Année : 2025

  • SENEGAL-COMMERCE / L’Association des commerçants et industriels du Sénégal s’apprête à installer un bureau à Matam

    SENEGAL-COMMERCE / L’Association des commerçants et industriels du Sénégal s’apprête à installer un bureau à Matam

    Matam, 17 jan (APS) – L’Association des commerçants et industriels du Sénégal (ACIS), en tournée dans la région de Matam (nord), envisage d’installer une cellule à Ourossogui, l’une des principales villes de la zone, en vue de sa massification, a annoncé, vendredi, son responsable chargé des marchés, Mame Thierno Diop.

    ‘’Notre visite a deux objectifs, à savoir installer une cellule ici, dans la région, avec comme porte d’entrée le marché de Ourossogui, et informer les commerçants de la tenue de notre forum prévu en février prochain’’, a-t-il expliqué.

    M. Diop s’exprimait au cours d’une visite d’information effectuée auprès des commerçants du marché de Ourossogui.

    Il était accompagné de plusieurs membres de cette association créée en 2018.

    Cette visite, a dit Mame Thierno Diop, s’explique par l’absence des commerçants de Ourossogui aux activités de l’ACIS.

    Lors de cette tournée de deux jours, des membres de cette association ont visité le nouveau marché de Matam.

    ‘’Nous avons trouvé un marché très bien construit, avec un parking et une mosquée. C’est un lieu fermé, avec des heures d’ouverture et de fermeture.  C’est un modèle que les autorités doivent utiliser pour moderniser d’autres marchés’’, a affirmé M. Diop.

    Oumar Cissé, le directeur exécutif de l’ACIS, a invité les autorités administratives, les élus territoriaux et les douanes à se rapprocher du futur bureau de l’ACIS, dont les membres seront élus dans les prochains jours.

    ‘’C’est de cette manière qu’ils pourront discuter avec les acteurs du commerce et de l’industrie des vraies questions liées au secteur, pour qu’on puisse éviter d’éventuels malentendus’’, a-t-il dit.

    AT/ASG/ESF

  • SENEGAL-AGRICULTURE-GOUVERNANCE / Kaolack : le gouverneur milite pour les chambres agricoles pour une meilleure organisation des producteurs

    SENEGAL-AGRICULTURE-GOUVERNANCE / Kaolack : le gouverneur milite pour les chambres agricoles pour une meilleure organisation des producteurs

    Kaolack, 17 jan (APS) – La mise en place de chambres agricoles devrait être prise en compte dans le processus de révision de la loi d’orientation agrosylvopastorale et halieutique (LOASPH), a affirmé, vendredi, le gouverneur de la région de Kaolack (centre), Mohamadou Moctar Watt.

     ‘’Nécessairement, lorsqu’on parle d’une loi d’orientation, il faudra se poser des questions sur le mode de gouvernance. Quel mode de gouvernance pour le secteur agricole ? De par le passé, un processus a été engagé qui, à terme, devait aboutir à la mise en place des chambres agricoles. Mais, depuis lors, on en parle plus’’, a-t-il dit.

    La mise en place de ces chambres agricoles peut ‘’véritablement’’ compléter l’organisation des producteurs en coopératives, a-t-il estimé, lors d’une réunion du comité régional de développement (CRD) consacrée à la révision de la LOASPH.

    Il pense que ‘’cela peut être une excellente chose’’, car les chambres agricoles ‘’pourront, véritablement, prendre en charge les questions qui concernent uniquement le développement rural (…)’’.

    Il suggère de faire en sorte qu’elles ‘’ne soient pas diluées dans des chambres’’ prenant en charge le commerce et l’industrie.

    Le CRD fait suite aux consultations citoyennes consacrées à la révision de la loi d’orientation agrosylvopastorale et halieutique (15-16 janvier).

    Le gouverneur de Kaolack a rappelé que ‘’cette réunion avait pour but de pouvoir valider les conclusions issues’’ des consultations citoyennes.

    ADE/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE-APPEL / Kolda : les jeunes invités à profiter des opportunités de la région pour entreprendre davantage

    SENEGAL-AGRICULTURE-APPEL / Kolda : les jeunes invités à profiter des opportunités de la région pour entreprendre davantage

    Kolda, 17 janvier (APS) – L’adjoint au gouverneur de Kolda, en charge du développement, Bonaventure Kalamo, a invité vendredi les jeunes à saisir davantage les potentialités qu’offre la région pour entreprendre des activités de développement et tourner la page de la migration irrégulière.

    « Nous sommes dans une région avec beaucoup de potentialités et nous avons une terre très riche. Il suffit d’entreprendre des activités de développement pour réussir ici [et tourner le dos à] la migration irrégulière qui, du reste, est une aventure périlleuse […] », a-t-il déclaré.

    Il remettait des attestations à 220 jeunes, filles et garçons, ayant participé à une formation sur l’agroalimentaire, dans le cadre de la lutte contre la migration irrégulière dans la région de Kolda.

    L’adjoint au gouverneur de Kolda en charge du développement a en outre salué les efforts de l’Organisation internationale de la migration (OIM) et d’autres partenaires techniques et financiers qui accompagnent le Sénégal dans la prise en charge de la migration irrégulière.

    La migration irrégulière est basée sur la croyance « en un eldorado en Europe qui n’existe pas, donc avec cette formation, vous avez tous les éléments pour entreprendre et mettre en œuvre des activités de développement dans la région », a déclaré Bonaventure Kalamo.

    Pendant huit mois, des sessions de formation organisées en collaboration avec l’association La Joie des orphelins, ont permis de renforcer les compétences des jeunes dans divers domaines de l’agroalimentaire, un secteur porteur dans la région de Kolda.

    Ces cessions visent notamment la consolidation des acquis en matière de réintégration des personnes migrantes de retour au bercail, dans le but de stimuler l’employabilité et l’auto-emploi des jeunes dans la région de Kolda.

    Bonaventure Kalamo a exhorté les récipiendaires à mettre en pratique les connaissances acquises pour s’insérer au mieux dans le tissu économique de la région, dans le cadre de la dynamique globale de lutte contre la migration irrégulière, à travers des alternatives durables offertes aux jeunes.

    MG/BK/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / La commune de Mont-Rolland ouvre un bureau destiné à la promotion de l’entrepreneuriat local

    SENEGAL-COLLECTIVITES / La commune de Mont-Rolland ouvre un bureau destiné à la promotion de l’entrepreneuriat local

    Mont-Rolland, 17 jan (APS) – La municipalité de Mont-Rolland (ouest) encourage les entrepreneurs à se rapprocher du bureau économique ouvert à la mairie, dans le but de densifier l’économie locale et de propulser les initiatives entrepreneuriales en profitant, par exemple, des travaux de l’autoroute à péage entre Saint-Louis (nord) et Dakar, a-t-on appris de son maire, Yves Lamine Ciss.

    Le conseil municipal a versé une caution de plus de 10 millions de francs CFA à deux institutions de microfinance chargées, avec l’aide du bureau économique de la mairie, de leur prodiguer des conseils et de leur prêter des fonds, a dit M. Ciss à l’APS.

    ‘’Notre préoccupation, c’est que la main d’œuvre générée par les chantiers de l’autoroute à péage soient préservés, même après la livraison de l’infrastructure’’, a-t-il affirmé.

    Yves Lamine Ciss pense que c’est seulement en aidant des entreprises à s’installer dans la zone qu’il sera possible d’empêcher la migration des populations locales vers les villes.

    La mairie est d’avis que l’activité économique peut se développer en zone rurale comme en ville, ce qui a amené le conseil municipal à faciliter l’installation des entreprises, celles qui s’activent dans la transformation des fruits et légumes, par exemple.

    ‘’Pendant longtemps, les gens ont voulu nous faire croire que les industries ne doivent exister qu’en ville’’, a dit M. Ciss, estimant qu’il est possible de développer l’industrie partout où il y a de l’électricité et de la main-d’œuvre.

    Selon son maire, la commune de Mont-Rolland veut aider à développer la transformation des produits agricoles. Elle envisage en même temps d’aménager une zone économique industrielle.

    Pour ce faire, un contrat a déjà été signé par la municipalité et la Zone industrielle pour le développement économique local.

    Un studio d’enregistrement qui ‘’commence à faire la fierté de la commune’’

    ‘’Le bureau économique local recense les [entrepreneurs]. Nous intervenons ensuite en assurant des financements, [grâce à des cautions] que nous avons déposées dans deux institutions de microfinance, pour faciliter les prêts aux entrepreneurs’’, a expliqué Yves Lamine Ciss.

    Les entrepreneurs satisfaisant aux critères requis reçoivent un financement leur permettant de débuter leurs activités et de rembourser les prêts plus tard, a expliqué M. Ciss, promettant une augmentation des montants versés aux institutions de microfinance et du nombre d’entreprises bénéficiaires dans les prochaines années.

    La mairie s’apprête, selon lui, à ‘’finaliser’’ la création d’incubateur chargé de former les entrepreneurs et de faciliter la présence des entreprises.

    À cette innovation s’ajoute l’installation d’un studio d’enregistrement, qui ‘’commence à faire la fierté de la commune’’, a dit Yves Lamine Ciss.

    Ce studio entièrement financé par la mairie de Mont-Rolland est un espace de valorisation des talents des jeunes artistes locaux, selon lui.

    La Sénégalaise des droits d’auteurs et des droits voisins (SODAV) est associée à cette initiative, a-t-il dit.

    La commune de Mont-Rolland compte une trentaine de sociétaires de la SODAV, selon son maire.

    Le studio a coûté à la mairie 10 millions de francs CFA, a-t-il dit, rappelant que le représentant de la région de Thiès (ouest) à la dernière édition du Festival national des arts et de la culture, Moussa Palou, est un ressortissant de la commune de Mont-Rolland.

    MKB/ADI/ESF

  • SENEGAL-SANTE / Ziguinchor : société civile et élus territoriaux se penchent sur le financement de la santé de la mère et de l’enfant

    SENEGAL-SANTE / Ziguinchor : société civile et élus territoriaux se penchent sur le financement de la santé de la mère et de l’enfant

    Ziguinchor, 17 jan (APS) – Un atelier de plaidoyer pour le financement dans la santé maternelle et infantile s’est ouvert vendredi à Ziguinchor (sud), à l’intention des collectivités locales.

    Cet atelier est organisé par 3 CAP Santé, une organisation regroupant une vingtaine de structures de la société civile engagées dans la promotion de la santé des populations, des droits humains et du renforcement du système de santé.

    Il vise à sensibiliser et mobiliser les élus locaux « sur l’importance cruciale d’investir dans la santé maternelle et infantile », a expliqué Moundiaye Cissé, président de 3 CAP Santé, Cadre de concertation, de coordination et d’actions de plaidoyer de la société civile pour la santé au Sénégal.

    Il a assuré de la « volonté manifeste » des élus territoriaux d’investir dans le financement de la santé. Mais, dit-il, « les moyens font défaut ».

    « Le cadre légal est là, permettant que l’État transfère des moyens à ces élus territoriaux. Mais les transferts ne se font pas. Dans le domaine minier par exemple, les transferts qui devaient se faire dans le cadre du Fonds de développement local et du Fonds d’appui au développement, ne suivent pas », a déploré le président du 3 CAP Santé.

    « Nous travaillons aujourd’hui avec les élus territoriaux pour mobiliser des ressources pour financer la santé de la mère et de l’enfant. Nous le faisons de façon coordonnée parce que c’est bien que chaque collectivité territoriale envisage des actions dans le domaine. Mais, quand ces actions sont coordonnées, on a une portée beaucoup plus importante », a dit Moundiaye Cissé.

    Il a rappelé que l’étape de Ziguinchor s’inscrit dans la suite de précédents ateliers organisés à Kolda et Sédhiou, régions dont les élus territoriaux et la société civile se sont également penchés sur des plans d’actions pour le financement de la santé de la mère et de l’enfant.

    Moundiaye Cissé a en outre annoncé la tenue prochainement d’un « Forum des partenaires » pour mobiliser les alliés de la santé afin de travailler à consolider le financement de la santé de la mère et de l’enfant.

    « Avec l’initiative et la vision du président de l’organisation 3 CAP santé, aujourd’hui, la société civile et les élus territoriaux travaillent la main dans la main pour relever les défis auxquels nous sommes confrontés au niveau de nos collectivités territoriales », a salué le président de l’Union des associations d’élus locaux du Sénégal, Mamadou Oury Diallo.

    Il a relevé que cet atelier a permis de mettre en évidence les efforts que les collectivités territoriales sont en train de faire dans le domaine de la santé, plus particulièrement sur le financement de la santé de la mère et de l’enfant.

    MNF/BK/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Tambacounda : un comité régional de gestion du handicap installé

    SENEGAL-SOCIETE / Tambacounda : un comité régional de gestion du handicap installé

    Tambacounda, 17 jan (APS) – L’adjointe au gouverneur, chargée du développement de la région de Tambacounda (est), Diarryatou Ndiaye, a procédé, vendredi, à l’installation du comité régional de gestion du handicap, a constaté l’APS.

    L’installation de ce comité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’action national sur le handicap 2023-2027 et du projet sur les technologies d’assistance.

    « Ce comité est installé pour suivre les programmes et projets de l’État et ses partenaires financiers et techniques concernant la gestion du handicap dans la région de Tambacounda, notamment en termes d’inclusion, de bien-être socio-économique et d’accès aux services sociaux de base », a-t-elle déclaré.

    S’exprimant lors de la cérémonie de mise en place dudit comité, dans les locaux de la gouvernance, elle a assuré qu’il est appelé à devenir un outil de veille, de suivi et d’évaluation des projets et programmes de l’État et de ses partenaires dans la région de Tambacounda.

    « C’est un comité multisectoriel présidé par le gouverneur et le directeur régional de l’action sociale qui fait office de rapporteur […] », a-t-elle indiqué.

    Il regroupe aussi « tous les acteurs qui interviennent dans la gestion du handicap, y compris les associations de personnes en situation de handicap », a-t-elle relevé.

    Diarryatou Ndiaye indique que « le comité est toujours prêt à être mobilisé pour suivre l’action des programmes de l’État sur la gestion du handicap ».

    Selon le colonel Seydina Ousmane Ba, directeur du Centre national d’appareillage orthopédique de Dakar, l’installation des comités régionaux s’explique par les nombreux changements intervenus au Sénégal avec surtout un nouveau référentiel des politiques publiques.

    « Avec le nouveau référentiel des politiques publiques Vision Sénégal 2050, la léthargie des comités de 2013 qui n’ont pas su malheureusement jouer leur rôle, l’arrivée de nouveaux partenaires et de techniciens avec une nouvelle vision, il était important de mettre en place ces comités régionaux », a-t-il expliqué.

     »La mise en place de ces comités régionaux permet une appropriation par les populations de la question du handicap pour aller vers une pérennisation de tout ce qu’on a à faire », a-t-il assuré.

    ABD/ASG/BK

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURE / Niangué : le poste de santé répond à une attente des populations

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURE / Niangué : le poste de santé répond à une attente des populations

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Mame Fatou Diouf

    Niangué (Tivaouane), 17 janv (APS) – Le poste de santé de Niangué, village du département de Tivaouane (ouest), dont la construction a été entamée par le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), vient répondre à une demande des populations de cette localité et de celles environnantes, selon les bénéficiaires.

    « Avant, il y avait ici une case de santé. Donc, aujourd’hui, si on a ce poste de santé, c’est une grande évolution pour notre village. Ce poste était un vœu et une demande que vient de réaliser le PUDC », déclare avec fierté Moussa Mbaye, un habitant de Niangué, un village de la commune de Darou Khoudoss.

    Ce poste de santé d’un étage est érigé sur une surface bâtie de 420 m². Il devra abriter un dispensaire et une maternité, sur une parcelle clôturée de 2500 m².

    La réalisation du poste de santé de Niangué a été rendue possible grâce à un investissement de 198 millions de FCFA. Il devrait être livré en février prochain.

    « Il ne reste plus, après réception du bâtiment, que de confier ce poste de santé à des personnes compétentes dans le domaine sanitaire », souligne M. Mbaye.

    Il indique que les habitants de son village sont tous contents du choix porté sur Niangué pour abriter cette infrastructure.

    « Le bâtiment est bien construit, il est près de la route, et tout cela nous va droit au cœur », fait-il remarquer.

    Le poste de santé de Niangué pourrait impacter 4326 habitants qui choisiraient de venir s’y faire soigner.

    « Si on a des professionnels de santé compétents et accueillants, ce sera à notre avantage. Car il y a beaucoup de villages aux alentours et je suis sûr que les habitants de ces localités préféreront venir ici plutôt que d’aller ailleurs », prédit Gora Niang, chef du village de Niangué.

    Il souhaite que les travaux se terminent « à la date échue », que « les attentes et l’espoir » des habitants ne soient pas vains.

    « Il nous arrive de venir ici passer la journée avec les ouvriers et partager notre repas avec eux tellement nous sommes heureux, mais aussi pressés d’ouvrir notre poste de santé », révèle-t-il.

    Lamine Sène, adjoint au maire de Darou Khoudoss, ne cache pas non plus son enthousiasme.

    « Ce genre de travaux est une première et nous sommes fiers et contents de pouvoir en profiter », dit-il.

    Marguerite Mbodj, infirmière chef de poste de Darou Khoudoss, déclare, elle aussi, que le choix porté sur Niangué répond à une demande sociale.

    « On se réjouit de ce choix qui était un souhait depuis 2016. Le médecin-chef me demandait tout le temps quelle est la zone qui avait le plus besoin d’un poste de santé et je répondais toujours : Niangué », raconte-t-elle.

    Elle souligne que c’est un « vœu réalisé » qui « vient à son heure ».

    « Ce poste de santé va couvrir environ neuf villages dont les habitants pourront venir se soigner ici », renseigne l’infirmière chef de poste.

    Elle a remercié le PUDC et souhaité que le programme construise des postes de santé dans d’autres localités du Sénégal.

    « Il y a beaucoup de localités qui ont besoin de ce genre d’infrastructure. Il n’y a pas assez d’hôpitaux au Sénégal, les villages sont éloignés, et les gens parcourent souvent des kilomètres pour aller se faire soigner », a rappelé Marguerite Mbodj.

    Les habitants de Niangué recevaient la visite une équipe du PUDC accompagnée d’une délégation venue du Burundi pour s’inspirer de ses projets réalisés.

    Moussa Mbaye habitant de Niangué
    Marguerite Mbodj, infirmière chef de poste de Darou Khoudoss

    MFD/ASG/BK

  • SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Loi agro-sylvo-pastorale : le gouverneur de Diourbel se félicite des recommandations issues des consultations citoyennes

    SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Loi agro-sylvo-pastorale : le gouverneur de Diourbel se félicite des recommandations issues des consultations citoyennes

    Diourbel, 17 jan (APS) – Le gouverneur de la région de Diourbel (centre), Ibrahima Fall, a salué, vendredi, le déroulement des concertations citoyennes sur la révision de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP), insistant sur les « recommandations fortes » formulées par les acteurs.

    Il présidait un comité régional de développement (CRD) spécial consacré à la présentation de la synthèse des travaux issus des concertations de Diourbel sur la LOASP, lesquelles se sont déroulées pendant deux jours dans l’enceinte de la mairie de Diourbel, en présence de l’ensemble des familles d’acteurs.

    Les autorités administratives locales des départements de Bambey, Mbacké et Diourbel, ont pris part à ce CRD, aux côtés notamment du directeur régional du développement rural (DRDR).

    Il y avait aussi des chercheurs de l’université Alioune Diop de Bambey (UADB) et du Centre national de recherches agronomiques (CNRA), des responsables d’organisations paysannes et d’éleveurs ainsi que des élus locaux.

    Parmi les recommandations formulées par les acteurs, figure le renforcement de l’accès aux financements, à la terre et à l’eau pour développer les activités agricoles à grande échelle.

    Le document de synthèse fait également état de la nécessité de recruter plus de techniciens pour accompagner les organisations de producteurs et l’installation d’unités de transformation ainsi que la sécurisation du bétail.

    Les acteurs ont aussi relevé la faible sensibilisation sur la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale et l’accessibilité limitée des textes législatifs en langues locales.

    Le gouverneur de Diourbel a magnifié les recommandations issues des travaux de commissions, tout en soulignant l’urgence de renforcer les infrastructures d’élevage, les points d’eau et les parcs à vaccination.

    Ibrahima Fall a souligné la nécessité, pour les collectivités territoriales, de disposer d’un document de planification spatiale pour mieux organiser l’espace communal.

    Ce document, a-t-il poursuivi, va régler en grande partie les conflits entre les agriculteurs et les éleveurs.

    L’autorité administrative a également demandé aux acteurs de réfléchir sur les modalités pour relever l’âge des enfants qui font le pâturage dans les villages pour limiter les cas de vol de bétail.

    Selon lui, la loi en cours d’actualisation « s’inscrit en parfaite cohérence » avec la vision des plus hautes autorités déclinée dans le référentiel « Sénégal 20250 », nouveau référentiel des politiques publiques du pays.

    MS/BK/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Coupe CAF : le Jaraaf de Dakar défie l’USMA pour une qualification en quart de finale

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Coupe CAF : le Jaraaf de Dakar défie l’USMA pour une qualification en quart de finale

    Dakar, 17 jan (APS) – Le Jaraaf de Dakar se déplace dimanche, à Alger, pour affronter l’USM Alger et tenter de valider sa qualification en quart de finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).

    Deuxième de la poule C avec huit points, le Jaraaf va rencontrer le club algérien, leader de la poule C et déjà qualifié à l’issue de la journée précédente.

    L’équipe de la Médina dispute aux Ivoiriens de l’ASEC d’Abidjan l’unique place qualificative restante dans le groupe C.

    Le représentant sénégalais compte trois points d’avance sur les Ivoiriens. Les protégés de l’entraîneur Malick Daf ont besoin d’un nul pour obtenir la qualification.

    En cas d’égalité de points, l’ASEC va passer grâce à une différence particulière favorable.

    Mais cela ne semble pas ébranler le Jaraaf. Le club de la Médina demeure confiant en dépit des problèmes de logistique qu’il rencontre pour son déplacement dans la capitale algérienne.

    Mercredi, son entraîneur a assuré que l’équipe est fin prête pour valider, dimanche, devant l’USM Alger, sa qualification pour les quarts de finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).

    En 2021, le Jaraaf avait passé la phase de poule en se qualifiant pour les quarts de finale de la Coupe CAF avec son entraîneur actuel, Malick Daf.

    BHC/ASG/BK

  • SENEGAL-SOCIETE / Accidents de motos : près de 32,6 % des victimes sont des élèves et étudiants (étude)

    SENEGAL-SOCIETE / Accidents de motos : près de 32,6 % des victimes sont des élèves et étudiants (étude)

    Dakar, 17 jan (APS) – Une étude réalisée à l’hôpital général Idrissa Pouye (HOGIP) de Grand-Yoff révèle que les élèves et les étudiants sont les plus touchés par les traumatismes dus aux accidents causés par les deux roues avec un taux de  32,6%.

     »L’utilisation des deux-roues comme moyens de transport dans la ville de Dakar n’a fait qu’accroître la morbi-mortalité routière, plus particulièrement chez les piétons. Les élèves et les étudiants représentaient le groupe socioprofessionnel le plus touché, soit 32,6%’’, indique l’étude dont l’APS a eu connaissance.

    Il s’agit d’une analyse prospective analytique descriptive et monocentrique sur une période de six mois, allant du 1er janvier 2023 au 30 juin 2023 et réalisée à l’hôpital de Grand Yoff.

    Elle a été présentée aux journées scientifiques du Collectif des médecins en spécialisation (Comes), qui se tiennent du 16 au 17 janvier à Dakar.

    D’après le résumé des communications de ces journées scientifiques, l’objectif de ce travail était d’étudier les aspects épidémiologiques et diagnostiques des traumatismes par accident de la circulation routière chez les piétons impliquant un motocycliste.

    Les accidents de la circulation routière constituent le thème principal de ces journées scientifiques. La lombalgie, les maladies émergentes et la santé mentale demeurent les sous-thèmes de ces journées qui se tiennent du 16 au 17 janvier, à Dakar.

    L’étude informe que durant cette période, 270 patients ont été internés à l’hôpital général Idrissa Pouye pour cause d’accident des deux roues.  »Le sexe prédominant dans notre série est le sexe masculin avec 60,37% », souligne l’étude.

    ‘’(…) Les tranches d’âge des adultes jeunes ont été les plus représentées avec 42,60 %’’, souligne le document.

    ‘’Les accidents survenaient le plus souvent entre 12h et 18h dans 31,11%. La collision par choc direct était le mécanisme le plus fréquent (88,10 %)’’, note la même source.

    L’étude montre que ‘’plus de la majorité des patients (84,80 %) avait été amenée par la famille ou un tiers. Les fractures étaient les lésions les plus fréquentes avec 40 %’’.

    ‘’Les lésions des membres inférieurs étaient les plus observées (68,89 %)’’, signale le rapport.

    NSS/SKS/OID/ASG