Kaolack, 15 jan (APS) – Le Tribunal de grande instance (TGI) de Kaolack (centre) a relaxé, mercredi, les 14 personnes arrêtées lors des manifestations ayant opposé des populations de la commune de Paos-Koto, dans le département de Nioro du Rip à des agents de »Flex’Eau », a constaté l’APS.
Vendredi dernier, des agents de cette société en charge de la gestion de l’eau dans la zone rurale de Kaffrine, ont buté sur une forte résistance des populations de cette commune, où ils étaient partis enlever les compteurs d’abonnés qui auraient refusé de payer leurs factures d’eau.
Face à cette situation, ces agents ont fait appel à la gendarmerie qui a déployé ses agents à Paos-Koto.
Trente-personnes personnes ont été arrêtées au terme des échauffourées. Les affrontements ont fait plusieurs blessés, dont deux gendarmes légèrement touchés.
Après l’acheminement des personnes arrêtées à Nioro du Rip, sept d’entre elles ont été libérées, suivies de 13 autres personnes dont des mineurs et des élèves.
Ce mercredi les 14 autres prévenus ont été jugés pour participation à une manifestation violente, rébellion et outrage à agents dans l’exercice de leurs fonctions.
Ils ont été finalement relaxés par le TGI de Kaolack.
L’Us Gorée s’attend à un match difficile face à l’As Pikine jeudi dans le cadre des 32èmes de finale de la Coupe du Sénégal. Après leur victoire (1-0) en championnat, les insulaires, actuels leaders de la Ligue 1, vont défier l’As Pikine, à domicile, au stade Alassane Djigo.
L’As Pikine promet de montrer un autre visage face à l’Us Gorée jeudi, au stade Alassane Djigo dans le match comptant pour les 32es de finale de la Coupe du Sénégal. En conférence de presse d’avant match, le coach Lamine Diagne et le capitaine Souleymane Cissé se disent prêts pour bien aborder cette rencontre.
Ziguinchor, 15 jan (APS) – Le promu et leader actuel de la Ligue 2, Essamaye FC ( ex Gazelles de Bignona), affiche l’ambition d’assurer son maintien à l’issue de la phase aller du championnat, déclare son entraîneur, Amadou Fall Hann.
»Cette année, notre ambition est de nous maintenir en Ligue 2 avant la phase aller. Nous sommes dans cette dynamique. Si nous avons neuf autres points, l’équipe va se maintenir dès les phases aller », a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.
Promu cette année en Ligue 2, Essamaye FC est l’équipe surprise de ce début de saison. Le club de Ziguinchor a repris en effet le fauteuil de leader à l’issue de la 11e journée.
En 11 matchs, le club ziguinchorois a enregistré six victoires, trois nuls et deux défaites.
« Il nous reste deux matchs à Ziguinchor. Si on gagne ces deux matchs, nous allons atteindre notre objectif avant la phase retour. Nous allons tout faire pour prendre les six points de la victoire face au Diambars FC et l’Etoile Lusitana », a assuré l’ancien attaquant du Casa Sports.
La phase aller de la Ligue 1 prend fin après la 15e journée.
Amadou Fall Hann a indiqué que les responsables d’Essamaye ont dégagé les moyens nécessaires pour permettre aux joueurs d’évoluer dans d’excellentes conditions .
« Ils ont mis les moyens. C’est d’ailleurs ce qui a amené les résultats qu’on a obtenus cette année pour le moment », renseigne l’entraîneur d’Essamaye FC.
Il souligne que le fait que son équipe reçoit désormais à Ziguinchor avec la réouverture du stade Aline Sitoë Diatta après sa réfection a »galvanisé » ses joueurs.
« La pelouse du stade Aline Sitoë Diatta est de très bonne qualité. Mes joueurs s’y sentent très bien à l’aise », a fait savoir l’ancien pensionnaire de l’équipe nationale locale dans les années 2010. Durant la saison dernière, les clubs de Ziguinchor recevaient au stade régional de Kolda.
Il que la cohabitation entre son équipe et le Casa Sports qui évolue en Ligue 1 sénégalaise, est une chose »magnifique ».
Il soutient que son ancien club montre la voie à Essamaye et souhaite que d’autres club de Ziguinchor accèdent au championnat professionnel.
« Nous souhaitons que beaucoup de clubs de la région de Ziguinchor montent en Ligue 2 ou en Ligue 1. La région de Ziguinchor regorge de beaucoup de talents. Si d’autres équipes montent l’année prochaine en ligue 2, ça sera une aubaine. Cela est une chance pour les jeunes de rester à Ziguinchor et jouer près de leur famille », a expliqué Amadou Fall Hann.
Diofior, 15 jan (APS) – Une délégation de fonctionnaires burundais en mission au Sénégal pour s’inspirer de l’expérience du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) s’est rendue, mardi, à Diofior, dans la région de Fatick, pour visiter une unité de transformation de céréales locales gérée par un groupement composé de près de 150 femmes.
Le PUDC a appuyé le groupement des femmes de Darou, un quartier de Diofior, dans l’implantation de cette unité de transformation, il y a bientôt 10 ans.
»Vous nous avez montré votre dévouement et votre engagement. Cette plateforme est devenue un exemple, et c’est la raison pour laquelle nos hôtes burundais sont venus la visiter pour s’en inspirer’’, a déclaré Cheikh Diop, le coordonnateur national du PUDC.
L’unité de transformation a été réalisée pour un coût global de 162 millions 912 mille 921 FCFA. Composée d’un espace pour le traitement de la matière première avant sa transformation, l’unité dispose aussi d’une aire de repos, d’un bloc d’hygiène, d’un abri pour la batteuse à mil et d’un aménagement d’allées piétonnes.
Le coordonnateur national du PUDC a salué le travail de ces »braves femmes ». »Nous vous avons suivi pas à pas et nous n’allons pas nous arrêter en si bon chemin’’, leur a-t-il assuré.
Le chef de la délégation burundaise s’est dit ‘’ébloui’’ par cette réalisation ‘’confiée uniquement à des femmes’’. ‘’On a vu de nos propres yeux et je suis ébloui de la façon dont est faite cette activité avec engagement et responsabilité’’, a souligné Frédéric Nimubona, directeur de cabinet adjoint du Premier ministre.
Selon lui, le Burundi qui veut développer ses communes a estimé que l’exemple ‘’parfait’’ dans ce domaine est le Sénégal.
‘’Vous êtes organisés et je suis sûr que vous allez réussir et pourquoi pas arriver à une unité de transformation automatisée’’, a-t-il signifié aux femmes du groupement de Darou.
Il a rappelé que le maïs et le manioc font partie des produits les plus cultivés au Burundi.
‘’Nous allons transposer, au Burundi, ce que nous venons de voir. Nous allons y réfléchir et y travailler pour mettre tout cela en pratique’’, a promis M. Nimubona.
Ndeye Khady Diouf, membre du groupement des femmes de Darou et chargée de communication, a expliqué qu’elles ont mis en place une caisse d’épargne. Leur objectif, selon elle, est de ‘’mailler’’ toute la région pour reproduire cette expérience un peu partout dans la commune de Diofior et dans le département de Fatick.
‘’Les céréales sont des produits de la zone et nous envisageons d’avoir nos propres hectares pour produire la matière première’’, a-t-elle fait savoir, louant ‘’la bravoure et l’engagement » des femmes de son quartier.
Mariama Senghor, troisième adjointe au maire de Diofior, a souhaité que cette expérience soit bien comprise et expérimentée au Burundi.
Un peu plus tôt dans la journée, la délégation burundaise a participé à une séance de travail avec les équipes du PUDC. L’objectif était d’avoir des réponses pratiques sur le fonctionnement et la mise en œuvre du programme.
Le gouvernement du Sénégal, avec l’appui technique du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), a lancé en 2015, le PUDC.
Ce programme vise l’amélioration de l’accès des populations rurales aux services sociaux de base à travers la mise en place d’infrastructures socio-économiques, tout en favorisant l’implication des acteurs locaux dans le développement économique et social de leurs localités.
Frédéric Nimubona, directeur de cabinet adjoint du Premier ministre.Ndeye Khady Diouf, membre du groupement des femmes de Darou et chargée de communication
Saint-Louis, 15 jan (APS) – Trois pêcheurs sont portés disparus dans le chavirement d’une pirogue à hauteur de la brèche de Saint-Louis (nord), a appris l’APS du Comité local de pêche artisanale (CLPA), mercredi.
Le chavirement de deux pirogues survenu au même endroit, samedi, avait fait cinq morts, avait confié à l’APS Mamadou Sarr, chargé de communication du Comité local de pêche artisanale (CLPA). Les occupants d’une des embarcations habitaient Guet-ndar, un quartier de pêcheurs de la commune de Saint-Louis.
Les deux pirogues ont rencontré des difficultés en traversant la brèche, avait expliqué M. Sarr, soulignant que quatre occupants de l’une d’elles étaient portés disparus.
Le corps de l’un des pêcheurs qui étaient à bord de l’autre pirogue a été retrouvé, avait ajouté le chargé de communication du CLPA, précisant que les victimes sont des habitants du Gandiol, un terroir situé au sud de Saint-Louis.
Mamadou Sarr a déploré le non-respect des instructions du CLPA qui avait fait passer les consignes de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) concernant une houle dangereuse.
Dakar, 15 jan (APS) – L’universitaire américain Paul Cheney, spécialiste en histoire moderne à l’université de Chicago, aux Etats Unis, a appelé, mardi, à privilégier une approche qui met en avant les sociétés dans l’écriture de l’histoire coloniale.
»L’histoire dite coloniale n’est que trop associée à un groupe d’intellectuels organiques. Il faut aujourd’hui déconstruire cela et faire une approche depuis le bas des sociétés coloniales tout en mettant en avant le peuple de la marge’’, a-t-il déclaré.
Il s’exprimait lors d’une conférence sur le thème ‘’Ecrire l’histoire coloniale depuis les marges: Gabriel Debien au Caire, à Dakar et en Haïti’’, organisé par le Centre ouest africain de recherche, dénommé Warc en anglais.
Historien de l’Europe, spécialisé de l’Ancien régime et de l’Empire colonial français, Paul Cheney estime que pour une étude de l’histoire notamment coloniale, ‘’il faut accorder une importance aux histoires des périphéries, approcher les marginalités’’.
Pour ce faire, il se réfère à ‘’Gabriel Debien qui a jeté les fondements de l’histoire sociale des Antilles françaises’’.
Modérateur de la conférence, le professeur d’histoire Ibrahima Thioub, ancien recteur de l’UCAD a souligné la nécessité de prendre en compte les couches marginalisées dans l’écriture de l’histoire d’une société
Il soutient que l’histoire n’est pas simplement le haut de la société, les héros encore moins les plus visibles.
Selon M. Thioub, une telle approche tendrait ‘’à enlever des millions de personnes comme sujet de leur propre histoire, parce qu’ils sont non seulement marginalisés par la société, politiquement, économiquement, culturellement’’. ‘’Ils sont considérés peut-être pour moins que rien, alors que très souvent, ce sont eux qui font la société’’, a-t-iI fait valoir.
Une délégation de la République du Burundi séjourne au Sénégal pour s’inspirer du modèle du PUDC. Plusieurs visites de terrains à l’intérieur du pays sont prévues pour constater les bons points obtenus par le Sénégal dans le domaine du développement communautaire. La délégation a eu une séance de travail à Kaolack avec les responsables du Programme d’urgence de développement communautaire. Frédéric Nimubona, directeur de cabinet adjoint du Premier ministre burundais, est à la tête de cette délégation.
Dakar, 15 jan (APS) – La sélection d’une vingtaine de films et projets sénégalais à la 29ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) prévue du 22 février au 1er mars prochain reflète le ‘’dynamisme’’ de l’écosystème du cinéma sénégalais, a salué le Directeur de la cinématographie, Germain Coly.
‘’Je voudrais saluer tous ces films et projets sélectionnés dans les différentes catégories pour le prochain Fespaco 2025, cela montre que l’écosystème du cinéma sénégalais est dynamique’’, a-t-il dit à l’APS lors d’un entretien téléphonique.
Il s’est réjoui que le Sénégal soit présent dans beaucoup de sections en compétition officielle telles que le long métrage, les films courts, perspectives, panorama, animation, Fespaco Sukabé, Prix Thomas Sankara, et dans Fespaco séries.
Le Sénégal est absent dans la sélection documentaire long métrage et dans les films d’école.
Selon le Directeur de la cinématographie, plusieurs paramètres ont permis d’avoir cette sélection ‘’riche et qualitative’’, une première pour le Sénégal qui a eu que huit films sélectionnés au dernier Fespaco 2023.
Germain Coly a expliqué que cela est dû ‘’à la qualité des ressources humaines et aussi à l’efficacité de la politique cinématographique de l’Etat avec la mise en œuvre depuis 2013 du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et de l’audiovisuel (Fopica), poussant les professionnels du cinéma à réaliser leur projet’’.
Il a rappelé que le Sénégal avait inscrit dans les différentes catégories 51 films dont un projet en Yennenga post production.
A l’arrivée, 26 films ont été sélectionnés dont sept porteurs de projets et un réalisateur qui a préféré désister. Il s’agit de la réalisatrice Mati Diop dont le film ‘’Dahomey’’ ne figure pas dans les listes diffusées par le comité d’organisation.
Selon M. Coly, les préparatifs pour la participation sénégalaise sont enclenchés.
‘’Nous allons préparer la participation sénégalaise dans des conditions meilleures. La ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture fera certainement le déplacement. Nous allons communiquer largement ici et sur place sur le soutien de l’Etat et accompagnerons les différents participants’’, a déclaré le Directeur de la cinématographie.
Dakar, 15 jan (APS) – Le Délégué général du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), Alex Moussa Sawadogo, a annoncé, mardi, que les films récompensés lors de cette 29e édition prévue du 22 février au 1er mars prochain seront diffusés, une semaine durant, dans plusieurs villes africaines.
»L’objectif est de permettre aux populations qui n’ont pas pu faire le déplacement à Ouagadougou, d’avoir l’opportunité de vivre la créativité de l’industrie cinématographique africaine », a-t-il déclaré lors d’une conférence presse organisée à Ndjamena, la capitale du Tchad, pays invité d’honneur de cette édition.
Pour cette présente édition, il a rappelé que 235 films venant de 48 pays ont été retenus sur une liste de 1351 films tous visionnés par le comité de sélection.
»Ce record de films jamais atteint dans l’histoire du Fespaco traduit la vitalité du cinéma africain malgré les difficultés, notamment financières, auxquelles, il est aujourd’hui confronté », a-t-il affirmé.
S’agissant des innovations de cette année, il a annoncé la mise en place d’un »Prix Thomas Sankara pour le panafricanisme » destiné à »récompenser des producteurs, réalisateurs dont les projets contribuent à renforcer le panafricanisme sur le continent africain ».
Le film »Yambo Ouologuem, la blessure » [portrait de l’écrivain malien Yambo Ouologuem 1940-2017 accusé injustement de plagiat] du réalisateur Sénégalais Kalidou Sy est en lice pour ce prix Thomas Sankara, du nom de l’ancien président burkinabé, anti impérialiste et révolutionnaire assassiné le 15 octobre 1987.
Le jury de cette section Prix Thomas Sankara sera présidé par le Rwandais Kivu Ruhorahoza, producteur et metteur en scène. Au total, 14 films sont en lice pour cette distinction.
Alex Moussa Sawadogo a également dévoilé les membres du jury de la section »Perspectives » dénommée »antichambre » où on note la présence de la cheffe du service culture de l’Agence de presse sénégalaise (APS), Fatou Kiné Sène, du réalisateur et acteur ivoirien Alex Ogou, du cinéaste sud africain Teboho Edkins comme président, entre autres.
Vingt films dont deux sénégalais, »Une si longue lettre » de Angèle Diabang et »Timpi Tampa ou Empreinte » de Adama Bienta Sow, seront soumis à l’appréciation de ce jury »Perspectives ».
Le réalisateur sénégalais et ancien secrétaire permanent du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuel (FOPICA), Abdoul Aziz Cissé, présidera le jury Yennenga post-production où sept projets seront présentés.