Année : 2025

  • SENEGAL-SOCIETE / Kaffrine : la prévention des conflits entre agriculteurs et éleveurs au menu d’un CRD

    SENEGAL-SOCIETE / Kaffrine : la prévention des conflits entre agriculteurs et éleveurs au menu d’un CRD

    Kaffrine, 14 jan (APS) – La prévention des conflits entre agriculteurs et éleveurs dans la région de Kaffrine (centre) a été au centre d’une réunion, mardi, du comité régional de développement (CRD), qui a regroupé les différents acteurs concernés, a constaté l’APS.

    Libois Diatta, chef du service de la promotion du développement territorial de Kaffrine, rapporteur d’une étude présentée à cet effet, explique que la rencontre vise à amener les collectivités territoriales à mettre en place un ‘’plan d’aménagement harmonieux et durable’’ de leurs terroirs.

    Ce plan d’aménagement doit favoriser une bonne mise en œuvre des dispositions de la règlementation relative au parcours de bétail.

    L’adjointe au gouverneur de Kaffrine, Lala Camara, a recommandé davantage de respect des plans d’affectation et d’occupation des sols et l’implication des associations des chefs des villages, pour qu’ils soient plus alertes face aux conflits entre éleveurs et agriculteurs.

    Mme Camara préconise également la sensibilisation à travers des émissions radios et autres formats de communication communautaire, la délimitation du parcours de bétail et la mise en place de points d’eau pour les éleveurs.

    Le président de la Maison des éleveurs de Kaffrine, Samba Saloum Diallo, a insisté sur l’aménagement des forêts classées avec des forages fonctionnels à l’intérieur afin de faciliter l’abreuvement du bétail.

    Il a aussi mis l’accent sur la réglementation de la transhumance, l’accès au foncier et la nécessité d’affecter davantage d’espaces au cheptel.

    Les agriculteurs ayant pris part à la rencontre proposent l’organisation et la réglementation de la transhumance pour éviter d’éventuels conflits. 

    CTS/ADE/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Handicap : un taux de prévalence de 9,3 % dans la région de Ziguinchor

    SENEGAL-SOCIETE / Handicap : un taux de prévalence de 9,3 % dans la région de Ziguinchor

    Ziguinchor, 14 jan (APS) –  La prévalence du handicap est de 9,3 % dans la région de Ziguinchor (sud), contre 7, 3 % au niveau national, un taux nécessitant la mise en place d’un comité régional multisectoriel chargé de cette question.

    « La région de Ziguinchor est à 9,3 points pour ce qui concerne la population des personnes handicapées contre 7, 3 % au niveau national, soit en valeur absolue une population des personnes handicapées estimée à un million 210 mille 736 personnes handicapées », a-t-il déclaré.

    Le directeur de la promotion de la protection des personnes handicapées au ministère de la Santé et de l’Action sociale intervenait lors d’un comité régional de développement (CRD) portant sur l’installation du comité régional multisectoriel de la gestion du handicap.

    L’adjoint au gouverneur de Ziguinchor chargé du développement, Alsény Bangoura, a procédé à l’installation dudit comité, en présence des acteurs de la santé, des chefs de service et des autorités administratives et du directeur  régional de l’ Action sociale , Seydou Nourou Thiam. 

    Ce système de gouvernance est bâti « sur une base pyramidale avec au sommet un comité technique de gestion du handicap », a dit M. Faty lors de cette rencontre ayant servi d’occasion pour partager l’état de mise en œuvre du projet ATscale.

    Le projet ATscale vise à améliorer la prise en charge du handicap aussi bien au niveau central qu’au niveau périphérique, selon le directeur du centre national d’appareillage orthopédique de Dakar, le médecin-colonel Seydina Ousmane Ba.

    Ce projet, d’une durée de trois ans, va « accompagner les personnes handicapées dans le domaine de l’appareillage et va injecter des ressources importantes dans le domaine de l’apprentissage et des technologies d’assistance », a-t-il indiqué.

    « Il va assurer la prise en charge complète en technologie d’assistance dans tout ce qui tourne autour de l’appareillage, des aides techniques, notamment les béquilles, les fauteuils roulants, les lunettes, entre autres », a détaillé Seydina Ousmane Ba.

    Il a ajouté que le projet ATscale cible les centres d’appareillage orthopédique, mais également toute structure offrant des services dans le cadre de la médecine physique.

    Ce projet de technologie d’assistance, mis en œuvre par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, en partenariat avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), cible en trois ans 700.000 personnes, selon Seydina Ousmane Ba.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi d’orientation sociale 2010- 15 relative aux droits des personnes handicapées, l’État met en œuvre le plan d’action national sur le handicap pour la période 2023 et 2027, a rappelé le directeur de la promotion de la protection des personnes handicapées.

    « Ce plan d’action, ainsi que la Lettre de politique sectorielle du ministère de la Santé et de l’Action sociale, est alignée sur le nouveau référentiel des politiques publiques nationales relatives au handicap », a relevé Mamadou Lamine Faty.

    L’installation d’un comité régional multisectoriel de la gestion du handicap à Ziguinchor « s’impose du fait du taux important de prévalence du handicap à Ziguinchor », où les dernières statistiques indiquent un taux de prévalence de 9, 3%, signale l’adjoint au gouverneur chargé du développement.

    « C’est un taux assez élevé », a commenté Alsény Bangoura, en rappelant que ledit comité existait « depuis 2013, mais il a fallu en faire une mise à niveau tenant compte de plusieurs facteurs, notamment l’agenda national de transformation à l’horizon 2050 avec de nouvelles visions ».

    MNF/BK/ASG

  • SENEGAL-SANTE-PLAIDOYER / A Kaffrine, les hommes appelés à s’impliquer davantage dans la planification familiale

    SENEGAL-SANTE-PLAIDOYER / A Kaffrine, les hommes appelés à s’impliquer davantage dans la planification familiale

    Kaffrine, 14 jan (APS) – Le représentant du directeur régional de la santé de Kaffrine (centre), Ibrahima Diallo, souhaite plus d’implication des hommes dans la planification familiale pour réduire les décès maternels.

    « Le défi majeur aujourd’hui, pour réduire les décès maternels, c’est l’implication des hommes dans la planification familiale », a-t-il déclaré.

    Il intervenait lors d’une réunion sur la dissémination du Plan stratégique de la santé reproductive maternelle, néonatale, infantile des adolescents, des jeunes et de la nutrition 2024-2028 et du Plan d’action national budgétisé de planification familiale 2024-2028.

    « Les défis sont multiples, mais en ce qui concerne la planification familiale, nous sommes dans une région qui est très spécifique, parce que, dans la plupart du temps, les femmes demandent l’autorisation à leurs maris qui souvent refusent », a relevé Ibrahima Diallo.

    Selon le représentant du directeur régional de la santé de Kaffrine, un autre défi lié à la problématique de la planification familiale dans cette région concerne la fidélisation du personnel spécialisé et la disponibilité, de façon continue, des médicaments et autres intrants.

    Cette rencontre a été présidée par l’adjointe au gouverneur en charge du développement, Lalla Camara, en présence des autorités administratives des départements de Malem-Hodar, Birkilane et Kaffrine.

     CTS/ADE/BK/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-STATISTIQUES / Un officiel souligne la part de données fiables dans l’élaboration des politiques publiques

    SENEGAL-ECONOMIE-STATISTIQUES / Un officiel souligne la part de données fiables dans l’élaboration des politiques publiques

    Dakar, 14 jan (APS) – Le secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan, Alpha Ba, a magnifié, mardi, à Dakar, l’importance de ‘’données probantes’’ dans l’élaboration des politiques publiques et la création d’emplois, en particulier dans le secteur agricole.

    « Nous savons tous que l’une des faiblesses des politiques publiques en Afrique, c’est qu’elles n’ont pas souvent été alimentées par des données probantes. Nous ne prenons pas l’ampleur et la significativité de toutes les données pour éclairer les politiques publiques que nous édifions », a-t-il déclaré.

    Il lançait les travaux d’un séminaire international sur le futur du travail et de l’emploi dans le secteur agricole en Afrique de l’Ouest.

    Cette rencontre est initiée conjointement par le Bureau d’analyses macro-économiques de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra-Bame), le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) et l’Institut national de la recherche agronomique (Inrae).

    Selon Alpha Ba, le secteur primaire, notamment l’agriculture, offre des « opportunités énormes », et il suffit de former les jeunes pour en faire un vivier d’emplois afin de pallier le manque d’opportunités dans ce domaine.

    « Nous sommes dans un contexte dans lequel s’il y a un défi à relever principalement, c’est le défi de l’emploi des jeunes. C’est un défi énorme face à des moyens limités, face à des opportunités limitées », a souligné le secrétaire d’État.

    Abordant les liens entre agriculture et transformation, l’économiste Ahmadou Aly Mbaye a déploré la précarité des emplois agricoles et la faiblesse des industries africaines.

    « Quand vous additionnez le taux de chômage et le taux d’emplois vulnérables dans nos pays, vous êtes à 80% », a indiqué l’ancien recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, selon qui « pratiquement tous les emplois agricoles sont des emplois précaires ».

    Ahmadou Aly Mbaye, citant des données de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), a signalé qu’il y a à peu près 470.000 travailleurs affiliés à l’Institution de prévoyance retraites du Sénégal (IPRES), contre environ 150.000 fonctionnaires, sur une population en âge de travailler de 9 millions.

    En Afrique, « l’agriculture perd des ressources productives, il y a des emplois agricoles qui se perdent d’année en année, et le secteur manufacturier peine à prendre le relais », a-t-il fait observer.

    Prévu pour deux jours, ce séminaire international a comme objectif d’ouvrir un espace de réflexion, de collaboration scientifique entre différentes institutions, mais également différents acteurs, a expliqué Astou Diao Camara.

    « Nous pensons qu’à partir d’aujourd’hui, la communauté qui réfléchit sur l’emploi va s’élargir davantage à d’autres scientifiques et qu’à partir d’ici également, on pourra davantage redessiner les questions et les problématiques qui permettront de bien caractériser ces questions d’emploi et de travail », a ajouté la directrice d’Isra-Bame.

    MYK/BK/ASG

  • SENEGAL-RELIGION-ASSURANCE / Ziara de Léona Niassène : les services de l’Etat réaffirment leurs engagements

    SENEGAL-RELIGION-ASSURANCE / Ziara de Léona Niassène : les services de l’Etat réaffirment leurs engagements

    Kaolack, 14 jan (APS) – Les chefs des services régionaux de Kaolack (centre) ont réitéré, mardi, leurs engagements à tout mettre en œuvre pour assurer une bonne organisation de la 113ᵉ édition de la Ziara annuelle de Léona Niassène, prévue le 1ᵉʳ février prochain.

    Ils ont réaffirmé leurs engagements lors d’une réunion du comité régional de développement (CRD) tenue à la salle de conférences de la grande mosquée de Léona Niassène. La rencontre a été présidée par le gouverneur Mohamadou Moctar Watt, en présence du porte-parole de la cité religieuse et des membres du comité d’organisation de l’évènement.

    ‘’Nous avons prêté une oreille attentive aux attentes et doléances déclinées par les membres du comité d’organisation et un certain nombre d’assurances leur a été donné dans le sens de la réussite de cette manifestation extrêmement importante’’, a souligné le gouverneur de Kaolack.

    Du point de vue sécuritaire, dit-il, l’ensemble des diligences seront engagées par le commissaire centrale, Souleymane Ba, en rapport avec le commandant du groupe opérationnel du Groupement mobile d’intervention (GMI) de Kaolack. Elles doivent permettre que toutes les mesures soient mises en œuvre pour une bonne sécurisation de l’évènement

    ‘’La sécurité sera davantage renforcée à l’intérieur des limites de la commune de Kaolack. Au-delà, en matière de sécurité routière, il y aura l’implication de la Gendarmerie, parce que l’ensemble des axes routiers menant à la commune de Kaolack seront également jalonnés par des éléments de la Gendarmerie’’, a assuré Mohamadou Moctar Watt.

    Les participants à cette réunion ont abordé aussi les aspects liés à la santé et aux secours. Concernant ces deux questions, des assurances ont été données, notamment par la direction régionale de la santé, qui mettra en œuvre l’ensemble des mesures idoines pour mettre en place quatre postes médicaux avancés (PMA).

    L’enveloppe de deux millions de francs CFA débloquée pour l’achat de médicaments a été jugée ‘’insuffisante’’ par les membres du comité d’organisation qui souhaitent son augmentation.

    ‘’Pour cette année, nous allons adresser une correspondance à l’autorité ministérielle pour qu’il y ait une révision à la hausse de cette dotation-là’’, a promis le chef de l’exécutif régional.

    Il relève que la seule inquiétude qui a été exprimée concerne l’approvisionnement en eau du quartier de Léona Niassène.

    Il s’agit, selon le gouverneur, d’un problème ‘’assez sérieux’’ lié à la perte d’un forage’’. Selon lui, la qualité de l’eau, très salée, avait pris un ‘’sacré coup’’.

    C’est pourquoi la Sen’Eau a décidé de revoir son schéma de distribution pour que, quelques jours avant le démarrage de l’évènement, l’essentiel de la production soit dirigé vers Léona Niassène et ses environs, afin de satisfaire l’’’énorme besoin’’ en eau de cette ziara.

    ‘’Nous avons bon espoir que les choses se dérouleront tel que nous les attendons et qu’il n’y aura pas de difficultés particulières dans le sens de la réussite de cette ziara’’, a-t-il dit.

     L’autorité administrative a rassuré les membres du comité d’organisation sur les diligences à mettre en œuvre d’ici le 1er février, pour que les manquements éventuels puissent être corrigés.

     Le porte-parole de Léona Niassène, Serigne Cheikh Ahmed Babacar Niass, au nom du Khalife, Serigne Cheikh Ahmad Tidiane Khalifa, a salué la ‘’démarche participative’’ du gouverneur Mohamadou Moctar Watt pour la ‘’bonne tenue’’ de cette réunion préparatoire.

    ‘’Nous sommes rassurés des engagements pris de part et d’autre pour la réussite de cet évènement d’une dimension internationale. L’espoir est permis quant à son bon déroulement. Nous appelons à l’unité du peuple sénégalais et invitons les nouvelles autorités à tenir compte des espoirs placés en elles’’, a-t-il lancé. 

    ADE/ASG

  • SENEGAL-ELEVAGE / Matam : des transformatrices sensibilisées sur l’hygiène et la sécurité sanitaire du lait

    SENEGAL-ELEVAGE / Matam : des transformatrices sensibilisées sur l’hygiène et la sécurité sanitaire du lait

    Matam, 14 jan (APS) – Des femmes membres de trois groupements d’intérêt économique (GIE) issus des départements de Matam, Kanel et Ranérou ont été sensibilisées, mardi, à l’hygiène et la sécurité sanitaire du lait, dans le cadre du projet ‘’FSIL Chaîne de valeur lait au Sénégal’’.

    « Cette formation fait suite aux analyses de leurs produits laitiers [sur lesquels] des prélèvements avaient été faits’’, a expliqué Younoussa Diallo, chercheur à l’Institut de technologie alimentaire (ITA).

    Il a souligné que l’ITA était venue ‘’partager les résultats de ces analyses avec les transformatrices pour les sensibiliser sur la qualité sanitaire de leurs produits’’  sur lesquels des échantillons avaient été pris. 

    M. Diallo intervenait au cours d’un atelier d’information et de partage avec les acteurs et parties prenantes de la filière lait de la région de Matam.

    Le projet ‘’FSIL Chaîne de valeur lait au Sénégal’’ porte sur le renforcement de la qualité et de la sécurité des produits laitiers, a-t-il rappelé.

    L’ITA, a-t-il expliqué, est partie du constat selon lequel beaucoup d’efforts sont consentis sur les aspects liés à la production, alors que celui ayant trait à la sécurité et à l’hygiène « était le parent pauvre de la chaîne de valeur ».

    « C’est pourquoi le projet a mis l’accent sur ces deux volets pour un peu aider les transformatrices à mieux fournir des produits de qualité aux consommateurs. Les résultats des produits issus de la région et reçus à l’ITA ont montré qu’il fallait outiller les transformatrices, pour qu’elles aient de bonnes pratiques et améliorent la qualité sanitaire des produits », a-t-il soutenu.

    Les participantes sont membres de GIE basés à Ourossogui, Sinthiou Bamambé et Ranérou.

    AT/SKS/ASG

  • SENEGAL- SANTE / Plus de 98.000 cartes d’égalité des chances produites (officiel)

    SENEGAL- SANTE / Plus de 98.000 cartes d’égalité des chances produites (officiel)

    Ziguinchor, 14 jan (APS) – L’Etat du Sénégal a délivré 98.126 cartes d’égalité des chances, a révélé, mardi, à Ziguinchor (sud), le directeur de la promotion de la protection des personnes handicapées, Mamadou Lamine Faty.

    ‘’Aujourd’hui, l’Etat du Sénégal a produit 98.126 cartes d’égalité des chances articulées à des programmes de filets sociaux telles les bourses de sécurité familiale, la couverture maladie universelle et le système de transport », a indiqué M. Faty.

    Il s’exprimait lors d’un comité régional de développement (CRD) axé sur l’installation du comité régional multisectoriel de la gestion du handicap et d’accessibilité aux technologies d’assistance de Ziguinchor. La rencontre s’est déroulée en présence de l’adjoint au gouverneur de Ziguinchor chargé du développement, Alsény Bangoura.

    « Avec l’appui des partenaires, tel que le projet d’amélioration de l’accès à l’économie numérique du Sénégal, le Sénégal compte produire à l’horizon 2029, 705. 000 cartes d’égalité des chances ou certificat de handicap », a annoncé Mamadou Lamine Faty.

    Selon lui, « la carte d’égalité des chances est un programme phare d’inclusion du handicap au Sénégal. Elle est instituée par la loi et réglementée par un décret’’.

    MNF/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Matam : l’introduction de l’anglais au préscolaire et à l’élémentaire officiellement lancée

    SENEGAL-EDUCATION / Matam : l’introduction de l’anglais au préscolaire et à l’élémentaire officiellement lancée

    Ndouloumadji, 14 jan (APS) – L’adjoint au gouverneur de Matam en charge du développement, Tafsir Baba Anne, a lancé officiellement, mardi, l’introduction de l’anglais au préscolaire et à l’élémentaire dans cette région du nord-est, a constaté l’APS.

    « Je me félicite du lancement officiel de l’introduction de l’anglais dans la région de Matam. Nous avons assisté à un cours et avons constaté que les élèves sont très réceptifs. C’est une initiative majeure pour le système éducatif sénégalais », a-t-il dit.

    Tafsir Baba Anne s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de lancement officiel de l’introduction de l’anglais au préscolaire et à l’élémentaire. La cérémonie a eu lieu à l’école maternelle de Ndouloumadji.

    L’autorité administrative soutient que cette innovation doit « être soutenue », expliquant que les élèves du préscolaire et de l’élémentaire sont ‘’très réceptifs et ont une capacité énorme de mémorisation’’.

    « Il a été choisi, dans chaque inspection d’éducation et de la formation (IEF), 11 classes, dix à l’élémentaire et une au préscolaire. C’est qui fait qu’au total nous avons trente-trois classes dans la région », a précisé l’inspecteur d’académie de Matam, Mamoudou Oumar Guèye.

    Pour les classes choisies dans le maternel, les cours seront dispensés le matin, alors que pour le primaire, ils se dérouleront l’après-midi.

    L’introduction de l’anglais a été également été lancée dans les deux autres IEF de la région de Matam : Kanel et Ranérou.

    AT/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Le CHAN 2024 reporté au mois d’août (CAF)

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Le CHAN 2024 reporté au mois d’août (CAF)

    Dakar, 14 jan (APS) – La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé, mardi, le report du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) au mois d’août prochain.

    Le CHAN 2024 devait initialement se tenir du 1er au 28 février au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie.

    Dans un communiqué, la CAF relève  »des progrès significatifs » ont certes été réalisés par les trois pays organisateurs. Malgré tout, elle indique que ses experts techniques et en infrastructure ont requis un temps supplémentaire pour s’assurer que les infrastructures et les installations soient au niveau nécessaire pour accueillir avec succès la huitième édition du Championnat d’Afrique des nations.

    Cité par le texte, le président de la CAF, Patrice Motsepe, a exprimé sa profonde gratitude au président William Ruto du Kenya, à la présidente Samia Suluhu Hassan de Tanzanie et au président Yoweri Museveni de l’Ouganda.

     Il leur a adressé sa gratitude pour leur leadership, leur engagement et les progrès significatifs réalisés dans la construction et la modernisation des stades, des terrains d’entraînement, des hôtels, des hôpitaux et d’autres infrastructures et installations pour accueillir avec succès le CHAN.

    Il se dit ‘’impressionné par les travaux de construction et de rénovation en cours des infrastructures et installations de football au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda’’. ‘’Je suis convaincu que les stades, les terrains d’entraînement, les hôtels, les hôpitaux et les autres infrastructures et installations respecteront les normes requises par la CAF pour accueillir, en août 2025, un Championnat d’Afrique des Nations Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024 très réussi », a ajouté le président de la CAF.

    L’équipe nationale locale du Sénégal, tenante du titre, va connaître ses adversaires au Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2024, à l’issue du tirage au sort de cette huitième édition prévu, mercredi soir, au Kenyatta International Convention Centre de Nairobi (Kenya).

    La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé, lundi, que trois légendes du football africain vont réaliser le tirage au sort. Il s’agit de l’Ougandais Hassan Wasswa, du Tanzanien Mrisho Ngasa et du Kenyan McDonald Mariga.

    Le Sénégal, tenant du titre, est qualifié pour cette édition du CHAN, qui va coïncider avec la quatrième participation des Lions à cette compétition réunissant des joueurs évoluant en Afrique.

    -Voici les équipes qualifiées :

    Kenya, Tanzanie, Ouganda (tous pays hôtes), Maroc, Guinée, Sénégal, Mauritanie, Niger, Burkina Faso, Nigéria, République Centrafricaine, République démocratique du Congo, Congo, Soudan, Zambie, Angola et Madagascar.

    Deux autres équipes seront confirmées ultérieurement par la CAF.

    BHC/ASG

  • SENEGAL-INDUSTRIE-INVESTISSEMENTS / Vers l’accélération de la mise en œuvre de l’agropole centre

    SENEGAL-INDUSTRIE-INVESTISSEMENTS / Vers l’accélération de la mise en œuvre de l’agropole centre

    Diourbel, 14 jan (APS) – La coordonnatrice nationale du Programme national de développement des agropoles du Sénégal (PNDAS), Aïssatou Ndiaye, a proposé mardi la mise en place d’un comité régional de suivi rapproché de l’agropole centre, qui couvre les régions de Kaolack, Fatick, Kaffrine et Diourbel.

    La mise en place de ce comité de suivi vise à accélérer la mise en œuvre de l’agropole centre, en vue de renforcer le tissu économique de la zone et de créer des emplois, a expliqué Mme Ndiaye.

    S’exprimant à la fin d’un atelier de partage et d’échange organisé à Diourbel sur la mise en œuvre du projet agropole centre, elle a insisté sur le rôle que les agropoles sont appelés à jouer dans la transformation économique du Sénégal.

    Le programme des agropoles vise l’amélioration des conditions de vie des populations et la promotion du secteur privé local, a-t-elle ajouté lors de cet atelier présidé par l’adjoint au gouverneur chargé du développement, Djibril Diop.

    Les autorités administratives des départements de Bambey, Mbacké et Diourbel, ont aussi pris part à cet atelier, de même que des responsables de services techniques et des élus locaux.

    L’adjoint au gouverneur chargé du développement a invité les investisseurs locaux à s’approprier l’agropole centre pour mieux exploiter les potentialités des régions concernées.

    Djibril Diop s’est félicité de la mobilisation des collectivités territoriales, des services techniques et des organisations communautaires de base (OCB) pour la mise en œuvre de l’agropole centre, qui ambitionne de créer près de 130 mille emplois directs et plus de 200 mille emplois indirects.

    Le financement de l’agropole centre, évalué à 107 milliards de francs CFA, sera dégagé par l’État du Sénégal, la Banque africaine de développement, la Banque islamique de développement et l’agence Belge de développement.

    Une enveloppe de 14,7 milliards FCFA va revenir à la région de Fatick qui sera dotée de plusieurs plateformes agro-industrielles à Mbellacadiao Sokone, Djilor, Mbar et Patar Lia.

    Pour la région de Kaolack, l’agropole centre prévoit des plateformes agro-industrielles à Dya, Médina Sabakh, Mbadakhoune, Taiba Niassène, Nioro, Ngathie Naoudé et Gagnick, pour une enveloppe de 19,26 milliards FCFA.

    À Kaffrine, avec un budget de 14,3 milliards FCFA, il est prévu de mettre en place une plateforme agro-industrielle à Kahi et des plateformes départementales à Ida Mouride, Maka Yopp, Koungueul, Keur Mboucki et Malem Hodor.

    Concernant la région de Diourbel, il sera question de créer la plateforme agro-industrielle de Ndangalma et les plateformes agro-industrielles départementales de Mbacké, Ndoulo, Kael et Toki Gare.

    Chaque plateforme agro-industrielle coûtera un peu plus d’un milliard de francs CFA avec toutes les installations nécessaires.

    MS/BK/ASG