Année : 2025

  • SENEGAL-ART / L’exposition « Identité spirituelle universelle », une invite à connaitre « ses origines »

    SENEGAL-ART / L’exposition « Identité spirituelle universelle », une invite à connaitre « ses origines »

    Dakar, 9 jan (APS) – La Galerie nationale d’art accueille, du 7 janvier au 7 février, ‘’Identité spirituelle universelle’’, une exposition de l’artiste visuelle Marianne Diakher Senghor qui se veut une invite à connaitre ‘’ses origines’’.

    ‘’Ce projet est un prétexte pour se poser des questions sur qui nous sommes ? Connaitre ses origines, l’autre monde ou les autres mondes, le monde spirituel qui existe en dehors du monde matériel’’, a-t-elle déclaré ajoutant qu’elle travaille sur ce projet depuis 16 ans.

    ‘’Je me questionne sur l’identité au-delà de ce physique qui est matière, au-delà de cette vie matérielle, au-delà de maintenant. Connaitre ses origines, l’autre monde ou les autres mondes, le monde spirituel qui existe en dehors du monde matériel’’, explique-t-elle.

     Yanne, de son nom d’artiste se questionne, à travers cette exposition sur l’identité au-delà du physique qui est matière, au-delà de cette vie matérielle, au-delà de maintenant.

    L’exposition, composée de 86 œuvres mêlant peintures et sculptures, se décline en neuf sous-thèmes, parmi lesquels ‘’Guides’’, ‘’Totems’’, ‘’Kuus’’ (Lutins), ‘’Retour à la source’’.

    ‘’Salma Koor’’ et ‘’Ndut’’, un rite d’initiation en milieu sérère, mettent en exergue des figures avec des coiffes et tresses à l’africaine.

    L’artiste explique que l’idée de cette exposition lui est venue après avoir visionné un film documentaire dont les costumes, les coiffes et les couvre-chefs l’ont profondément marquée.

    Marianne Diakher Senghor se dit interpelée par la nouvelle tendance de la mode des cheveux naturels ‘’cheveux indiens, issue de sacrifices dans des temples’’, qu’elle qualifie de ‘’crise d’identité’’.

    ‘’La coiffe ne se limite pas à soigner son apparence, elle permet également d’affirmer son identité et son statut social’’, a-t-elle fait savoir.

    Elle poursuit:  »Le fait de rajouter des cheveux d’une autre sur soi et se dire que tu portes des cheveux naturels, des cheveux qui ne poussent pas sur ta tête, est un déni de soi’’.

    MYK/FKS/SBS/OID

  • SENEGAL-LUTTE-AVIS / Zarco va livrer un « combat capital » face à Gris Bordeaux pour se repositionner (chroniqueur)

    SENEGAL-LUTTE-AVIS / Zarco va livrer un « combat capital » face à Gris Bordeaux pour se repositionner (chroniqueur)

    Dakar, 9 jan (APS) – Le lutteur de l’écurie Grand Yoff, Aldiouma Diallo, dit « Zarco », va livrer, dimanche, face à Ibrahima Dione alias  »Gris Bordeaux’’ un  »combat capital » pour se repositionner dans le cercle fermé des ténors de l’arène, a estimé le chroniquer de lutte, Ngagne Diagne.

     »Dans sa carrière, il a eu des difficultés. Après une ascendance, il a été freiné par Sa Thiès puis Gouye Gui. Il s’est exilé pendant cinq ans. A son retour, il a battu les jeunes espoirs. Il veut faire un raccourci pour atteindre les ténors », a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.

    Après avoir battu des jeunes espoirs comme Mbaye Gouye Gui, Ada Fass, Diène Kairé et Niang Bou Ndaw, Zarco va défier, dimanche, le troisième Tigre de Fass à l’Arène nationale.

    Pour le chroniqueur de lutte du groupe e-media, le combat de dimanche est ‘’capital’’ pour Zarco pour son repositionnement dans l’arène sénégalaise.

     »Zarco est fort au corps à corps. Il est très explosif et a fait la lutte gréco-romaine durant son exil. Il sait finir ses combats par le contact’’, a expliqué Ngagne Diagne.

    Parlant de Gris Bordeaux, le chroniqueur décrit un lutteur qui ne triche pas.

     »Gris Bordeaux est un lutteur qui ne triche pas, c’est pour cela qu’il a toujours des combats malgré ces défaites. Il apporte toujours lors de ces combats ce qu’il a travaillé. Maintenant avec l’âge, il a perdu la vivacité. Mais il excelle par la main. Il excelle très bien en boxe’’, a-t-il expliqué.

    À 44 ans, Gris Bordeaux a livré 23 combats pour 11 victoires, 10 défaites et deux sans verdict.

    Zarco, au sommet de sa carrière, est devenu le porte-étendard de Grand-Yoff en lutte, depuis son retour d’Espagne où il s’était expatrié. Depuis lors, il a enchaîné des succès face à plusieurs espoirs de l’arène. Zarco compte désormais 11 victoires et cinq défaites en 16 combats.

    BHC/OID/SKS

  • SENEGAL-FOOTBALL / Beach soccer: le Sénégal bat à nouveau les EAU

    SENEGAL-FOOTBALL / Beach soccer: le Sénégal bat à nouveau les EAU

    Dakar, 9 jan (APS) – L’équipe nationale du Sénégal de Beach soccer a battu, ce jeudi, celle des Emirats Arabes Unis (EAU), 4-2, pour la deuxième fois en match amical international.

    Les butteurs sénégalais sont Pape Sidy Fall (deux buts), Seydina Mandione Diagne, Seydina Laye Gadiaga.

    Les Lions avaient battu les EAU sur le même score, mercredi.

    Champions d’Afrique en titre, les Lions du Beach soccer préparent la prochaine Coupe du monde prévue aux Seychelles cette année.

    BHC/OID

  • SENEGAL-EDUCATION / IEF de Saint-Louis: 11 classes vont démarrer l’apprentissage de l’anglais au préscolaire et à l’élémentaire

    SENEGAL-EDUCATION / IEF de Saint-Louis: 11 classes vont démarrer l’apprentissage de l’anglais au préscolaire et à l’élémentaire

    Saint-Louis, 9 jan (APS) – Onze classes choisies dans neuf écoles de l’Inspection de l’Education et de la Formation (IEF) de Saint-Louis à Saint-Louis vont démarrer l’enseignement de l’anglais dans les écoles maternelles et élémentaires à partir du 14 janvier, a appris l’APS.

    Plusieurs étapes ont été déjà franchies pour arriver à cet objectif, révèle une note de Amadou Al Housseynou Sarr, Inspecteur de l’Education et de la Formation (IEF) de Saint-Louis commune, rendant compte d’une rencontre de partage tenue mercredi dernier.

    Dans le document dont l’APS a eu connaissance, il cite notamment l’enrôlement des enseignants et leur formation.

    L’IEF de Saint-Louis commune a souligné que le programme d’enseignement de l’anglais est très innovant avec beaucoup de bonnes perspectives.

    Il a expliqué que le choix est basé sur des critères bien définis, dont le profil des enseignants.

    L’enseignement de l’anglais concerne d’abord les élèves de CM1 et des pensionnaires des classes de petite section à la maternelle.

    L’IEF a rappelé l’ambition du ministère de l’Education de promouvoir le bilinguisme matérialisé avec l’introduction des langues nationales dans les enseignements-apprentissages à l’élémentaire.

    Il s’agit d’introduire officiellement l’enseignement de l’anglais dans certaines écoles publiques du Sénégal avec pour objectif de passer plus tard à la généralisation.

    AMD/OID/SBS

  • SENEGAL-EDUCATION / Tambacounda : un inspecteur relève les obstacles à l’éducation des filles

    SENEGAL-EDUCATION / Tambacounda : un inspecteur relève les obstacles à l’éducation des filles

    Tambacounda, 9 jan (APS) – L’Inspecteur à l’Académie de Tambacounda (Est), Maoudo Ndao, a fait état, jeudi, de plusieurs obstacles à l’éducation des filles, citant entre autres les mariages précoces et la pauvreté.

     »Dans la région de Tambacounda, nous avons plusieurs facteurs qui bloquent l’éducation des filles. Il s’agit ente autres des mariages précoces et surtout de la pauvreté qui poussent certaines filles à déserter les écoles pour devenir des bonnes dans les maisons », a t-il déclaré dans un entretien avec  l’APS à l’occasion de la Journée nationale de l’éducation des filles.

    L’absence d’infrastructures comme les toilettes séparées constitue également un facteur de blocage, selon l’Inspecteur Ndao.

     »Imaginez dans une école où les toilettes ne sont pas séparées, les garçons et les filles sont obligés de se partager les mêmes toilettes. Cela peut être source de plusieurs problèmes chez les filles », a-t-il relevé.

     »Imaginez aussi dans un établissement scolaire où les filles n’ont pas suffisamment de serviettes hygiéniques, souvent ça crée un sentiment de déshonneur, ce qui poussent certaines à abandonner contre leur propre gré », a-t-il ajouté.

    Maoudo Ndao a salué cependant le travail de sensibilisation et de dotation en kits hygiéniques effectués depuis quelques années par le ministère de l’Education nationale en collaboration avec les Inspecteurs d’académie. Ces efforts ont permis aux jeunes filles de bénéficier de ces kits hygiéniques. 

    En dépit de ces facteurs de blocage, le nombre de filles est plus élevé que celui des garçons dans plusieurs écoles de la région, a souligné l’Inspecteur.

     »Je crois que le constat est satisfaisant, dans plusieurs écoles de la région de Tambacounda, le nombre de filles est plus élevé que celui des garçons. C’est une réalité, surtout dans les grandes villes et les villes moyennes et même au niveau des zones urbaines plus ou moins évoluées », a salué M. Ndao.

    Il estime que  »maintenant, le défi, c’est maintenir le cap ».  »Et pour cela, plaide Maoudo Ndao, il faut octroyer des bourses aux filles vulnérables leur permettant d’abandonner certains travaux domestiques et d’acheter des fournitures scolaires et des serviettes hygiéniques pour se prendre en charge ». 

    ABD/OID

  • SENEGAL-MONDE-OLYMPISME / Les JOJ parmi les  »actions prioritaires » du gouvernement en 2025 (Conseil des ministres)

    SENEGAL-MONDE-OLYMPISME / Les JOJ parmi les  »actions prioritaires » du gouvernement en 2025 (Conseil des ministres)

    Dakar, 9 jan(APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a demandé, mercredi en Conseil des ministres, au gouvernement de classer les Jeux olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 parmi les « actions prioritaires » durant l’année 2025.

     »Evoquant l’organisation et la préparation des Jeux olympiques de la Jeunesse, le chef de l’Etat a souligné qu’ils constituent au regard de ses dimensions sportives, économiques, infra-structurelles, culturelles et logistiques, un défi majeur pour le Sénégal dans toutes ses composantes. Ce qui justifie l’impératif de classer cet événement parmi les actions prioritaires du Gouvernement en 2025 », peut-on lire dans le communiqué du Conseil des ministres.

    Le texte qui a fait le compte rendu de la dernière réunion hebdomadaire du gouvernement, informe que le chef de l’Etat a demandé au Premier ministre Ousmane Sonko, en relation avec la tutelle, « d’assurer, désormais, la supervision permanente de toutes les activités, projets et financements relatifs aux JOJ Dakar 2026 ».

    Bassirou Diomaye Faye a insisté sur la nécessité de veiller, notamment, à la réception à date de toutes les infrastructures liées à la tenue de ces événements qui vont réunir des jeunes âgés entre 15 et 18 ans à travers 35 disciplines sportives.

    Le Sénégal va abriter du 30 octobre au 13 novembre 2026, les quatrièmes Jeux olympiques de la Jeunesse, qui se tiennent pour la première fois en Afrique.

    Initialement prévus en 2022, avant son report à 2026, ces jeux se dérouleront dans trois villes : Dakar, Diamniadio et Saly. Le slogan officiel de la compétition est « l’Afrique accueille, Dakar célèbre ».

    BHC/SMD/ADL/OID

  • SENEGAL-METEO / L’ANACIM lance l’alerte à une houle dangereuse

    SENEGAL-METEO / L’ANACIM lance l’alerte à une houle dangereuse

    Dakar, 9 jan (APS) – Une houle dangereuse pouvant dépasser 2,5 mètres est attendue sur le littoral sénégalais, ce jeudi, à partir de 18 heures jusqu’à samedi, a-t-on appris de Tidiane Camara, ingénieur prévisionniste à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

     »Cette alerte de houle dangereuse sera de mise, dès ce jeudi à partir de 18 heures jusqu’à samedi, entre la grande côte et la petite côte’’, a dit M. Camara à l’APS.

    Il a invité  »tous les usagers de la mer à prendre toutes les précautions contre cette houle dangereuse qui pourrait causer d’importants dégâts du côté de la navigation et des activités liées à la pêche’’.

    AB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-GENRE-ACCES / Diourbel affiche un taux brut de scolarisation des filles plus important que celui des garçons

    SENEGAL-EDUCATION-GENRE-ACCES / Diourbel affiche un taux brut de scolarisation des filles plus important que celui des garçons

    Diourbel, 9 Jan (APS) – Le taux de scolarisation des filles est beaucoup important que celui des garçons dans les différents ordres d’enseignement de la région de Diourbel (centre), a t-on appris du Secrétaire général de l’Inspection d’académie, Modou Ndiaye.

    Dans un entretien avec des journalistes, M. Ndiaye a indiqué que le taux brut de scolarisation des filles plus important à tous les niveaux que celui des garçons.

    De même a-t-il poursuivi, l’indice de parité est en faveur des filles dans tous les ordres d’enseignement (préscolaire, élémentaire, au moyen et au secondaire).

    Pour Modou Ndiaye, cela prouve à suffisance qu’il y a des efforts importants qui sont en train d’être fait pour l’accès des filles à l’école mais également à leur maintien.

     »En dépit des facteurs et autres pesanteurs sociaux notamment, la pauvreté les mariages et les grosses précoces, les autorités académiques de la région sont en train de mener un travail de sensibilisation pour promouvoir l’éducation des filles », a-t-il assuré.

    Le secrétaire général de l’inspection d’académie de Diourbel a également salué le travail des organisations non gouvernementales et autres programmes qui accompagnent les filles dans la mise à disposition de serviettes hygiéniques, de fournitures et des frais de scolarité.

     »Conformément aux orientations de la tutelle, des observatoires de la vulnérabilité à la déperdition scolaire sont installés dans les écoles pour détecter et accompagner les éleveurs notamment les filles en difficultés », a fait savoir Modou Ndiaye.

    De plus, a-t-il souligné, l’inspection d’académie a instruit les chefs d’établissements à instaurer des observatoires de l’excellence qui visent à mettre l’accent sur l’accompagnement des filles dans les séries scientifiques.

    MS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / A Kolda, le maintien des filles à l’école reste un défi, selon une responsable de l’IA

    SENEGAL-SOCIETE / A Kolda, le maintien des filles à l’école reste un défi, selon une responsable de l’IA

    Kolda, 9 janvier (APS) – L’éducation et le maintien des filles à l’école restent un défi majeur dans la région de Kolda (Sud) face à l’existence d’un certain nombre de facteurs socioculturels, a soutenu, jeudi, la responsable du bureau genre à l’Inspection d’Académie, Awa Kandé Diao.

     »Nous sommes dans une région où l’éducation des filles et leur maintien à l’école restent un défi. Il y a des facteurs socioculturels qui constituent des obstacles, mais nous ne baissons pas les bras car notre objectif c’est d’avoir une société avec une éducation inclusive dans un environnement sain », a déclaré Mme Diao.

    Elle s’exprimait ainsi à l’occasion de la journée nationale de l’éducation des filles, célébrée ce jeudi.

     »Nous devons tous nous battre pour atteindre l’objectif du maintien des filles à l’école qui certes un défi à relever surtout face aux nombreux obstacles que sont les mariages et grossesses précoces, les tâches domestiques et également les problèmes de tutorat que rencontrent les jeunes surtout après la réussite pour le cycle moyen secondaire », a t-elle souligné.

    La responsable du bureau genre à l’IA de Kolda a également relevé  »la faiblesse dans l’accès des filles aux filières scientifiques, techniques et professionnelles et aux outils de communication ».

    « Nous avons des défis systématiques à relever et qui peuvent être des obstacles pour l’éducation de nos filles. Il y a la faiblesse de l’accès des filles aux filières scientifiques, techniques, professionnelles et les outils de la communication avec le phénomène de l’intelligence artificielle. Ce sont des domaines qui  peuvent être des clés pour l’autonomisation et l’intégration des filles dans ce monde en pleine mutation technologique », a  t-elle indiqué.

    Mme Diao a invité à une prise de conscience collective des acteurs de l’éducation pour gagner le pari de l’éducation et du maintien des filles à l’école.

    « Nous devons davantage unir nos efforts et avoir une prise de conscience collective mais surtout mener des actions concertées entre différents acteurs de l‘éducation pour gagner le pari du maintien des filles à l’école sans obstacles. L’’éducation des filles n’est pas seulement un droit fondamental mais  elle participe à atteindre l’objectif d’un développement durable dans nos pays », a t-elle souligné.

    MG/SKS/OID

  • SENEGAL-TRANSPORTS-DISTINCTION / Le Prix international du transport durable attribué au CETUD pour son système de Bus Rapid Transit

    SENEGAL-TRANSPORTS-DISTINCTION / Le Prix international du transport durable attribué au CETUD pour son système de Bus Rapid Transit

    Dakar, 9 jan (APS) – Le Conseil exécutif des transports urbains durables (CETUD) déclare avoir remporté le Prix international du transport durable (STA) 2025, qui récompense ses ‘’efforts’’ visant à ‘’promouvoir une mobilité durable et inclusive’’ à l’aide de son Bus Rapid Transit (BRT) entièrement électrique.

    Selon un communiqué du CETUD parvenu à l’APS, cette distinction est décernée par l’Institute for Transportation and Development Policy (ITDP), qui est basé à New York.

    ‘’L’ITDP et le comité du Prix international du transport durable sont fiers d’annoncer que Dakar […] est le lauréat […] 2025’’, lit-on dans le communiqué.

    Il ajoute que ‘’le Conseil exécutif des transports urbains durables recevra le STA à Dakar, lors d’une cérémonie diffusée en direct en février 2025’’.

    L’ITDP aussi annonce sur son site Internet avoir attribué cette distinction au CETUD. Le BRT ‘’est particulièrement important pour le Sénégal’’, souligne-t-il.

    ‘’C’est formidable que Dakar [soit] à l’honneur cette année, à l’occasion du 20e anniversaire du STA’’, rapporte le site Internet de l’ITDP en citant Heather Thompson, le président-directeur général de l’institut new-yorkais.

    Dakar y est décrite comme une ‘’ville diverse et dynamique’’, qui investit dans des transports publics de qualité pour créer de nouveaux modèles de mobilité.

    ‘’L’innovation fait partie intégrante du BRT de Dakar. Nos véhicules entièrement électriques, nos gares routières alimentées par l’énergie solaire et nos systèmes intelligents s’alignent sur les tendances mondiales en matière de durabilité, ce qui fait de Dakar un leader du transport vert en Afrique’’, rapporte le communiqué en citant Thierno Birahim Aw, le directeur général du CETUD.

    L’Institute for Transportation and Développment Policy est présenté dans le document reçu à l’APS comme une organisation mondiale à but non lucratif, qui travaille avec des villes du monde entier mettre en œuvre des systèmes de transport de haute qualité.

    Le comité du Prix du transport durable est composé de représentants de la Banque asiatique de développement, du Centre d’excellence pour le transport rapide par autobus, de la Banque de développement de l’Amérique latine, de la Banque mondiale et d’autres organisations.

    Le BRT a coûté 419 milliards de francs CFA, dont 69 % fournis par l’État du Sénégal et ses partenaires économiques et financiers, a dit à l’APS, en décembre 2023, l’ingénieur polytechnicien Khadim Niang, chargé de la réalisation de cette infrastructure de transport.

    Avec une centaine de bus articulés, le Bus Rapid Transit réduit d’une heure trente minutes à quarante-cinq minutes la durée moyenne du trajet entre les villes de Dakar et Guédiawaye, soit 18,3 kilomètres, selon M. Niang.

    Ses bus traversent 14 communes d’arrondissement. Le Bus Rapid Transit est un moyen de transport de masse qui existe dans une petite poignée de villes, dont Bogota (Colombie), Dar es Salam (Tanzanie) et Lima (Pérou), que des ingénieurs sénégalais ont visitées pour mieux élaborer le BRT de Dakar.

    Le CETUD et l’AGEROUTE, l’agence nationale chargée de la construction, de la réhabilitation et de l’entretien de routes et des ponts, ont supervisé sa construction. Le BRT a été mis en service en mai dernier.

    ESF/SBS/OID