Année : 2025

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-HABITAT / Vers le lancement d’une plateforme nationale d’accès au logement

    SENEGAL-COLLECTIVITES-HABITAT / Vers le lancement d’une plateforme nationale d’accès au logement

    Diamniadio, 21 jan (APS) – Le gouvernement sénégalais mettra prochainement en place une plateforme nationale d’accès au logement, pour permettre aux Sénégalais de s’informer de tous les programmes de logement développés sur les pôles territoires, a annoncé le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Balla Moussa Fofana.

    ‘’Notre objectif, c’est de maîtriser les coûts de construction d’un logement et de le rendre plus accessibles aux Sénégalais. Nous allons développer une plateforme nationale d’accès au logement, qui va permettre aux Sénégalais d’ici et d’ailleurs, de voir tous les programmes de logement que nous sommes en train de développer sur les pôles territoires’’, a-t-il indiqué.

    M. Fofana s’exprimait au terme de la signature d’une convention de partenariat avec Shelter Afrique développement Bank, dans le cadre de la politique du gouvernement sénégalais en matière d’habitat.

    Il a rappelé que le président de la République a placé la question du logement au centre de son projet de développement endogène.

    ‘’Aujourd’hui, 54 % des revenus que gagne un Sénégalais sont dépensés dans le loyer. C’est énorme alors que normalement c’est autour de 30%’’, a-t-il déploré.

    Il a expliqué cette situation par le faible nombre de logements –5000 unités—que le Sénégal produit annuellement.

    ‘’Normalement, le besoin croit de plus 20.000 demandes de logements par année et nous avons un déficit depuis 2013 qui était de 300.000 logements. C’est pour ça que les Sénégalais ont du mal à trouver un logement adapté à leurs revenus. Donc, notre objectif c’est de résorber un gap de 500.000 logements sur une période de 10 ans’’, a-t-il avancé.

    Thierno Habib Hann, le directeur général de Shelter-Afrique développement Bank, a souligné que sa structure s’est engagée dans un programme de développement du secteur de l’habitat urbain de façon stratégique et durable.

    ‘’Nous avons eu avec le ministre des échanges très, très productifs (…). Nous sommes très heureux de l’accueil. Nous comptons absolument sur le ministre et le gouvernement sénégalais pour la mise en œuvre de notre stratégie de développement au Sénégal’’, a-t-il indiqué.

    ‘’Aujourd’hui, nous sommes une banque de développement. Et l’objectif pour nous est de mobiliser des ressources à long terme impactant pour nos pays africains. Aujourd’hui, nous avons signé cet accord avec le Sénégal, pour renforcer la mobilisation des ressources pour renforcer le secteur, pour que tous les Sénégalais puissent avoir accès à un accès au logement’’, a-t-il ajouté.

    SG/ASG/OID

  • SENEGAL-FORMATION-INNOVATION   / Le 3FPT finance la formation professionnelle et technique en tenant compte des spécificités des régions, selon son directeur général

    SENEGAL-FORMATION-INNOVATION   / Le 3FPT finance la formation professionnelle et technique en tenant compte des spécificités des régions, selon son directeur général

    Dakar, 21 jan (APS) – Le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT) tient désormais compte des opportunités qui existent dans les régions du pays pour choisir les filières de formation auxquelles il consacre ses financements, a expliqué à l’APS son directeur général, Babo Amadou Ba.

    ‘’Le 3FPT finance la formation en tenant compte de la spécificité de chacune des zones. À Tambacounda, par exemple, le 3FPT a tenu à renforcer les programmes de formation d’un brevet technique d’exploitation minière et de quatre Certificats professionnels de spécialisation dans les métiers miniers’’, a dit M. Ba.

    Selon lui, cette démarche soutient la nouvelle politique de territorialisation de l’État, qui a décidé d’‘’activer’’ cette année huit pôles économiques.

    ‘’Chaque pôle a sa spécificité. Nous finançons la formation en tenant compte des réalités de chaque zone’’, a expliqué Babo Amadou Ba dans un entretien avec l’APS.

    Le 3FPT a configuré le territoire national en cinq zones dans lesquelles il finance des formations, dont certaines sont de courte durée, ‘’de trois à six mois’’, en ce qui concerne les Certificats professionnels de spécialisation (CPS), selon lui. ‘’Les CPS financés portent sur l’utilisation des drones, l’usage des engins miniers, etc.’’

    M. Ba rappelle que ‘’la formation professionnelle, contrairement aux autres types d’enseignement, à savoir l’enseignement général et l’enseignement supérieur, propose des programmes pratiques, techniques et directement utilisables pour les entreprises’’.

    ‘’La formation professionnelle a un double objectif. Il s’agit de permettre aux jeunes d’avoir les compétences en vue de leur accès au marché de l’emploi et de fournir une main-d’œuvre qualifiée aux entreprises’’, a-t-il expliqué.

    M. Ba signale que l’administration qu’il dirige soutient, au-delà des filières habituelles, la formation professionnelle et technique dans les secteurs de l’artisanat, du tourisme et du numérique.

    ‘’Nous avons mené plusieurs actions depuis ma prise de fonctions. D’abord, pour l’accessibilité du plus grand nombre de personnes à la formation, nous avons élargi notre couverture en termes de financement pour les jeunes et le personnel des entreprises’’, a-t-il ajouté.

    Le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique s’est attelé au renforcement de ses partenariats, sous l’égide de son directeur général actuel. ‘’Nous avons renforcé nos partenariats stratégiques. Je me suis appesanti sur les formations en matière de renforcement de capacités en misant sur les partenaires nationaux et internationaux, ce qui a amené le 3FPT à signer des conventions avec la Délégation à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes, l’Agence pour la promotion et le développement de l’artisanat, l’Agence nationale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux et d’autres entités locales.’’

    Selon Babo Amadou Ba, le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique s’est attelé aussi au renforcement des compétences dans plusieurs secteurs, avec plusieurs partenaires techniques et financiers, dont la Banque mondiale, dans le cadre du projet ‘’Enseignement supérieur professionnel orienté – Insertion et réussite des jeunes’’, une démarche entreprise aussi au profit de l’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse prévus en 2026 au Sénégal.

    Le 3FPT renforce en même temps son partenariat avec le secteur privé. ‘’Parce que le secteur privé recrute à peu près 90,2 % des jeunes’’, a argué M. Ba, disant se baser sur des données de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie.

    ‘’L’innovation en matière de formation fait partie des priorités du 3FPT. Sur ce plan, nous travaillons surtout à la digitalisation complète des services, ce qui consiste à mettre en place une plateforme numérique intégrée pour faciliter l’accès au financement et centraliser les candidatures…’’, a-t-il dit.

    ‘’Valoriser l’artisanat à l’aide de la formation professionnelle et technique’’

    L’une des innovations consiste à renforcer les partenariats public-privé, avec les entreprises surtout. ‘’Pour cela, nous avons mis l’accent sur les projets de formation et d’insertion. Ce sont des contrats tripartites, entre le Fonds de financement de la formation professionnelle technique, une entreprise de la place et un centre de formation.’’

    Pour cela, ‘’les entreprises partenaires expriment leurs besoins en termes de personnel qualifié. Le 3FPT finance ensuite la formation à 100 % (…) C’est le meilleur moyen d’aider les jeunes à accéder à la formation professionnelle’’, a expliqué Babo Amadou Ba.

    La formation aux métiers artisanaux est l’un des principaux secteurs d’intervention du 3FPT, selon son directeur général. ‘’Parce que l’artisanat est au cœur du programme ‘Sénégal 2050’’, a-t-il dit, rappelant que le président de la République a demandé au 3FPT, lors du Conseil des ministres du 6 novembre dernier, d’‘’accentuer’’ ses interventions dans l’artisanat et le tourisme.

    Le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique collabore, avec Chanel (une entreprise française de haute couture), la galerie du 19M et l’ambassade de France, à un projet appelé ‘’Loxo’’, selon son directeur général.

    ‘’C’est un projet qui consiste à valoriser l’artisanat à l’aide de la formation professionnelle et technique en ciblant la couture et le tissage, la broderie et la poterie’’, a-t-il expliqué.

    Selon M. Ba, le 3FPT a procédé à la pose de la première pierre de son siège, le 12 décembre dernier, à Diamniadio (ouest).

    CS/ESF/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Ziguinchor : saisie de produits forestiers illicites estimés à 300 millions de francs CFA en six mois (officiel)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Ziguinchor : saisie de produits forestiers illicites estimés à 300 millions de francs CFA en six mois (officiel)

    Ziguinchor, 21 jan (APS) – L’inspection régionale des Eaux et forêts de Ziguinchor (sud) a annoncé, mardi, avoir saisi, entre juin 2024 et janvier 2025, des variétés de bois dont le coût est estimé à 300 millions de francs CFA, dans les arrondissements de Niaguis et de Niassya.

    Ces saisies entrent dans le cadre de la lutte contre le trafic illicite de bois à Bignona et Ziguinchor.

    Ce lot est constitué de 114 billons de teck, de 314 planches et plateaux, de 214 lattes de rôniers.

    « Durant ces six derniers mois, entre juin 2024 et janvier 2025, en collaboration avec les autres forces de défense et de sécurité, nous avons fait ces saisies importantes estimées à environ 300 millions de francs CFA », a déclaré le lieutenant-colonel Momar Sèye, chef de l’inspection régionale des Eaux et forêts de Ziguinchor.

    Il s’exprimait au cours d’un entretien avec des journalistes lors d’une visite guidée pour constater de visu les saisies opérées par sa structure dans la région.

    Outre les quantités de bois saisies, le matériel utilisé par les trafiquants a été également immobilisé, a indiqué le chef du service départemental des Eaux et forêts de Ziguinchor, le lieutenant Mame Less Ciss.

    ‘’Quinze tricycles, des vélos, des motos Jakarta, des tronçonneuses, des coupes-coupes et des haches, de même que deux véhicules pour le transport des produits de leurs activités illicites ont également été saisis’’, a-t-il dit.

    Il a notamment indiqué que les procès-verbaux ont été établis, ajoutant que 74 personnes ont été arrêtées dans cette opération et mis à la disposition de la justice.

    « Ces trafiquants arrêtés dans le cadre des investigations menées sous la conduite de l’autorité judiciaire sont déférés devant le parquet », a indiqué l’inspecteur régional des eaux et forêts de Ziguinchor, le lieutenant-colonel Momar Seye.

    « La région de Ziguinchor occupe une place importante dans la stratégie de conservation de la biodiversité au Sénégal. C’est une région qui a un important potentiel forestier avec une couverture végétale d’environ de 63% de la superficie régionale », a-t-il précisé.

    Selon lui, le trafic de bois au niveau de la région de Ziguinchor est l’un des facteurs les plus importants en termes de dégradation de la biodiversité.

    « Lorsque les ressources sont rares, cela peut être source de tension sociale. Nous devons veiller à ce que ces ressources soient suffisamment bien conservées pour le bénéfice des populations », a préconisé l’inspecteur régional des eaux et forêts de Ziguinchor.

    Il a également appelé les populations à plus de collaboration pour, dit-il, permettre aux agents des Eaux et forêts d’endiguer le phénomène du trafic illicite de bois, qui « impacte de façon négative et de façon très significative les ressources forestières de la région de Ziguinchor dans le cadre d’un trafic intérieur et international ».

    Mais, depuis un certain temps, le service forestier a mis en œuvre un important programme de renforcement pour mieux lutter contre l’exploitation illégale des produits forestiers, a assuré le chef du service départemental des Eaux et forêts.

    le chef du service départemental des Eaux et forêts de Ziguinchor, le lieutenant Mame Less Ciss.

    MNF/ABB/OID

  • SENEGAL-SANTE  / Un officiel souligne l’importance de la phase pratique dans la formation des sages-femmes et des infirmiers

    SENEGAL-SANTE  / Un officiel souligne l’importance de la phase pratique dans la formation des sages-femmes et des infirmiers

    Dakar 21 jan(APS)- Le Secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Serigne Mbaye, a insisté, mardi, sur l’importance de la phase pratique dans la formation des sages-femmes et des infirmiers.

    ‘’Les structures de formation au niveau national et régional et le secteur privé font des efforts pour améliorer la formation académique mais la formation ne saurait complète si elle n’est pas accompagnée d’une phase pratique qui devrait même prendre le dessus’’, a déclaré M. Mbaye.

    Il s’exprimait à l’atelier de clôture du Projet d’amélioration de stage clinique des sages-femmes et des infirmiers (AQSIS) mis en oeuvre par le ministère de la Santé en partenariat avec l’Agence japonaise de coopération internationale au Sénégal (JICA).

    Revenant sur l’importance de la formation chez les personnels du secteur de la santé, M. Mbaye a affirmé qu’ ‘’une offre de santé de qualité rime certes avec des infrastructures modernes mais aussi surtout, avec des ressources humaines de qualité ».

    Selon lui, un agent de santé qui sort d’une école de formation doit immédiatement être opérationnel d’où l’importance du projet AQSIS qui pendant trois ans, a essayé d’apporter une amélioration à ce qui existait déjà en terme d’outils mais également, d’élaborer de nouveaux outils qui ont permis véritablement de faciliter la formation et d’articuler ce qui se passe dans les écoles où les stages se déroulent.

    Le Directeur des ressources humaines du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Dr Malick Diallo, a indiqué que ‘’le projet AQSIS vient à son heure du fait de la baisse de niveau notée des étudiants issus des écoles de formation en santé’’.

    Il a rappelé que le projet visait la formation de ces étudiants en leur dotant de documents adaptés et aussi former en même temps les encadreurs des centres et structures de santé.

    « Pour se faire, la JICA a mis à notre disposition onze documents, et aussi elle nous a aidé à former les formateurs qui se trouvent dans les écoles et centres de formation sanitaire du pays », a t-il annoncé.

    Quant à Muraoka Takayuki, premier adjoint au représentant résident de la JICA au Sénégal, il a rappelé l’objectif du projet AQSIS qui vise non seulement le renforcement des ressources humaines chez les sages-femmes mais aussi chez les infirmières.

    Le projet a grandement contribué au développement de la qualité de la ressource humaine dans le domaine de la santé, a t-il salué.

    Lancé en avril 2022 pour une période de trois ans, le projet AQSIS va prendre fin en mars 2025. Son objectif était de bien former des prestataires de santé dotés de compétences pratiques renforcées dans les régions de Dakar et Thiès.

    PD/SKS/OID/SBS

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / ‘’Setal sunu rééw’’ : Kaolack veut relever le défi de l’adhésion et de la mobilisation communautaires (gouverneur)

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / ‘’Setal sunu rééw’’ : Kaolack veut relever le défi de l’adhésion et de la mobilisation communautaires (gouverneur)

    Kaolack, 21 jan (APS) – Les autorités de la région de Kaolack (centre) déclarent vouloir relever le défi de l’adhésion, de la mobilisation et de la participation communautaires pour réussir l’organisation de la neuvième édition de la journée nationale de mobilisation citoyenne ‘’Setal sunu rééw’’.

    ‘’On s’est rendu qu’il y a un double défi qui se pose à nous, notamment celui de l’adhésion, de la mobilisation et de la participation des populations et la mobilisation des moyens lourds’’, a indiqué le gouverneur Mohamadou Moctar Watt.

    Des moyens lourds seront mobilisés par la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED). Ces moyens lourds viendront renforcer ceux qui seront déployés par la mairie de Kaolack, a souligné l’autorité administrative, au cours d’une réunion du Comité régional de développement (CRD).

    Cette réunion était consacrée aux préparatifs de la journée nationale de mobilisation citoyenne, en présence des différents services et autres entités impliqués dans l’organisation de cette activité d’investissement humain.

    La journée de mobilisation citoyenne ‘’Sétal sunu rééw’’ se tiendra le 1er février 2025.

    Le gouverneur de Kaolack a indiqué que ce CRD a permis de voir les mesures à mettre en œuvre pour une organisation réussie de cette journée dédiée au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

    Plusieurs intervenants ont relevé, avec regret, la non implication des populations, des mouvements associatifs et sportifs ainsi que de certaines organisations communautaires de base (OCB).

    Le Regroupement des vrais artisans de l’automobile du Sénégal (REVAAS) s’est engagé à mettre à disposition une pelle mécanique et un camion.

    ‘’Le second défi ayant trait à l’adhésion, à la mobilisation et à la participation, nous comptons déployer une campagne de communication, avec l’appui de la municipalité avec des spots publicitaires au niveau des différentes radios de la place et nous entendons également mobiliser la population scolaire qui est extrêmement importante’’, a fait savoir M. Watt.

    ‘’Si chacun là où il se trouve donne du sien, il y a un véritable espoir que nous allons réussir cette mobilisation-là’’, espère le chef de l’exécutif régional.

    Il a rappelé que le vendredi dernier, décision a été prise de ‘’faire passer le message auprès des imams afin que, dans leurs prêches, ils puissent sensibiliser les populations dans le sens de leur adhésion et de leur participation’’.

    Pour cette édition, la région de Kaolack compte s’illustrer à travers des activités de nettoyage et de désherbage aux quartiers Fass Cheikh Tidiane, Médina Baye et Médina Mbaba.

    Dans ces quartiers, il sera procédé au nettoyage des rues et des places publiques, ainsi qu’à l’éradication des dépôts sauvages et désherbage. Il également le nettoiement des cimetières de Médina Baye, du lycée Samba Dione de Gandiaye, de la place publique de Thiaré, du marché et des alentours du poste de santé de Keur Socé.

    Des activités similaires sont envisagées dans les deux autres départements de la région : Nioro du Rip et Guinguinéo.

    Aussi bien la SONAGED, la mairie de Kaolack que d’autres structures ont promis de mettre à disposition des moyens lourds et du petit matériel de nettoiement et de collecte des déchets.

    ADE/ASG/OID

  • SENEGAL-SANTE / Cancer: une prévalence de l’anxiété de 30,3% et celle de la dépression de 26,2% chez les proches aidants des patients à l’Hôpital Dalal Jamm (étude)

    SENEGAL-SANTE / Cancer: une prévalence de l’anxiété de 30,3% et celle de la dépression de 26,2% chez les proches aidants des patients à l’Hôpital Dalal Jamm (étude)

    Dakar, 21 jan (APS)  Une étude  »transversale analytique » réalisée entre janvier et décembre 2023 au service de cancérologie du Centre Hospitalier National Dalal Jamm, fait état d’une prévalence de l’anxiété de 30,3% et celle de la dépression de 26,2% chez les proches aidants des patients admis dans ledit service.

    L’étude dont l’APS a eu connaissance a concerné 122 proches aide-malades, dont l’âge médian était de 35 ans (27-43) avec des extrêmes de 16 à 70 ans. Elle précise que 63,1 % étaient des femmes. La prévalence de l’anxiété était de 30,3 % et celle de la dépression de 26,2 %.

    L’étude a été réalisée par le psychiatre El Hadji Makhtar Ba, Amacoumba Fall, interne en cancérologie et Sidy Ka chef de service de cancérologie à l’hôpital Dalal Jamm.

     »Le cancer est une maladie chronique et complexe. Elle affecte profondément non seulement les patients, mais également leur entourage, en particulier les proches aidants. Ces derniers, en jouant un rôle central dans l’accompagnement physique, émotionnel et organisationnel des patients, font face à une charge psychologique considérable, souvent marquée par l’anxiété et la dépression », note le rapport de l’étude.

    Les jeunes de moins de 35 ans présentaient plus d’anxiété (36,7 % contre 23,3 %), tandis que la dépression était plus fréquente chez les aidants de 35 ans et plus (29 % contre 23,3 %), souligne le document.

    La même source soulignent que les femmes étaient significativement plus touchées que les hommes, avec des taux d’anxiété et de dépression de 35,1 % et 32,5 %, contre 22,2 % et 15,6 % chez les hommes.

    Les médecins notent que ‘’les enfants des patients étaient les plus exposés, avec des prévalences d’anxiété et de dépression de 35,3 % et 31,4 %, tandis que les fonctionnaires et employés privés présentaient les taux d’anxiété les plus élevés (62,5 % et 43,8 %)’’.

    ‘’Notre objectif était d’étudier les facteurs prédictifs des troubles anxieux et dépressifs chez les proches aidants des patients hospitalisés en cancérologie’’, expliquent les auteurs de l’étude.

    Ils soulignent dans le document que les critères d’inclusion étaient d’être un accompagnant principal d’un patient en fin de séjour hospitalier.

    ‘’Les proches aidants étaient interrogés en fin de séjour hospitalier. L’anxiété et la dépression étaient évaluées avec l’échelle HADS (Hospital Anxiety and Depression Scale).

    Les autres variables étudiées étaient les variables sociodémographiques des patients et des proches-aidants, et les variables relatives au séjour intra-hospitalier des proches aidants’’, selon les auteurs de l’étude.

    Ils sont arrivés à la conclusion que l’anxiété et la dépression constituent un problème majeur de santé mentale chez les proches-aidants en cancérologie.

     »A cet effet, un accompagnement psychologique spécialisé devrait être systématiquement apporté à tout proche aidant d’un patient hospitalisé en cancérologie’’, recommande le rapport.

    NSS/ADL/OID/SKS/SBS

     

  • SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE / A Sédhiou, les conducteurs de moto-taxis se font encore désirer pour l’immatriculation

    SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE / A Sédhiou, les conducteurs de moto-taxis se font encore désirer pour l’immatriculation

    Sédhiou, 21 jan(APS) – Le processus de régularisation des moto-taxis se poursuit de façon lente et mitigée à Sédhiou (sud), avec quelque 274 motos immatriculés sur les 670 demandes qui ont été soumises depuis le lancement de la campagne, a déclaré à l’APS le chef du bureau régional des services de transport routier, Cheikh Omar Diène

    « Le processus de régularisation suscite une réaction mitigée, notamment dans le département de Sédhiou, où les dossiers enregistrés proviennent, majoritairement des propriétaires à usage personnel », a d’abord précisé M. Diène.

    Il a déploré la « réticence » de certains conducteurs communément appelés jakartamen à faire immatriculer leurs motos.

    Le chef du bureau régional des services de transport routier de Sédhiou renseigne que sur les 670 demandes de régularisation enregistrées dans la région de Sédhiou, seules  274 ont été effectuées.

    Cheikh Oumar Diène a en outre rappelé que les propriétaires de motos doivent déposer d’un dossier composé du Certificat de mise à la consommation (CMC), d’une déclaration de douanes et du bordereau de déclaration ou la quittance.

    Le certificat de vente légalisé et délivré par le vendeur, ainsi que les copies légalisées des documents d’identité du vendeur et de l’acheteur de la moto, figurent également parmi les documents requis pour se conformer à la législation, a-t-il ajouté.

    Cheikh Omar Diéne a ainsi invité les conducteurs à se joindre à cette dynamique qui vise à «  »améliorer la sécurité et l’organisation du transport routier dans la région », évoquant une volonté d’aller vers « une circulation routière plus sûre et mieux régulée ».

    Des conducteurs de motos-taxis de Sédhiou interrogés par le correspondant de l’APS dans la région ont exprimé leur détermination à se conformer aux exigences légales en régularisant leurs véhicules à deux roues.

    Ils ont toutefois appelé les autorités à faire preuve de plus de compréhension et de souplesse dans l’application des procédures, afin de faciliter ce processus à tous les conducteurs.

    Il s’agit, selon eux, d’une « démarche essentielle » pour garantir une meilleure organisation du transport routier.

    L’opération de régularisation a débuté le 6 janvier dernier pour une durée de trois mois.

    OB/SMD/ABB

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Bambey: la municipalité réhabilite six salles de classe de l’école Cheikh Awa Balla Mbacké

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Bambey: la municipalité réhabilite six salles de classe de l’école Cheikh Awa Balla Mbacké

    Bambey, 21 jan (APS) – La mairie de Bambey (centre) a réceptionné, mardi, à l’école élémentaire Cheikh Awa Balla Mbacké, six salles de classe réhabilitées pour un coût estimé à plus de trente millions de francs CFA.

    « C’est un projet que la commune  avait inscrit dans son budget de 2023 consistant à réhabiliter le bâtiment principal de l’école Cheikh Awa Balla Mbacké qui abrite six salles de classe », a expliqué le maire de Bambey, Assane Dia.

    Selon lui, le bâtiment en question était dans un état de délabrement très avancé mettant en danger la sécurité des élèves et des enseignants.

    « La réhabilitation de ses salles de classe est le symbole de notre engagement pour une éducation de qualité dans un environnement scolaire sécurisé dans un cadre global de développement de notre commune », a fait savoir le maire de Bambey.

    Assane Dia a rappelé que l’éducation qui est une compétence transférée occupe une place primordiale dans les priorités de la mairie de Bambey.

    « Cet école, où j’ai fait mon cycle primaire, est un patrimoine de Bambey et de toute la communauté éducative. Elle a été construite en 1949. Il était temps de le réhabiliter », a déclaré le directeur de l’école cheikh Awa Balla Mbacké, Modou Ala Seck.

    « Cette journée est historique et c’est l’occasion pour moi et l’ensemble des enseignants de l’école Cheikh Awa Balla Mbacké de remercier le maire de la commune de Bambey pour la réhabilitation du bâtiment principal de l’école qui abrite plus de six salles de classe ainsi que le bureau du directeur », a t-il ajouté.

    Le secrétaire général de l’inspection de l’éducation et de la formation de Bambey, Mama Moussa Sy, a de son côté salué la réactivité du conseil municipal face à l’état de délabrement très avancé du bâtiment. Il a indiqué que la réception de ses six salles de classe est  »un véritable ouf de soulagement pour les acteurs du système éducatif du département de Bambey ».

    Il a invité le directeur de l’école et l’ensemble des enseignants à entretenir l’infrastructure pour sa durabilité au service de l’éducation.

    MS/ADL/MK/SBS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CHAN : le Congo disqualifié, la Guinée Equatoriale rejoint la poule du Sénégal

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CHAN : le Congo disqualifié, la Guinée Equatoriale rejoint la poule du Sénégal

    Dakar, 21 jan (APS) – La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé, mardi, la disqualification de l’équipe nationale locale du Congo pour le Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2024, prévu en août en Tanzanie, au Kenya et en Ouganda.

    La CAF a pris cette décision à la suite d’une réclamation déposée par la Guinée Équatoriale.

    Le Congo avait aligné le joueur Mankou Nguembete Japhet Eloi, alors qu’il n’était pas éligible pour participer à la compétition.

    Aussi l’instance dirigeante du football africain a-t-elle déclaré le Congo perdant par forfait pour les deux matchs (aller et retour) disputés contre la Guinée Équatoriale. En raison de cette décision, ce sont les Équato-guinéens qui se qualifient pour le CHAN. Ils rejoignent la poule C, composée du le tenant du titre le Sénégal, du Nigeria et du Soudan.

    BHC/ASG/OID

  • SENEGAL-CONSOMMATION / Les importations d’oignon seront suspendues à partir du samedi 25 janvier 

    SENEGAL-CONSOMMATION / Les importations d’oignon seront suspendues à partir du samedi 25 janvier 

    Dakar, 21 jan (APS) – L’Agence de régulation des marchés (ARM) annonce avoir décidé de suspendre les importations d’oignon à partir du samedi 25 janvier, dans le but de faciliter la vente de la production locale de cette denrée alimentaire.

    Cette mesure a été prise, lundi 20 janvier, par le comité de pilotage chargé du gel des importations d’oignon et de la régulation des marchés.

    ‘’À l’issue de cette réunion, sur la base des données reçues des services techniques et des associations de producteurs, les prévisions des premières récoltes d’oignon sont attendues sur le marché [national] au mois de février 2025’’, affirme l’ARM dans une circulaire administrative dont l’APS a obtenu une copie.

    L’Agence de régulation des marchés rappelle qu’elle avait choisi le 31 décembre dernier comme date limite des importations de cette denrée alimentaire.

    ‘’Toutefois, poursuit l’ARM, pour une bonne régulation du marché de l’oignon durant les fêtes religieuses (Appel des Layènes, Kazu Rajab et Magal de Porokhane), et en raison des prévisions du mois de février en termes de récoltes, il a été décidé de geler les importations d’oignon à partir du 25 janvier 2025’’, explique le régulateur des marchés.

    MFD/ESF/OID