Année : 2025

  • SENEGAL-SOCIETE / Bakel : plus de 50 cas de violences basées sur le genre enregistrés en 2024

    SENEGAL-SOCIETE / Bakel : plus de 50 cas de violences basées sur le genre enregistrés en 2024

    Bakel, 13 jan (APS) – Cinquante cinq cas de violences sur des femmes et des enfants ont été enregistrés dans le département de Bakel (est) au cours  de l’année 2024, a révélé, lundi, Anta Diouf Seck, cheffe du service du développement communautaire dudit département.

    « Nous avons reçu durant l’année 2024, 19 enfants talibés battus par leur maître. Nous avons enregistré  12 cas de mariage précoces et 24 femmes victimes de violences conjugales, psychologues », a-t-elle indiqué  dans un entretien avec l’APS.

    Selon elle, ces cas  de violences sont récurrents dans la zone, surtout avec des enfants maltraités et d’autres non prise en charge par leurs parents. Elle appelle les parents à veiller et surveiller leurs enfants, en particulier les filles souvent victimes de viol.

    « On note également beaucoup de cas de viol. Tout récemment, en fin décembre, on a enregistré deux cas de viol sur deux élèves », s’est désolée Mme Seck.

    Elle  a signalé aussi des cas de grosses précoces et non désirées dans les établissements scolaires.

    Elle s’est réjouie tout de même de la  »disparition » de certaines pratiques dont les mariages forcés qui sont souvent dénoncés au niveau de la structure qu’elle dirige.

    « Pour les mariages forcés, il n’y en a presque plus parce que les gens viennent dénoncer la pratique. L’excision également avec ses conséquences sanitaires et psychologues commence à disparaitre », a t-elle salué.

    « On va continuer à descendre sur le terrain, parler aux gens. On le faisait déjà, mais on va changer de discours pour faire venir les réticents en leur expliquant mieux les méfaits liés des mariages précoces et autres violences », a-t-elle ajouté.

    Un centre d’accueil communautaire pour les femmes et enfants victimes de violence a été mis en place à la suite d’un partenariat avec les clubs UNESCO de Dijon (France) pour permettre aux victimes de surmonter les actes commis sur elles.

    « Le centre a une capacité d’accueil de dix éléments. Il s’agit notamment des filles et des enfants dont des talibés. Ils restent 72h dans le centre mais parfois je garde certaines femmes et filles durant sept jours », explique Mme Seck, également responsable du centre.

    « Il y a des difficultés liées au fonctionnement avec leur restauration et la prise en charge. En 2019, le ministre de la Femme avait promis d’accompagner le centre, on attend toujours. C’est un peu difficile à ce côté », a -t -elle encore souligné, appelant à un soutien pour le centre.

    AND/ABD/ADL/ASG

  • SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Diourbel vise un taux de prévalence contraceptive de plus de 29% d’ici 2028

    SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Diourbel vise un taux de prévalence contraceptive de plus de 29% d’ici 2028

    Diourbel, 13 jan (APS) – La direction régionale de la santé (DRS) de Diourbel (centre) souhaite atteindre, d’ici à 2028, un taux de prévalence contraceptive de 29,9%, pour réduire considérablement les décès maternels.

    « Nous travaillons à relever le taux de prévalence contraceptive dans la région de Diourbel, qui s’élève aujourd’hui à 16,6%. Notre objectif est d’amener ce taux à 29,9% d’ici à 2028 », a déclaré le docteur Mamadou Dieng.

    La planification familiale représente un moyen de prévenir les décès maternels, a-t-il rappelé, à l’occasion d’une réunion de partage du plan stratégique de la santé reproductive, maternelle, néonatale de l’adolescent et de la nutrition 2024-2028.

    Cette réunion était aussi axée sur le plan national budgétisé de planification familiale 2024-2028 dont le budget prévisionnel est évalué à plus de 354 milliards francs CFA.

    La rencontre, présidée par l’adjoint au gouverneur de Diourbel chargé du développement, Djibril Diop, s’est tenue en présence des autorités administratives locales des départements de Bambey, Mbacké et Diourbel, ainsi que des élus locaux.

    Le docteur Mamadou Dieng espère que le taux de 29,9% permettra d’avoir « un impact sur la mortalité maternelle ».

    « L’atteinte de ce taux pourra mettre à l’abri certaines femmes de la mortalité souvent due à des grossesses rapprochées, à la précarité de la santé de la mère liée à un intervalle intergénésique trop rapproché », a encore expliqué le directeur régional de la santé.

    Il a rappelé que la planification vise à « espacer un peu » les naissances, pour permettre à la mère de reprendre ses forces afin de pouvoir faire face à une nouvelle grossesse.

     « Nous comptons beaucoup sur le travail des acteurs communautaires pour enrôler ces femmes qui ont besoin de cette planification. Et nous allons travailler à positionner les intrants pour les rendre accessibles à tous les niveaux pour ces femmes visées afin d’impacter positivement sur la mortalité maternelle », a-t-il promis.

    Concernant la mortalité néonatale, le directeur régional de la santé de Diourbel a préconisé le renforcement de l’offre de services néonatals et l’augmentation des pôles mère-enfant et des unités néonatales au niveau des pédiatries.

    Il a plaidé aussi pour le renforcement de la formation et l’affectation de médecins spécialistes en pédiatrie et en néonatalogie dans les services dédiés de la région.

    De même, il a réitéré la nécessité de mettre en place un pôle mère-enfant au centre de santé de Bambey afin de réduire les évacuations sanitaires relatives aux urgences. 

    MS/ASG/BK

  • SENEGAL-PECHE-ENVIRONNEMENT / Saint-Louis : lancement de la caravane nationale pour une pêche durable

    SENEGAL-PECHE-ENVIRONNEMENT / Saint-Louis : lancement de la caravane nationale pour une pêche durable

    Saint-Louis, 13 jan (APS) – La caravane nationale pour une pêche durable’’, initiée par la Coalition nationale pour une pêche durable (CONAPED), a sillonné lundi les artères de la ville de Saint-Louis, une procession au terme de laquelle un mémorandum a été remis au gouverneur de région, Al Hassan Sall.

    Le mémorandum remis au chef de l’exécutif régional est intitulé ‘´Charte pour une pêche durable’’.

    Avant sa remise au gouverneur, la caravane a sillonné quelques ruelles de Saint-Louis, dont celles de Guet Ndar, quartier considéré comme un fief des pêcheurs.

    Cette caravane lancée dans la vieille ville sera clôturée à Mbour le 23 janvier, selon les organisateurs.

    Elle est placée sur le thème ‘´Ensemble pour une pêche durable, gérée de manière transparente et inclusive, au bénéfice des populations sénégalaises à l’horizon 2030’’.

    ‘’Nous venons de lancer la caravane initiée par la CONAPED pour la pêche durable ici à Saint-Louis. Cette initiative rentre dans le cadre du développement de la pêche’’, a déclaré Alioune Diop, inspecteur régional de la pêche artisanale de Saint-Louis.

    Il a insisté sur le  »caractère essentiel » de la durabilité de la pêche, soulignant les difficultés que traversent le secteur de la pêche, notamment dans la ville de Saint-Louis.

    ‘’La pêche de façon générale traverse beaucoup de difficultés à Saint-Louis, notamment la rareté de la ressource, le changement climatique, l’érosion côtière mais également la brèche’’, a-t-il expliqué.

    Dans sa communication, le gouverneur a remercié la CONAPED pour cette initiative et félicité les acteurs de la pêche.

    CGD/AMD/ASG/ADL

  • SENEGAL-FOOTBALL-COMPETITION / Coupe du Sénégal : les 32ᵉ de finale démarrent mardi

    SENEGAL-FOOTBALL-COMPETITION / Coupe du Sénégal : les 32ᵉ de finale démarrent mardi

    Dakar, 13 jan (APS) – Les 32ᵉ de finale de l’édition 2025 de la Coupe du Sénégal démarrent mardi avec quatre matchs au programme, dont celui devant opposer le Club olympique thiéssois (COT) à Pout Sporting Club, au stade Maniang Soumaré de Thiès.

    Cette rencontre sera suivie du match Thiès FC-l’Olympique de Ngor, prévu dans le même stade.

    Au stade Alboury Ndiaye de Louga, Ndar Académie va affronter l’Association sportive des forces armées (ASFA), pendant que Ndar Guedj défie l’Union sportive de Ouakam.

    Le match AS Pikine-US Gorée, prévu jeudi à 17h au Stade Alassane Djigo de Pikine, est l’une des rencontres phares des 32ᵉ de finale de la Coupe du Sénégal.

    L’US Gorée est l’actuel leader de la Ligue 2 de football, l’AS Pikine occupant la 12ᵉ place du classement de la deuxième division.

    Les matchs des 32ᵉ de finale de la Coupe du Sénégal seniors 2024-2025 sont prévus mardi, mercredi et jeudi.

    Au total, 16 équipes de Ligue 1, 16 de Ligue 2, 14 de National 1 et 8 de National 2 et 10 de division régionale vont participer à ces joutes.

    L’équipe de Mbour Petite-Côte, détentrice du trophée, a été éliminée dès la phase des préliminaires.

    – Voici le programme : 

     Mardi, stade Maniang Soumaré de Thiès

    Club olympique Thiéssois-Pout SC (15 h 30) et Thiès FC-Olympique de Ngor (17 h 30)

    Mardi, stade Alboury Ndiaye de Louga

    Ndar Académie-ASFA (16h) et Ndar Guedj-Union sportive de Ouakam (18 h 30).

    BHC/BK/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Kaffrine : 66 « daaras » sélectionnés par un projet d’amélioration des performances

    SENEGAL-EDUCATION / Kaffrine : 66 « daaras » sélectionnés par un projet d’amélioration des performances

    Kaffrine, 13 jan (APS) – Soixante-six « daaras » (écoles coraniques traditionnelles) ont été sélectionnés dans la région de Kaffrine (centre) pour bénéficier du Projet d’amélioration des performances du système éducatif (PAPSE), a annoncé Modou Thiam, point focal dudit projet au ministère de l’Education nationale.

    Sur 157 dossiers éligibles, seuls 66 ont été retenus pour la région de Kaffrine, a-t-il indiqué lundi en marge d’un atelier relatif à la sélection, dans les inspections d’académie, des « daaras » par tirage aléatoire, en présence des différents acteurs des écoles coraniques.

    Le point focal du Projet d’amélioration des performances du système éducatif a salué l’approche participative adoptée pour la sélection des « daaras » par tirage aléatoire.

    « Nous avons jugé nécessaire de redéfinir les critères pour objectiver davantage la sélection », a expliqué Modou Thiam, selon qui il faut que le « daara » soit de nationalité sénégalaise, qu’il existe physiquement.

    Il faut aussi qu’il compte un nombre indiqué d’apprenants et qu’il dispose d’un espace adéquat, a précisé M. Thiam, en demandant à ses collègues de respecter les conditions requises pour la réussite du projet.

    L’inspecteur d’académie de Kaffrine, Mamadou Niang, a rappelé que le processus de sélection desdites écoles coraniques a démarré depuis longtemps.

    Il a signalé que la direction des « daaras » logée au ministère de l’Éducation nationale, a retenu d’associer tous les acteurs concernés, dans le cadre de l’appui apporté aux écoles coraniques.

    « Nous avons réuni les responsables des écoles coraniques aujourd’hui grâce à un cabinet de consultance, sous la supervision de la direction des +daaras+ pour procéder à un tirage au sort », a-t-il indiqué.

    C’est ainsi que sur 1127 « daaras » retenus au niveau national, 66 ont été choisis au niveau de la région et seront sous la supervision de l’académie de Kaffrine, a signalé M. Niang. Il a salué la clarté et la diligence dans la sélection desdits « daaras ».

    S’exprimant au nom des maîtres coraniques de la région de Kaffrine, Aly Ndao a magnifié la nouvelle politique mise en place par les autorités pour accompagner les « daaras », en référence à l’enseignement arabo-islamique traditionnel.

    CTS/ADE/BK/ASG/ADL

  • SENEGAL-INDUSTRIE-ENVIRONNEMENT / Des populations de Pout et Keur Moussa dénoncent la reprise des activités de l’usine de recyclage du plomb de Ndiakhate

    SENEGAL-INDUSTRIE-ENVIRONNEMENT / Des populations de Pout et Keur Moussa dénoncent la reprise des activités de l’usine de recyclage du plomb de Ndiakhate

    Thiès, 13 jan (APS) – Des populations des villages rattachés aux communes de Pout et Keur Moussa, dans le département de Thiès, dénoncent la reprise des activités de l’usine de recyclage de plomb installée à Ndiakhate, a constaté l’APS.

    Elles se sont réunies dimanche à Palal, un village de la zone, « pour déplorer et dénoncer » la reprise des activités de cette usine, source de pollution.

    La reprise de cette usine de recyclage de plomb semble jeter à l’eau toutes les avancées que le collectif a enregistrées depuis le début son combat pour la délocalisation de cette unité industrielle, entre 2020 et 2022.

    Dans le cadre de ses démarches, ledit collectif a rencontré, en octobre dernier, le ministre de l’Environnement, avec qui il a « discuté de long en large » des problèmes générés par cette usine, a rappelé son coordonnateur, Mamadou Lèye, lors d’un point de presse.

     »Il y a deux semaines, l’usine de recyclage a repris ses activités », a-t-il affirmé, ajoutant que « la population continue à subir des dommages inimaginables », depuis que cette usine s’est installée à Ndiakhate, non loin de Pout.

    « Nous avons vu des maladies qui n’existaient pas dans la zone », a noté le coordonnateur, évoquant « des cas d’avortement, de sinusite, d’asthme ».

    S’y ajoute que les agriculteurs de la zone ont constaté une « baisse drastique des rendements », alors que ceux d’entre eux qui travaillaient en face de l’usine, ont été « obligés de lâcher leurs champs pour aller s’installer ailleurs ».

     »Nous traversons d’énormes difficultés à cause de cette usine de plomb », a déploré M. Lèye.

    Il a rappelé qu’en 2023, le ministre alors chargé de l’Environnement, Alioune Ndoye, avait adressé une mise en demeure à l’usine de recyclage de batteries en plomb, après que ses services techniques avaient effectué une visite de terrain et confirmé la pollution dont se plaignaient jusque-là les riverains de l’usine, dans les communes de Pout et Keur Moussa.

     »À notre grande surprise, quelques mois après, on a vu que l’usine avait réussi à obtenir une dérogation de trois mois, [prétendument] pour épuiser ses stocks », a regretté Mamadou Lèye.

    « Tout le monde, dans la zone, veut que cette usine soit délocalisée une bonne fois pour toutes pour qu’on puisse s’épanouir et faire nos activités convenablement », soutient-il.

    En mai 2023, des travailleurs de l’usine, accompagnés d’un consultant, avaient fait visiter l’unité à des journalistes, pour battre en brèche les griefs portés contre l’activité de l’usine.

    Serigne Abdou Lahad Yade, consultant dans un cabinet indépendant dont la société s’était attaché les services, avait soutenu que les particules de plomb prélevées dans l’air ambiant et sur le sol, à l’extérieur de l’usine, sont « très largement en-deçà de la limite admise ».

    Les prélèvements effectués dans l’environnement immédiat des installations, dans le village de Ndiakhate et dans les champs, ont été selon lui soumis au laboratoire de l’Institut de technologie nucléaire appliquée (ITNA) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.

    Ces prélèvements ont porté sur des points géolocalisés, avec possibilité de réaliser une contre-expertise par un autre cabinet, a-t-il souligné, comme gage de transparence.

    Au moment où le four fonctionne, il n’y a presque pas de fumée au niveau de la cheminée, avait-il fait constater, relevant que ce résultat a été atteint grâce à l’installation de filtres électrostatiques qui retiennent « à peu près 99% » des particules de plomb.

    Selon l’étude, l’air ambiant contient, par contre, une forte teneur en poussière d’argile en suspension, avait-il admis, précisant que cela peut se comprendre en raison de la proximité d’une cimenterie.

    « Dire que l’usine (de recyclage de plomb) pollue l’environnement est inexact », avait-il conclu, citant l’étude en question.

    À l’intérieur, toutefois, l’air ambiant atteint parfois des « niveaux anormaux », a noté l’environnementaliste, relevant que le rapport recommande que le personnel soit doté de moyens de protection adaptés à l’activité, comme des masques à gaz, des lunettes et autres équipements de protection individuelle.

    L’unité continuera à faire l’objet d’un suivi, pour vérifier le respect des recommandations, avait annoncé le consultant dont le cabinet est agréé, selon lui, par l’État.

    BT/ADI/BK/ASG

  • SENEGAL-SANTE-STATISTIQUES / Diourbel : 50% des mortalités maternelles dues aux hémorragies (responsable)

    SENEGAL-SANTE-STATISTIQUES / Diourbel : 50% des mortalités maternelles dues aux hémorragies (responsable)

    Diourbel, 13 jan (APS) -Cinquante pour cent des décès maternels enregistrés dans la région de Diourbel (centre) sont dus à des hémorragies, a-t-on appris lundi du responsable de la cellule planification, suivi-évaluation et recherche à la direction de la santé de la mère et de l’enfant, Ahmadou Bouya Ndao.

    « Dans la région de Diourbel, l’hémorragie est la principale cause des décès maternels. Dans cette région centre du pays, 50% des mortalités maternelles sont dues aux hémorragies », a-t-il notamment déclaré à des journalistes.

    Il s’exprimait à l’occasion d’une réunion de partage du plan stratégique de la santé reproductive, maternelle, néonatale de l’adolescent et de la nutrition 2024-2028, dont le budget prévisionnel est évalué à plus de 354 milliards francs CFA.

    La rencontre a été présidée par l’adjoint au gouverneur de Diourbel chargé du développement, Djibril Diop, en présence des autorités administratives locales des départements de Bambey, Mbacké et Diourbel.

    Le directeur régional de la santé et des élus locaux y ont également pris part.

    Le responsable de la cellule planification, suivi-évaluation et recherche à la direction de la santé de la mère et de l’enfant a signalé qu’au niveau national, la mortalité maternelle tourne aujourd’hui autour de 153 décès pour 100 mille naissances vivantes. Concernant la région de Diourbel, précise Ahmadou Bouya Ndao, « nous sommes à 179 décès selon les chiffres des enquêtes démographiques et de santé (EDS) de 2023 ».

    Aussi précise-t-il la mise en place de dispositifs pour prévenir et prendre en charge les cas d’hémorragie.

    Il a aussi souligné la nécessité de disposer de soins obstétricaux et néonatals d’urgence de qualité, insistant sur la question de la disponibilité de sang et de composants sanguins pour une meilleure prise en charge des cas d’hémorragie chez les femmes enceintes.

    S’agissant de la mortalité néonatale, elle « tourne autour de 23 décès au niveau national et 34% pour la région de Diourbel », l’objectif étant de ramener ce taux à « 15% au niveau national et à 18,7% à Diourbel d’ici 2028 ».

    « Pour ce qui est de la mortalité infanto-juvénile qui concerne les enfants de zéro à cinq ans, nous sommes à 40% au national et 52% dans la région de Diourbel », a indiqué docteur Ahmadou Bouya Ndao. L’objectif du plan stratégique de la santé reproductive, maternelle, néonatale de l’adolescent et de la nutrition 2024-2028 est de réduire ce taux à 29% au niveau national et 35% pour la région de Diourbel d’ici 2028. 

    Selon M. Ndao, 75% des décès enregistrés dans cette catégorie surviennent dans la première semaine de vie, 40% le premier jour de vie.

    Fort de ce constat, il a plaidé pour le renfoncement des infrastructures, des équipements, des ressources humaines et de la formation du personnel pour réduire la mortalité maternelle et néonatale.

    MS/BK/MTN 

  • MAURITANIE-SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Pont de Rosso : un comité technique mixte sera mis en place pour superviser les travaux, selon Ousmane Sonko

    MAURITANIE-SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Pont de Rosso : un comité technique mixte sera mis en place pour superviser les travaux, selon Ousmane Sonko

    De l’envoyé spécial de l’APS, Souleymane Faye

    Nouakchott, 13 jan (APS) – Un comité sera créé par la Mauritanie et le Sénégal pour travailler à l’achèvement de la construction du pont de Rosso, situé à la frontière des deux pays, en vue de sa livraison d’ici à juillet 2026, a annoncé le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, lundi, dans la capitale mauritanienne.

    Le comité sera chargé de ‘’lever les dernières équivoques’’ liées à la réalisation de cette infrastructure, a dit M. Sonko lors d’une réunion avec son homologue mauritanien, Mohamed Ould Diay.

    Selon lui, les travaux du pont ont atteint un taux d’exécution de 30 %.

    D’une longueur de 1,5 kilomètre, le pont de Rosso enjambera le fleuve Sénégal pour relier le sud de la Mauritanie au nord du Sénégal. Son coût global est de 88 millions d’euros, soit 57,7 milliards de francs CFA.

    Les travaux de construction de cet ouvrage ont été lancés en 2021 par les présidents mauritanien et sénégalais.

    ‘’Une intensification des relations bilatérales’’

    S’exprimant en présence de plusieurs ministres sénégalais et mauritaniens, Ousmane Sonko a salué le ‘’partenariat stratégique’’ noué par les deux pays autour du gisement de gaz naturel Grand Tortue Ahmeyim (GTA), situé sur la frontière du Sénégal avec la Mauritanie. ‘’GTA, qui symbolise notre partenariat stratégique autour du gaz et du pétrole, est un exemple de réussite de partenariat Sud-Sud porté de surcroît par deux pays voisins’’, a dit Ousmane Sonko.

    Une réunion interministérielle de coordination du projet d’exploitation de ce gisement s’est tenue les 19 et 20 décembre 2024 à Nouakchott, a rappelé M. Sonko.

    Plusieurs rencontres bilatérales se sont déroulées en 2024 entre les deux pays, à Dakar et à Nouakchott, ainsi que plusieurs visites officielles, dont le premier voyage à l’étranger du président Bassirou Diomaye Faye, réservé à la Mauritanie.

    Tout cela doit pousser la Mauritanie et le Sénégal à parler désormais d’une ‘’seule voie’’, selon Ousmane Sonko.

    ‘’Je vous disais tantôt (…) que nos deux pays doivent désormais ne parler que d’une seule voix’’, a-t-il affirmé en présence de Mohamed Ould Diay et de plusieurs ministres sénégalais et mauritaniens.

    ‘’Je vous renouvelle (…) mon entière disponibilité à œuvrer avec vous au renforcement des liens d’amitié fraternels unissant nos deux peuples et à la consolidation du partenariat stratégique qui existe entre nos deux pays’’, a poursuivi Ousmane Sonko, saluant ‘’une intensification des relations bilatérales sénégalo-mauritaniennes sous l’impulsion des présidents Bassirou Diomaye Diakhar Faye et Mohamed Cheikh Ould El Ghazouani’’.

    La Mauritanie et le Sénégal ont, ‘’au fil des années, établi de solides rapports de confiance basés sur le respect mutuel, ce qui leur a permis de relever les nombreux défis qui se sont dressés devant eux’’, a souligné M. Sonko.

    ‘’Sincérité’’

    ‘’Votre présence aujourd’hui parmi nous, tout en attestant de la profondeur des liens historiques qui unissent nos deux pays frères, traduit avec force la solide volonté de nos dirigeants respectifs […] à toujours œuvrer au renforcement de nos relations bilatérales, à diversifier et à élargir les cadres de coopération entre nos deux pays’’, a affirmé Mohamed Ould Diay.

    Il estime que ‘’rien n’illustre mieux la sincérité de cette volonté commune que l’honneur fait à la Mauritanie d’avoir été choisie par […] le président Bassirou Diomaye Faye comme destination de son premier voyage à l’extérieur, après sa brillante élection’’.

    Les deux pays ont en commun ‘’un islam sunnite et tolérant, porté par des chefs et d’éminents érudits’’, selon le chef du gouvernement mauritanien.

    La Mauritanie et le Sénégal ont contribué à la réalisation ‘’de grands projets’’, dont l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), a-t-il rappelé.

    L’OMVS est considérée dans le monde comme un modèle de gestion des bassins hydrographiques, a-t-il dit en se réjouissant du projet commun d’exploitation du gisement gaz naturel de GTA et de la construction du pont de Rosso à la frontière des deux pays.

    ‘’Une complémentarité qui enrichit et fortifie’’

    Le Sénégal et la Mauritanie sont dans ‘’une complémentarité qui enrichit et fortifie nos deux nations’’, a poursuivi Mohamed Ould Diay, exhortant Dakar et Nouakchott à ‘’renforcer [leurs] relations bilatérales et à explorer le moyen le plus à même de les […] diversifier’’.

    Ousmane Sonko est arrivé dimanche soir à Nouakchott pour une visite officielle de deux jours consacrée essentiellement à l’énergie, aux transports, à la sécurité et à la migration.

    Pour cette visite également dite d’amitié et de travail, il est accompagné de plusieurs ministres, dont Yassine Fall, chargée de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, et Jean Baptiste Tine, celui de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

    Birame Souleye Diop, le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Yankhoba Diémé, chargé des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, et Fatou Diouf, la ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, y prennent part.

    La délégation conduite par Ousmane Sonko comprend aussi les directeurs généraux de l’Agence nationale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux, Bakary Séga Bathily, et de la Société des pétroles du Sénégal, Alioune Guèye.

    ESF/ASG/ADL

  • VIDEO / Plaidoyer pour la tenue d’un conseil interministériel sur la situation des établissements privés de formation en santé

    VIDEO / Plaidoyer pour la tenue d’un conseil interministériel sur la situation des établissements privés de formation en santé

    Le Collectif sénégalais des chefs d’établissements de formation en santé (COSEPS), a fait part dimanche à Mbour (Ouest), sa volonté de se concerter avec le gouvernement, pour la tenue d’un conseil interministériel dans le but d’examiner la situation des instituts privés de formation en santé et les maux qui gangrènent le secteur.

  • SENEGAL-BASKET-CHAMPIONNAT / National 1 masculin : les favoris se signalent d’entrée

    SENEGAL-BASKET-CHAMPIONNAT / National 1 masculin : les favoris se signalent d’entrée

    Dakar, 13 jan (APS) – L’ASC ville de Dakar, l’AS Douanes, l’Université Gaston Berger, Louga Basket Club et le Dakar Université Club (DUC) ont été les grands gagnants de la première journée du championnat national 1 masculin de basket

    Le champion en titre, ASC Ville de Dakar, a signé sa première victoire de la saison en battant (57-44) l’équipe promue Abaz dans la poule A.

    L’équipe de Louga Basket Club a pris le dessus sur Mermoz (54-52) tandis que Bopp est allé battre l’US Rail (69-56).

    L’ASUC Sports a obtenu les trois points de la victoire sans jouer, la Jeanne d’Arc de Dakar n’ayant pas effectué le déplacement à Ziguinchor.

    Dans la poule B, l’AS Douanes et le Dakar Université Club ont battu respectivement l’Association sportive des forces armées (ASFA) et la Renaissance sportive de Yoff.

    De son côté, l’Université Gaston Berger a surclassé l’USPA, tandis que Guédiawaye Basket Academy s’est imposé devant Port (62-53).

    Voici les résultats  à l’issue de la première journée de National 1:

    Poule A:

    ASC Ville de Dakar- Abaz : 57-44

    Louga Basket Club-Mermoz : 54-52

    US Rail-Bopp : 56-69

    ASUC Sports a battu la Jeanne d’Arc de Dakar par forfait.

    Poule B:

    Guédiawaye Basket Academy-Port : 62-53

    UGB-USPA : 72-50

    AS Douanes-ASFA : 60-48

    DUC-RS Yoff : 70-48.

    BHC/SKS/OID/ASG