Année : 2025

  • SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE-BILAN / Mbour : 22 personnes tuées dans des accidents impliquant des motos en 2024

    SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE-BILAN / Mbour : 22 personnes tuées dans des accidents impliquant des motos en 2024

    Mbour, 16 jan (APS) – Les accidents impliquant des véhicules à deux roues ont fait au moins 22 morts dans le département de Mbour (Ouest), en 2024, a appris l’APS, mercredi de l’adjudant-major, Jean Pierre Ndiaye, adjoint au commandant des sapeurs-pompiers de Mbour.

    ‘’Pour l’année 2024, nous avons enregistré 1.050 sorties. (Il y a eu) 1.422 victimes assistées et 22 décès impliquant les accidents de moto’’, a dit Jean-Pierre Ndiaye lors d’une réunion d’information sur la décentralisation des activités de régularisation des deux-roues.

    Selon lui, ‘’les motos Jakarta ont fait le plus de dégâts’’.

    ‘’Ces chiffres alarmants appellent notre vigilance et notre réaction, pour arrêter cette hécatombe’’, a réagi Ngagne Ba, directeur régional des infrastructures et des transports terrestres de Thiès.

    L’adjudant-major Jean-Pierre Ndiaye a insisté sur la sensibilisation des conducteurs, sur l’importance du port du casque, du permis de conduire et de l’assurance.

    ‘’L’usage des casques est formel et c’est une question non négociable’’, a-t-il précisé. 

    Le directeur régional des infrastructures et des transports terrestres de Thiès a annoncé le démarrage du processus d’immatriculation des cyclomoteurs, mercredi prochain à Mbour.

    Comme partout à travers le monde, les autorités sénégalaises, déploient tous les moyens en leur possession, pour lutter contre cette « tragédie », à travers des politiques et stratégies, visant à « limiter les accidents de manière générale et ceux des deux-roues, particulièrement’’, a indiqué Ngagne Ba.

    Pour M. Ba, ces « chiffres alarmants » réconfortent le gouvernement dans la pertinence de sa décision de généraliser l’immatriculation des deux- roues et de renforcer le contrôle, à travers une circulaire du Premier ministre.

    La rencontre présidée par le préfet de Mbour, Amadou Diop, a regroupé les différents services déconcentrés de l’Etat dans le département, les élus territoriaux et les associations de conducteurs de mototaxis.

    Elle a permis d’échanger avec les acteurs locaux sur le processus d’immatriculation des deux- roues, en vue d’une meilleure compréhension des nouvelles mesures.

    Ngagne Ba a promis, dans le même sillage, de remonter les doléances des conducteurs de deux-roues, qui ont porté principalement sur le prolongement de la durée du processus et la facilitation de l’acquisition des documents requis pour l’immatriculation de leurs motos.

    DOB/ADI/SKS/OID/ASB

  • SENEGAL-FORMATION / Bakel: remise de diplômes à 12 jeunes formés par le CFP2

    SENEGAL-FORMATION / Bakel: remise de diplômes à 12 jeunes formés par le CFP2

    Bakel, 16 jan (APS) – Douze jeunes du département de Bakel (est) ont reçu, mercredi, des diplômes en installation et maintenance de système photovoltaïque, réparation d’appareils électroniques et menuiserie métallique et aluminium, après une formation qui a duré 48 jours.

    Ces jeunes ont été formés par le centre de formation professionnel (CFP2) de Bakel grâce à un financement du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel dans sa phase 2 (Praps-2 Sénégal).

    « Il s’agit de la remise de diplômes à 8 jeunes formés en installation et maintenance des systèmes photovoltaïques, à 3 jeunes formés en réparation d’appareils électroniques, et 1 en menuisier métallique et aluminium », a expliqué Mamadou Badji, directeur du CFP2 de Bakel.

    Ces diplômés, choisis sur la base du registre national unique (RNU), ont bénéficié de la composante 4 du Praps-2 qui privilégie, l’inclusion sociale et économique des jeunes et des femmes pasteurs et agro-pasteurs.

    « Les lauréats vont également bénéficier de deux jours de formation en entrepreneuriat, pour qu’ils puissent avoir des notions sur la  gestion d’entreprise. Après, on va doter chacun de kits de démarrage d’activités leur permettant d’être opérationnels dans leurs métiers », a ajouté Alfred Diouf, chef d’antenne du Praps-2 de Kanel.

    Il a indiqué également que ce projet contribue à la résilience des populations au Sahel. Au Sénégal, le projet intervient dans 10 départements.

    « Aujourd’hui, nous voulons que ces jeunes qui sont opérationnels dans le système de l’emploi, puissent aider à la sensibilisation pour que les gens puissent s’approprier la formation professionnelle et technique », a indiqué M. Diouf.

    Le parrain de cette promotion, Mame Birame Bodian, chef de service départemental de l’élevage, a invité les bénéficiaires à utiliser les connaissances acquises aux bénéfices des populations.

    AND/ABD/OID/ASB

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / PUDC : l’accès à l’eau et l’électricité a amélioré les conditions de vie des habitants de Lama et Mbanane

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / PUDC : l’accès à l’eau et l’électricité a amélioré les conditions de vie des habitants de Lama et Mbanane

    Lama/Mbanane (Kaèl), 16 jan (APS) – Les habitants de Lama et de Mbanane, des villages de la commune de Kaèl dans le département de Mbacké (centre), se réjouissent de l’accès à l’eau et à l’électricité, des services sociaux de base qui ont grandement contribué à l’amélioration de leurs conditions de vie.

    En 2013, le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) a réalisé à Lama un forage d’un coût global de 113 millions 699 mille 200 FCFA. L’ouvrage de plus de 30 mètres polarise 10 villages de la zone. Ce qui permet à 2448 habitants d’avoir accès à l’eau potable pour leurs différents besoins journaliers.

    “Il y a de cela 10 années en arrière, nous perdions du temps à aller chercher de l’eau à pied ou à l’aide de montures ; le forage nous a facilité la vie car il suffit d’ouvrir son robinet pour avoir de l’eau’’, a déclaré Marie Faye, habitante du village de Lama, situé dans la commune de Kaèl.

    Devant les membres d’une délégation burundaise venue pour s’inspirer de l’expérience du PUDC, Mme Faye a rappelé que les femmes du village parcouraient des kilomètres pour avoir de l’eau pour les tâches domestiques, la zone la plus proche étant à 10 kms.

    Selon Aliou Faye, le chef de village, “les femmes rencontraient beaucoup de difficultés pour avoir de l’eau pour les besoins domestiques de même que les bergers pour le pâturage, mais désormais tout est devenu plus facile grâce au forage de Lama’’.

    El Hadj Bâ, le maire de Kaèl, s’est réjoui de la présence de la délégation burundaise, invitant les Etats africains à travailler sur l’accessibilité des services sociaux de base pour les populations ‘’les plus démunies’’ et les zones ‘’les plus excentrées’’.

    ‘’Cela nous ferait un grand plaisir si demain nous avons un feed-back montrant que vous avez réalisé quelque chose de ce genre dans votre pays’’, a-t-il dit.

    Selon lui, si les Burundais réussissent ce pari, d’autres pays pourront également venir s’inspirer de leur exemple.

    La délégation burundaise effectue une mission du 13 au16 janvier, au Sénégal, pour mieux s’imprégner des réalisations du PUDC dans les zones de Fatick, Diourbel et Thiès.

    Après Lama, la délégation s’est rendue à Mbanane, une localité qui a accès à l’électricité grâce au PUDC.

    Ce projet, d’un coût global de 61 millions 987 mille, a impacté environ 400 personnes, avec des raccordements à domicile, en plus de l’éclairage public.

    L’électricité a permis d’améliorer les conditions d’études des élèves qui s’éclairaient auparavant à la bougie. Les femmes peuvent exercer des activités génératrices de revenus comme la vente de glace. 

    L’électrification de ce village a également mis fin au vol de bétail, un problème récurrent dans la zone. En effet l’éclairage des sentiers permet d’avoir une visibilité sur tout le village, ce qui décourage les malfaiteurs.

    Selon le maire de Kaèl, El Hadj Bâ, l’électrification qui est devenue une ‘’nécessité’’ est un ‘’outil de développement’’.

    Le coordonnateur du PUDC, Cheikh Diop a rappelé que l’objectif du programme est de  »tout faire pour que les populations vivent dans de meilleures conditions et puissent avoir accès aux services sociaux de base’’. “Les résultats sont probants et les populations ont le droit de disposer du nécessaire pour vivre’’, a-t-il dit.

    Selon lui, “c’est une fierté de voir un autre pays venir s’inspirer du travail accompli par le PUDC’’.

    Frédéric Nimubona, chef de la délégation burundaise, a plaidé pour que les communes africaines soient dotées de moyens pour prendre en main leur propre développement.

    ‘’Nous voulons reprendre le format PUDC au Burundi car nous avons réalisé des infrastructures dans le pays mais nous avons un peu oublié les zones rurales’’, a-t-il soutenu.

    Le gouvernement du Sénégal, avec l’appui technique du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), a lancé en 2015, le PUDC.

    Ce programme vise l’amélioration de l’accès des populations rurales aux services sociaux de base à travers la mise en place d’infrastructures socio-économiques, tout en favorisant l’implication des acteurs locaux dans le développement économique et social de leurs localités.

    MFD/OID/ASB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les annonces en Conseil des ministres et les résultats de la DER

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les annonces en Conseil des ministres et les résultats de la DER

    Dakar, 16 jan (APS) – Les quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS), traitent de divers sujets dont les annonces en Conseil des ministres et les résultats de la campagne nationale d’autonomisation initiée par la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) entre septembre et octobre 2024.

    Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a présidé, mercredi au Palais de la République, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

    ‘’Le président Faye a pris au cours de ce Conseil des ministres plusieurs décisions. Sur le transport, il a invité les ministres en charge du secteur à veiller à la finalisation du plan d’action du  gouvernement pour la modernisation du transport ainsi qu’à l’application des mesures d’amélioration de la sécurité routière’’, rapporte Sud Quotidien qui titre : ‘’Diomaye presse son gouvernement’’.

    Selon EnQuête ‘’Diomaye accélère la cadence’’ pour la modernisation des transports. Le journal relève que ‘’la modernisation des transports dans tous leurs compartiments est une grande priorité pour l’Etat du Sénégal, qui entend accélérer le processus’’. ‘’Des décisions importantes ont été prises lors du Conseil des ministres, hier, concernant les transports terrestres et maritimes’’, souligne la publication.

    Concernant les transports maritimes, ‘’Diomaye se jette à l’eau’’, titre Le Quotidien, qui note que ‘’dans le cadre la nouvelle politique maritime et portuaire, le président de la République attend des réformes de l’Agence nationale des affaires maritimes (ANAM), au Consortium sénégalais d’activités maritimes (COSAMA), à la Société des infrastructures de réparation navale (SIRN) et au Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC)’’.

    Au sujet du Conseil des ministres toujours, Libération souligne que le président Bassirou Diomaye Faye  »opère un chamboulement’’ dans les représentations diplomatiques et à la Douane. ‘’Diomaye secoue la diplomatie et chamboule la Douane’’, dit L’As.

    Le même journal s’intéresse au  »financement massif » opéré par la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes  et des jeunes (DER/FJ) dans le cadre de sa  campagne d’autonomisation financière sur la période de septembre à octobre 2024.

    ‘’La déléguée à la DER/FJ, Aida Mbodj, a fait le point mercredi sur les financements octroyés par sa structure, lors d’un point de presse. Elle indique qu’en moins de sept mois, la DER/DJ a financé 8667 projets pour un montant global de 5,6 milliards de francs CFA’’, note le journal.

    La DER/FJ  »débourse 5,6 milliards pour 8667 projets’’, rapporte WalfQuotidien, ajoutant qu’en 2025,  »la DER prévoit un montant de 11 milliards de FCFA’’.

    Source A relève qu’au départ, la DER/FJ avait prévu une enveloppe de 5 milliards francs CFA pour répondre aux besoins exprimés dans le cadre de sa dernière campagne d’autonomisation. ‘’Mais à la grande surprise générale de la déléguée générale, Dr Aissatou Mbodj, la DER a reçu une demande de financement globale de 60 milliards de francs CFA (…) », selon le journal.

    AB/OID

  • SENEGAL-JUSTICE-TRAVAIL-ANALYSE / La Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux 2025 aborde un thème d’actualité (expert)

    SENEGAL-JUSTICE-TRAVAIL-ANALYSE / La Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux 2025 aborde un thème d’actualité (expert)

    Dakar, 16 jan (APS) – Le thème de la Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux, qui se tient ce jeudi, ‘’Droit de grève et préservation de l’ordre public’’, est un sujet qui sera toujours d’actualité dans le milieu du travail, a estimé l’inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, Oumar Fall.

    ‘’Il s’agit d’une problématique qui sera toujours de saison dans le champ des relations professionnelles’’, a-t-il déclaré.

    Le Secrétaire exécutif du Haut Conseil du dialogue social s’exprimait ainsi dans un entretien à l’APS, en prélude de l’Audience solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux, qui se tient ce jeudi.

    Cette cérémonie, qui marque le début de l’année judiciaire 2025, se tient à la Cour suprême, sous la présidence du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, président du Conseil supérieur de la Magistrature, en présence du vice-président du Conseil supérieur de la Magistrature, Ousmane Diagne, Garde des sceaux, ministre de la Justice, de hauts responsables d’institutions de la République, entre autres.

    Selon la Présidence de la République, le choix du thème met en lumière la nécessité de concilier le respect du droit constitutionnel de grève avec l’exigence de la préservation de l’ordre public.

    Le droit de grève est indissociable de la liberté syndicale consacrée par les lois et conventions internationales, mais, prévient Oumar Fall, si son exercice ‘’est en soi salutaire, ceux qui en usent ne devraient pas en abuser au risque de compromettre d’autres droits constitutionnels d’autres citoyens’’.

    Les mouvements sociaux de même que le pouvoir politique ou légal ont contribué à l’avancée des droits des travailleurs, fait observer le secrétaire exécutif du Haut Conseil du dialogue social.  

    ‘’Les avancées en matière de progrès social peuvent résulter certes, en partie, de la volonté unilatérale du législateur ou des pouvoirs publics de promouvoir la justice sociale en prévoyant des dispositions qui améliorent les droits des travailleurs’’, note-t-il.

    ‘’Mais beaucoup de droits dont jouissent les travailleurs ont été acquis après des mouvements de grève, qu’ils ont déclenchés à la suite de revendications professionnelles’’, ajoute l’inspecteur du Travail.

    ABB/OID

  • SENEGAL-JUSTICE-TRAVAIL / Le droit de grève et la préservation de l’ordre public ne sont pas antinomiques, selon un inspecteur du Travail

    SENEGAL-JUSTICE-TRAVAIL / Le droit de grève et la préservation de l’ordre public ne sont pas antinomiques, selon un inspecteur du Travail

    Dakar, 16 jan (APS) – Les concepts ‘’droit de grève’’ et ‘’préservation de l’ordre public », au menu de la Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux 2025, ne sont pas contradictoires, tant que des limites sont fixées à leur exercice, estime le secrétaire exécutif du Haut Conseil du dialogue social, Oumar Fall.

    ‘’Ces deux notions ne sont pas antinomiques. Car, dans la marche normale des choses, les partenaires sociaux travailleurs exprimeront toujours en tout temps et tout lieu, une aspiration légitime à un mieux-être. Dès lors, la difficulté résidera dans la détermination des limites au-delà desquelles, il y a péril en la demeure en ce qui concerne l’entreprise ou le service public concerné’’, a-t-il déclaré.

    Le secrétaire exécutif du Haut Conseil du dialogue social s’exprimait au cours d’un entretien avec à l’APS en prélude de l’Audience solennelle de rentrée des cours et tribunaux prévue ce jeudi.

    Cette cérémonie, qui marque le début de l’année judiciaire 2025, se tient, à la Cour suprême, sous la présidence du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, président du Conseil supérieur de la Magistrature, en présence du vice-président du Conseil supérieur de la Magistrature, Ousmane Diagne, Garde des sceaux, ministre de la Justice, de hauts responsables d’institutions de la République, entre autres.

    Elle est placée sous le thème :  »Droit de grève et préservation de l’ordre public ».

    Le droit de grève est consacré par l’article 25, alinéa 4 de la Constitution, tandis que l’exercice du droit de grève est encadré dans le Code du travail sénégalais.

    Selon Oumar Fall, qui est par ailleurs inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, l’usage de ce droit ne peut s’exercer, d’une part, que dans le cadre des lois qui le régissent, d’autre part, que sans qu’il ne porte atteinte à la liberté de travail mais aussi et surtout selon des modalités qui ne mettent pas en péril l’entreprise’’ et trouble l’ordre public.

    De la même manière que la Constitution garantit le droit de grève, autant elle préserve la sécurité des personnes et des biens.

    ‘’C’est à ce niveau que le législateur et les pouvoirs publics devraient, à travers la loi et le pouvoir règlementaire, veiller pour que les usagers du service public ne puissent pas subir des préjudices démesurés du fait de l’exercice du droit de grève’’, suggère le secrétaire exécutif du Haut Conseil du dialogue social.

    ABB/OID

  • SENEGAL-SOCIAL / Le dialogue social est le levier le plus opérant et le plus durable en entreprise (spécialiste)

    SENEGAL-SOCIAL / Le dialogue social est le levier le plus opérant et le plus durable en entreprise (spécialiste)

    Dakar, 16 jan (APS) – Le dialogue social est le mécanisme de prévention et de résolution des conflits en entreprise le plus efficace et le plus durable, a indiqué le Secrétaire exécutif du Haut conseil du dialogue social (HCDS), Oumar Fall.

    ‘’Le levier le plus opérant et le plus durable qui puisse concilier au mieux les intérêts des uns et des autres sans préjudicier à autrui constitue le recours privilégié au dialogue social comme mécanisme de gestion des relations professionnelles’’, a-t-il soutenu.

    L’inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale s’exprimait au cours d’un entretien accordé à l’APS en prélude de l’audience solennelle de Rentrée des cours et tribunaux, ce jeudi, placée sous le thème :  »Droit de grève et préservation de l’ordre public ».

    Cette cérémonie, qui marque le début de l’année judiciaire 2025, se tient à la Cour suprême, sous la présidence du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, président du Conseil supérieur de la Magistrature, en présence du vice-président du Conseil supérieur de la Magistrature, Ousmane Diagne, Garde des sceaux, ministre de la Justice, de hauts responsables d’institutions de la République, entre autres.

    Dans son entretien avec l’APS, le secrétaire exécutif du Haut Conseil du dialogue social a mis en garde contre les dangers du manque de dialogue entre l’employeur et les acteurs sociaux.

    ‘’Le déficit de dialogue social peut, en cas de grève, amener les parties, à négocier dans un climat non serein, propice à la surenchère et à la signature d’accords dont la mise en œuvre poserait des problèmes de prise en charge’’, a-t-il souligné.

    Le nouveau cadre stratégique d’intervention 2025-2027 du HCDS, piloté par son président, Mamadou Lamine Dianté, l’a inscrit d’ailleurs au rang de priorité, a-t-il ajouté, estimant que ‘’le recours au droit de grève traduit un échec des partenaires sociaux travailleurs et employeurs à s’accorder de manière apaisée’’.

    Le HCDS est une institution tripartite installée en 2015 pour ‘’promouvoir la culture du dialogue social au niveau national et dans tous les secteurs d’activité, du public comme du privé’’.

    Il a remplacé le Comité national du Dialogue social (CNDS), qui avait été mis sur pied en 2002.

    ABB/OID

  • SENEGAL-JUSTICE-INSTITUTIONS / Bassirou Diomaye Faye préside, ce jeudi, la Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux

    SENEGAL-JUSTICE-INSTITUTIONS / Bassirou Diomaye Faye préside, ce jeudi, la Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux

    Dakar, 16 jan (APS) – Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, préside, ce jeudi, 16 janvier, la cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux, la première depuis son élection le 24 mars 2024.

     »La cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux, pour l’année judiciaire 2025, est prévue le jeudi 16 janvier 2025 (…) à la Cour suprême, sous la présidence effective de Monsieur le président de la République, président du Conseil supérieur de la Magistrature’’, indique un communiqué reçu à l’APS.

    L’évènement est axé sur le thème: ‘’Droit de grève et préservation de l’ordre public’’.

    OID

     

  • SENEGAL-DIPLOMATIE / Des changements opérés à la tête de plusieurs ambassades du Sénégal

    SENEGAL-DIPLOMATIE / Des changements opérés à la tête de plusieurs ambassades du Sénégal

    Dakar, 15 jan (APS) – Le Sénégal a opéré mercredi des changements à la tête de plusieurs de ses représentations diplomatiques, notamment en France, en Russie en Algérie et dans certains des pays de la sous-région ouest africaine.

    Ces changements ont été annoncés dans le communiqué du Conseil des ministres tenu au palais de la République en présence du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.

    C’est ainsi que Baye Moctar Diop, conseiller des Affaires étrangères principal de classe exceptionnelle, jusque-là ambassadeur du Sénégal en Belgique a été nommé à la tête de l’ambassade du Sénégal en France en remplacement d’El Hadji Magatte Sèye.

    M. Sèye, conseiller des Affaires étrangères principal est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, président de la République islamique de Mauritanie. Il remplace Birame Mbagnick Diagne.

    De son côté, Serigne Dièye, conseiller  des  Affaires  étrangères  principal,  précédemment  ambassadeur,  directeur  de  Cabinet  du  ministre  de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a été désigné ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Marcelo Rebelo De Sousa, président de la République portugaise, en remplacement de Fatoumata Binetou Rassoul Correa.

    Mariame  Sy, conseillère  des  Affaires  étrangères  principale, précédemment ambassadeur du Sénégal en Espagne, est nommée ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Adama Barrow, président de la République de Gambie, en remplacement de Bassirou Sène, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

    Mbaba Coura Ndiaye, conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment ambassadeur du Sénégal au Burkina Faso, est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Abdelmadjid TEBBOUNE, président de la République Algérienne Démocratique et Populaire, en remplacement de Serigne Dièye.

    Amadou  Ndéné  Ndoye, conseiller  des  Affaires  étrangères  principal, jusque-là, ministre-conseiller à l’ambassade du Sénégal à New Dehli, est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de John Dramani Mahama, le président de la République du Ghana, en remplacement d’Aboubacar Sadikh Barry.

    Stéphan Sylvain Sambou, conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment ambassadeur, Directeur Afrique et Union Africaine au ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, en remplacement du Général Jean-Baptiste Tine.

    Ousmane Diop, conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment ambassadeur, Directeur Asie, Pacifique, Moyen-Orient au ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Denis Sassou-Nguesso, président de la République du Congo, en remplacement de Abou LO.

    Djibril Fofana, chancelier des Affaires étrangères principal pour sa part hérite du poste de Consul général du Sénégal à Milan dirigé jusque-là par Mamadou lamine Diouf.

    AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Saint-Louis : le parc du Djoudj fait partie des plus importants sites d’hivernage d’oiseaux migrateurs (colonel)

    SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Saint-Louis : le parc du Djoudj fait partie des plus importants sites d’hivernage d’oiseaux migrateurs (colonel)

    Saint-Louis, 16 jan (APS) – Le Parc national des oiseaux du Djoudj fait partie des plus importants sites d’hivernage d’oiseaux migrateurs en Afrique, a déclaré, mercredi, le colonel Ibrahima Guèye, Directeur des parcs nationaux du Sénégal.

    ´´Les oiseaux migrateurs, on le sait se déplacent de continent en continent. Cette journée de dénombrement international des oiseaux d’eau hivernants dans les zones humides, est une occasion de les compter au niveau de ces sites. Et le Djoudj, fait partie des plus importants sites d’hivernage d’oiseaux migrateurs en Afrique’´, a-t-il dit.

    Le Directeur des parcs nationaux du Sénégal (DPN), intervenait lors de la cérémonie officielle de la journée du Dénombrement international des oiseaux d’eau (DIOE), organisée cette année au Parc national des oiseaux du Djoudj (PNOD). 

     »Tous les moyens et efforts sont déployés ici, en ce moment crucial, pour ne pas justement rater le dénombrement des effectifs », a-t-il ajouté, en présence de plusieurs agents des parcs nationaux du Sénégal.

    Il a souligné que  »dans certaines parties du pays, le dénombrement des oiseaux d’eau peut durer jusqu’à six jours ».  »Actuellement, on est dans la phase de compilation des données », a-t-il précisé.

    L’oiseau parrain de cette édition est le dendrocygne fauve, une espèce d’oiseau appartenant à la famille des anatidés.

    Il a expliqué que  »le dendrocygne fauve, est un oiseau du Delta du fleuve Sénégal mais qu’on observe plus facilement dans la zone´´.

     »C’est pourquoi, nous l’avons choisi cette année pour s’intéresser de plus près à sa situation, voir quel est le souci réellement derrière la baisse progressive de ses effectifs », a-t-il ajouté.

     »Aujourd’hui, nous en avons vu que quelques espèces. Nous sommes en train de voir quel protocole mettre en place pour trouver les sources explicatives de la baisse des effectifs de cet oiseau », a-t-il indiqué.

    Par ailleurs, des fiches de présentation de l’oiseau parrain ont été élaborées pour faire connaître davantage cette espèce du Delta du fleuve Sénégal et partout sur le territoire national, a-t-il renseigné.

    Soulignant l’importance des oiseaux d’eau, il a relevé que  »leur présence, nous renseigne sur la qualité des habitats dits zones humides’´.

    Le colonel Guèye, a rappelé en outre que le Parc national des oiseaux du Djoudj, est un site Ramsar, c’est-à-dire une zone humide d’importance internationale consacrée par la convention Ramsar, depuis plusieurs années. 

     Il a assuré que ce parc renferme toutes les valeurs et remplit tous les critères qui permettent son inscription sur la liste des zones humides d’importance internationale, c’est-à-dire  de la Convention de Ramsar.

    Le directeur des parcs nationaux a évoqué au-delà de la diversité et de l’effectif des oiseaux migrateurs, la problématique de la conservation et restauration des zones humides surtout dans un contexte de changement climatique.

    Le Dénombrement international d’oiseaux d’eau (DIOE) est un programme de suivi des effectifs d’oiseaux d’eau, coordonné depuis 1967 par Wetlands International, bras technique de la Convention Ramsar sur les zones humides.

    Le dénombrement des oiseaux d’eau est effectué dans le monde dans plus de 150 pays.

    CGD/AB