Année : 2025

  • SENEGAL-FRANCE-VERIFICATION / « Sans la France le Sénégal ne serait rien », non, Emmanuel Macron n’a jamais tenu ces propos

    SENEGAL-FRANCE-VERIFICATION / « Sans la France le Sénégal ne serait rien », non, Emmanuel Macron n’a jamais tenu ces propos

    Dakar, 15 jan (APS) – Des propos attribués au président français Emmanuel Macron ont été partagés sur les réseaux sociaux, Facebook et TikTok notamment, en lien avec le débat autour de l’avenir des bases militaires françaises en Afrique, avec en toile de fond une tendance à remettre ce que l’opinion considère comme un système néocolonial. Sauf que les déclarations en question n’ont pas été tenues par le dirigeant français.

    Emmanuel Macron aurait qualifié d’ »erreur historique » la fermeture annoncée de bases militaires françaises au Sénégal. Il aurait également déclaré que « sans la France, le Sénégal ne serait rien ». L’examen amène à conclure que ces propos n’ont pas été tenus par le président français.

    « Monsieur Ousmane Sonko, vous avez fait le choix de rompre avec la France, mais sachez une chose : sans la France, le Sénégal ne serait rien. Nous avons été là dans les moments cruciaux de votre développement, et tourner le dos à cette coopération serait une erreur historique ».  C’est la citation intégrale attribuée au chef de l’État français, partagée sur les réseaux sociaux, Facebook, TikTok notamment.

    Sur certaines pages ayant repris ce tweet supposé, du reste introuvable sur le fil d’actualité du compte officiel du président français, le message est accompagné de la voix d’Emmanuel Macron générée par l’intelligence artificielle.

    Après vérification, il s’est avéré que cela a tout l’air d’un faux tweet généré à partir d’un générateur de tweets, en ce sens que le nom du compte officiel du président français est différent de celui du tweet qu’on lui a faussement attribué.

    Un faux tweet ayant suscité des commentaires engagés

    Une recherche effectuée sur les différents réseaux sociaux officiels d’Emmanuel Macron ne permet de retrouver ce tweet probablement généré par un logiciel. De même, aucune plateforme gouvernementale officielle de la France n’a évoqué cette déclaration.

    Un citoyen sénégalais, visiblement tombé dans le piège de cette information erronée, a partagé le tweet sur Facebook avec ce commentaire : « L’État du Sénégal doit donner un ultimatum [le plus rapidement] possible à l’armée française de quitter le territoire sénégalais ». Il a ajouté : « L’animal blessé (Macron) devient violent, dangereux et très méchant ».

    Un de ses compatriotes a aussi posté un commentaire tout aussi virulent, en donnant foi à ce tweet faussement attribué à Emmanuel Macron : « La France est un serpent blessé, il est plus dangereux en l’état. Elle a reçu un vrai coup de massue avec cette déclaration de Ousmane Sonko ».

    Le faux tweet fait par ailleurs état d’un choix fait par le Sénégal de rompre avec la France, alors que la « rupture » prônée par les nouvelles autorités, ne veut pas en aucun cas dire rompre avec l’ancienne puissance coloniale.

    Le pouvoir en place au Sénégal depuis avril dernier souligne simplement, à travers ce slogan, sa volonté d’établir une coopération « gagnant-gagnant » avec tous les partenaires. Il n’a, jusque-là, jamais été question pour Dakar de rompre avec la France. 

    Lors d’une réception organisée le 14 juillet dernier, à l’occasion de la fête nationale de la France, l’ambassadeur Christine Fages avait assuré de la détermination de Paris de rester aux côtés du Sénégal pour relever les « défis communs » aux deux pays.

    La diplomate a fait état de la volonté de la France de « poursuivre et renforcer la coopération dans les secteurs qui contribuent à une plus grande souveraineté du Sénégal, notamment la souveraineté et la transition énergétique, la souveraineté alimentaire, la souveraineté sanitaire, la formation professionnelle, le sport et bien sûr, la mémoire ».

    Le contexte de cette désinformation

    Le 6 janvier, lors de la conférence annuelle des ambassadrices et ambassadeurs français tenue à l’Élysée, Emmanuel Macron évoquait un « départ négocié » des bases militaires françaises en Afrique.

    « Nous avons proposé aux chefs d’État africains de réorganiser notre présence. Comme on est très polis, on leur a laissé la primauté de l’annonce. Ne vous trompez pas, parfois il a fallu pousser.  Ce n’est pas parce qu’on est polis, corrects et qu’on se réorganise nous-mêmes qu’il faudrait que ce soit retourné contre nous en disant qu’on est chassés d’Afrique », a déclaré le chef de l’État français.

    Le chef du gouvernement sénégalais, Ousmane Sonko, a réagi quelques heures plus tard à cette déclaration sur ses réseaux sociaux, en affirmant que « dans le cas du Sénégal, cette affirmation (du président français) est totalement erronée ».

    « Aucune discussion ou négociation n’a eu lieu à ce jour et la décision prise par le Sénégal découle de sa seule volonté, en tant que pays libre, indépendant et souverain », a réagi le Premier ministre sénégalais dont les propos ont été largement repris par les internautes.

    Le président Bassirou Diomaye Faye a fait part le 31 décembre de la décision du Sénégal de mettre fin dès 2025 à toute présence militaire étrangère sur le sol sénégalais.

    Depuis cette date, il n’y a pas eu de déclarations officielles du président français sur la question de la fermeture des bases militaires françaises en Afrique, ou une réaction faisant suite à celle du Premier ministre sénégalais, comme veut le faire croire le faux tweet.

    La propagation de fausses informations de ce genre se nourrit de l’arrivée au Sénégal de nouveaux dirigeants préconisant des partenariats justes et équilibrés entre la France et ses anciennes colonies africaines.

    SMD/BK

  • SENEGAL-JEUNESSE-INFRASTRUCTURE / Kédougou : 150 millions pour réhabiliter le CDEPS

    SENEGAL-JEUNESSE-INFRASTRUCTURE / Kédougou : 150 millions pour réhabiliter le CDEPS

    Kédougou, 15 jan (APS) – Le centre  départemental d’éducation populaire et sportive (CDEPS) de Kédougou va être réhabilité et équipé grâce au  projet ‘’Yaakaar-jeunesse et citoyenneté’’ pour un coût de 150 millions de francs CFA, a appris l’APS de son chef, Christian Ndour.

     »Le deuxième axe de notre programme, c’est la réhabilitation du CDEPS de Kédougou, dont l’état actuel ne permet pas aux jeunes d’y accéder et de bénéficier de tous les services. (…) une  subvention allant de 100.000 à 5 millions est également prévue pour financer l’animation des activités de la jeunesse‘’, a-t-il déclaré.

    Christian Ndour s’exprimait ce mercredi au cours d’un comité régional de développement (CRD) présidé par l’adjoint au gouverneur de la région de Kédougou en charge du développement, Mouhamadou Moustapha Gaye, en présence des autorités locales et du président du conseil régional de la jeunesse, Ousmane Mamadou Soumaré.

    Christian Ndour a expliqué que le projet ‘’Yaakaar-jeunesse et citoyenneté’’ vise trois objectifs principaux dont le renforcement de l’engagement et de la participation des jeunes.

    ‘’Le premier objectif, c’est vraiment le renforcement des capacités des associations de jeunes en termes de structuration de gouvernance et  de plaidoyer, pour qu’ils puissent porter les questions qui les préoccupent au plus haut sommet de l’Etat », a-t-il indiqué

    ‘’Les éléments d’inclusion sont aussi pris en compte parce que tout simplement l’un des objectifs de ce projet-là, c’est l’inclusion. Et au-delà des rampes, une salle d’informatique, une salle de réunion et une salle de spectacle ainsi que des toilettes pour les jeunes filles séparées et éloignées sont prévues également’’, a-t-il poursuivi.

    Le président du conseil régional de la jeunesse (CRJ), Ousmane Mamadou Soumaré, a invité les collectivités territoriales et les sociétés minières basées dans la région de Kédougou à s’impliquer pleinement pour la réussite du projet ‘’Yaakaar- jeunesse et citoyenneté’’.

    ‘’Je crois que les collectivités locales et les entreprises minières ainsi que les opérateurs économiques doivent participer financièrement dans le cadre de ce projet pour construire l’économie (…)‘’, a t-il plaidé.

    L’adjoint au gouverneur de la région de Kédougou en charge du développemen,t Mouhamadou Moustapha Gaye, a demandé aux acteurs locaux d’accompagner cette initiative qui vient renforcer la citoyenneté participative des jeunes.

    PID/ABD/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Coupe du Sénégal : Gorée veut poursuivre sa « bonne dynamique » face à Pikine (entraîneur adjoint)

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Coupe du Sénégal : Gorée veut poursuivre sa « bonne dynamique » face à Pikine (entraîneur adjoint)

    Dakar, 15 jan (APS) – L’Union sportive de Gorée compte gagner ‘’tous ses matchs’’, en particulier contre l’AS Pikine, qu’elle affronte ce jeudi lors des 32e de finale de la Coupe du Sénégal, pour ainsi poursuivre sa  »bonne dynamique », a déclaré son entraîneur adjoint, Olivier Kabou.

     »Nous sommes motivés, nous sommes dans une bonne dynamique. Nous allons jouer demain pour continuer à gagner. Nous voulons gagner tous nos matchs », a-t-il dit lors de la conférence d’avant match.

    Le match AS Pikine-US Gorée, prévu jeudi à 17h, au stade Alassane Djigo de Pikine, constitue l’une des rencontres phares des 32ᵉ de finale de la Coupe du Sénégal.

    L’US Gorée est l’actuel leader de la Ligue 1, l’AS Pikine occupant la 12ᵉ place du classement de la première division.

    Les insulaires avaient battu (2-0) les Pikinois lors de la sixième journée de Ligue 1.

     »On se prépare demain pour jouer face à l’AS Pikine. Jouer un match de Coupe n’est pas facile à l’extérieur, surtout au stade Alassane Djigo de Pikine. Nous sommes prêts pour jouer et gagner tous nos matchs. Il n’y a pas de calcul en match de Coupe’’, a déclaré Olivier Kabou.

    Il a assuré que son groupe était mentalement prêt pour cette confrontation. ‘’Il faut gagner et continuer. Nous voulons gagner et continuer. Mentalement, nous sommes prêts », a averti l’entraîneur adjoint de Gorée.

    Il a cependant reconnu que jouer à Alassane Djigo mettait toujours de la pression.

    Le capitaine de Gorée, Oumar Ngalla Ndoye, promet que lui et ses coéquipiers vont aborder le match avec  »sérénité », estimant que l’AS Pikine va venir avec  »un esprit revanchard », après sa défaite concédée lors de la 6e journée.

     »Ça ne sera pas un match facile. Nous les avons battus en championnat. Nous allons tout faire pour essayer de décrocher la qualification. Nous sommes préparés à toutes les scénarios », a prévenu Oumar Ngalla Ndoye.

    BHC/ASG/ADL/SMD

  • SENEGAL-LEGISLATION / La révision de la LOASPH doit intégrer des « mécanismes efficaces pour sécuriser les droits fonciers » (expert)

    SENEGAL-LEGISLATION / La révision de la LOASPH doit intégrer des « mécanismes efficaces pour sécuriser les droits fonciers » (expert)

    Kaolack, 15 jan (APS) – La révision de la loi d’orientation agrosylvopastorale et halieutique (LOASPH) doit intégrer des ‘’mécanismes efficaces pour sécuriser les droits fonciers’’, dans un processus participatif et inclusif, a indiqué le coordonnateur du projet ‘’Seen Suuf’’.

    ‘’Nous devons nous assurer que la révision de la LOASPH intègre des mécanismes efficaces pour sécuriser les droits fonciers, notamment en engageant un processus participatif et inclusif qui encadre et assure l’appropriation de la loi relative au domaine du foncier rural et son application’’, a notamment déclaré Mamour Dramé.

    M. Dramé intervenait mercredi, à Kaolack, à l’occasion des consultations citoyennes portant sur la révision et l’actualisation de la LOASPH.

    La rencontre de deux jours (15-16 janvier) se tient à la salle des délibérations du conseil départemental de Kaolack. Elle a été présidée par Mamadou Habib Camara, adjoint au gouverneur de cette région chargé du développement.

    Elle a enregistré la présence de 150 participants, dont des représentants d’organisations paysannes, de la société civile, des élus territoriaux.

    Mamour Dramé considère que ‘’pour garantir une participation active et efficace de tous les acteurs’’, il est nécessaire d’’’améliorer les procédures de sécurisation des terres dans nos communes’’.

    ‘’Cela implique de sensibiliser les populations sur la nécessité d’enregistrer et de légaliser leurs droits d’utilisation des terres. (…)’’, a-t-il déclaré. 

    Il a rappelé que la LOASPH a servi de cadre stratégique et réglementaire pour le développement de l’agriculture sénégalaise, depuis près de vingt ans.

    Cependant, elle nécessite aujourd’hui une révision pour mieux répondre aux défis actuels et aux aspirations des communautés, particulièrement celles vivant en milieu rural, a-t-il fait remarquer. 

    Mamour Dramé pense que les contributions des parties prenantes à ces consultations citoyennes sont ‘’cruciales’’ pour affiner et finaliser ce document, afin qu’il puisse répondre au mieux aux besoins de tous les acteurs impliqués dans le secteur.

    ‘’En travaillant ensemble, en tenant compte des défis fonciers et en intégrant les perspectives de tous les acteurs, nous pourrons bâtir une politique agrosylvopastorale et halieutique durable et équitable’’, a-t-il insisté.

    La rencontre va permettre d’aborder la question foncière, qui joue un ‘’rôle déterminant » dans la sécurisation des droits des agriculteurs et des éleveurs ainsi que dans la stabilité de leurs exploitations.

    ‘’La protection juridique de l’accès à la terre est une condition essentielle à la réduction de la pauvreté et de la faim dans les zones rurales’’, a martelé M. Dramé.

    Il a réitéré l’engagement de la coopération allemande, à travers le projet ‘’Seen Suuf’’, à accompagner l’Etat du Sénégal dans sa démarche d’amélioration de la gouvernance foncière, des ressources naturelles et des changements climatiques.

    Le projet Seen Suuf ou Projet d’appui à l’amélioration de la gestion foncière au Sénégal est mis en œuvre par l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ). 

    ADE/ASG/SMD

  • SENEGAL-MONDE-MEDIAS-INITIATIVES / Lancement d’un concours sur les enjeux du photojournalisme contemporain

    SENEGAL-MONDE-MEDIAS-INITIATIVES / Lancement d’un concours sur les enjeux du photojournalisme contemporain

    Dakar, 15 jan (APS)- Le groupe de presse russe Rossiya Segodnya, auquel appartient l’Agence Sputnik, annonce le lancement de la 11e édition du concours international de photojournalisme Stenin, dont l’ambition est de soutenir les jeunes photographes et attirer l’attention du public sur les enjeux du photojournalisme contemporain, a appris l’APS des initiateurs.

    Ce concours, portant le nom du correspondant de photo du même groupe médiatique, Andrei Stenin, décédé en 2014, est ouvert aux professionnels de la photographie âgés de 18 à 33 ans, renseigne la même source, ajoutant que les inscriptions sont reçues jusqu’au 28 février prochain.

    « ActualitésSportMa planètePortrait, Héros de notre époque, Vue d’en haut », figurent parmi les thématiques sur lesquelles doivent porter les œuvres photographiques à récompenser

    « Il est très important que nos jeunes photographes, les participants et lauréats de notre concours, trouvent dans un monde plein d’adversités, de tempêtes et d’inquiétudes, des sujets très bienveillants et humains. Ils en parlent dans leur langage visuel et les rendent accessibles à un public large et multinational », peut-on lire dans le communiqué des organisateurs.

    La cérémonie de remise des prix aux vainqueurs aura lieu à Moscou, entre septembre et octobre 2025, indique-t-on.

    SMD/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Bientôt six nouvelles classes au collège Ababacar Sy de Tivaoune

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Bientôt six nouvelles classes au collège Ababacar Sy de Tivaoune

    Dakar, 15 janv (APS) – Le cours d’enseignement moyen (CEM), Ababacar Sy de Tivaouane (ouest) va obtenir du Japon un don de 44 millions de francs CFA pour la construction et l’équipement de six salles de classe de cet établissement.

    D’une valeur de 67.114 euros, soit environ 44 000 000 de francs CFA, le contrat relatif à ce don a été signé, mercredi, par Wally Sène, principal de l’établissement bénéficiaire, et le conseiller, chef de mission adjoint de l’ambassade du Japon à Dakar, Hirose Shinichi.

    En finançant la construction de six salles équipées chacune de 25 tables bancs dans l’enceinte de l’établissement, le Japon « répond à un besoin, pour ne pas dire une urgence », a déclaré Waly Sène.

    « Premier collège d’enseignement du département de Tivaouane, l’établissement est depuis plusieurs années confronté à un déficit de salles de classe. Ce qui impacte négativement sur les enseignements apprentissages avec un quantum réduit, des effectifs pléthoriques », a ajouté M. Faye.

    Le Japon, par cet appui, « souhaite renouveler les liens d’amitié et de coopération qui l’unissent au Sénégal », a indiqué le conseiller, chef de mission adjoint de l’ambassade nippone.

    Il a précisé que l’appui apporté par son pays au CEM Ababacar Sy de Tivaouane s’inscrit dans le cadre de l’assistance que le Japon apporte aux projets locaux contribuant à la sécurité humaine.

    Hirose Shinichi a ajouté que dans ce cadre, Tokyo s’engage à « fournir l’aide nécessaire pour appuyer les initiatives du peuple sénégalais et encourager une meilleure éducation ».

    ID/SC/ADL/SBS/BK/FKS

  • SENEGAL-GENRE-GESTION / Femmes et gestion des finances publiques : un dispositif de mentorat et de tutorat mis en place à l’UGB

    SENEGAL-GENRE-GESTION / Femmes et gestion des finances publiques : un dispositif de mentorat et de tutorat mis en place à l’UGB

    Saint-Louis, 15 jan (APS) – Le Réseau des femmes dans la gestion des finances publiques (RFGEFP) mise sur le mentorat et le tutorat pour booster la participation des femmes à la gestion des finances publiques, où elles sont sous-représentées, a indiqué la secrétaire exécutive du Conseil sénégalais des femmes (COSEF), Ramata Omar Sall.

    Elle s’exprimait, mercredi, à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, lors de la mise en place du dispositif de tutorat et de mentorat avec les étudiantes en finances publiques, les lycéennes et les collégiennes.

    Un dispositif fruit du partenariat entre le Centre d’études et de recherches en ingénierie juridique et financière (CERIF) et le Conseil sénégalais des Femmes (COSEF).

    Ramata Omar Sall a rappelé que ces deux partenaires ont mis en place, il y a trois mois, le Réseau des femmes dans la gestion des finances publiques (RFGEFP).

    Saint-Louis est une phase pilote pour ce projet qui cible également d’autres universités du pays, a dit Mme Sal. Elle a cité à cet égard les universités de Bambey, Thiès, Ziguinchor et Dakar.

    Elle a remercié l’USAID qui a mis en place le projet  »Appui à la gestion des finances publiques » pour accompagner ce réseau, afin de booster le leadership féminin et la participation des femmes à la gestion des finances publiques.

    Le système du mentorat et du tutorat choisi pour arriver à cet objectif a été perçu comme un moyen de mettre en relation des professionnelles des finances publiques et des élèves et étudiants de Saint-Louis pour un échange mutuel, a dit Mme Rosalie Dia Gueye, chargée de communication du CERIF.

    Pour elle, cette rencontre annonce l’ouverture prochaine d’une antenne du REGEFP au sein de l’UGB, laquelle va permettre également de recueillir les besoins et attentes des participantes.

    Aida Mbaye Dieng, la présidente régionale du COSEF, a affiché sa détermination à œuvrer pour que les femmes puissent accéder aux instances de décision dans le domaine des finances publiques.

    Le REGEFP a pour objectif de promouvoir l’influence des femmes dans la prise des décisions budgétaires en leur offrant des opportunités d’éducation de réseautage et de mentorat.

    AMD/SKS/SBS/ADL/ASG

  • SENEGAL-FOOTBALL-COUPE / Coupe du Sénégal : l’entraîneur de l’AS Pikine promet un autre match face à Gorée

    SENEGAL-FOOTBALL-COUPE / Coupe du Sénégal : l’entraîneur de l’AS Pikine promet un autre match face à Gorée

    Dakar, 15 jan (APS) – L’AS Pikine compte faire son possible pour venir à bout de l’US Gorée, jeudi, à l’issue du match les opposant pour les 32ᵉ de finale de la Coupe du Sénégal, a déclaré l’entraîneur du club pikinois, Lamine Diagne.

     »Gorée, c’est l’équipe en forme du moment. Il nous avait battus en championnat. Nous les recevons chez nous en Coupe du Sénégal, ça sera une autre match », a-t-il dit en conférence de presse, mercredi, à la veille de cette rencontre.

    Le match AS Pikine-US Gorée, prévu, jeudi, à 17h au stade Alassane Djigo de Pikine, constitue l’une des rencontres phares des 32ᵉ de finale de la Coupe du Sénégal.

    L’US Gorée est l’actuel leader de la Ligue 1, l’AS Pikine occupant la 12ᵉ place du classement de la deuxième division.

    Les joueurs insulaires avaient battu (2-0) leurs adversaires de Pikine lors de la sixième journée de la Ligue 1 sénégalaise, le championnat d’élite.

    L’entraîneur de l’AS Pikine a dit avoir supervisé son adversaire le weekend dernier et affirme avoir décelé certains « points forts et faibles » de l’US Gorée.

     »Nous savons comment aborder ce match pour le gagner. Nous sommes très confiants », a souligné Lamine Diagne.

    Selon Souleymane Cissé, capitaine de l’AS Pikine, rencontrer l’actuel leader du championnat de l’élite, demeure « un challenge et un test » pour lui et ses coéquipiers.

     »Un footballeur doit jouer contre les meilleurs. Actuellement, Gorée est le leader. Nous devons nous tester au niveau collectif et individuel. Nous voulons rivaliser contre eux. Nous en avons les moyens  », a ajouté Souleymane Cissé.

    BHC/BK/FKS

  • SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE / Immatriculation des moto-taxis : à Dakar, des clients approuvent la mesure

    SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE / Immatriculation des moto-taxis : à Dakar, des clients approuvent la mesure

    Dakar, 15 jan (APS) – La décision du gouvernement de procéder à la régulation du transport par moto-taxis, communément appelés « tiak-tiak », dont la cylindrée est supérieure à 49 centimètres cubes (cc) d’ici le 13 mars prochain, recueille l’adhésion d’usagers interrogés par l’APS.

    Ces Dakarois, habitués à ce moyen de transport et de livraison rapide dans une ville confrontée à des embouteillages gigantesques sur plusieurs artères de la capitale sénégalaise, évoquent tous la raison sécuritaire pour justifier leur avis. 

    Rencontrés à différents endroits de la capitale sénégalaise, ils saluent la mesure du gouvernement qui vise à doter chaque moto d’une immatriculation. Une sorte de carte d’identité du deux-roues motorisé, qui permet d’avoir, par exemple, des informations sur le propriétaire ou le conducteur au cas où un accident ou une infraction impliquant l’un ou l’autre surviendrait.

    Les usagers, en tout cas, apprécient la mesure de régulation de ce type de transport apparu dans nos villes, durant les cinq dernières années. Ils la jugent même ‘’nécessaire’’ pour améliorer la sécurité routière et renforcer le contrôle de ce moyen de transport devenu l’outil de travail à la mode auprès d’une jeunesse en quête d’emploi.

    « Une moto doit être immatriculée, avoir une police d’assurance et son conducteur détenir un permis de conduire valide », lance Mamadou, un client régulier des ‘’tiak-tiak’’, qui se dirige d’ailleurs ce jour-là vers le rond-point ‘’Khaïma’’, non loin des allées Cheikh Sidaty Aidara, à Niary Tally, lieu de convergence des ‘’jakartamen’’ et autres livreurs en moto.

    Les ronds-points, justement, l’angle des rues, là où les fameux cars rapides stationnent temporairement le temps de prendre des passagers, les trottoirs jouxtant les feux de signalisation, sont devenus des lieux de stationnement improvisées de deux-roues motorisés.

    Pour Mamadou, la police d’assurance est essentielle pour protéger à la fois les conducteurs et les passagers en cas d’accident.

    Vingt accidents mortels impliquant des motos contre 8 pour les véhicules en un an

    Selon les données de la section des accidents du commissariat central de Dakar, en un an, de janvier 2024 à janvier 2025, 20 personnes sont mortes dans des accidents de motos contre seulement 8 pour les véhicules. Le nombre d’accidents corporels (blessures et séquelles post-traumatiques), quant à eux, font le double de celui enregistré dans les accidents de voitures, qui s’élève à 447 durant la même période.

    La décision du gouvernement portant immatriculation des mototaxis s’inscrit dans une volonté de renforcer le contrôle de la circulation des motocycles de plus de 49 centimètres cubes, d’améliorer la sécurité routière et des populations. En effet, plusieurs cas d’agression et de vols à l’arraché impliquant des cyclomoteurs ont été notés. Certains devenant d’ailleurs viraux sur les réseaux sociaux.

    Bathie, un usager trouvé au rond-point « Jet d’eau », dans le quartier de la SICAP, pense savoir que ‘’cette mesure permettra de lutter contre les infractions routières fréquentes commises par les motocyclistes, comme le vol ou le délit de fuite, et de faciliter l’identification de leurs auteurs’’.

    Pour toutes ces raisons, le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens a promis, dans un communiqué en date du 2 janvier 2025, de rendre obligatoire l’immatriculation de toutes les motos, sous peine d’être mises en fourrière à partir du 13 mars.

    Cette décision gouvernementale faisant suite à la circulaire de la Primature, datée du 13 décembre 2024 et portant sur des mesures strictes destinées à améliorer la sécurité routière dans tout le pays, a été transmise aux ministères des Forces armées, de l’Intérieur, des Finances et des Transports, en vue d’une application immédiate.  

    L’État a, dans le même temps, pris des mesures d’accompagnement rendant gratuite l’obtention des pièces administratives à fournir pour l’acquisition de la plaque d’immatriculation.  

    Ainsi, les propriétaires des cylindrées doivent fournir divers documents, tels que les déclarations de douane et le certificat de mise à la consommation. Une fois ces documents vérifiés, l’État prend en charge les frais de traitement jusqu’à l’obtention de la carte grise. Les propriétaires devront ensuite payer pour faire inscrire le numéro d’immatriculation sur leur moto.

    Le paiement des frais d’immatriculation : la pomme de discorde

    Le coût de l’immatriculation, qui tourne autour de 30 000 francs CFA constitue justement la pomme de discorde entre les autorités et ces derniers, qui ont dernièrement manifesté leur colère dans des villes du pays comme Dakar, Kaolack et Ziguinchor.

    Or, se défend le gouvernement, l’immatriculation d’une moto est une activité dévolue à des concessionnaires privés. ‘’Après l’obtention gratuite de la carte grise, le propriétaire de la moto doit en trouver un, qui se chargera de la confection de la plaque avec le numéro d’immatriculation’’, indique Moustapha Gueye, conseiller technique en sécurité routière au ministère des Transports terrestres et aériens, interrogé par la télévision publique, RTS.

    Par ailleurs, souffle un amateur de grosse cylindrée qui préfère garder l’anonymat, si des conducteurs rechignent à faire immatriculer leurs motos Jakarta, prétextant le refus des services de police de leur faire des copies de leurs documents en vue de la régularisation, c’est que ‘’l’origine de leurs motocycles est douteuse’’. ‘’Il est clair que le vendeur d’une moto volée ne va pas procurer un acte de vente à l’acheteur’’, dit-il. D’où l’impossibilité pour ce dernier de se faire délivrer un Certificat de mise à la consommation (CMC), qui est un document obligatoire pour l’immatriculation des mototaxis de plus de 49 cc.

    A Matam, région du nord du pays, par exemple, l’obtention de ce précieux sésame constitue la principale difficulté des propriétaires de deux-roues motorisés, à en croire le chef de la Division régionale des transports routiers.

    ‘’Le CMC reste le principal problème auquel sont confrontés plusieurs conducteurs de motos de la région de Matam, qui ont du mal à présenter un acte de vente’’ en bonne et due forme, signale Abdoulaye Sarr, au correspondant de l’APS.

    Toujours est-il que le gouvernement reste inflexible sur la régularisation de la circulation des motocycles, tout en facilitant le processus de l’immatriculation par la délocalisation des centres de dépôt des documents et en dématérialisant la prise de rendez-vous.

    Toutes choses qui participent à ‘’rendre ce moyen de transport et de livraison plus sûr’’, selon Yacine, une jeune fille, qui aime être supportée sur une moto, les cheveux au vent.    

    Elle espère qu’avec la mesure obligatoire d’immatriculation, ‘’les conducteurs de motos respecteront davantage le code de la route et les feux de signalisation, et qu’ils ne prendraient pas la fuite sans conséquence dès lors qu’ils seront impliqués dans des accidents et autres infractions’’.

    MYK/ABB/SKS/ASG

  • SENEGAL-COMMERCE-CONSOMMATION / Mbacké : plus de 60 tonnes de produits périmés incinérés

    SENEGAL-COMMERCE-CONSOMMATION / Mbacké : plus de 60 tonnes de produits périmés incinérés

    Mbacké, 15 jan (APS) – Le service départemental du commerce de Mbacké (centre) a procédé mercredi à l’incinération de plus de soixante tonnes de produits impropres à la consommation d’une valeur de 72 millions de francs CFA, a constaté l’APS.

    L’opération organisée à la décharge de  »Bakhiya », dans la commune de Touba, a été dirigée par l’adjoint au préfet de Mbacké, Amadou Sow, en présence du chef de service départemental du commerce, de représentants des commerçants et de forces de défense et de sécurité.

    Ces produits ont été retirés des circuits de distribution des différents marchés, pharmacies et grandes surfaces du département de Mbacké, a expliqué le chef service départemental du commerce de Mbacké, Moussa Sané.

    Il s’agit de produits alimentaires, cosmétiques, pharmaceutiques et d’autres types de produits contrefaits dont une bonne partie a été saisie lors d’évènements religieux organisés dans la circonscription.

    « C’est une saisie extrêmement importante parce que ces produits saisis constituent un véritable problème de santé publique », a souligné l’adjoint au préfet de Mbacké.

    Amadou Sow a salué « le travail remarquable » des agents du service départemental du commerce de Mbacké, tout en appelant les populations à signaler la présence, dans le marché local, de produits dont la date de péremption est dépassée.

    En outre, l’autorité administrative a plaidé pour la mise en place d’un magasin de stockage et le renforcement du personnel du service départemental du commerce pour mieux répondre aux besoins des populations.

    MS/SKS/ADL/BK