louis Camara est également lauréat du Prix de la meilleure nouvelle de la Fondation Léopold Sédar Senghor et du concours de poésie haïku de l’ambassade de Japon.

    Élevé au rang de Chevalier des Palmes académiques de la République française, ce professeur de lettres à la retraite consacre à présent l’essentiel de son temps à la littérature.

    CGD/AMD/ASG/FKS

  • VIDEO / Kaolack veut relever le défi de l’adhésion et de la mobilisation communautaires

    VIDEO / Kaolack veut relever le défi de l’adhésion et de la mobilisation communautaires

    Les autorités de la région de Kaolack (centre) déclarent vouloir relever le défi de l’adhésion, de la mobilisation et de la participation communautaires pour réussir l’organisation de la neuvième édition de la journée nationale de mobilisation citoyenne ‘’Setal sunu rééw’’.