Année : 2025

  • SÉNÉGAL-COLLECTIVITES-MINES / RSE : la  ville de Thiès a engagé « de larges concertations » avec les sociétés minières (maire)

    SÉNÉGAL-COLLECTIVITES-MINES / RSE : la ville de Thiès a engagé « de larges concertations » avec les sociétés minières (maire)

    Thiès, 19 jan (APS) – La ville de Thiès a engagé « de larges concertations » avec les entreprises minières implantées dans la région, afin de les faire contribuer à l’effort de développement, a-t-on appris de son maire, Babacar Diop.

    S’exprimant en marge d’un forum sur la gouvernance des ressources minières dans la région de Thiès, samedi, Babacar Diop a révélé que la municipalité qu’il dirige a engagé « de larges concertations, afin de trouver les voies et moyens » de faire participer les entreprises minières « à l’effort de développement ».

    Il a évoqué la problématique de la répartition équitable des ressources naturelles, comme source de stabilité dans une société démocratique.

     »Le fond de la question qui est posée, c’est la question de la justice sociale dans nos sociétés […], la source principale des conflits dans les sociétés humaines », a dit Babacar Diop.

    « Je parle de la répartition dans sa globalité, la répartition des droits [mais] aussi des ressources dans une société », a insisté l’édile.

    Selon lui, dès lors que « les ressources naturelles appartiennent au peuple », tel que le stipule la Constitution du Sénégal, elles doivent faire l’objet d’une « répartition équitable ».

    « Le grand problème, c’est comment organiser (cette) répartition équitable », a-t-il ajouté.

    Soulignant l’importance et la nécessité de tenir de telles rencontres, dans l’espoir de « nourrir le dialogue », il estime que de tels débats devraient aider les autorités à corriger la situation, pour « une répartition équitable » des ressources naturelles.

    Une distribution des ressources sur la base de l’équité, est de nature à garantir « la confiance et la stabilité dans une société démocratique, et permet de bâtir des institutions stables », a dit Babacar Diop, qui enseigne par ailleurs, la philosophie à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    « Un État ouvert aujourd’hui, ne peut pas ne pas encourager l’investissement (des) multinationales » pour l’aider à exploiter ses ressources naturelles, a-t-il affirmé.

    Il reste que ces multinationales « ne viennent pas en philanthropes, elles viennent pour gagner de l’argent », a admis l’édile, selon qui « l’augmentation de la richesse est acceptable et tolérable à une seule condition: qu’elle puisse accompagner le développement des communautés ».

     »Si leurs investissements participent à polluer l’atmosphère, à exploiter, surexploiter les populations et à (les) appauvrir davantage, alors que les ressources quittent le pays et (profitent) à d’autres, à partir de ce moment, c’est une question de justice qui se pose », a-t-il martelé.

    La question est donc de savoir comment les multinationales peuvent contribuer concrètement à l’amélioration des conditions de vie des populations, a-t-il laissé entendre.

    BT/ADI/BK

  • VIDEO / Plaidoyer pour la valorisation du potentiel économique des îles de la Basse – Casamance

    VIDEO / Plaidoyer pour la valorisation du potentiel économique des îles de la Basse – Casamance

    Le maire de la commune de Kafountine (sud), David Diatta, a plaidé, dimanche, pour la valorisation du potentiel économique des îles de la Basse-Casamance, correspondant aux départements de Bignona, Oussouye et Ziguinchor, une zone comptant de nombreux bras de mer.

  • SÉNÉGAL-RELIGION / Diacksao : Birame Soulèye Diop souligne le rôle religieux et social de cette cité

    SÉNÉGAL-RELIGION / Diacksao : Birame Soulèye Diop souligne le rôle religieux et social de cette cité

    Diacksao (Tivaouane) 19 jan (APS) – Le ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop, a magnifié le rôle que joue la cité religieuse de Diacksao dans la médiation, l’éducation religieuse et la solidarité musulmane au Sénégal.

    « Diacksao rappelle l’éducation religieuse, la médiation réussie dans des conflits très difficiles et la solidarité. Autant d’actions qui continuent de rythmer la vie dans cette cité religieuse fondée en 1904 par Seydi Hadj Malick Sy », a-t-il déclaré.

    Birame Soulèye Diop conduisait une délégation venue représenter le gouvernement à la cérémonie officielle du Gamou de Diacksao.

    Il était accompagné des autorités administratives de la région de Thiès et d’une délégation de l’Assemblée nationale dirigée par Amadou Bâ, vice-président de l’institution parlementaire.

    Le Gamou de Diacksao célèbre les vertus du prophète Mohamed (PSL), comme en atteste le thème de cette année:  »J’ai été envoyé pour parfaire les nobles valeurs », en référence à un hadith.

    Birame Soulèye Diop a relevé deux spécificités caractérisant à ses yeux Diacksao, à savoir  »la médiation et la méditation ».

    Il a par ailleurs rappelé la volonté du chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, de faire du Sénégal un pays « souverain, juste et prospère ».

    Serigne Habib Sy Dabakh a profité de cette tribune pour demander aux autorités de se dresser contre les meurtres répétitifs constatés depuis quelques temps.

    « Pour un rien, on tue facilement au Sénégal. Nous encourageons les autorités à se soucier davantage de la sécurité des citoyens », a plaidé le dignitaire religieux.

    Il a évoqué, à ce propos, les enseignements prophétiques insistant sur la discipline et la vérité, tout en mettant en garde contre la haine, la jalousie.

    MKB/ADI/SBS/BK

  • SENEGAL-SOCIETE-COLLECTIVITES / Le CRZ de Kolda considère son patrimoine foncier menacé

    SENEGAL-SOCIETE-COLLECTIVITES / Le CRZ de Kolda considère son patrimoine foncier menacé

    Kolda, 19 janvier (APS) – Le centre de recherches zootechniques (CRZ) de Kolda (sud) alerte sur les menaces que font peser certaines occupations qu’il juge illégales sur l’intégrité de son patrimoine foncier, une situation qui pourrait compromettre la recherche dans cette partie du pays, estiment ses responsables.

    Mamadou Ousseynou Ly, chef dudit centre, dit constater « depuis quelques années », l’occupation de terres relevant du domaine du CRZ, sur la base d’actes dont il conteste la légalité.

    La mairie de Kolda, en particulier, « a engagé des travaux de construction d’un stade dans le domaine du CRZ, et face à ce constat, nous lançons un appel pressant aux autorités, afin qu’elles puissent y apporter des solutions, car sans terre, la recherche reste compromise dans cette partie de la région de Kolda », a-t-il déclaré au cours d’une rencontre avec des journalistes, samedi.

    Il a dénoncé devant les médias, en présence d’autres chercheurs, des « occupations illégales » qui, disent-ils, affectent gravement, dans la région, les projets de recherche de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA).

     »Il y a eu 2000 parcelles qui sont attribuées sur le titre foncier du CRZ (n°TF346/HC) par délibération de la mairie de Dioulacolon », sans compter que la mairie de Kolda « occupe un site appartenant au CRZ sans déclassification, et tout s’est fait sans consulter au préalable le CRZ », a regretté M. Ly.

     »Le patrimoine foncier du CRZ de Kolda est aujourd’hui très menacé », alors que « le centre joue un rôle important dans la reconstitution du capital semencier et la recherche sur la race Ndama, avec le développement des ressources génétiques de cette race qui n’existe que dans cette zone », a-t-il dit.

    « Actuellement, nous avons plus de 250 têtes de vaches qui, sans terres de pâturage, sont également menacées au même titre que la chaine de valeur de la recherche, car il faut avoir des terres pour expérimenter les résultats de nos recherches sur l’arboriculture fruitière, l’agroforesterie, sans oublier les centaines d’emplois » dont bénéficient les populations locales, a alerté Mamadou Ousseynou Ly.

    Les responsables du centre de recherches zootechniques de Kolda se disent malgré tout ouverts au dialogue et la concertation avec les autorités locales et les acteurs concernés, pour trouver des solutions durables et préserver les ressources foncières dudit centre, indispensables à leurs yeux pour assurer la bonne réalisation des programmes de recherche.

    Le site évoqué par le chef du centre de recherches zootechniques de Kolda fait partie d’une assiette foncière au sujet de laquelle, le ministère en charge de l’Urbanisme a délibéré en 2022, a réagi le maire de Kolda, Mamadou Diao dit Mame Boye Diao.

     »C’est l’Etat du Sénégal, par le biais du ministère de l’Urbanisme, qui a attribué à la commune de Kolda un certain nombre d’assiettes foncières pour abriter des infrastructures en 2022, et ces courriers ont été directement destinés au gouverneur de Kolda », a-t-il précisé.

    La mairie « a retardé pendant une année » les réalisations prévues sur ce site « pour permettre à toutes les parties prenantes de se concerter, et je suis formel, ce site est du domaine de l’assiette attribuée à la commune de Kolda », a insisté l’édile.

    Selon le maire, le site en question va abriter diverses infrastructures dont le stade municipal, une cité des enseignements, le village artisanal, une unité de pisciculture et une gare des gros porteurs.

     »Nous sommes dans un état très sérieux, et si ce sont des questions foncières, vous avez en face de vous un spécialiste. Mais ici, je parle en tant que maire, et encore, je reste catégorique, sur cette question, il s’agit bien d’un site attribué à la mairie de Kolda », a poursuivi Mamadou Diao.

    Contacté à son tour, le maire de Dioulacolon, Boukary Mballo dit Bouba Mballo, a déclaré que cette question relève de la gestion de l’équipe muncipale en place avant son élection.

    MG/SBS/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE-PROMOTION / Plaidoyer pour la valorisation du potentiel économique des îles de la Basse-Casamance 

    SENEGAL-ECONOMIE-PROMOTION / Plaidoyer pour la valorisation du potentiel économique des îles de la Basse-Casamance 

    Kouba (Kafountine), 19 jan (APS)- Le maire de la commune de Kafountine (sud), David Diatta, a plaidé, dimanche, pour la valorisation du potentiel économique des îles de la Basse-Casamance, correspondant aux départements de Bignona, Oussouye et Ziguinchor, une zone comptant de nombreux bras de mer.

    « Le potentiel économique des îles de la Basse-Casamance, dans tous ses aspects, a besoin d’être valorisé pour que nous réalisions cette volonté des autorités publiques dans le cadre de la valorisation de nos ressources », a déclaré l’édile, lors d’une cérémonie de remise des clés de l’école élémentaire de Kouba, une île de la commune de Kafountine.

    Cet établissement a été entièrement réhabilitée par l’opérateur téléphonique Yas Sénégal, anciennement Free Sénégal, dans le cadre de la Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE).

    « Il n’y a plus de raison à ce que les gens aient des inquiétudes pour venir dans ces îles de la Basse-Casamance où il y a une paix et où il fait très bon vivre », a dit David Diatta, insistant sur les « opportunités énormes » de cette zone en matière de tourisme et sur le plan économique et culturel.

    « La réhabilitation de l’école de Kouba donne la chance à ses élèves de pousser et persévérer [dans les études] pour devenir des hommes et des femmes qui vont servir le Sénégal », a souligné M. Diatta.

    Il a rappelé que la commune de Kafountine compte au total 28 écoles pour un effectif de 7600 élèves, soit 3592 filles et 3452 garçons.

    « Nous avons dénombré, pour cette année 2025, 35 salles de classe en abris provisoires, 36 salles en état de délabrement très avancé, 19 écoles sans mur de clôture, un besoin de 663 tables bancs, 16 écoles sans bloc administratif, 17 écoles qui n’ont pas de point d’eau », a-t-il signalé.

    Pour l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) de Bignona 2, Jean Jacques Diadhiou, « la réhabilitation de l’école élémentaire de Kouba peut contribuer à augmenter la qualité de l’éducation prodiguée aux élèves de ce village ».

    « Nous travaillions dans des conditions extrêmement difficiles ces cinq dernières années », a déclaré le directeur de l’école de Kouba, Sékou Diatta, avant de formuler le souhait de voir son établissement doté d’une salle informatique.

    MNF/BK/SBS

  • SENEGAL-SOCIETE-NECROLOGIE / Décès de la cheffe du service du développement communautaire de Bakel

    SENEGAL-SOCIETE-NECROLOGIE / Décès de la cheffe du service du développement communautaire de Bakel

    Bakel, 19 jan (APS) – La cheffe de service départemental du développement communautaire de Bakel (est), Anta Diouf Seck, a été rappelée à Dieu dans la nuit de samedi à dimanche des suites d’une longue maladie, a appris l’APS de sa famille.

    Anta Diouf Seck a rendu l’âme à l’hôpital régional de Tambacounda suite à une longue maladie, selon sa famille.

    Après plusieurs années de service dans l’enseignement élémentaire, Madame Seck a été détachée en 2011-2012 comme cheffe du service départemental du développement communautaire de Bakel.

    Elle a été également nommée en 2013, point focal de la cellule départementale d’appui à la protection de l’enfance (CDPE) par le préfet de Bakel d’alors, Amadou Makhtar Cissé.

    « Elle fut une mère et une sœur très disponible. Elle était également très engagée pour la cause des femmes et des enfants victimes des violences dans le département », a témoigné Mamadou Lamine Badji, le coordonnateur de l’Amicale du comité départemental de développement (ACDD).

    AND/ABD/SBS/BK

  • SENEGAL-DIVERS / Mbour : des malfaiteurs attaquent un réceptif hôtelier à Pointe Sarène et emportent 12 millions CFA

    SENEGAL-DIVERS / Mbour : des malfaiteurs attaquent un réceptif hôtelier à Pointe Sarène et emportent 12 millions CFA

    Mbour, 19 jan (APS) – Des malfaiteurs ont attaqué l’hôtel Riu Baobab de Pointe Sarène, dans la nuit de samedi à dimanche, emportant plus 12 millions de francs CFA, a appris l’APS d’une source proche de ce réceptif hôtelier de la Petite-Côte, dans le département de Mbour.

    Selon la « situation officielle » communiquée par un des responsables de l’hôtel, « 12 100.000 francs CFA ont été emportés dans une attaque à main armée », a indiqué cette source.

    Elle a rapporté qu’une vingtaine de personnes armées de fusils de chasse se sont attaqués à cet réceptif hôtelier, emportant dans leur fuite l’argent qui se trouvait à la réception.

    « Au moment de sortir, poursuit encore la même source, la bande a emprunté un bus de l’hôtel mais ils ont croisé les gendarmes (à la porte), ils sont descendus du bus pour tirer sur les gendarmes », qui ont riposté à leur tour, obligeant les malfrats à battre en retraite pour se retrancher à l’intérieur de l’hôtel.

    Les gendarmes ont réussi à boucler l’hôtel « mais malheureusement, ils [les malfrats] ont pu s’exfiltrer en coupant les fils barbelés de l’hôtel, pour aller dans la forêt, laissant sur place leurs matériels ».

    « Il n’y a eu aucun blessé ni arrestation », a précisé la source, signalant qu’une enquête a été ouverte pour élucider cette affaire.

    DOB/ADI/SBS/BK

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE / Kolda va bénéficier de 5000 branchements sociaux à l’eau potable sur 39.000 annoncés

    SENEGAL-HYDRAULIQUE / Kolda va bénéficier de 5000 branchements sociaux à l’eau potable sur 39.000 annoncés

    Kolda, 19 jan (APS)- Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a procédé samedi au lancement des travaux de renforcement de l’accès à l’eau potable dans la commune de Kolda (sud), dans le cadre du Programme national de 39000 branchements sociaux, dont 5.000 sont réservés au Fouladou.

    Le branchement social est une mesure visant à faciliter le raccordement des ménages pauvres, au moyen d’une mesure tarifaire (crédit ou subvention) ou non tarifaire (simplification des formalités).

    La cérémonie officielle de lancement du Programme national de 39.000 branchements sociaux s’est déroulée au quartier Bouna Kane, une partie de la ville de Kolda marquée par les difficultés de raccordement.

    Plus généralement, des disparités sont notées dans l’accès équitable à l’eau dans la région de Kolda, qui est à ce titre éligible aux subventions accordées par l’État à travers la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES).

    Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement s’est ensuite rendu sur le pont de Illèle situé sur le fleuve Casamance, où il a été reçu par le maire et les populations avec comme principale doléance la revitalisation et/ou le dragage du fleuve.

    Il a de même visité le site de l’actuelle station de traitement des eaux, où s’est tenue la cérémonie de lancement des travaux de réalisation de deux forages, de construction de deux châteaux d’eau et de pose de 68 kilomètres de canalisations.

    Le ministre de l’Hydraulique a annoncé que ces nouveaux travaux seront conduits concomitamment avec le chantier de la réhabilitation de la station de traitement de l’eau de la ville.

    « Ces infrastructures hydrauliques auront un double objectif, il s’agira d’abord de relever le défi de l’insuffisance de la production grâce aux deux forages réalisés sur une nappe d’eau douce identifiée par les services du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement […] », a-t-il déclaré. 

    Les travaux engagés vont ensuite porter sur « la réhabilitation et l’augmentation de la capacité de la station de traitement pour réduire la teneur en fer et en chlorure présents dans l’eau et la rendre conforme aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé », a ajouté Cheikh Tidiane Dièye.

    Le maire de Kolda Mamadou Diao dit Mame Boye, parlant au nom des populations, a salué « les efforts et l’engagement de l’Etat pour faciliter l’accès à l’eau potable pour tous et par tous d’ici à 2050 ».

    MG/BK/SBS

  • VIDEO / Saly : le danger lié à l’utilisation de l’internet pour les enfants au menu d’un atelier

    VIDEO / Saly : le danger lié à l’utilisation de l’internet pour les enfants au menu d’un atelier

    Des acteurs du secteur de l’éducation, la cellule d’appui à protection de l’enfance et des partenaires techniques et financiers, planchent depuis jeudi à Saly (Ouest), sur le danger lié à l’utilisation de l’ internet pour les enfants.