Année : 2025

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Matam : la berge du fleuve Sénégal choisie pour le lancement de la journée « Sétal sunu réew »

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Matam : la berge du fleuve Sénégal choisie pour le lancement de la journée « Sétal sunu réew »

    Matam, 16 jan (APS) – La berge du fleuve Sénégal est le site retenu dans la région de Matam pour le lancement de l’édition de la journée de nettoiement  »Sétal sunu réew » prévue le 1er février, a informé jeudi le gouverneur, Said Dia.

    « Pour la journée de nettoiement, la berge du fleuve a été choisie dans la région. Ce site est une vitrine de la région de Matam, surtout pour ceux qui viennent de la Mauritanie par le fleuve. Il faut améliorer l’hygiène sur cet endroit en évacuant toutes les ordures », a-t-il dit au cours d’une rencontre avec les parties prenantes à cette journée d’investissement humain.

    Le chef de l’exécutif régional estime que ce site doit être bien nettoyé pour qu’il soit encore plus fréquentable.

    Said Dia a souligné que les jeunes, les femmes, les chefs de village, les  »bajenou gox » ont adhéré à ce choix et ont tous promis de faire le nécessaire, pour que la mobilisation soit réussie.

    « Chaque préfet a élaboré un plan d’action pour cette journée. Les moyens ont aussi été dégagés. Tout est fin prêt pour que cette journée soit une grande réussite. Nous comptons sur les populations pour une forte mobilisation », a-t-il déclaré.

    Des sites ont également été retenus dans les deux autres chefs-lieu de  département, Kanel et ranérou, et les arrondissements pour cette journée.

    Lors des précédentes journées, des sites comme les hôpitaux de Matam et Ourossogui, la gare routière régionale, les abords des cimetières de Matam ou encore le marché de Ourossogui avaient été choisis par les autorités.

    AT/ADL/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE-CAMPAGNE / Le DG de la Sonacos satisfait de la collecte de l’arachide à la station décentralisée de Kolda

    SENEGAL-AGRICULTURE-CAMPAGNE / Le DG de la Sonacos satisfait de la collecte de l’arachide à la station décentralisée de Kolda

    Kolda, 16 jan (APS) – Le directeur général de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (Sonacos), El Hadji Ndane Diagne, a exprimé, jeudi, sa satisfaction relative au déroulement de la campagne de collecte de l’arachide à la station décentralisée de la Sonacos à Kolda (sud).

    « Nous sommes venus à Kolda au niveau du centre intérimaire de la Sonacos et nous avons trouvé une situation très satisfaisante avec une bonne cadence […] », s’est-il félicité lors d’une visite qu’il a effectuée dans le Fouladou.

    Il a souligné que pour la région de Kolda, la Sonacos compte « aller vers l’atteinte de l’objectif de 35.000 à 50.000 tonnes à la fin de la campagne ».

    Pour permettre aux producteurs de commercialiser leurs récoltes, dit-il, la société va mettre en place des dispositifs pour assurer l’achat de toutes leurs graines.

    « Il faut comprendre que la filière est assez bien organisée avec des points de collecte qui sont distribués par le CNIA [Comité national interprofessionnel de l’arachide] aux opérateurs, qui se déploient sur le terrain et qui collectent les graines, qui les acheminent vers la Sonacos. Et sur place, nous achetons les graines carreau-usine », a-t-il rappelé.

    Il a signalé que dès le démarrage de la campagne de commercialisation, la Sonacos ayant décidé d’acheter l’arachide au prix de 335 FCFA le kilogramme, l’Etat a débloqué 3 milliards pour garantir la commercialisation.

    Il a signalé aussi que le gouvernement a débloqué ces derniers temps les paiements dus aux opérateurs.

    Il annonce que la Sonacos prévoit de mettre en place un numéro de téléphone sur lequel pourront appeler tous les opérateurs dont les graines n’auraient pas trouvé acheteur.

    « Nous, on va instruire soit des opérateurs allocataires de points de collecte pour aller acheter ces graines et/ou on mettra des unités mobiles itinérantes pour aller acheter des graines au niveau des différents points de collecte », a indiqué M Diagne.

    Le directeur général de la Sonacos a fait part de l’ambition de sa société de créer 5000 emplois d’ici à la fin de la campagne.

    « Nous sommes dans une activité saisonnière avec ses hauts et bas […]. Depuis six mois, nous sommes à 200 emplois et nous avons comme objectif d’atteindre les 5000 emplois d’ici à la fin de la campagne », a-t-il précisé.

    Il a également annoncé que d’ici les prochains mois, Kolda sera dotée d’une unité de décorticage, laquelle sera une opportunité d’emplois pour les jeunes.

    MG/ASG/BK

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Réhabilitation de la route Kidira-Bakel : les travaux exécutés à 87% (responsable)

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Réhabilitation de la route Kidira-Bakel : les travaux exécutés à 87% (responsable)

    Bakel, 16 jan (APS) – Les travaux de réhabilitation de la route Kidira-Bakel (est) ont connu un taux d’exécution de 87%, a révélé, jeudi, le chargé de projet de la route Tambacounda-Kidira-Bakel, Massamba Diop.

    « Les travaux se déroulent très bien. Actuellement, on est vers la fin des chantiers. Le taux d’avancement est de 87%. Je pense que d’ici l’hivernage prochain, on va livrer l’ouvrage », a affirmé M. Diop, dans un entretien avec l’APS.

    Selon Massamba Diop, les travaux entamés en 2022 s’étendent sur un linéaire de 65 km (Bakel-Kidira), y compris le tronçon de contournement de Kidira, long de 8 km.

    « Actuellement, la chaussée principale est presque terminée. Il ne reste que les ponts qui sont au nombre de 11 dont 7 à reconstruire et les 4 autres à réhabiliter », a-t-il indiqué.

    Il a assuré que les travaux de reconstruction de trois ponts sont déjà achevés.

    « Les autres ponts ont tous été démolis. Les équipes ont été renforcées pour terminer à temps les travaux. Il n’y a aucun retard concernant la date de livraison de la route », a-t-il assuré.

    Massamba Diop a assuré que les inondations survenues en septembre et octobre n’ont pas endommagé les ouvrages de l’Ageroute.

    « Avec les inondations, rien n’a été endommagé. Ce phénomène nous a permis surtout de renforcer la route, surtout en termes d’assainissement et d’autres travaux confortatifs », a fait savoir le responsable de l’Ageroute.

    La réhabilitation des pistes de Ballou, Gourel Bouli-Brifal et Saré est également en cours, ainsi que les voiries de la ville de Bakel et de Kidira, a-t-il expliqué.

    « On va boucler bientôt les pistes et les ponts et le chantier sera livré », a-t-il promis.

    AND/ABD/ASG

  • SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Trachome : le Sénégal dans la phase d’élimination (officiel)

    SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Trachome : le Sénégal dans la phase d’élimination (officiel)

    Dakar, 16 jan (APS) – Le Sénégal a atteint le stade d’élimination du trachome grâce aux progrès qu’il a réalisés dans le cadre de la lutte contre cette pathologie, a révélé, jeudi, le coordonnateur du Programme national de promotion de la santé oculaire (PNPSO), Dr Mactar Badiane.

     »Un dossier d’approbation de l’élimination de la maladie en tant que problème de santé publique sera déposé au niveau de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) », a-t-il annoncé.

    Le docteur Badiane prenait part à la 32e réunion annuelle du comité d’experts du trachome (CET). Cette rencontre a été clôturée jeudi à Dakar après deux jours de travaux.

    Le Dr Badiane explique que  »les progrès qui ont été enregistrés ont permis au Sénégal d’être aujourd’hui au stade d’élimination avec la soumission au niveau de l’OMS’’ de son dossier, ‘’élaboré et finalisé pour validation’’.

    D’après le spécialiste, ces résultats sont le fruit des efforts consentis par l’Etat, à travers la mise en place d’un programme de santé oculaire pour lutter durablement contre cette maladie.

    Depuis plus de deux décennies, a-t-il rappelé, des actions ont été menées contre la maladie, avec notamment des enquêtes de prévalence et une cartographie. Autant d’actions qui ont permis de cibler des régions mais aussi des districts sanitaires.

    Il s’est agi d’ »essayer de mettre en œuvre des interventions et des actions afin d’avoir une lutte durable contre la maladie », a précisé le Dr Badiane.

    La stratégie a aussi consisté à contrôler la maladie grâce à la mise en place d’une solution dénommée ‘’Chance’’, a expliqué le Dr Mactar Badiane.

    Il a rappelé que beaucoup d’actions ont ‘’été menées, notamment la chirurgie mais aussi les distributions de médicaments de masse ».

    Des actions de changement d’environnement, mais aussi de changement de comportement ont été menées sur les sites les plus touchés, facilitant en même temps pour les populations les plus touchées par la maladie, l’accès à l’eau et à l’assainissement avec l’appui de l’Etat, selon le médecin.

    Les premières enquêtes menées en 2000 avaient permis d’estimer à presque plus de 25 000 le nombre de personnes atteintes de cécité à cause de la maladie. Le Dr Badiane rappelle en effet que la maladie est la deuxième cause de cécité au Sénégal.

    C’est pourquoi l’OMS a demandé au pays de réaliser des enquêtes plus poussées au niveau district et au niveau communautaire, a-t -il indiqué.

    Des enquêtes ont ainsi été menées au niveau communautaire en 2004, 2014 et 2022.

    Les dernières enquêtes ont été effectuées dans les districts de Kédougou, Saraya et Salimata, pour avoir une cartographie  complète de la maladie au Sénégal, afin d’avoir une stratégie de lutte beaucoup plus structurée.

    NSS/ADL/ASG

     

  • SENEGAL-RELIGION / Le directeur des Affaires religieuses réaffirme la volonté du chef de l’Etat d’accompagner les foyers religieux

    SENEGAL-RELIGION / Le directeur des Affaires religieuses réaffirme la volonté du chef de l’Etat d’accompagner les foyers religieux

    Dakar, 16 jan (APS) – Le directeur des Affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe, Professeur Djim Dramé, a réaffirmé, jeudi, la volonté du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, d’accompagner et de soutenir les foyers religieux.

    « C’est une recommandation forte du chef de l’État Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui a donné comme première mission à la direction [Affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe], de rendre visite à l’ensemble des foyers religieux du Sénégal, du Fouta Toro jusqu’en Casamance, dans l’optique d’aider et de soutenir les religieux du Sénégal » et les diplômés en langue arabe, a-t-il dit.

    Pr Djim Dramé s’exprimait à l’occasion d’une visite qu’il a effectuée cet après-midi à la mosquée Dental Daaka de Madina, sise à Bopp.

    Ce déplacement entre dans le cadre d’une tournée auprès des foyers religieux du pays, qui l’a déjà mené dans plusieurs autres cités comme Kaolack, Tivaouane, Touba.  

    « Je suis là dans le cadre de mes visites auprès des marabouts et guides religieux du Sénégal, pour leur présenter la direction des Affaires religieuses et ses objectifs », a souligné M. Dramé, nommé en septembre dernier.

    Selon lui, le président de la République, depuis son accession à la tête du pays, en mars 2024, s’est fixé comme objectifs de raffermir davantage les liens entre l’État et les religieux.

    « Nous sommes dans un pays où presque 100% de la population, des musulmans et des chrétiens, croient en Dieu. Ainsi, celui qui le dirige doit alors prendre en compte les croyances et besoins des administrés », a-t-il estimé, justifiant ainsi l’importance de la création d’une direction rattachée à la présidence pour assister les foyers religieux ainsi que les Sénégalais diplômés en langue arabe.

    C’est initiative qui répond à une « demande sociale », vise également à faire sentir aux religieux que l’État est à leurs côtés, d’autant plus que « la direction reste disponible et à l’écoute de toutes les suggestions pour son bon fonctionnement ».

    « C’est en prenant en compte et en réunissant, à bon escient, toutes les suggestions et idées de l’ensemble des foyers religieux que nous saurons ce que les religieux attendent de la direction des Affaires religieuses », a-t-il indiqué.

    Professeur Dramé a ainsi invité les foyers religieux à s’approprier la direction qui s’occupe de leurs affaires et à œuvrer pour sa réussite.

    Au nom du khalife, Thierno Amadou Tidiane Bâ, présent à la rencontre, le porte-parole de la famille religieuse de Madina Gounass a salué, la création d’une telle direction qui, selon lui, va contribuer à raffermir davantage les liens entre les différentes familles religieuses.

    El Hadji Thierno Ibn Omar Bâ a également exprimé son soutien à cette initiative du chef de l’État, félicité le directeur des Affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe et formulé des prières pour la réussite de sa mission.

    Professeur Djim Dramé est titulaire d’un doctorat en Langue et civilisation arabo-islamiques. Il dirige le laboratoire d’islamologie de l’IFAN, l’Institut fondamental d’Afrique noire de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar. Il est l’auteur de l’ouvrage : « L’enseignement arabo-islamique au Sénégal : le daara de Koki ».

    TAB/ABB/ASG

  • SENEGAL-FOOTBALL / Coupe du Sénégal : le Casa Sports bat Cambérène et file en 16e de finale

    SENEGAL-FOOTBALL / Coupe du Sénégal : le Casa Sports bat Cambérène et file en 16e de finale

    Ziguinchor, 16 jan (APS) – Le Casa Sports a validé sa qualification aux 16e de finale de la Coupe du Sénégal, en battant (1-0) l’ASC Cambérène en match comptant pour les 32e de finale de l’édition 2025 de la Coupe du Sénégal, a constaté l’APS.

    « C’est un match qui a été compliqué. Dans les premières minutes, on a su contenir l’adversaire dans sa zone. Et heureusement, le but d’Aliou Diémé, inscrit à la trentième minute de jeu, nous a libérés », a salué le coach du Casa Sports, Balla Djiba.

    Le coach de l’ASC Cambérène, Papa Birahim Ba, estime que « le Casa Sports a été plus entreprenant aujourd’hui et a gagné le match ».

    MNF/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / « Déeyante ak àdduna » de Maya Ines Touam, une « exposition immersive célébrant le monde du vivant » 

    SENEGAL-CULTURE / « Déeyante ak àdduna » de Maya Ines Touam, une « exposition immersive célébrant le monde du vivant » 

    Dakar, 16 jan (APS) – L’exposition individuelle « Déeyante ak àdduna » (Les murmures du vivant, en français) de l’artiste algérienne Maya Ines Touam, présentée à la galerie Manège, se veut une immersion célébrant le monde du vivant, précise son médiateur, Djibril Thiam.

    « C’est une exposition individuelle intitulée +Déeyante ak àdduna+ pour dire les murmures du vivant de Maya Ines Touam. Elle se veut une exposition immersive célébrant le monde du vivant, dans une cohabitation parfaite entre l’homme et la nature sous toutes ses formes », a-t-il expliqué lors d’une visite organisée à l’intention de journalistes.

    « Déeyante ak àdduna » s’inscrit dans le cadre de la prolongation de la nouvelle édition du parcours et des off de la Biennale de Dakar.

    Toutes les œuvres ont été réalisées au Sénégal, notamment à Saint-Louis, en collaboration avec les artistes locaux.

    Djibril Thiam signale que l’artiste franco-algérienne, qui vit à Marseille, a bénéficié d’un accompagnement du fonds dotation de la compagnie fruitière, pour faire « une résidence de deux temps en deux mois à Saint-Louis ».

    Il a indiqué que ce séjour a « permis de présenter ce travail réalisé en deux séries ». « D’une part les tableaux de photos montées et retouchées aux couleurs vives ; et d’autre part, des œuvres sculptées qui sont plus sur les cosmogonies sénégalaises, les contes et l’histoire des génies comme Mame Coumba Bang », a-t-il relevé.

    « À travers des mises en scène détaillées dans un décor assez sombre, Maya Inès Touam révèle, en rythme, l’influence et la coprésence de l’homme et de la nature. Clin d’œil à Henry Matis, l’artiste nous propose un corpus visuel composé d’herbiers de fresques humaines et végétales », a-t-il indiqué.

    Selon la commissaire de l’exposition, Kène Aîcha Sy, « elle voulait qu’on soit dans des coloris comme ça pour envoyer à la terre, mais la terre qu’on a à Sangalkam […], qui est très bonne, et donc on a choisi d’avoir ce rouge pour renvoyer à cette terre-là, puisqu’on parle du vivant, on parle de la relation entre l’homme et le vivant ».

     »Et la dernière chose, c’est qu’elle voulait qu’on rentre comme dans un temple ou dans une mosquée, dans un lieu de méditation. C’est pour ça que c’est très sombre et que les éclairages sont comme ça », a-t-elle ajouté.

    L’objectif poursuivi est de faire en sorte que le public, « quand il entre dans l’exposition, soit dans un esprit de méditation, de réflexion sur la nature et à son respect. ».

    L’exposition se poursuit jusqu’au 29 janvier prochain.

     MK/ASG/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE / Vision de Cheikh Al Islam : ‘’Jamhiyatu Ansaaru Diin’’ initie un forum économique

    SENEGAL-ECONOMIE / Vision de Cheikh Al Islam : ‘’Jamhiyatu Ansaaru Diin’’ initie un forum économique

    Taïba Niassène (Kaolack), 16 jan (APS) – L’association religieuse ‘’Jamhiyatu Ansaaru Diin’’ Sénégal de Médina Baye (JADS) a organisé un forum économique en prélude du gamou de Taiba Niassène, pour matérialiser son ambition de contribuer au développement de l’activité économique au Sénégal.

    L’association veut surtout concrétiser ce rêve dans le département de Nioro du Rip (Kaolack) et entend pour ce faire s’inspirer de la vision de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass (1900-1975).

    Le forum économique qu’elle a initié ce mercredi se veut un cadre multi acteurs de partage, d’apprentissage et de réseautage pour le développement de Taïba Niassène.

    L’association travaille à cet effet sur un projet de complexe agricole dénommé ‘’Toolu Baye’’ (le champ de Baye Niass, en wolof).

    Selon Amadou Samb, membre de l’association JADS, ‘’ce forum a regroupé des acteurs économiques, des structures d’encadrement, de formation et de financement’’.

    Il veut de cette manière ‘’contribuer au développement de l’activité économique au Sénégal, particulièrement dans le département de Nioro du Rip, en conformité avec la vision de notre guide spirituel Mawlaana Cheikh Ibrahima Niass et celles des autorités politiques du Sénégal’’.

    Le forum est organisé en prélude du Gamou (pèlerinage) annuel de Taïba Niassène prévu samedi et qui célèbre la naissance du fondateur de Médina Baye, dans la commune de Kaolack.

    Pour le maire de la commune de Taïba Niassène, Mouhamadou Habib Niass, ‘’rendre hommage à Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass, ce n’est pas seulement célébrer sa naissance, mais c’est aussi et surtout célébrer ses pratiques et sa vision, particulièrement sur le plan économique’’.

    ADE/SKS/ASG

  • SENEGAL-JUSTICE-SOCIETE / Rentrée des cours et tribunaux : les difficultés du barreau mises en exergue

    SENEGAL-JUSTICE-SOCIETE / Rentrée des cours et tribunaux : les difficultés du barreau mises en exergue

    Dakar, 15 jan (APS) – Le barreau du Sénégal « n’est pas toujours mis dans les conditions nécessaires pour exercer pleinement sa mission et garantir une justice de qualité », a déploré, jeudi, à Dakar, le bâtonnier de l’Ordre des avocats, Mamadou Seck.

    « Nous nous permettons […] de rappeler que le barreau est une institution du service public de la justice, une institution qui n’est pas toujours mise dans les conditions nécessaires pour exercer pleinement sa mission et garantir une justice de qualité », a-t-il déclaré.

    Le barreau du Sénégal, en dépit de son « rôle central dans le service public de la justice », fait face à des difficultés financières, a-t-il expliqué lors de la cérémonie de rentrée solennelle des cours et tribunaux, présidée par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.

    En plus des magistrats et des avocats, des personnalités politiques et des représentants de la société civile ont pris part à cette cérémonie annuelle ayant porté sur le thème : « droit de grève et préservation de l’ordre public ».

    Le président de la Cour suprême du Bénin a également assisté à cette cérémonie solennelle, de même que des chefs de missions diplomatiques et consulaires.

    Le bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal, revenant sur les difficultés auxquelles le barreau se trouve confronté, a évoqué « le non-paiement de la dotation annuelle de 800 millions de francs CFA depuis plusieurs années, ce qui a entraîné un encours de plus de trois milliards ».

    Mamadou Seck a néanmoins salué les efforts de l’État pour soutenir la construction d’une école d’avocats, non sans souligner les défis liés au financement de ce projet qu’il juge ambitieux, lequel prévoit la formation de 100 jeunes pour la préparation à l’examen du Certificat d’aptitude à la profession d’avocat (CAPA).

    En réponse, le chef de l’État a rappelé que l’assistance judiciaire fonctionnait sur la base d’un protocole provisoire signé en 2005. Bassirou Diomaye Faye a annoncé la préparation d’un projet de loi et d’un décret pour formaliser et élargir son application.

    Il a insisté sur la nécessité d’étendre l’accès à l’aide juridictionnelle aux victimes, notamment en matière civile, domaine dans lequel les procédures sont plus coûteuses que dans le domaine pénal, a relevé le président de la République.

    Il est revenu sur la question de la formation des avocats, rappelant les exigences communautaires de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et invitant le bâtonnier à collaborer avec le ministre de la Justice pour organiser des cours préparatoires au CAPA.

    Bassirou Diomaye Faye a réaffirmé son engagement à réformer et moderniser le système judiciaire, tout en saluant les efforts des acteurs judiciaires pour renforcer l’État de droit et la cohésion nationale.

    AN/BK/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Riziculture : Mabouba Diagne promet de trouver une solution à l’endettement des producteurs de la vallée du fleuve

    SENEGAL-AGRICULTURE / Riziculture : Mabouba Diagne promet de trouver une solution à l’endettement des producteurs de la vallée du fleuve

    Saint-Louis, 16 jan (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, a promis, jeudi, à Saint-Louis (nord), de trouver une solution à la dette d’un montant de 9 milliards de francs CFA contractée depuis trois ans par les producteurs de la vallée du fleuve Sénégal (nord) pour financer leurs activités rizicoles.

    À cause des inondations qui ont ravagé leurs champs, ils n’ont pas pu la payer, selon le président du Comité interprofessionnel riz (Ciriz), Ousseynou Ndiaye.

    ‘’Nous allons trouver une solution à cette dette de 9 milliards mais il faudra que vous respectiez votre parole’’, a dit M. Diagne en s’adressant à leur représentant, le président du Ciriz.

    Ce dernier a informé le ministre de la difficulté à payer la dette, à l’occasion de la cérémonie officielle d’ouverture des assises nationales de la riziculture, organisées par la Société d’aménagement des terres du delta et de la Falémé et le Ciriz.

    Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne

    ‘’Nous allons résoudre ce problème. Nous pensons vous ne pourrez jamais, sans cela, atteindre la souveraineté alimentaire’’, a assuré Mabouba Diagne, invitant les producteurs à s’engager à respecter leur engagement.

    Il a exprimé le souhait que les producteurs lui montrent, au terme des assises, la voie à suivre pour augmenter la productivité, sans quoi la souveraineté alimentaire ne serait pas possible.

    M. Diagne considère que l’agriculture et l’élevage doivent être considérés comme une priorité. ‘’Les autorités […] en sont conscientes’’, a-t-il dit.

    Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage a rappelé les contraintes à la production de riz, dont la forte consommation implique des sorties de devises contribuant à déséquilibrer la balance commerciale du pays.

    Le président du Ciriz s’est réjoui de l’engagement pris par le ministre sur la nécessité de trouver une solution à l’endettement des producteurs envers les banques.

    Le président du Comité interprofessionnel riz, Ousseynou Ndiaye (avec le micro)

    Ousseynou Ndiaye a invité le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage à trouver une solution à l’invasion d’oiseaux migrateurs et aux risques d’inondation qui, selon lui, nuisent souvent à la production.

    Mathieu Bosc, du département eau, agriculture et climat à l’Agence française de développement, a assuré Mabouba Diagne et les riziculteurs de la vallée du fleuve du Sénégal de la disponibilité de la structure qu’il représente à soutenir la politique de souveraineté alimentaire du Sénégal.

    Les assises nationales de la riziculture, qui vont durer trois jours, vont déboucher sur de ‘’fortes recommandations’’ en vue de l’atteinte de la souveraineté alimentaire, selon les organisateurs.

    Ces recommandations seront, disent-ils, une contribution du Ciriz au programme ‘’Sénégal 2050’’, le programme de développement du pays.

    AMD/BK/ESF