Année : 2025

  • VIDEO / Thiès : troisième jour de cessation des activités pédagogiques à l’UIDT pour réclamer l’achèvement des chantiers

    VIDEO / Thiès : troisième jour de cessation des activités pédagogiques à l’UIDT pour réclamer l’achèvement des chantiers

    La Conférence des amicales d’étudiants de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT) est à son troisième jour de cessation des activités pédagogiques, un mot d’ordre qu’elle observe depuis mercredi, pour appeler le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation à respecter son engagement d’achever les infrastructures sur le campus universitaire.

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les affaires liées à la reddition des comptes en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les affaires liées à la reddition des comptes en exergue

    Dakar, 18 jan (APS)- La livraison du week-end de la presse quotidienne traite principalement des enquêtes ouvertes par le Pool judiciaire financier dans plusieurs affaires liées à la reddition des comptes.

    Le parquet national financier « est en train d’abattre un énorme travail, parfois dans l’ombre », commente à ce sujet le quotidien L’As, avant de révéler, citant El Hadj Alioune Abdoulaye Sylla, procureur de la République financier, qu’à ce jour, 87 dossiers ont été transmis aux juges d’instruction ».

    « A l’heure où je vous parle, dit-il, en termes de saisies et de cautionnements, nous sommes à un montant de 2,5 milliards de francs CFA en plus des moyens roulants saisis et confiés à l’ONRAC », l’Office national de recouvrement des avoirs criminels.

    « Sans tambours ni trompettes, le Pool judiciaire financier (PJF) est en train d’abattre un travail de titan. Les magistrats installés récemment ont mis la pédale sur l’accélérateur afin d’éplucher les nombreux dossiers qui les attendaient », peut-on lire également dans les colonnes du quotidien L’As.

    Le journal cite à son tour le procureur de la République financier, selon lequel « déjà 91 dossiers ont été traités avec célérité dans le cadre de la gestion des finances », dont 87 ont été transmis aux juges d’instruction du PJF « pour poursuivre les investigations ».

    La machine judiciaire en marche contre les infractions économiques

    Le magistrat a dans le même temps « balayé d’un revers de main », tout idée de règlement de comptes politiques. « Des personnes convoqués qui ont cautionné ont bénéficié d’une liberté provisoire, a-t-il confié dans des propos rapportés par l’AS. Lorsqu’on est convoqué au Pool judiciaire financier, ce n’est pas forcément en qualité d’inculpé. On peut vous entendre pour N raisons ».

    « La machine judiciaire est désormais en marche contre les personnes impliquées dans les infractions économiques et financières, notamment le blanchiment de capitaux. Avec l’enquête annoncée par le parquet du Pool judiciaire financier suite au rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), les choses semblent évoluer avec l’arrivée du nouveau régime », souligne L’Observateur.

    L’As revient sur un cas précis, qui concerne le député Mouhamadou Ngom dit Farba. « Un pas de plus a été posé hier [vendredi] vers la levée de l’immunité parlementaire » de ce député de l’opposition, renseigne le journal. « Le compte à rebours [a été] déclenché », fait savoir Sud Quotidien à sa une. « Le sort de Farba Ngom désormais entre les mains de la commission ad hoc [de l’Assemblée nationale] composée de 11 membres dont 9 de Pastef, 1 du groupe Takku-Wallu et un non-inscrit », écrit-t-il.

    « Farba sur un terrain glissant », titre le journal Le Quotidien. « Il n’a pas été entendu. Mais il a appris. Il ne sait pas ce qu’on lui reproche, mais la procédure pour la levée de son immunité parlementaire est enclenchée par l’Assemblée nationale sur demande du ministre de la Justice », constate le journal.

    « Vers un bras de fer judiciaire »

    « Alors, deux précautions valent mieux qu’une. Farba Ngom entend se défendre jusqu’au bout », il a donc « déjà constitué un pool d’avocats de quatre ténors du barreau. Il s’agit de Mes Doudou Ndoye, Baboucar Cissé, Alassane Cissé et Jacques Pascal Gomis, qui ignorent aussi tout du dossier ouvert contre leur client », ajoute Le Quotidien.

    Walfquotidien signale que d’ores et déjà, les avocats de Farba Ngom « pointent un vice de procédure » et déplorent la « précipitation de l’Etat » dans cette affaire. Ils disent avoir « relevé plusieurs irrégularités » dans ce dossier, renchérit le quotidien Enquête, qui affiche : « Vers un bras de fer judiciaire ».

    « Alors que l’Assemblée nationale examine la levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom, alias Farba, accusé de blanchiment d’argent à hauteur de 125 milliards de francs CFA, le collectif de ses avocats est monté au créneau ce vendredi », pour « faire part de leurs inquiétudes face à ce qu’ils considèrent comme une procédure comportant de nombreuses zones d’ombre », écrit Enquête.

    D’après ses avocats, Farba Ngom « n’a jamais été entendu par la Centif ni épinglé. Me Doudou Ndoye [en particulier] se désole du fait que son client n’a reçu aucune notification officielle de ce qu’on lui reproche, alors que la procédure de levée de son immunité parlementaire est enclenchée », rapporte le quotidien L’As.

    Il y a aussi le cas de Tabaski Ngom, ancienne agent comptable de la Commission de régulation du secteur de l’énergie, qui a été entendue par la Division des investigations criminelles (DIC), pour des soupçons de rétro. L’Observateur affirme que lors de son interrogatoire, cette inspectrice du Trésor a  »révélé le stratagème qui lui a permis de retirer 766.740.000 francs CFA des comptes de la BGFI et de la CBAO ».

    Le Soleil, un peu éloigné de ce sujet, s’intéresse à la « recrudescence de chavirements mortels » au niveau de la brèche de Saint-Louis, où 11 décès ont été enregistrés en une semaine, rapporte le journal. « Gouffre à pêcheurs », titre le journal, selon lequel lequel entre 500 et 650 morts y ont été déplorés depuis 2003.

    BK/SBS

  • SENEGAL-TRAVAIL / Une intersyndicale des agents de l’administration portée sur les fonts baptismaux

    SENEGAL-TRAVAIL / Une intersyndicale des agents de l’administration portée sur les fonts baptismaux

    Dakar, 17 jan (APS) – L’Intersyndicale des agents de l’administration sénégalaise (I2AS), a été portée sur les fonts baptismaux ce vendredi, à Dakar, pour, selon ses membres, favoriser l’avènement d’un service public de qualité, a constaté l’APS.

    Elle a été lancée par des organisations syndicales des secteurs de la justice (SYTJUST, UNTJ), de la santé et du social (Sdt-3S), de l’administration du commerce (SYNACOM) et du secteur primaire (SYNTTAS, SYTRAPAS, SNTE, SATES).

    ‘’Dans ce contexte de précarité aiguë, exacerbée par la cherté des denrées de première nécessité, nos organisations syndicales, dans une dynamique unitaire pour une meilleure prise en charge de nos revendications, ont décidé, à travers une charte, de créer un cadre unitaire de concertation et d’actions’’, a déclaré Omar Dramé, secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la pêche et de l’aquaculture du Sénégal (SYTRAPAS).

    Il s’exprimait lors de la conférence de presse de lancement de cette intersyndicale, au siège de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal- Keur Madia (CNTS).

    Selon ses fondateurs, l’I2AS vise à favoriser la collaboration entre ses membres en mobilisant toutes les énergies pour une prise charge efficace des problèmes notés dans leurs secteurs d’activité respectifs.

    ‘’L’I2AS est un cadre de concertation et d’unité d’actions pour la promotion et la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs, du respect de leur droit et l’amélioration des conditions de travail de leurs membres composés de fonctionnaires, de décisionnaires et de contractuels’’, ont-ils dit.

    Parmi les points inscrits dans le cahier de doléances de cette intersyndicale figurent, notamment, la gestion des carrières, l’iniquité de traitement salarial, la généralisation de l’indemnité de logement, l’harmonisation de l’âge de la retraite à 65 ans, la révision ou refonte des textes législatifs et réglementaires de l’administration, la question des contractuels.

    Dans le long terme, l’I2AS entend rassembler tous les syndicats de l’administration centrale pour l’avènement d’un service public de qualité, selon ses fondateurs.

    TAB/ABB/ASG/ADL

  • SENEGAL-RELIGIONS / Décès de Serigne Dame Atta Mbacké, un petit-fils de Cheikh Ahmadou Bamba

    SENEGAL-RELIGIONS / Décès de Serigne Dame Atta Mbacké, un petit-fils de Cheikh Ahmadou Bamba

    Touba, 17 jan (APS) – Plusieurs radios de la ville de Touba (centre) ont annoncé le décès, vendredi 17 janvier, du chef religieux Serigne Dame Atta Mbacké, un petit-fils du guide musulman Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), fondateur de la confrérie des mourides.

    Le défunt était le khalife de la famille de Serigne Ibrahima Mbacké, l’un des fils de Cheikh Ahmadou Bamba.

    Il faisait partie des aînés des petits-fils du fondateur de la confrérie des mourides, selon les mêmes sources.

    Dans un message publié sur son compte X, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présenté ses condoléances au khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.

    ‘’Je présente mes condoléances les plus attristées à Serigne Mountakha Mbacké, khalife général des mourides, à la communauté mouride et à l’ensemble des musulmans, à la suite du rappel à Dieu de Serigne Dame Atta Mbacké’’, a-t-il écrit sur le même réseau social.

    MS/ADL/ESF

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-METEO / Une ‘’impressionnante’’ houle attendue sur le littoral sénégalais à partir de mercredi

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-METEO / Une ‘’impressionnante’’ houle attendue sur le littoral sénégalais à partir de mercredi

    Dakar, 17 jan (APS) – L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) a annoncé un phénomène de ‘’houle impressionnante’’ sur toute la côte sénégalaise, du mercredi 22 au samedi 25 janvier.

    ‘’Nous invitons les pêcheurs à la vigilance, à prendre toutes les dispositions nécessaires pour ne pas s’aventurer en mer’’, a déclaré à l’APS le chef du service chargé de la prévision et de la réduction des risques à l’ANACIM, Abdoulaye Diouf.

    Ce sera une houle de trois mètres de hauteur, qui viendra du nord-ouest, selon lui.

    AB/ESF/ADL

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Des semences de riz offertes à 200 producteurs de la commune de Matam victimes des récentes inondations

    SENEGAL-AGRICULTURE / Des semences de riz offertes à 200 producteurs de la commune de Matam victimes des récentes inondations

    Matam, 17 jan (APS) – Deux cents producteurs de riz de la commune de Matam et du village de Tiguéré Ciré (nord), victimes des inondations causées par le débordement du fleuve Sénégal, ont reçu, vendredi, des semences du Projet de résilience et de développement communautaire de la vallée du fleuve Sénégal (PRDC-VFS).  

    Les semences offertes à ces riziculteurs membres de cinq groupements d’intérêt économique leur permettront d’entamer la campagne de contre-saison de production de riz.

    ‘’Ces producteurs ont été victimes des inondations. Ils ont tous décidé d’entamer la campagne de contre-saison sèche. L’aide fournie par le PRDC-VFS arrive au bon moment’’, a dit Mamadou Lamine Diallo, le chef de la division chargée de la production et de l’entrepreneuriat rural à la délégation régionale de la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED).

    Le don comprend 480 kilos de semences de riz, 750 kilos d’urée, 40 litres de pesticides et d’herbicides, ainsi que d’autres produits, a-t-il détaillé lors de la remise des intrants aux bénéficiaires.

    Mamadou Lamine Diallo, s’exprimant au nom du délégué régional de la SAED lors de la distribution des semences, affirme que les bénéficiaires ont pris l’engagement d’entamer la nouvelle campagne de production.

    Selon Al Hassane Kane, le responsable du suivi et de l’évaluation du PRDC-VFS, ce projet régional doté d’un financement de 1 milliard de francs CFA concerne quarante-quatre communes des régions de Matam et Saint-Louis (nord), ainsi que du département de Bakel (est).

    Quinze communes de la région de Matam bénéficient du Projet de résilience et de développement communautaire de la vallée du fleuve Sénégal, selon M. Kane.

    Ce samedi, des riziculteurs des communes de Nabadji Civol, Dabia, Nguidjilone, Aouré, Dembancané et Orkadiéré recevront leurs semences, selon les agents du PRDC-VFS.

    AT/ESF

  • SENEGAL-MIGRATION / Mbour : 25 candidats à l’émigration irrégulière arrêtés à Mbodiène Plage

    SENEGAL-MIGRATION / Mbour : 25 candidats à l’émigration irrégulière arrêtés à Mbodiène Plage

    Mbour, 17 jan (APS) – La brigade de gendarmerie de Joal-Fadiouth (ouest) a arrêté, jeudi, 25 personnes qui tentaient de s’adonner à l’émigration irrégulière, a appris l’APS d’une source sécuritaire, vendredi.

    ‘’À la suite d’un renseignement faisant état d’un rassemblement de candidats à l’émigration irrégulière dans une maison inhabitée à Mbodiène Plage, dans la commune de Nguéniène, la brigade de gendarmerie de Joal-Fadiouth a procédé, jeudi 16 janvier, vers 21 heures, à l’interpellation de 25 candidats’’ au voyage à l’étranger, déclare la même source.

    Il s’agit de 23 Sénégalais et de deux Guinéens, a-t-elle détaillé. Vingt-deux des personnes arrêtées viennent de la région de Tambacounda (est), une autre de la région de Kolda (sud).

    Selon la même source, elles ont versé des montants variant entre 350.000 et 900.000 francs CFA à des passeurs qui devaient se charger de les conduire en Europe à l’aide d’une pirogue.

    Elle annonce qu’une enquête a été ouverte à la suite de leur arrestation.

    DOB/ADI/ASG/ESF

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-DEGATS / Mbour : 20  feux de brousse, pour plus de 186 hectares brûlés entre octobre et janvier (responsable)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-DEGATS / Mbour : 20 feux de brousse, pour plus de 186 hectares brûlés entre octobre et janvier (responsable)

    Mbour, 17 jan (APS) – Vingt feux de brousse ont été enregistrés, sur une superficie de plus de 186 hectares, entre octobre et janvier, dans le département de Mbour, a appris l’APS du capitaine Bineta Ndiaye, cheffe du service départemental des eaux et forêts de cette circonscription administrative.

    ‘’Depuis le début de la campagne, nous avons enregistré 20 cas de feu sur une superficie de 186,1 hectares’’, a-t-elle dit, jeudi, lors d’une réunion du comité départemental de développement (CDD) sur la situation des feux de brousse dans le département de Mbour.

     »En début janvier, on était à 88,7 hectares, mais à la deuxième semaine de janvier, près de 100 hectares de feux de brousse ont été enregistrés dans le département », a poursuivi la responsable départementale des eaux et forêts.

    Elle a précisé que  »les communes de Malicounda et Diass sont les plus touchées, avec 10 et 5 cas, respectivement, mais pour une superficie beaucoup plus importante pour la commune de Diass ».

    Selon le capitaine Ndiaye, « 75% des cas de feu de brousse de la commune de Malicounda se sont localisés dans la forêt classée de Nianing’’.

    ‘’La situation est énorme et les conséquences aussi’’, a réagi Amadou Diop, le préfet du département de Mbour qui présidait la rencontre.

    Il a souligné que ‘’les services des eaux et forêts, en relation avec les populations et les sapeurs-pompiers, n’arrivent toujours pas à maîtriser ces feux de brousse’’.

    Amadou Diop déplore ‘’la faible implication des autorités territoriales dans la lutte et la faiblesse des moyens d’intervention » des services compétents.

    Cette réunion qui a regroupé les différents services déconcentrés de l’Etat dans le département a permis de dresser une liste de recommandations, pour limiter les dégâts.

    Il s’agit d’abord, de « renforcer la sensibilisation, l’éducation et la formation des populations sur les dangers des feux de brousse ».

    L’ouverture de pare-feux a aussi été préconisée, a noté le préfet, disant à ce propos, « compter beaucoup sur les maires et les entreprises enregistrées dans le département’’.

    Le préfet a aussi plaidé pour le renforcement des moyens de lutte, « souvent rudimentaires », des unités, qui, elles-mêmes, « ne suffisent pas ».

    « Là, nous comptons beaucoup sur l’appui du ministère [de l’Environnement] pour équiper les agents des eaux et forêts’’, a-t-il insisté.

    Amadou Diop a aussi invité à ‘’redynamiser » les comités d’action contre les feux de brousse, à créer d’autres comités de lutte dans les localités qui n’en disposent pas, à organiser des émissions de sensibilisation dans les radios communautaires et à impliquer les organisations d’agriculteurs et d’éleveurs, afin de juguler le phénomène des feux de brousse.

    Au terme de la rencontre, une amicale du CDD a été mise en place, avec un bureau fédérant l’ensemble des services déconcentrés de l’Etat dans le département, afin de créer une synergie d’action pour aider chaque service à réussir ses missions.

    DOB/ADI/ASG/ADL

  • SENEGAL-METEO-PREVISIONS / L’ANACIM annonce ‘’une baisse significative’’ des températures à partir de samedi

    SENEGAL-METEO-PREVISIONS / L’ANACIM annonce ‘’une baisse significative’’ des températures à partir de samedi

    Dakar, 17 jan (APS) – ‘’Une baisse significative des températures’’ journalières et nocturnes est prévue sur l’ensemble du territoire sénégalais de samedi à lundi, avec un thermomètre variant entre 10 et 20°C, a-t-on appris, vendredi, de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

     ‘’Cette vague de fraîcheur, bien que ressentie durant la journée, sera plus marquée sur cette période de la nuit et au petit matin, particulièrement dans les régions du nord, notamment à Saint-Louis, Podor, Matam, Louga et Linguère, avec des températures qui varieront au minima entre 10 et 15°C ’’, indique un bulletin météorologique spécial transmis à l’APS.

    Il informe que  »dans les localités centre [et ouest] du pays comme Dakar, Thiès, Diourbel, Fatick, Kaolack, les températures minimales seront comprises entre 16 et 18°C ».

    Pour les régions sud (Kolda, Ziguinchor, Sédhiou, Kédougou),  »il fera plus frais que d’habitude durant la nuit, avec des températures minimales variant entre 18 et 20°C ».

    AB/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Kaolack : le CRCR peaufine sa contribution à la révision de la loi agro-sylvopastorale (responsable)

    SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Kaolack : le CRCR peaufine sa contribution à la révision de la loi agro-sylvopastorale (responsable)

    Kaolack, 17 jan (APS) – La région de Kaolack (centre) va contribuer à la révision de la loi d’orientation agro-sylvopastorale et halieutique (LOASPH), en tenant compte de sa spécificité liée au changement climatique, à la salinisation, à la dégradation des terres, a affirmé Sidy Bâ, le président du Conseil régional de concertation et de coopération des ruraux (CRCR).

     »La région de Kaolack va apporter sa contribution dans la révision de la LOASPH, avec sa particularité liée notamment au changement climatique, à l’avancée du fond salin, à la dégradation des terres, à la pollution et à l’organisation des producteurs agricoles ’’, a indiqué M. Bâ.

    Il intervenait lors d’une réunion du comité régional de développement (CRD) consacrée à la révision de cette loi.

    Les acteurs agricoles, dans le processus de révision de la LOASPH, ont mis en exergue tous les problèmes de la région de Kaolack, à vocation essentiellement agropastorale et halieutique.

    Le gouverneur de Kaolack, Mohamadou Moctar Watt, a rappelé qu’‘’il ne s’agit pas, en réalité, d’adopter une nouvelle loi mais de réviser tout simplement une loi d’orientation qui va beaucoup insister sur des aspects d’objectif stratégique’’.

    ‘’C’est pourquoi j’ai demandé à qu’on puisse recadrer la réflexion autour de cet objectif et de l’engager sur la loi d’orientation agro-sylvopastorale et halieutique’’, a-t-il dit.

    Le chef de l’exécutif régional soutient que toute révision de la LOASPH devra prendre en compte l’existence du nouveau référentiel des politiques publiques.

    ‘’Il faut nécessairement l’arrimer à cet objectif stratégique. C’est à partir de cet instant que, de manière subséquente, nous pourrons envisager les modes de gouvernance et de voir quel type d’agriculture nous avons besoin’’, a-t-il dit.

    ‘’Nécessairement, nous cherchons une agriculture performante qui puisse nous assurer la permanence de la production agricole et qui pourra toujours fournir de la matière première à transformer par les industries’’, a indiqué M. Watt.

    ADE/ADL/ASG