Année : 2025

  • SENEGAL-LITTERATURE / ‘’Satanique marabout rex’’, une autobiographie centrée sur la condition humaine

    SENEGAL-LITTERATURE / ‘’Satanique marabout rex’’, une autobiographie centrée sur la condition humaine

    Dakar, 17 jan (APS) – ‘’Satanique marabout rex’’, l’ouvrage ‘’hors genre’’ de Oncle Bassart Ndiaye publié par la maison d’édition sénégalaise ‘’Edisal’’, est une autobiographie centrée sur la condition humaine, a déclaré, jeudi, son auteur, qui propose un texte ‘’déstructurant’’ aux lecteurs.

    ‘’+Satanique marabout rex+ parle de binarité et débouche sur celle culturelle de toute la condition humaine. (…) C’est une autobiographie qui revient sur le parcours, le devenir et la dynamique de l’auteur et intègre d’autres vies à l’image de celle de l’artiste Joe Ouakam, du professeur Souleymane Bachir Diagne, etc.’’, dit-il.

    Il intervenait lors de la présentation du livre aux journalistes, à la maison des écrivains du Sénégal Keur Birago.

    L’ouvrage, publié en deux tomes (labyrinthe 0 avec plus de 300 pages et labyrinthe 1 de 510 pages), invite le lecteur plutôt à l’étude et non à la lecture dans ‘’une écriture satanique’’ voulue par son auteur.

    ‘’C’est un livre dont la façon d’écrire est nouvelle, et les gens doivent savoir qu’ils vont s’aventurer dans une chose nouvelle’’, explique Oncle Bassart Ndiaye.

    ‘’Satanique marabout rex’’ a une ‘’écriture satanique qui attire le lecteur dans un labyrinthe et lui fait perdre le fil, parce que ne pouvant pas lire facilement le livre et s’approprier le contenu’’, fait-il valoir.

    Il précise qu’il n’a jamais eu l’intention de bouleverser l’ordre établi, indiquant que ‘’le livre s’est écrit ainsi’’.

    Oncle Bassart Ndiaye, philosophe de formation, présente à travers son premier ouvrage une métaphore de la vie pleine de tortuosités, d’obstacles rencontrés.

    ‘’C’est une représentation des difficultés existentielles et quotidiennes des humains que nous avons essayé de traduire en littérature. (…) Le labyrinthe est la figure centrale de la condition humaine, nous le retrouvons dans toutes les cultures’’, explique l’auteur.

    Il espère que les nouvelles autorités vont réussir la victorieuse traversée du labyrinthe sénégalais, qu’il juge ‘’pluriel’’.

    Le critique littéraire et professeur Abdoulaye Racine Senghor avoue avoir été ‘’bouleversé’’ à la lecture du livre. Dans ‘’Satanique marabout rex’’, relève-t-il, toutes les choses sont mélangées.

    ‘’J’ai lu beaucoup, de toutes les catégories, des romans audacieux, des écrivains qui ont porté l’audace de l’écriture très loin, jusqu’à la négation de la ponctuation et de la subordination comme ici (…)’’, rappelle-t-il.

    Il souligne que ‘’c’est un texte débridé, déstructuré que Oncle Bassart Ndiaye présente, où un mot appelle un autre et c’est le même mot avec des sens différents qu’il fait évoluer dans le même texte, au point qu’on a l’impression qu’il s’amuse à écrire’’.

    Pour lui, l’auteur propose un cheminement nouveau, avec une manière nouvelle d’introduire le lecteur dans le questionnement permanent et l’aboutissement est peut-être qu’il ne faut pas aller chercher le sens.

    Il compare le texte de M. Ndiaye à du slam, cette littérature de l’adolescence d’aujourd’hui.

    L’éditeur Seydi Sow, hésitant à la réception du manuscrit, souligne avoir fait appel aux compétences des professeurs Abdoulaye Racine Senghor, Amadou Ly et Djibril Diallo Falémé, qui ont validé sa publication.

    FKS/SBS/ASG

  • SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Ziara de Diamal : le comité d’organisation satisfait des engagements de l’Etat

    SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Ziara de Diamal : le comité d’organisation satisfait des engagements de l’Etat

    Kaffrine, 16 nov (APS)- Les membres du comité d’organisation de la Ziara annuelle de Diamal, une cité religieuse située dans le département de Birkelane (Kaffrine, centre) se sont dits ‘’satisfaits’’ des engagements pris par les différents services déconcentrés de l’Etat du Sénégal.

    Cette activité religieuse est prévue le 1er février 2025, dans ce village devenu une  »importante » cité religieuse dans le Ndoucoumane, a-t-on appris au cours de la réunion du comité régional de développement (CRD) consacrée aux préparatifs de la Ziara annuelle de Diamal, sous la présidence du gouverneur, Moustapha Diaw.

    Pendant plusieurs heures d’échanges, les différents services déconcentrés de l’Etat se sont engagés à faire le nécessaire pour la réussite de l’évènement religieux, en présence d’une forte délégation de la famille de Diamal et des différents chefs de services régionaux, entre autres parties prenantes à cette Ziara annuelle.

    Plaidant pour la disponibilité de la fibre optique dans ce village pour une meilleure connectivité, surtout le jour de la Ziara annuelle dédiée au grand érudit de l’Islam, El Hadji Abdoulaye Cissé, président du comité d’organisation de ladite Ziara, souhaite le renforcement de la sécurité et des facilités au niveau des frontières par rapport aux pèlerins qui viennent des pays limitrophes.

    ‘’Nous souhaitons également, avant la Ziara, l’inauguration de la +Maison des hôtes+ de Diamal et lançons un appel solennel, au secrétaire d’Etat à l’Urbanisme, au Logement et à l’Hygiène publique, Momath Talla Ndao dans ce sens.

    Le président de la commission scientifique de la Ziara, Babacar Cissé, a signalé qu’en prélude de cet évènement, un forum qui aura pour thème: ‘’la vie et l’œuvre de Boroom Diamal, El Hadji Abdoulaye Cissé’’ qui a disparu en 1925.

     »La cité religieuse de Diamal est présentée comme un foyer religieux d’une grande réputation qui a formé de grands érudits de l’islam grâce à l’universitaire, le savant, le  visionnaire, qui a toujours  incité ses talibés à l’apprentissage, à l’enseignement islamique et au travail et surtout, à l’agriculture », a t-il dit.

    CTS/ADE/SKS/SBS

  • SÉNÉGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom: l’Assemblée nationale met sur pied une commission ad hoc

    SÉNÉGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom: l’Assemblée nationale met sur pied une commission ad hoc

    Dakar, 17 jan (APS) – L’Assemblée nationale a adopté, vendredi, le projet de résolution visant à constituer une commission ad hoc chargée d’examiner la demande de levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom (opposition) dit Farba Ngom.

    La Commission ad hoc est composée de 11 membres désignés conformément aux dispositions de l’article 34 du Règlement intérieur, au prorata des groupes administrativement constitués :  neuf (09) membres pour le Groupe parlementaire ‘’Pastef  Les Patriotes’’ ; un (01) membre pour le Groupe parlementaire ‘’Takku Wallu’’ ; un (01) membre représentant les Non-inscrits, indique un document transmis à l’Assemblée nationale. 

    Elle fera un rapport qui sera présenté lors d’une autre plénière au cours de laquelle les députés voteront ou non la levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom dit Farba Ngom.

    Le Garde des Sceaux, saisi par le Parquet financier, a écrit à l’Assemblée nationale pour demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom, dans le cadre d’une vaste enquête sur des activités suspectes de blanchiment de capitaux dont la valeur est estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA.

    Dans un communiqué rendu public dimanche soir, le Parquet du Pool judiciaire financier déclare avoir ‘’été saisi récemment de plusieurs rapports de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) qui sont en cours de traitement’’.

     »Ainsi, l’analyse d’un des rapports a fait ressortir des faits impliquant plusieurs personnes. Les investigations menées révèlent des mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux, par le truchement de sociétés écrans qui auraient été utilisées pour des transactions suspectes d’une valeur estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA’’, indique le document.

    La même source ajoute qu’en application de l’article 66 de la loi n° 2024-08 sur le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive, le Parquet financier envisage l’ouverture d’une information judiciaire ‘’sous les chefs d’inculpations d’association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur les deniers publics, corruption, trafic d’influence, abus de biens sociaux’’.

    Voici les 11 membres de la Commission ad hoc :

    Groupe parlementaire ‘’Pastef les Patriotes’’ :

    Mohamed Ayib Salim Daffé 

    Abdoulaye Tall ;

    Mbène Faye

    Youngare Dione 

    Amy Dia 

    Ansoumana Sarr 

    Anta Dia 

    Alioune Ndao 

    Fatou Ba.

     Groupe parlementaire ‘’Takku Wallu’’ 

    Djimo Souaré

     »Non-inscrits »

    Cheikh Ahmed Tidiane Youm.

    AN/OID 

  • SENEGAL-FRANCE-SECURITE / Il n’y aura plus de base militaire française permanente au Sénégal à l’été 2025, selon une source militaire française

    SENEGAL-FRANCE-SECURITE / Il n’y aura plus de base militaire française permanente au Sénégal à l’été 2025, selon une source militaire française

    Dakar, 17 jan (APS)- La France compte fermer à l’été 2025 ses bases miliaires permanentes au Sénégal et dans les autres pays d’Afrique de l’ouest et du centre, a appris l’APS d’une source militaire française.

    ‘’Aujourd’hui on est dans une phase de dialogue pour la mise en œuvre du retrait des éléments français du Sénégal. Ce que je peux dire c’est qu’il n’y aura plus de base militaire française permanente au Sénégal à l’été 2025’’, a-t-elle déclaré à l’APS.

    ‘’Notre volonté c’est qu’il n’y ait plus un drapeau français sur une emprise militaire au Sénégal à cette date. Nous allons, en fonction des attentes des autorités, continuer à coopérer comme le font les autres pays », a-t-elle indiqué en insistant sur le fait qu’il n’était plus besoin pour la France de disposer d’une base militaire permanente sur le sol sénégalais.

    Elle a martelé que la présence militaire française était vue aujourd’hui comme une atteinte à la souveraineté.

    ‘’C’est tout à fait compréhensible et on le comprend tous d’ailleurs’’’, a-t-elle commenté en assurant que la présence de ces bases était devenue un problème pour les militaires français.

    ‘’On sait que cela va créer des problèmes, biaiser la compréhension et miner notre crédibilité et notre légitimité tout en nourrissant un sentiment contre la France’’, a fait valoir la source militaire française.

    Le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a, le 31 décembre dernier, déclaré que le Sénégal allait travailler à l’avènement d’une nouvelle doctrine de coopération impliquant la fin dès 2025, de toutes les présences militaires étrangères sur le sol sénégalais.

    Cette annonce s’inscrit dans le sillage d’une précédente sortie dans la presse française lors de laquelle il avait, de fait, décrété la fermeture de la base militaire permanente de la France au Sénégal.

    La source militaire française a signalé que la France avait déjà depuis l’été 2023 entrepris de réarticuler son dispositif militaire qui devait passer par la fermeture de ses bases militaires permanentes en Afrique de l’ouest et du centre.

    Après avoir quitté le Mali au terme d’une dizaine d’années d’opérations de lutte contre le terrorisme, la France a été contrainte de se retirer du Burkina Faso, du Niger et dernièrement du Tchad.

    A l’aube du nouvel an, le président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a, à son tour, annoncé que la base militaire française dans son pays allait passer sous commandement ivoirien.

    AKS/OID

  • VIDEO / Éducation : lancement officiel des activités de NumEd Awards

    VIDEO / Éducation : lancement officiel des activités de NumEd Awards

    Le ministre de l’Éducation nationale Moustapha Mamba Guirassi et la plateforme d’enseignement en ligne Télé-école ont procédé jeudi à la signature d’une convention officielle pour le lancement des activités des NumEd Awards. Cette collaboration vise à valoriser des initiatives numériques et médiatiques dans le but de soutenir et transformer le système éducatif sénégalais.
  • VIDEO / Justice : Le président Faye annonce des réformes pour encadrer le droit de grève dans les secteurs stratégiques

    VIDEO / Justice : Le président Faye annonce des réformes pour encadrer le droit de grève dans les secteurs stratégiques

    Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé, jeudi à Dakar, que les services compétents de l’État travaillent à l’élaboration de réformes juridiques visant à encadrer l’exercice du droit de grève dans les secteurs stratégiques. Ces réformes intégreront également des mécanismes alternatifs de règlement des conflits collectifs, tels que l’arbitrage et la médiation.
  • VIDEO / Coupe du Sénégal : Casa sports bat ASC Cambérene et se qualifie en 16e de finale

    VIDEO / Coupe du Sénégal : Casa sports bat ASC Cambérene et se qualifie en 16e de finale

    Le Casa sports a validé sa qualification en battant (1-0) ASC Cambérene dès les 32e de finale de l’édition 2025 de la Coupe du Sénégal, a constaté l’APS.

  • VIDEO / Invité Digital : Mame Mbaye Laye

    VIDEO / Invité Digital : Mame Mbaye Laye

    En prélude à la 145éme édition de la commémoration de l’Appel de Seydina Limamou Lahi, « Invité digital » s’intéresse à Mame Mbaye Laye, jeune chanteur religieux. Sous les tentes de Yoff, Ngor et Cambéréne, son timbre mielleux bouleverse le paysage des chants religieux. Sa voix mélodieuse transcende les générations. Dans cet entretien avec l’APS, il est revenu sur son parcours et ce qui lie la communauté Layène aux autres confréries du Sénégal. Mame Mbaye Laye raconte des anecdotes sur le deuxième khalif des Mourides Serigne Fallou Mbacké, dont le Magal sera célébré deux jours avant (27 janvier) la commémoration de l’Appel de Seydina Limamou Lahi.
  • VIDEO / Rentrée des cours et Tribunaux : droit à la grève, le droit…..rien que le droit

    VIDEO / Rentrée des cours et Tribunaux : droit à la grève, le droit…..rien que le droit

    Le chef de l’État, président du Conseil supérieur de la magistrature, Bassirou Diomaye Faye, a plaidé, jeudi, pour une justice comme moyen de consolidation des principes fondamentaux de la République. Il s’exprimait lors de la cérémonie solennelle de la rentrée des cours et tribunaux à la Cour suprême. La rencontre est axée sur le thème  »Droit de grève et préservation de l’ordre public ». Cette cérémonie a été marquée par la présence de hauts magistrats, de membres du gouvernement, de représentants diplomatiques et d’autres acteurs du système judiciaire.
  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La rentrée solennelle des Cours et Tribunaux en exergue dans les journaux 

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La rentrée solennelle des Cours et Tribunaux en exergue dans les journaux 

    Dakar, 17 jan (APS) – L’audience de rentrée solennelle des Cours et Tribunaux de l’année 2025, présidée pour la première fois par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, et l’affaire du député Farba Ngom, dont la justice réclame la levée de l’immunité parlementaire suite à des soupçons de blanchiment de capitaux sont les sujets en exergue dans les quotidiens parvenus vendredi à l’APS.

    Le chef de l’Etat a déclaré ouverte, jeudi, l’année judicaire 2025, en présence du Premier Ousmane Sonko, du président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye et du ministre de la Justice, Ousmane Diagne.

    ‘’Face à la famille judicaire, le Président Faye a rappelé l’importance de la justice dans la République en tant que garant des libertés fondamentales et de l’équilibre social. Les réformes entamées par son régime dans le secteur ont été aussi au cœur du discours du chef de l’Etat. Sur le thème relatif au droit de grève, le président de la République invite à veiller à ce que le droit de grève s’exerce dans le respect de l’ordre public et de l’intérêt général’’, rapporte L’Info.

    L’As titre : ‘’La justice face au miroir de Diomaye’’. Le journal relève que ‘’le président de la République a appelé dans son discours le monde judicaire à s’ouvrir au questionnement et à se remettre en cause’’. ‘’Il a en outre invité la compagnie judiciaire à l’effort d’introspection pour fortifier la cohésion nationale afin d’éviter de retomber dans les travers de la récente période 2021-2023’’, ajoute la publication.

    ‘’(La) leçon de Diomaye aux magistrats’’, dit WalfQuotidien, estimant que  »contexte ne pouvait être plus opportun pour le président de la République, que la cérémonie de la rentrée des Cours et des Tribunaux, pour dispenser une leçon d’éthique aux magistrats’’. ‘’Dans son discours, tout en leur rappelant leurs missions, Bassirou Diomaye Faye, de manière voilée, les interpelle sur les moments sombres que la justice a traversés ces trois dernières années’’, note Walf.  

    Sud Quotidien s’intéresse à ‘’la mise en place d’un Comité de rédaction des recommandations des Assises de la justice’’ annoncée par le président de la République.

    ‘’Il est aussi revenu sur les requêtes des avocats relatives à l’aide juridictionnelle, en réponse à une interpellation du Bâtonnier de l’Ordre des avocats, Mamadou Seck. Le Premier président de la Cour Suprême, Mahamadou Mansour Mbaye, a, quant à lui plaidé pour une relecture des textes juridiques et la préservation de patrimoine immobilier de l’institution judiciaire’’, rapporte Sud parlant ‘’d’une justice en mode diagnostic’’.

    L’Observateur souligne que cette cérémonie solennelle était aussi ‘’une occasion pour le Bâtonnier de l’ordre des avocats de plaider en faveur de leur profession et pour le Premier président de la Cour suprême de revenir sur les conditions du droit de grève’’.

    Le Soleil affiche à la Une  »Le droit de grève en débat’’. Le thème de cette rentrée solennelle était  »Le droit de grève et la préservation de l’ordre public’’.

    Selon le journal,  »le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a appelé à un exercice responsable du droit de la grève’’.  »Ce droit, selon lui, ne s’exerce pas dans l’anarchie’’.

    Le quotidien national est également revenu sur le parcours de Farba Ngom, ‘’l’homme lige de Macky Sall’’, au-devant de l’actualité à cause de son implication supposée dans une affaire de blanchiment de capitaux suite à un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).

    Le Garde des Sceaux, saisi par le Parquet financier, a écrit à l’Assemblée nationale pour demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom, dans le cadre d’une vaste enquête sur des activités suspectes de blanchiment de capitaux dont la valeur est estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA.

    Selon Les Echos,  »Farba commet quatre ténors du barreau et fait face’’. ‘’L’Alliance pour la République (APR) est aussi en ordre de bataille pour extirper Farba Ngom des grilles du régime actuel qui cherche selon eux à l’emprisonner injustement. Plusieurs responsables et alliés de ce parti ont assisté hier au point de presse pour montrer leur détermination à protéger Farba Ngom coûte que coûte », écrit le journal.

    ‘’Farba Ngom en résistance, apéristes et alliés en boucliers’’, affiche à la Une Vox Populi.

    AB/OID/SKS