Année : 2025

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-FINANCES / Formation sur le suivi du financement et l’assurance des risques liés au climat et aux catastrophes

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-FINANCES / Formation sur le suivi du financement et l’assurance des risques liés au climat et aux catastrophes

    Dakar, 14 jan (APS) – Une formation sur le suivi du financement et l’assurance des risques liés au climat et aux catastrophes s’est ouverte mardi à Dakar à l’intention des décideurs et des acteurs de toute la chaine de la gestion et du financement des risques, y compris les producteurs et les partenaires au développement, a constaté l’APS.

    La formation organisée par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) s’étale sur trois jours.

    ‘’La pertinence de la tenue d’une telle formation réside dans le fait qu’elle permet de renforcer les capacités des participants’’, a déclaré Catherine Phuong, représentante résidente adjointe du PNUD à l’ouverture officielle de l’atelier.

    Cette formation entre dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de travail annuel du projet Facilité d’assurance et de financement des risques (IRFF), une initiative phare destinée à soutenir les bureaux pays du PNUD et les partenaires nationaux dans le monde entier.

    Elle couvre un éventail de domaines critiques où les solutions de transfert de risques et la collaboration avec l’industrie peuvent contribuer de manière significative à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD).

      »Ce module vise à sensibiliser les participants à la nature des risques de catastrophe et à l’importance de l’anticipation financière pour préparer des solutions permettant de prévenir les catastrophes susceptibles de causer des pertes en vies humaines, économiques et matérielles importantes’’, a ajouté Catherine Phuong.

    Selon elle,  »cette formation encourage également une meilleure compréhension des innovations dans ce domaine, telles que les obligations catastrophes, les fonds de contingence et les plateformes d’assurance mutualisées offrant des solutions novatrices mais souvent complexes’’.

    Elle a relevé également que cette session de formation cherche à doter les participants d’outils analytiques pour évaluer les risques et promouvoir l’intégration de solutions financières dans les politiques publiques.

     Selon Mme Phuong,  ‘’investir dans la formation sur le financement et l’assurance des risques de catastrophe, c’est investir dans notre avenir collectif’’.

    Le représentant du ministre des Finances et du Budget, Mamadou Dème, a souligné que les initiatives de financement et d’assurance aux risques liés au climat et aux catastrophes permettent d’identifier les atouts du pays en matière de prévention et de réponse aux risques.

    ‘’Face à l’émergence de ces risques difficiles à appréhender et de plus en plus incertains, nous devons également faire confiance au génie de l’assurance, à sa capacité d’adaptation, j’allais dire d’innovation, pour nous offrir des solutions répondant aux besoins croissants en matière de sécurité’’, a-t-il suggéré.

    Le PNUD a lancé, au mois de juillet, le projet Insurance and Risk Finance Facility (IRFF), (Facilité de financement de l’assurance et des risques) en vue de développer l’assurance inclusive et permettre aux populations les plus vulnérables d’en bénéficier.

    Initié en partenariat avec Insurance development forum (IDF) et le ministère des Finances et du Budget, ce projet vise également le partage de l’étude diagnostique sur l’assurance inclusive et le financement des risques de catastrophes au Sénégal.

    BB/AB/OID/ASG

  • MONDE-EDUCATION-TECHNOLOGIES / IA : les gains considérables ne vont pas sans « des risques redoutables », selon Guterres

    MONDE-EDUCATION-TECHNOLOGIES / IA : les gains considérables ne vont pas sans « des risques redoutables », selon Guterres

    Dakar, 14 jan (APS) – L’évolution rapide de la technologie, à l’instar de l’intelligence artificielle, offre d’immenses possibilités pour accompagner les élèves de tous âges tout au long de leur parcours, mais les gains induits ne vont pas sans des « risques redoutables », a souligné le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, António Guterres.

    Dans un message rendu public en prélude de la Journée internationale de l’éducation prévue le 24 janvier, le patron de l’ONU note qu’à mesure que les « les systèmes fondés sur l’intelligence artificielle deviennent plus puissants, le décalage entre l’intention humaine et les impacts d’une action automatisée pourrait bien s’accentuer ».

    « L’intelligence artificielle ne doit en aucun cas remplacer les composantes humaines essentielles de l’apprentissage », a plaidé António Guterres.

    Il a rappelé que l’éducation constitue un droit humain fondamental et un élément fondateur permettant à chaque personne de s’épanouir pleinement, en même temps qu’elle apporte croissance et prospérité à la société et à l’économie.

    Selon le secrétaire général de l’ONU, la Journée internationale de l’éducation rappelle que « l’exploitation du potentiel de l’intelligence artificielle suppose que l’intervention humaine – et les droits humains – conservent une place prépondérante dans cette technologie en rapide évolution ».

    « Nous devons veiller à ce que l’intelligence artificielle permette aux apprenants et aux enseignants d’avoir accès à l’information, à des programmes d’enseignement de pointe et à d’autres outils d’apprentissage », a insisté António Guterres.

    Dans ce cadre, a-t-il indiqué, tous les acteurs de l’éducation doivent « veiller à ce que tous les utilisateurs et utilisatrices soient dotés des outils et des connaissances nécessaires pour utiliser intelligemment cette technologie, dans un souci de sécurité et d’éthique ».

    Cela devrait pouvoir se faire « grâce au référentiel de compétences de l’UNESCO destiné à aider apprenants et enseignants à intégrer l’intelligence artificielle dans leur travail », a ajouté le SG de l’ONU.

    Le Pacte numérique mondial récemment adopté prévoit d’autres mesures essentielles pour que l’humanité garde le contrôle du développement et de la gouvernance de l’intelligence artificielle, plutôt qu’elle ne le perde au profit de cette dernière, a soutenu M. Guterres.

    Pour la journée du 24 janvier 2025, il a appelé à un engagement collectif pour que l’être humain reste au cœur des systèmes éducatifs, partout dans le monde.

    ADL/BK

  • MAURITANIE-SENEGAL-INVESTISSEMENTS / Les gouvernements mauritanien et sénégalais s’engagent à aider les opérateurs économiques à investir dans les deux pays

    MAURITANIE-SENEGAL-INVESTISSEMENTS / Les gouvernements mauritanien et sénégalais s’engagent à aider les opérateurs économiques à investir dans les deux pays

    De l’envoyé spécial de l’APS, Souleymane Faye

    Nouakchott, 14 jan (APS) – Les Premiers ministres sénégalais et mauritaien, Ousmane Sonko et Moctar Ould Diay, se sont engagés, mardi, à Nouakchott, à lever les obstacles auxquels les secteurs privé de la Mauritanie et du Sénégal sont confrontés en voulant investir de part et d’autre de la frontière des deux pays.

    Ils ont pris cet engagement lors d’une ‘’table ronde secteur public-privé Mauritanie-Sénégal’’, à l’occasion d’une visite de travail du chef du gouvernement sénégalais en Mauritanie.

    ‘’Dans notre relation, il faut qu’il y ait beaucoup de mauritaniens au Sénégal et beaucoup de Sénégalais en Mauritanie […] Il faut que toutes les barrières soient levées’’, a soutenu Ousmane Sonko lors de cette rencontre organisée par l’Agence de promotion des investissements en Mauritanie et l’Agence nationale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux au Sénégal.

    ‘’Nous appelons le secteur privé de la Mauritanie et celui du Sénégal à travailler main dans la main en multipliant les partenariats public-privé, les joint-ventures […] Le secteur privé sénégalais sera le bienvenu en Mauritanie. Le gouvernement mauritanien prendra toutes les dispositions nécessaires pour lever toutes les entraves’’, a assuré Mocar Ould Diay, estimant que ‘’les perspectives sont prometteuses’’ pour les relations bilatérales.

    ‘’Lever toutes les entraves’’

    Plusieurs visites ministérielles ont eu lieu en 2024 entre la Mauritanie et le Sénégal, dans les domaines l’agriculture, de l’élevage, du pétrole, de l’énergie, des mines, de la pêche, des infrastructures, des transports terrestres et aériens.

    Un forum économique sénégalo-mauritanien s’est tenu les 30 septembre et 1er octobre derniers à Dakar. La 13e session de la commission mixte de coopération a eu lieu en novembre 2024 à Nouakchott.

    Ousmane Sonko considère toutes ces réunions bilatérales comme ‘’des avancées extrêmement importantes des relations entre les hommes d’affaires sénégalais et mauritaniens’’.

    ‘’Le Sénégal compte surtout sur le secteur privé. Les investisseurs mauritaniens sont les bienvenus au Sénégal’’, a assuré M. Sonko.

    Il souhaite que les deux pays aillent très vite dans la réalisation de leurs ambitions. ‘’Des initiatives salutaires ont été prises mais il reste beaucoup de choses à faire, il faut les accélérer. Il faut que nous travaillions vite et bien en prenant les mesures qu’il faut.’’

    ‘’Nous en demandons plus’’

    ‘’Je remercie la Mauritanie pour son ouverture’’, a dit Ousmane Sonko, poursuivant : ‘’Nous en demandons plus.’’

    Moctar Ould Diay estime, pour sa part, que ‘’c’est urgent et indispensable de jeter les bases d’une coopération entre les secteurs privés mauritanien et sénégalais’’.

    Les deux pays gagneront à accroître le commerce et les investissements de part et d’autre de leur frontière, selon le Premier ministre mauritanien.

    ‘’Les échanges économiques et commerciaux [entre la Mauritanie et le Sénégal] sont très modestes, au regard de l’énorme potentiel de coopération existant de part et d’autre’’, indique un document de la Primature sénégalaise.

    De 43,1 milliards de francs CFA en 2019, les flux commerciaux entre les deux pays sont passés à 67,4 milliards en 2023, ajoute-t-il.

    ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Avènement annoncé d’un observatoire de la gouvernance démocratique et politique

    SENEGAL-POLITIQUE / Avènement annoncé d’un observatoire de la gouvernance démocratique et politique

    Dakar 14 jan (APS) – Le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) a lancé mardi à Dakar le processus de validation du référentiel de l’Observatoire de la gouvernance démocratique et politique, a constaté l’APS.

    Le collectif d’organisations de la société civile a notamment organisé un atelier de pré validation du référentiel de cet observatoire, présenté comme un outil stratégique, essentiel au renforcement de la transparence, de l’inclusion et de la participation citoyenne.

    Il s’agit en même temps d’un organe pouvant assurer une veille proactive sur les indicateurs clés de gouvernance dans un contexte de défis sociopolitiques, estiment les membres du COSCE.

    A l’ouverture de la rencontre organisée dans un hôtel de Dakar, Moundiaye Cissé, le coordonnateur du collectif des organisations de la société civile a insisté sur l’importance pour le Sénégal de se doter de ses propres instruments de mesure de la bonne gouvernance.

    Des représentants de la Commission électorale nationale autonome (CENA), du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) et de l’ambassade de Grande Bretagne au Sénégal ont pris part à l’atelier.

    PD/AKS/OID

  • AFRIQUE-SECURITE / Timbuktu Institute restitue une nouvelle étude consacrée aux coopérations sécuritaires et au développement au Sahel, jeudi

    AFRIQUE-SECURITE / Timbuktu Institute restitue une nouvelle étude consacrée aux coopérations sécuritaires et au développement au Sahel, jeudi

    Dakar, 14 jan (APS) – ‘’Timbuktu Institute’’, le Centre africain d’études pour la paix, va procéder, jeudi, à la restitution de sa nouvelle étude consacrée aux coopérations sécuritaires et au développement en lien avec les perceptions locales, a-t-on appris de la structure.

    La rencontre prévue à partir de 15 heures à l’hôtel Novotel de Dakar entre dans le cadre de l’accompagnement des politiques stratégique sécuritaires et de développement des pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, indique Timbuku Institute dans un communiqué.

    La nouvelle étude est intitulée : ‘’Sahel-Afrique de l’Ouest : Les coopérations sécuritaires et de développement à l’épreuve des perceptions locales’’, souligne le texte.

    Elle s’est donnée pour but de projeter une vue d’ensemble des perceptions locales des coopérations sécuritaires et de développement en Côte d’Ivoire, au Niger, au Sénégal et au Togo.

    AKS/ASG/OID/ADL

  • SENEGAL-SOUDAN-DIPLOMATIE / Le président soudanais reçu en audience par Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-SOUDAN-DIPLOMATIE / Le président soudanais reçu en audience par Bassirou Diomaye Faye

    Dakar, 14 jan (APS) – Le président Bassirou Diomaye Faye a échangé lundi à Dakar avec le chef du Conseil souverain de transition du Soudan, le général Abdel Fatah al-Burhan sur les développements liés à la situation politique et sécuritaire dans ce pays du nord-est de l’Afrique, a annoncé la présidence sénégalaise.

    Le président Faye en a profité pour réaffirmer le soutien du Sénégal au peuple soudanais tout en appelant au dialogue pour un retour à la paix au Soudan.

    Le pays est en proie depuis 15 avril 2023 à un conflit armée mettant aux prises l’armée régulière à un de ses groupes supplétifs des forces paramilitaires de soutien rapide (RSF), dirigé par le général Mohamed Hamdan Dagalo dit Hemedti.

    La lutte des deux hommes pour le contrôle du pouvoir a débouché sur le déclenchement à travers tout le pays d’une guerre civile meurtrière. Elle a provoqué des milliers de morts et le déplacement de centaines de milliers de Soudanais à travers le pays et à l’étranger.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-ELECTRIFICATION / Tambacounda : de l’électricité dans sept villages de la commune de Dialakoto

    SENEGAL-ELECTRIFICATION / Tambacounda : de l’électricité dans sept villages de la commune de Dialakoto

    Dialakoto (Tambacounda), 14 jan (APS) – Le directeur général de l’Agence d’électrification rurale (ASER), Jean Michel Sène, a mis en service lundi, dans la soirée, un réseau électrique alimentant sept villages de Dialakoto, une commune de l’arrondissement de Missirah, dans le département de Tambacounda.

    L’électrification de ces sept villages s’inscrit dans le cadre d’un programme d’urgence d’un montant de 1 milliard 420 millions francs CFA, a-t-il précisé.

    Ce montant a été ‘’financé par le budget consolidé d’investissement de l’Etat du Sénégal, et par l’ASER à travers l’Agence de redevance d’électrification rurale’’, a-t-il poursuivi.

    Il a précisé que ce budget consolidé d’investissement de l’Etat est destiné à ‘’électrifier 90 villages dont sept villages de la commune de Dialakoto (…) ‘’.

    Jean Michel Sène a salué la mise en service de ce réseau électrique qui entre dans la volonté de l’Etat de corriger les disparités entre les régions dans le domaine de l’électrification rurale.

    ‘’Nous travaillons dans un premier temps à équilibrer cette disparité qui existe entre les régions en terme d’électrification. Notre premier objectif, c’est de travailler dans les villages où le taux d’accès à l’électricité est faible pour les rapprocher de la moyenne nationale‘’, a-t-il expliqué.

    Il a rappelé que le taux d’accès à l’électricité demeure faible dans la région de Tambacounda.

    ‘’Au niveau national, le taux d’électrification rurale tourne autour de 65%, et la région Tambacounda à un taux d’électrification rurale qui tourne autour de 18%. Donc, vous voyez la disparité qui existe par rapport au niveau national’’, a-t-il indiqué.

    Il a signalé que 594 villages ont été intégrés dans deux projets d’électrification rurale pilotés par l’ASER.

    Selon lui, sur les 2.037 villages que compte la région de Tambacounda, ‘’il n’y a que 386 villages qui sont électrifiés’’. ‘’Au niveau de l’ASER, nous avons deux projets dans lesquels nous avons intégré beaucoup de villages de Tambacounda, car on essaie de prioriser les villages de Tambacounda. On a intégré 594 villages de la région de Tambacounda », a-t-il précisé.

     »Il y a d’autres acteurs comme la Senelec, le PUMA, le PUDC et même l’OMVS qui interviennent dans la région de Tambacounda. Donc, quand tous ces projets iront à leur terme, nous serons à 67%. C’est dire qu’il y a encore des efforts à faire, parce qu’il va rester 723 villages à intégrer dans des projets‘’, a-t-il affirmé.

    Jean Michel Sène a affirmé par ailleurs sa volonté ferme de faire respecter les délais de livraison des infrastructures dans le cadre de l’exécution des projets.

    « Il ne suffit pas seulement d’intégrer des villages, mais il faut travailler à ce que les délais soient respectés, ça c’est un travail qui sera fait au sein de l’ASER en parfaite collaboration avec les entreprises qui exécutent les marchés’’, a-t-il dit.

    ABD/ASG/AB/ADL

  • SENEGAL-FRANCE-TIC-PERSPECTIVE / L’IA, « un enjeu politique et citoyen qui nécessite un dialogue international » (Christine Fages)

    SENEGAL-FRANCE-TIC-PERSPECTIVE / L’IA, « un enjeu politique et citoyen qui nécessite un dialogue international » (Christine Fages)

    Dakar, 14 jan (APS) – L’Intelligence artificielle est un enjeu politique et citoyen qui nécessite un dialogue international étroit autour des gouvernants de la planète, des chercheurs, des entreprises et de la société civile, estime l’Ambassadrice de France au Sénégal, Christine Fages, soulignant la nécessité de permettre à l’IA de ‘’réaliser sa promesse initiale de progrès et d’émancipation dans un cadre de confiance commun’’.

    Dans une tribune publiée en prélude du Sommet pour l’action sur l’IA, la diplomate note que ‘’l’Intelligence artificielle (IA) est plus qu’une révolution industrielle et technologique’’.

    ‘’Elle porte le potentiel d’un profond changement de paradigme de nos sociétés, dans nos rapports au savoir, au travail, à l’information, à la culture et même au langage. En ce sens, l’IA n’est pas une technologie neutre, mais un enjeu politique et citoyen qui nécessite un dialogue international étroit autour des gouvernants de la planète, des chercheurs, des entreprises et de la société civile’’, soutient Mme Farges.

    Dans sa tribune intitulée ‘’Intelligence Artificielle : vers le Sommet pour l’action’’ et dont copie a été transmise à l’APS, elle estime que ‘’l’enjeu est fondamental », est de  »permettre à l’IA de réaliser sa promesse initiale de progrès et d’émancipation dans un cadre de confiance commun permettant de contenir les risques propres au développement des technologies’’.

    La France a accepté la responsabilité d’approfondir la dynamique initiée par le Royaume-Uni et la Corée du Sud en accueillant les 10 et 11 février 2025, le Sommet pour l’action sur l’IA. La rencontre réunira à Paris près d’une centaine de chefs d’État et de gouvernement et d’un millier d’acteurs de la société civile venus d’une centaine de pays.

                                                                                                                »garantir l’accès à l’IA au plus grand nombre »

    Dans la perspective du Sommet et de ses suites, l’Ambassadrice signale que ‘’l’action de la France porte en priorité sur trois objectifs concrets’’.

    Il s’agit d’abord de ‘’garantir l’accès à l’IA au plus grand nombre, afin que chacun à travers le monde puisse en bénéficier et développer de nouvelles idées pour en réaliser tout le potentiel.

    ‘’Dans le but de réduire la fracture numérique croissante et d’endiguer la concentration excessive du marché de l’IA, le Sommet sera l’occasion de lancer une initiative d’ampleur pour l’IA au service de l’intérêt général afin de favoriser le développement et le partage de la puissance de calcul, de jeux de données structurées, d’outils ouverts et de formations des talents de demain. Ce projet sera porté tant par des acteurs publics que privés’’, a annoncé Christine Fages.

    Il faut ensuite, selon la diplomate, ‘’impérativement penser conjointement les deux transitions majeures de notre temps : l’environnement et la technologie’’.

    En effet, estime Christine Fages, ‘’si l’IA doit apporter tout son concours pour lutter contre le réchauffement climatique et préserver les écosystèmes, elle s’inscrit aujourd’hui dans une trajectoire intenable sur le plan énergétique’’.

    Selon elle, ‘’les dernières prévisions avancent ainsi des besoins en énergie pour le secteur de l’IA dix fois supérieurs, dès 2026, à ceux de 2023’’, une perspective qui ‘’n’est pas soutenable’’.

    Pour faire face à cette problématique, ‘’une coalition internationale et multipartites prenantes en faveur de l’IA durable’’ sera lancée à l’occasion du Sommet de Paris, a annoncé l’Ambassadrice.

    Son objectif est ‘’d’approfondir la recherche sur le coût environnemental de l’IA, d’évaluer les modèles sous ce prisme, de définir de nouveaux standards et d’accroître les investissements verts à tous les niveaux de la chaîne de valeur’’.

    Enfin, estime Christine Fages, il faut ‘’bâtir collectivement un système de gouvernance de l’IA efficace et inclusif qui ne se limite pas aux questions d’éthique et de sécurité’’.

    Elle a cité des enjeux ‘’primordiaux’’ comme la protection des libertés fondamentales, la propriété intellectuelle, la lutte contre la concentration du marché, l’accès aux données.

                                                                                                               Le leadership du Sénégal

    Concernant la gouvernance mondiale de l’IA, la diplomate a rappelé que seuls sept pays dans le monde sont aujourd’hui parties prenantes des principales initiatives internationales sur l’IA, et 119 en sont entièrement absents.

    Par ailleurs, plaide-t-elle, les acteurs privés et la société civile doivent également être inclus afin de définir ensemble une architecture commune de gouvernance internationale de l’IA.

    Selon Christine Fages, plus de 700 partenaires, publics comme privés, chercheurs et ONG issus des cinq continents contribuent depuis plusieurs mois à la préparation du Sommet de Paris.

    Le Sénégal, affirme-t-elle, ‘’un acteur de référence dans l’organisation du Sommet pour l’action sur l’IA’’, est ‘’l’un des 15 membres de son comité de pilotage, reflétant la dynamique singulière qui caractérise l’écosystème sénégalais d’IA et le leadership du Sénégal sur la scène internationale dans ce domaine’’.

    Elle signale que ‘’le Sénégal est également le seul pays du continent africain à avoir rejoint et à participer au Partenariat Mondial de l’Intelligence Artificielle’’.

    A Paris, aucun sujet ne sera éludé, promet la diplomate : du futur du travail à l’IA frugale, de la sécurité des modèles aux écosystèmes d’innovation, de la nécessaire diversité linguistique (et donc culturelle) à la protection des données personnelles.

    ‘’Chacun d’entre nous est concerné et peut accompagner la dynamique qui mène au Sommet pour l’action sur l’IA, afin qu’ensemble nous construisions, dans un cadre de confiance, l’IA au service de tous, pour un monde prospère, plus ouvert et plus inclusif’’, conclut-elle.

    OID/AB

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-AGRICULTURE / Foire internationale de Saint-Louis : la contribution de l’OLAC à la souveraineté alimentaire au menu d’un panel

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-AGRICULTURE / Foire internationale de Saint-Louis : la contribution de l’OLAC à la souveraineté alimentaire au menu d’un panel

    Saint-Louis, 14 jan (APS) –  ‘´La contribution de l’Office des lacs et cours d’eau (OLAC) à la souveraineté alimentaire au Sénégal : enjeux et perspectives » est le thème phare d’un panel de la 5e édition de la Foire internationale de Saint-Louis, organisée par la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de la vieille ville.

     »Nous avons assisté au panel organisé par la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Saint-Louis. On a participé à travers une thématique qu’on a abordée sur la contribution de l’OLAC à la politique de souveraineté alimentaire  au Sénégal : enjeux et perspectives », a déclaré, lundi, la directrice de l’OLAC, Diarra Sow, à l’issue du panel.

     »Et qui parle de l’OLAC, sait que nous gérons tout ce qui est mobilisation des eaux de surface. Et qu’on ne peut pas parler d’une agriculture productive sans pour autant avoir une disponibilité de la ressource en eau », a-t-elle ajouté.

    Mme Sow a présenté dans son exposé, les différents projets exécutés par l’OLAC et qui ont pour objectif majeur de participer à la sécurité alimentaire prônée par les nouvelles autorités, notamment dans le référentiel des politiques publiques  »Sénégal vision 2050 ».

    La directrice de l’OLAC, accompagnée d’une forte délégation, a visité quelques stands de cette foire installée au cœur de la place Baya Ndar, ex-place Faidherbe.

    CGD/AMD/AB/SKS/ASG