Année : 2025

  • VIDEO / La plate-forme « Ndayi Askan wi » se démarque de la promotion pour l’autorité parentale partagée

    VIDEO / La plate-forme « Ndayi Askan wi » se démarque de la promotion pour l’autorité parentale partagée

    La plate-forme fédérale nationale « Ndayi Askan wi » se démarque de la campagne de promotion pour l’autorité parentale partagée. Il s’agit selon les membres de la plateforme d’une croisade contre la volonté de Dieu. La plateforme a adressé ce jeudi une correspondance au président de l’assemblée nationale pour alerter sur un lobby pour l’application des dispositions du protocole de Maputo. La plateforme « Ndayi Askan Wi » était en conférence de presse ce jeudi après midi à l’institut islamique de Dakar.

  • VIDEO / Adoption du décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du « GouvNum »

    VIDEO / Adoption du décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du « GouvNum »

    Sur proposition du ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a adopté en réunion de conseil des ministres du mercredi 19 février, le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du « GouvNum ». Composé de plusieurs ministères et d’agences, ce comité va assurer la parfaite coordination et la cohérence dans la mise en œuvre du New Deal Technologique.

  • VIDEO / Fête patronale Ninki-Nanka 2025

    VIDEO / Fête patronale Ninki-Nanka 2025

    Les 1er et 2ème bataillons d’artillerie ont organisé jeudi, leur fête patronale à Bel Air ( Dakar ) au camp général Mountaga Diallo. En présence du Général de brigade Simon Ndour, Chef d’état-major de l’Armée de terre, les troupes ont montré à travers un défilé motorisé et des troupes à pied, la montée en puissance de l’armée de terre.

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens insistent sur l’état des finances publiques

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens insistent sur l’état des finances publiques

    Dakar, 21 fév (APS) – Les quotidiens, entre les craintes d’un ajustement structurel ou de politiques d’austérité, continuent de porter un intérêt particulier à la situation difficile des finances publiques du Sénégal, sujet parmi les plus en vue dans la livraison de vendredi.

    « Ni austérité, ni ajustement », tient pourtant à rassurer Walfquotidien, se basant sur le point de vue de l’économiste Demba Moussa Dembélé, selon lequel le gouvernement « n’est pas dans une dynamique d’ajustement structurel, contrairement à ce que pensent les syndicats d’enseignants et de la santé ».

    Demba Moussa Dembélé « se dit convaincu que le gouvernement ne va pas aller dans le sens d’une politique d’austérité encore moins d’ajustement structurel », perspective qui « serait contraire à leur philosophie et discréditerait le régime » du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko.

    Selon l’économiste, le Premier ministre Ousmane Sonko, attendu ce vendredi à l’Assemblée nationale pour répondre à des questions d’actualité des députés, « devrait édifier les Sénégalais sur les mesures que l’Etat va prendre pour le redressement des finances publiques ».

    L’Alliance pour la République (APR) persiste malgré tout à soutenir le contraire. Le parti de l’ancien président Macky Sall, désormais dans l’opposition, dit voir dans « les mesures d’austérité que le gouvernement veut prendre, une volonté de celui-ci de placer le pays sous ajustement structurel », rapporte le journal Le Quotidien.

    « Il ne s’agit, ni plus ni moins, que d’un placement du pays sous ajustement structurel », renchérit Vox Populi, en reprenant la position du secrétariat exécutif national de l’APR dont le leader était au pouvoir de 2012 à 2024. Le régime de Macky Sall est accusé par celui de son prédécesseur d’avoir falsifié les comptes publics.

    Le service de la dette et les intérêts « ont explosé »

    Un rapport d’audit de la Cour des comptes, portant sur la période allant de 2019 à 2024, a confirmé ces accusations et a fait état d’un déficit public plus important que celui rendu public.

    La Cour des comptes a également relevé une marge de manœuvre financière quasi inexistante pour l’État du Sénégal et des dettes colossales à rembourser, du fait justement de l’état des finances publiques.

    Selon le quotidien Enquête, l’Etat sénégalais se trouverait même « au bord du précipice », en raison de l’importance de la dette publique. « Le service de la dette et les intérêts […] ont explosé au deuxième semestre 2024. Le Sénégal s’enfonce dans le rouge », semble alerter cette publication.

    Enquête en profite pour revenir sur le déplacement du chef du gouvernement à l’Assemblée nationale ce jour pour répondre à des questions d’actualité des députés.

    « Face aux parlementaires, écrit le journal, le Premier ministre Ousmane Sonko reviendra sans doute sur la situation difficile des finances publiques qui ne cesse de se détériorer depuis les révélations fracassantes de la dette cachée par l’ancien régime ».

    Cette stratégie est « basée sur la transparence », mais elle « fait peser sur le Sénégal de graves risques d’insolvabilité », indique Enquête, loin d’être le seul quotidien à nourrir des craintes à ce sujet.

    Le quotidien 24 Heures, aussi, pointe à sa une « les risques liées à la dette publique [du Sénégal] et aux garanties ». Le journal, citant un rapport des services du ministère des Finances et du Budget, fait état d’une « conjoncture internationale peu favorable, matérialisée par un maintien ou un durcissement des conditions financières […] ».

    S’y ajoutent « une inflation qui demeure relativement élevée, un endettement assez élevé et des tensions géopolitiques, commerciales qui risquent de s’exacerber, [sans compter les] aléas climatiques ».

    L’Etat se désengage de la prise en charge des compétitions africaines de clubs

    Dans ce contexte, les quotidiens anticipent, dans une certaine mesure, les réponses du Premier ministre aux questions des députés. L’As note que d’après les partisans de Macky Sall, « Ousmane Sonko viendra distiller des fake-news et des accusations puériles et sans fondement suite à la publication du rapport de la Cour des comptes » sur l’état des finances publiques.

    Selon L’info, il y a un risque que les échanges soient « à sens unique et en toute complicité entre le pouvoir et sa majorité », alors qu’il en est attendu « un débat contradictoire, garant d’un bon contrôle de l’action gouvernementale ».

    Le Premier ministre devant répondre à 10 questions des députés à cette occasion, Khalifa Sall, opposant politique et ancien maire de Dakar, demande qu’il soit permis à l’opposition « de pouvoir s’exprimer », rapporte Rewmi quotidien.

    L’Observateur et Tribune annoncent que l’Etat sénégalais a décidé de se désengager de la prise en charge des compétitions africaines de clubs. Le ministère des Sports en a informé les clubs, selon le premier des deux quotidiens cités.

    « Désormais, écrit-il, l’Etat du Sénégal n’aidera pas les clubs sénégalais qui participent à la Ligue des champions et la Coupe de la CAF ». « En clair, précise le quotidien Tribune, les services de Khady Diène Gaye ne sortiront plus aucun rond pour acheter le quota de 30 billets d’avion les matchs à l’extérieur ».

    Le Soleil s’intéresse aux rapports entre élevage et souveraineté alimentaire, en perspective de la Journée nationale de l’élevage, prévue ce samedi à Kaolack (centre), une manifestation au cours de laquelle le chef de l’Etat et les acteurs du secteur vont échanger « sur la valorisation des produits d’origine animale », selon cette publication.

     »Malgré son potentiel [au Sénégal], l’élevage reste […] sous-exploité et confronté à moult défis », constate Sud Quotidien, avant de se demander si les nouvelles autorités réussiront « à booster cette filière qui peut offrir de grandes opportunités en matière de revenus, d’emplois et de renforcement de la résilience face aux crises alimentaires ».

    BK

  • SENEGAL-SANTE / Prise en charge de l’infertilité du couple : les premiers cas d’insémination artificielle expérimentés à Kaolack (responsable)

    SENEGAL-SANTE / Prise en charge de l’infertilité du couple : les premiers cas d’insémination artificielle expérimentés à Kaolack (responsable)

    Thiès, 20 fev (APS) – Les premiers cas d’insémination artificielle chez des couples soufrant d’infertilité sont en train d’être réalisés à Kaolack (centre), a appris l’APS de la cheffe de la Division planification familiale à la Direction de la santé de la mère et de l’enfant, Dr Ndéye Awa Diagne.

    ‘’Il y a des unités de prise en charge qui doivent être mises en place au niveau des structures sanitaires du pays. Déjà, il y a l’unité de Kaolack qui a été installée et qui a commencé à faire les premiers cas d’insémination artificielle’’, a-t-elle dit.

    Dr Ndeye Awa Diagne prenait part à un atelier de partage des plans stratégiques de la Santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile, des adolescents et de la nutrition (Srmnia-n) et des plans d’actions nationaux budgétisés de planification familiale (PANBPF) 2024-2028. Cette rencontre est organisée en collaboration avec l’Association des journalistes en santé, population et développement.

    Dr Diagne, gynécologue obstétricienne, indique qu’il y a d’autres unités de prise en charge de l’infertilité à installer à Saint-Louis, Touba, Tambacounda, Mbour et Ziguinchor.

    ‘’Nous espérons pouvoir les installer en 2025 », a-t-elle déclaré, expliquant que ces programmes sont vraiment pris en compte parce que l’infertilité commence à devenir un vrai problème de santé publique.

    Elle a indiqué que l’unité de procréation médicalement assistée de l’hôpital Dalal Jamm est en cours.  »Il reste juste l’équipement », a t-elle précisé.

    Dr Ndeye Awa Diagne a relevé que la prise en charge de l’infertilité est coûteuse. Elle a fait savoir que  »pour une procréation médicalement assistée, un couple peut dépenser jusqu’à 2 millions 500 mille FCFA’’.

    De l’avis de la spécialiste l’infertilité commence à prendre de l’ampleur dans les structures sanitaires.

    ‘’La participation des structures sanitaires publiques à sa prise en charge pourra donc permettre une meilleure accessibilité, non seulement en termes de ressources financières, en prise en charge, mais aussi en accessibilité géographique’’, a estimé la gynécologue.

    Revenant sur les causes de l’infertilité, elle a expliqué qu’’à partir de 35 ans,  »la fertilité de la femme diminue ». Elles perdent du temps au niveau des tradipraticiens », déplore-t-elle.

    Sous ce rapport , elle recommande aux couples qui ont  fait plus d’un an de vie conjugale sans enfant, d’aller vers des structures sanitaires.

    ‘’Quand on parle d’infertilité du couple, c’est aussi bien l’homme que la femme qui doivent être consultés. On a constaté que de plus en plus que la cause vient de l’homme alors qu’on pense toujours en premier à la femme’’, a relevé Dr Diagne.

    Elle a rappelé que les trois composants de la planification familiale sont l’espacement des naissances, la prise en charge de l’infertilité, l’infécondité du couple et la prise en charge des infections sexuellement transmissibles.

    NSS/SKS/OID/AB

  • SENEGAL-SOCIETE-HUMEUR / Dagana : des travailleurs du FERA en sit-in pour réclamer le paiement de dix mois d’arriérés de salaires

    SENEGAL-SOCIETE-HUMEUR / Dagana : des travailleurs du FERA en sit-in pour réclamer le paiement de dix mois d’arriérés de salaires

    Dagana, 20 fév (APS) – Les travailleurs du Fonds d’entretien routier autonome (FERA) de la région de Saint-Louis ont organisé, jeudi, un sit-in à Dagana, pour réclamer le paiement de dix mois d’arriérés de salaires à leur employeur, a constaté l’APS.

    ‘’Nous avons organisé ce sit-in pour protester contre le non-paiement de dix mois de salaires’’, a déclaré Pape Niang, président du Collectif régional des travailleurs du Fonds d’entretien routier autonome (FERA).

    M. Niang précise que pour le cas de Gaya, une commune du département de Dagana, certains travailleurs sont restés seize mois sans être payés. ‘’Une situation très compliquée pour ces pères et mères de famille qui consacrent tout leur temps à ce travail’’, a-t-il déploré.

    Il a signalé que des démarches ont été faites auprès des autorités administratives et territoriales, mais le problème n’a toujours pas été résolu.

    Pape Niang invite le président de la République et le Premier ministre à se saisir de ce dossier pour régler définitivement ce problème et permettre aux travailleurs d’exercer dignement leur travail.

    OG/AT/ASB/AB

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Un projet de gestion des inondations dans cinq communes lancé à Dakar

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Un projet de gestion des inondations dans cinq communes lancé à Dakar

    Hann Bel air, 20 fév (APS) – La troisième phase du projet dénommé ‘’Aar sa gox gestion intégrée des risques d’inondation’’ (ASG GIRI) a été lancée jeudi pour trouver, d’ici à mars 2028, des solutions aux problèmes d’inondation récurrents dans cinq communes de la banlieue dakaroise.

    La cérémonie de lancement s’est déroulée au siège de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) des Maristes, un quartier de la commune de Hann Bel air, en présence des représentants de structures intervenantes comme l’ONG internationale de développement social et solidaire (GRET), UrbaSEN, FSH et UrbaMONDE.

    ‘’Cette troisième phase du projet (ASG GIRI), financée à hauteur de 1,5 million d’euros (983 935 500 FCFA) par l’Agence de française de développement (AFD), permettra de régler de façon concrète le problème lié aux inondations dans la banlieue dakaroise’’, a indiqué Khadim Diop, chef de projet à l’ONG GRET.

    Il intervenait lors de la cérémonie de présentation de la troisième phase du projet ASG GIRI. Les représentants des cinq communes bénéficiaires que sont Pikine, Guédiawaye, Diamaguène Sicap Mbao, Tivaouane Diaksao et Thiaroye Gare ont pris part à la rencontre.

    La première phase du projet ‘’Aar sa gox gestion intégrée des risques d’inondation’’ (ASG GIRI) avait été lancée pour la période avril 2024-mars 2028. Le projet est réparti en trois phases.

    Khadim Diop a indiqué que cette troisième et dernière phase du programme va prendre en compte les vulnérabilités sanitaires relatives à la gestion des eaux usées et des déchets solides.

    ‘’Nous travaillerons également au cours de cette phase dans la gestion de l’hygiène, la gestion des déchets solides et sensibiliseront les populations sur les risques d’inondation’’, a-t-il ajouté.

    ‘’Nous nous efforcerons également de sensibiliser les populations sur la réutilisation des eaux usées, sur le réseau de raccordement qui sera mis en place par l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX)’’, a encore dit le chef de projet, estimant que ces mesures permettront de mieux protéger le cadre de vie de manière générale dans les communes bénéficiaires.

    Khadim Diop a, en outre, renseigné que sa structure s’appuie dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet sur la Fédération sénégalaise des habitants (FSH) ainsi que d’autres associations communautaires.

    ID/AB/SKS/ASB