Année : 2025

  • AFRIQUE-HYDRAULIQUE-ASSISES / Yaoundé va abriter le 23ème Congrès international et exposition de l’AAEA

    AFRIQUE-HYDRAULIQUE-ASSISES / Yaoundé va abriter le 23ème Congrès international et exposition de l’AAEA

    Kampala, 20 fev (APS) – Le 23ème Congrès international et exposition de l’Association africaine de l’eau et de l’assainissement (AAEA) aura lieu à Yaoundé (Cameroun) en février 2026, a t-on appris, jeudi, à Kampala (Ouganda).

    ‘’Nous réitérons notre gratitude envers le Gouvernement ougandais et l’ensemble des parties prenantes qui ont contribué au succès de cet événement. Permettez-moi de vous convier officiellement à notre prochain congrès, qui se tiendra en février 2026 à Yaoundé, au Cameroun’’, a annoncé le président-directeur exécutif de l’AAEA, François Olivier Gosso

    M. Gosso s’exprimait à la cérémonie de clôture du 22èmeCongrès international et exposition de l’Association africaine de l’eau et de l’assainissement (AAEA) organisée en Ouganda du 16 au 20 février sous le thème : ‘’Eau et Assainissement pour tous : un avenir sûr pour l’Afrique’’.

    ‘’Si nous ne prétendons pas disposer d’une baguette magique pour résoudre l’ensemble des défis liés à l’eau et à l’assainissement en Afrique, l’engagement de chacun nous a permis d’aborder de manière exhaustive les enjeux du secteur’’, a-t-il souligné.

    Il a salué  »les efforts déployés par l’ensemble des acteurs pour satisfaire les besoins des populations, tout en reconnaissant que des actions supplémentaires demeurent indispensables pour optimiser leurs performances, renforcer leurs capacités et améliorer durablement les conditions de vie’’.

    M. Gosso a rappelé qu’avant la cérémonie d’ouverture officielle du Congrès (lundi dernier), plusieurs activités précongrès ont été animés par des experts, notamment le forum des femmes et des jeunes professionnels de l’eau et de l’assainissement, ainsi que des ateliers à destination des journalistes et des acteurs intervenant en milieu rural.

    Il a cité l’exposition par de nombreuses entreprises venues, d’Asie, d’Europe, d’Afrique et de pays Africains, de matériels d’assainissement et de distribution d’eau de dernière génération.

    ‘’La grande innovation de ce congrès fut sans conteste la tenue d’un panel intergénérationnel de haut niveau, véritable catalyseur d’idées pour l’avenir du secteur’’, s’est félicité François Oiliver Gosso.

    Présenté comme étant l’un des principaux événements du calendrier du secteur de l’eau, le Congrès international et l’exposition de l’Association africaine de l’Eau et de l’Assainissement rassemblent les parties prenantes et les principaux contacts du secteur conventionnel de l’eau ainsi que d’autres secteurs.

    L’AAEA est une association professionnelle qui rassemble des entités, des entreprises et des opérateurs du secteur de l’eau potable, de l’assainissement et de l’environnement en Afrique. Elle compte plus de 237 membres venant de 40 pays à travers le continent.

    SG/OID

  • AFRIQUE-MAROC-DIPLOMATIE / Un officiel marocain explique l’engagement du Royaume envers le continent africain

    AFRIQUE-MAROC-DIPLOMATIE / Un officiel marocain explique l’engagement du Royaume envers le continent africain

    Dakar, 20 fév (APS) – L’engagement du Maroc envers l’Afrique est un engagement pour le bien-être du continent et non pas de simples slogans creux, a déclaré, jeudi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

    ‘’L’engagement du Maroc envers l’Afrique est un engagement pour le bien-être du continent et non pas de simples slogans creux‘’, a-t-il dit dans des propos rapportés par l’Agence marocaine de presse (MAP).

    M. Bourita s’exprimait à l’ouverture du 2e Forum des présidents des Commissions des Affaires étrangères des parlements africains. Cette rencontre est placée sous le thème : ‘’Vers la mise en place de fondements durables pour la stabilité et la sécurité en Afrique’’.

    ‘’En plaçant l’Afrique au cœur de la vision de sa politique étrangère, le Maroc se trouve ainsi dans sa position naturelle’’, a-t-il assuré soulignant que tout  ce qui concerne l’Afrique touche directement le Maroc.

    La stabilité du Royaume  »est directement liée à celle de notre continent et notre développement dépend de celui de l’Afrique’’, a affirmé Nasser Bourita.

    ‘’Le Maroc est profondément convaincu d’une vision globale fondée sur la promotion de la paix, de la sécurité et du développement, le respect de l’intégrité territoriale des pays et des principes de bon voisinage, la non-ingérence dans leurs affaires internes et sur l’appel à ne pas abriter des groupes terroristes et séparatistes menaçant la stabilité de l’Afrique’’, a-t-il fait valoir.

    Le ministre des Affaires étrangères n’a pas manqué de rappeler que le souverain chérifien croit profondément en l’Afrique et ses potentiels et c’est la raison pour laquelle le royaume multiplie des initiatives pour son développement.

    D’après lui, le Maroc, qui fait confiance au potentiel de l’Afrique, y voit des opportunités ‘’là où d’autres ne perçoivent que des problèmes’’. Il a ajouté que le Royaume privilégie les solutions durables, même si elles sont difficiles et longues à mettre en œuvre.

    Nasser Bourita a rappelé que le Roi du Maroc, Mohamed VI, dans ses discours ‘’insiste constamment sur l’audace, l’esprit d’initiative et le sens élevé de responsabilité’’.

    Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger considère que relever les défis internes et externes dépend ‘’de notre capacité à conjuguer esprit d’initiative et flexibilité’’.

    Le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, a quant à lui soutenu que les défis de l’Afrique nécessitent une volonté politique partagée.

     »L’incertitude qui règne dans l’ordre international, la propagation des égos nationalistes et des axes dans le monde et les aspirations de nos peuples à jouir de nos droits légitimes, en tant qu’Africains, à vivre dans la prospérité, requièrent que nous prenions notre destin en main afin de pouvoir dépasser les problématiques et les défis dont vous connaissez tous l’acuité », a affirmé M. Talbi Alami à l’ouverture du 2ème forum des Présidents des Commissions des Affaires étrangères des parlements africains.

     »En effet, l’extrémisme et le terrorisme se nourrissent des contextes de pauvreté, tandis que le séparatisme menace de fractionner les États. S’en accommoder constitue un danger pour le monde entier », a-t-il ajouté.

    Il a également fait observer que la force de l’État national africain est une nécessité historique, tout comme les partenariats avec les autres forces mondiales requièrent des positions unifiées, des économies fortes et l’ancrage et la consolidation des partenariats sud-sud dans le respect de la logique de gagnant-gagnant.

    Des représentants d’une quarantaine de pays africains ont pris part à ce 2e Forum des présidents des Commissions des Affaires étrangères des parlements africains.

    Ce forum à l’initiative de la Chambre des représentants s’inscrit dans le cadre de la coopération et de la coordination des efforts des parlements africains afin de relever les défis auxquels le continent est confronté.

    FD/OID/AB

  • AFRIQUE-CINEMA / Décès de Souleymane Cissé : l’Etat Burkinabé rend hommage à « une figure emblématique » du cinéma africain

    AFRIQUE-CINEMA / Décès de Souleymane Cissé : l’Etat Burkinabé rend hommage à « une figure emblématique » du cinéma africain

    Dakar, 20fév (APS) – Le gouvernement burkinabé a rendu hommage au cinéaste malien, Souleymane Cissé, décédé mercredi à Bamako, à l’âge de 84 ans, saluant la mémoire d’une ‘’figure emblématique » du cinéma africain et d’un cinéaste engagé qui a consacré toute sa vie au 7e art sur le continent.

     »Le gouvernement salue la mémoire d’une figure emblématique du cinéma africain et d’un cinéaste engagé qui a consacré toute sa vie au 7e art sur le continent pour que vivent des cinémas d’Afrique, reflet de notre identité et de la diversité de nos cultures’’, lit-on dans un communiqué signé par le porte-parole du gouvernement burkinabé, Pingdwendé Gilbert Ouédrago.

    Homme de culture, réalisateur talentueux, Souleymane Cissé était l’un des pères du cinéma africain, primé deux fois Etalon d’or de Yernnenga avec ses films Bara en 1979 et Finyè en 1983. Il laisse à la postérité un héritage inestimable avec d’autres films de renom comme Yeelen et Den Muso.

    Souleymane Cissé devait présider le ‘’jury fiction long métrage’’ de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) qui se tient du 22 février au 1er mars.

    Le cinéaste sera inhumé, vendredi, après la grande prière.

    ‘’Il laisse un grand vide incommensurable dans le monde du cinéma africain. Cependant, il reste vivant sur les écrans d’Afrique et du monde par son génie’’, selon le gouvernement burkinabé.

    MK/OID/SKS

  • SENEGAL-UNIVERSITES / Fac médecine : remise de toges aux agrégés reçus au 22ème Concours du CAMES, samedi

    SENEGAL-UNIVERSITES / Fac médecine : remise de toges aux agrégés reçus au 22ème Concours du CAMES, samedi

    Dakar, 20 fev (APS) – La faculté de Médecine, Pharmacie et d’Odontologie de l’UCAD organise, samedi, la cérémonie solennelle de remise de toges aux agrégés reçus au 22ème Concours d’Agrégation de Médecine, Pharmacie, Odontologie et Médecine vétérinaire du CAMES, annonce un communiqué transmis à l’APS.

    La cérémonie est prévue à partir de 09 heures au grand amphithéâtre de l’UCAD II sous la présidence de Dr El Hadji Abdourahmane Diouf, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    Le concours d’agrégation du CAMES s’est tenu à Conakry (Guinée) au mois de novembre 2024, rappelle le communiqué.

    Il précise que les récipiendaires des universités de Thiès et de Bambey seront célébrés à Dakar.

    La même source indique que ‘’devant leurs familles et proches, les lauréats seront habillés de la toge de Professeur agrégé par leurs maitres et recevront leur diplôme conformément à la tradition universitaire’’.

    Lors du dernier concours du CAMES, l’UCAD a obtenu 28 admis sur 29 candidats présentés soit un taux de réussite de 96,55%, rappelle le communiqué, soulignant que parmi les lauréats, 12 sont les majors de leur jury.

    OID/SBS/AB

  • SENEGAL-MINES / Fonds d’appui au développement local : le Comité national de suivi et d’évaluation des ressources démarre ses activités

    SENEGAL-MINES / Fonds d’appui au développement local : le Comité national de suivi et d’évaluation des ressources démarre ses activités

    Dakar, 20 fév (APS) – Le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, a procédé, jeudi, à Dakar, au lancement officiel des activités du Comité national de suivi et d’évaluation des ressources du Fonds d’appui au développement local (FADL).

    Le FADL, créé en 2023, est alimenté par les sociétés minières. Celles d’entre elles en phase de recherche doivent lui verser un montant négocié avec les conventions minières. Les sociétés minières en phase d’exploitation sont tenues de lui remettre 0,5 % de leur chiffre d’affaires hors taxe annuelle.

    ‘’L’importance, dans cet exercice de la mise en place du Comité national de suivi et d’évaluation des ressources du Fonds d’appui au développement local, se mesure à l’aune de sa mission principale, qui est de veiller à ce que les fonds alloués aux communes impactées au titre du FADL soient utilisés de manière efficiente, qu’ils produisent les résultats escomptés et participent ainsi au plein épanouissement des populations’’, a expliqué Birame Souleye Diop.

    L’instance dont les activités viennent de démarrer est chargée de veiller à ‘’un suivi rigoureux des projets financés et de garantir une gestion responsable, participative et transparente des ressources publiques’’.

    Des comités communaux et intercommunaux seront créés, qui vont prendre en charge les préoccupations des populations en mettant en œuvre ‘’des projets de développement pérennes’’ avec le FADL, selon M. Diop.

    ‘’La concrétisation de ce projet est aussi bien à l’avantage des sociétés minières que de l’État, car il permet d’avoir plus de visibilité sur […] les montants reçus par les communes en termes d’investissements’’, a dit le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

    Il estime que le fonctionnement correct du FADL est ‘’un défi majeur pour l’administration minière et une nécessité pour les communes abritant les opérations minières’’.

    Il leur permettra, a ajouté Birame Souleye Diop, de ‘’tirer davantage profit des retombées des activités minières, en plus du Fonds d’appui et de péréquation des collectivités territoriales’’.

    ‘’Son opérationnalisation est déjà entamée, avec la signature de protocoles et d’avenants entre les titulaires de titres miniers en phase d’exploitation et le ministère des Mines, ainsi qu’un début de versement des montants dus par certaines sociétés auprès des [démembrements du] Trésor public auxquels ces sociétés sont rattachées’’, a poursuivi M. Diop.

    Il précise qu’‘’il ne s’agit pas seulement d’allouer des ressources financières aux communes impactées par l’exploitation, mais de s’assurer également de leur utilisation efficiente et responsable, de pouvoir faire le suivi et de mesurer l’impact des fonds injectés dans le développement économique et social des communes concernées’’.

    ‘’Alors que le monde célèbre aujourd’hui, 20 février, la Journée mondiale de la justice sociale, nous nous réjouissons que le gouvernement du Sénégal ait répondu favorablement à l’une des demandes principales de notre campagne’’, a réagi le réseau Citoyens actifs pour la justice sociale (CAJUST), qui réunit des organisations de jeunes de la société civile sénégalaise.

    Il salue aussi, dans un communiqué, la création du Comité national de suivi et d’évaluation des ressources du FADL.

    Le lancement des activités dudit comité est une ‘’avancée considérable de la promotion de la justice sociale au profit des citoyens, notamment les communautés affectées par les opérations minières’’, affirme le CAJUST.

    CS/OID/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Des députés planchent sur les enjeux du littoral

    SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Des députés planchent sur les enjeux du littoral

    Dakar, 20 fév (APS) – Les enjeux et défis liés à la résilience du littoral sénégalais et à la protection de ses ressources naturelles ont été, jeudi, au centre d’un panel organisé à Dakar, par le Réseau des parlementaires pour l’environnement (REPES), a constaté l’APS. 

    Cette rencontre est organisée en partenariat avec l’Alliance des parlementaires et élus locaux pour la protection de l’environnement des pays du Littoral ouest africain (APPEL) avec le concours du Partenariat régional pour la conservation de la zone côtière et marine (PRCM). ‘’Enjeux et défis pour la résilience du littoral sénégalais et la protection de ses ressources naturelles’’ est le thème de ce panel.

    La rencontre « vise à offrir aux parlementaires une meilleure compréhension des défis liés au littoral et permettre également d’amorcer une réflexion sur les principaux leviers d’action en vue d’accélérer le processus d’adoption de la loi sur le littoral sénégalais’’, a dit le président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye, à l’ouverture des travaux.

    Il s’est réjoui du niveau élevé de représentation des partenaires au développement à cette rencontre qui ‘’témoigne de l’importance qu’ils accordent à la gestion durable du littoral, un enjeu majeur face à la pression croissante sur le foncier littoral’’.

    M. Ndiaye estime que l’action parlementaire qui englobe l’élaboration des lois et le contrôle de l’action gouvernementale constitue un levier stratégique pour renforcer la gouvernance du littoral. ‘’Des parlementaires bien informés, a-t-il souligné, sont mieux à même d’exercer pleinement leur responsabilité législative et d’assurer le suivi des politiques publiques liées à l’environnement.’’

    Relevant l’urgence écologique du littoral marquée par l’érosion côtière et l’occupation anarchique, le président de l’Assemblée nationale dit croire  »fermement qu’il est impératif pour le Parlement de jouer un rôle central dans la résolution de ces défis environnementaux’’.

    Il s’est réjoui de l’intérêt accru des parlementaires pour les questions climatiques.

     »Aujourd’hui, les parlementaires manifestent un intérêt accru aux questions climatiques et se mobilisent pour des solutions durables’’, s’est-il félicité, insistant sur  »le rôle essentiel qu’ils ont à jouer pour relever le défi de la sauvegarde de l’environnement littoral grâce à leurs prérogatives constitutionnelles, de législateurs, de contrôleurs de l’exécutif et d’évaluateurs des politiques publiques’’.

    Le président de l’Assemblée nationale a indiqué que le chemin restant est encore long, malgré les efforts déployés pour la sauvegarde du littoral. Selon lui, ‘’seule une action concertée nous permettra d’atteindre nos objectifs en matière de protection du littoral face aux effets néfastes du changement climatique’’.

    Lancé depuis 2011, le projet de loi du littoral ainsi que son décret d’application ne sont toujours pas finalisés par la commission technique de l’Assemblée nationale.

    M. Ndiaye a par ailleurs rappelé que le Sénégal, en matière de préservation des zones côtières et marines, est partie prenante de plusieurs engagements internationaux dont la Convention d’Abidjan, adoptée en 1981 par des États de l’Afrique de l’Ouest, du Centre et du Sud.

    ‘’Cette Convention qui regroupe 22 États, représente aujourd’hui aussi, un cadre juridique essentiel pour la gouvernance du littoral’’, a-t-il salué. Il a signalé que plusieurs États ont entamé dans ce cadre, la ratification de protocoles additionnels à ladite Convention, notamment les protocoles relatifs à la lutte contre la pollution, à la gestion intégrée des zones côtières, à la gestion durable des mangroves et des écosystèmes ou encore celui des normes environnementales en matière d’exploitation minière et gazière en mer.

    ‘’Cette dynamique, si elle se poursuit, devrait aboutir à une domestication de ces protocoles au niveau national. Ce qui renforcera globalement le cadre juridique et institutionnel sur la protection du littoral’’, a-t-il fait valoir face à l’Alliance des parlementaires et élus locaux pour la protection de l’environnement des pays du Littoral ouest africain (APPEL).  

    Il estime que l’engagement des parlementaires dans un tel contexte est crucial afin d’adopter des normes nécessaires pour intégrer ces protocoles dans nos législations nationales.

    MT/AB/SBS/OID/ASG

  • SENEGAL-SANTE-ENVIRONNEMENT / Changement climatique : les conseils, encore seul moyen de minimiser les incidences de la chaleur (spécialiste)

    SENEGAL-SANTE-ENVIRONNEMENT / Changement climatique : les conseils, encore seul moyen de minimiser les incidences de la chaleur (spécialiste)

    Dakar, 20 fév (APS) – Les professionnels de la santé ne peuvent que prodiguer des conseils pour minimiser les incidences de la chaleur sur les maladies non transmissibles (MNT), en l’absence de stratégie ou de remède pour faire face aux effets du changement climatique sur de telles pathologies, a déclaré Dr Codou Badiane Mané, point focal santé environnement au ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    ‘’Il n’y a pas encore de remède ou de réponse, mais des conseils pour minimiser les incidences de la chaleur sur ces maladies’’, a-t-elle dit.

    Mme Mané intervenait, jeudi, lors d’une rencontre d’échanges sur une étude visant à établir les interactions entre santé et climat. Cette rencontre est organisée à l’initiative du Centre de recherche africain sur la santé et la population (APHRC- sigle en anglais).

     »En attendant d’avoir des réponses pratiques, dit-elle, il faudra se contenter du bulletin d’alerte précoce produit par l’ANACIM (Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie), en collaboration avec le Centre de suivi écologique (CSE) pour faire face aux vagues de chaleur en donnant des conseils pratiques aux personnes atteintes de maladies non transmissibles ».

    Elle avoue que le secteur de la santé a connu un retard dans l’établissement du lien climat-santé afin de mettre en place une politique d’adaptation.  »Mais, aujourd’hui, indique-t-elle, nous sommes de plain-pied dans l’élaboration de stratégies pour faire face aux effets du changement climatique sur les maladies non transmissibles.’’

    Il s’agit, avec l’élaboration du Plan national d’adaptation au changement climatique, d’arriver à ‘’intégrer les politiques sanitaires et climatiques dans une gouvernance commune pour des réponses plus ciblées’’, a expliqué Dr Codou Badiane Mané.

    Selon elle, ‘’on ne peut pas juste se baser sur du ressenti ou sur des allégations pour apporter une réponse aux effets du changement climatique sur les personnes atteintes de maladies non transmissibles ».

    ‘’Avoir des évidences scientifiques’’

     »Mais, il est important d’avoir des évidences scientifiques solides et disposer d’une plateforme de gestion des connaissances, car les acteurs de la santé ne sont pas suffisamment formés sur les questions liées au changement climatique’’, a-t-elle ajouté.

    Dr Codou Badiane Mané relève que de nombreux rapports sur la problématique du changement climatique et de la santé prédisent que les vagues de chaleur seront les principaux problèmes de santé publique dans les années à venir, surtout dans un contexte de montée en puissance des maladies chroniques.

     »C’est pourquoi, cette urgence climatique mérite bien d’être érigée au rang des priorités de santé publique’’, a-t-elle estimé.

    La directrice du changement climatique, de la transition écologique et des financements verts, Madeleine Diouf Sarr, indique que  »le lien santé et climat a été fait très tôt ». Il a été établi dans le cadre d’études faites sur les impacts de l’augmentation des températures sur différents écosystèmes, a-t-elle précisé.

    ‘’Une des premières études faites, c’était l’impact du changement sur le paludisme avec la prolifération des moustiques due aux événements extrêmes, comme les inondations, les risques sanitaires liés à la qualité de l’air et aux épisodes de poussière’’, a-t-elle rappelé.

     »Cependant, ces études ont été parcellaires », a-t-elle fait observer. Elle préconise d’autres études pour ‘’mieux adresser la problématique santé et climat avec une corrélation entre les événements climatiques et les risques sanitaires’’.

    ‘’C’est un exercice continu qu’il faut faire avant de considérer que ces paramètres climatiques peuvent être liés à des risques sanitaires’’, a justifié Madeleine Diouf Sarr.

    Elle a expliqué que ‘’le milieu de la santé est très complexe et circonscrit le domaine d’analyse pour voir les paramètres du climat sur les questions de prévalence de maladies, comme celles non transmissibles’’.

    Le projet de recherche sur les interactions climat et santé sera lancé en mars prochain et sera exécuté durant trois ans, dans les régions de Dakar, Kaolack, Saint-Louis et Matam.

    ADL/HB/SKS/AB/ASG/OID

  • SENEGAL-FORMATION-TECHNOLOGIE / IA et Etat de droit : Dakar hôte d’un atelier régional du 25 au 27 février

    SENEGAL-FORMATION-TECHNOLOGIE / IA et Etat de droit : Dakar hôte d’un atelier régional du 25 au 27 février

    Dakar, 20 fév (APS) – Le Centre de formation judiciaire (CFJ), en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), annonce l’organisation, du 25 au 27 février 2025, à Dakar, d’un atelier régional axé sur le thème : ‘’Intelligence artificielle (IA) et Etat de droit en Afrique de l’Ouest’’.

    ‘’L’objectif principal est de contribuer au renforcement de capacités des magistrats et autres acteurs judiciaires ainsi que des formateurs et responsables des institutions de formation judiciaire sur l’utilisation de l’Intelligence artificielle dans le traitement des contentieux au niveau des systèmes judiciaires’’, indique son directeur général, Souleymane Téliko, dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Le texte précise que ‘’les communications seront axées sur les mesures réglementaires et la jurisprudence relatives aux biais algorithmiques, à l’utilisation inappropriée des algorithmes dans la prise de décision, y compris en contravention de la loi, et aux boîtes noires’‘’.

    ‘’Cette approche permettra d’allier apports techniques et partages d’expériences afin de permettre aux participants de s’approprier les outils nécessaires pour une bonne compréhension de l’utilisation de l’IA dans les systèmes judiciaires’’, poursuit le communiqué.

    Cette conférence verra la participation ‘’des juges, procureurs, avocats, et autres acteurs du système judiciaire’’.

    Des responsables et des formateurs d’institutions de formation judiciaire en Afrique de l’Ouest y prendront également part, de même que le représentant de l’UNESCO.

    CS/ASG/ABB

  • SENEGAL-EDUCATION / IA : un chercheur préconise d’’’asseoir les bases de la logique et des mathématiques’’ dès le primaire et le secondaire

    SENEGAL-EDUCATION / IA : un chercheur préconise d’’’asseoir les bases de la logique et des mathématiques’’ dès le primaire et le secondaire

    Dakar, 20 fev (APS) – Les programmes des cycles primaire et secondaire doivent évoluer dans l’optique d’asseoir les  bases de la logique et des mathématiques, pour bénéficier des avancées technologiques et de l’intelligence artificielle pour le développement du pays, a suggéré Mouhamed Tidiane Seck, enseignant-chercheur à la retraite.

    Il s’exprimait en marge de l’ouverture, jeudi à Dakar, de la première édition d’un colloque de deux jours sur le numérique. La rencontre est organisée par l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) sur le thème  »Innovations et Applications ».

     »Dans les écoles, notamment primaires et secondaires, il faut que les programmes évoluent en intégrant les bases des mathématiques qui sont très utiles pour l’intelligence artificielle », a indiqué l’enseignant-chercheur.

    Selon lui, il y a beaucoup de domaines dans lesquels les nouvelles technologies en général et l’intelligence artificielle en particulier peuvent apporter des avancées dans le développement des programmes éducatifs au Sénégal.

    L’enseignant-chercheur estime qu »’il faut que des expertises soient développées pour un capital humain de qualité en commençant à intégrer certaines compétences essentielles dès le bas âge au primaire, au collège et sur tout le cursus scolaire ».

    Il a souligné que cela nécessite des modifications et des réformes au niveau des curricula.

    Il s’agit également d’arriver à une formation des enseignants dans ces domaines, afin de mieux comprendre les enjeux de l’IA dans le monde et pouvoir les utiliser à bon escient, selon Mouhamed Tidiane Seck

    Le colloque, organisé à l’initiative de l’Académie des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS), doit déboucher sur des recommandations concrètes sur la digitalisation de l’administration sénégalaise et servir en même temps de forum aux chercheurs du monde universitaire, du secteur des TIC et des acteurs du développement.

    L’idée est de  »débattre des avancées récentes et des sujets de pointe dans le domaine de l’informatique et de ses applications ».

    Il sera aussi question de proposer des solutions, de discuter des défis de la recherche et partager des expériences entre chercheurs, professionnels et acteurs du développement, selon un document du colloque.

    Deux thématiques principales seront abordées :  »l’intelligence artificielle et apprentissage automatique »  et  »cybersecurité ». Un  »un accent particulier » sera mis sur les outils ou applications d’intelligence artificielle afin d’encourager les jeunes chercheurs (master, doctorants) à partager leurs innovations.

    AFD/ADL/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Beach soccer : les Lions battent à nouveau les Seychelles

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Beach soccer : les Lions battent à nouveau les Seychelles

    Dakar, 20 fév (APS) – L’équipe nationale du Sénégal de beach soccer ou football de plage a dominé (11-4) celle des Seychelles, ce jeudi, lors de la deuxième des trois rencontres amicales qu’elle dispute contre ce pays à la plage de Diamalaye, à Dakar.

    Les buts du Sénégal ont été inscrits par Alseyni  Ndiaye,  Seydina Madione Diagne ( doublé), Jean Ninou Diatta (quadruplé), Assane Ba, Mamour Diagne et Ousseynou Faye.

    Mercredi , les Lions avaient déjà largement battu (10-3) les Seychelles. Les deux équipes se retrouveront vendredi pour une troisième confrontation en match amical.

    Le Sénégal et les Seychelles préparent la Coupe du monde de beach soccer que l’archipel situé dans l’océan indien va accueillir du 1er au 11 mai 2025.

    Champion d’Afrique en titre, le Sénégal, a remporté huit fois la Coupe d’Afrique des nations de beach soccer.

    BHC/ABB/OID