Année : 2025

  • SENEGAL-TRANSPORTS / Air Sénégal : une relance basée sur la régularité des vols, la maintenance des avions et la concentration des dessertes en Afrique

    SENEGAL-TRANSPORTS / Air Sénégal : une relance basée sur la régularité des vols, la maintenance des avions et la concentration des dessertes en Afrique

    Dakar, 8 jan (APS) – Le directeur général d’Air Sénégal, Tidiane Ndiaye, a fait de la régularité des vols, de la maintenance des avions et de la concentration des dessertes en Afrique de l’Ouest les bases de la relance de la compagnie nationale de transport aérien.

    Nommé à la tête d’Air Sénégal en août dernier, il dit avoir remarqué que seuls 35 % des vols de la société de transport aérien étaient réguliers et s’effectuaient sans retard.

    « Aujourd’hui, la régularité est presque de 100 %. De 35 % lorsque je venais d’arriver à la direction générale, la ponctualité était de 92 % au mois de novembre », a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.

    Le manager doté d’une expérience de trente-huit ans dans l’aviation pense que la jeunesse de la compagnie nationale fait partie des causes de ses difficultés techniques et financières. « J’ai trouvé une compagnie jeune, puisque l’exploitation d’Air Sénégal a démarré en 2018, avec des performances très basses », a-t-il signalé.

    « Soixante-quinze pour cent des vols de la compagnie étaient soit retardés, soit annulés », a ajouté Tidiane Ndiaye, estimant avoir trouvé, après avoir été nommé directeur général, une « flotte peu dimensionnée, avec des problèmes techniques des avions au sol ».

    Près de six mois après sa nomination, il espère avoir trouvé des solutions à certains problèmes de la compagnie nationale.

    « Air Sénégal [est conforme maintenant aux] normes internationales, avec un [modèle d’entreprise] basé sur la satisfaction de la clientèle ».

    En 2023 déjà, la compagnie a obtenu la certification IOSA, l’IATA Operational Safety Audit, une norme mondiale de vérification de la sécurité des procédures d’exploitation des compagnies aériennes, que son directeur général actuel considère comme « un label de sécurité et de sûreté ».

    Seules cinq des huit avions d’Air Sénégal fonctionnent actuellement, les trois autres étant en maintenance. « Déjà, quand je suis arrivé à la direction générale, seules quatre des huit avions composant la flotte de la compagnie fonctionnaient, les autres étaient restés au sol. »

    Vers l’ouverture de nouvelles destinations

    « Aujourd’hui, cinq des huit avions fonctionnent […] Nous avons envoyé les autres à des centres de maintenance agréés en Europe, pour les remettre en bon état », a dit Tidiane Ndiaye.

    L’un des piliers de la relance de la compagnie consiste, selon son directeur général, à concentrer les vols en Afrique de l’Ouest, en supprimant la desserte de certaines villes européennes.

    À ce jour, Paris est la seule ville européenne où atterrissent les avions de la compagnie nationale sénégalaise, qui assure 10 vols par semaine à destination d’Abidjan, sept vols par semaine pour Bamako et Ouagadougou.

    Selon Tidiane Ndiaye, Air Sénégal a 14 destinations en Afrique. « Nous desservons la Guinée au quotidien, nous avons cinq vols par semaine pour la Gambie, quatre pour la Mauritanie, en plus des vols domestiques », a-t-il précisé.

    Selon lui, Air Sénégal a récemment acquis des avions de 19 places destinés aux vols domestiques, et la compagnie assure désormais 10 vols par semaine à destination de Cap Skirring, dans la région de Ziguinchor (sud).

    Il annonce l’ouverture d’autres destinations. « Nous prévoyons d’ouvrir la ligne de Niamey en raison de la connaissance du réseau […] et des attentes que nous avons pour cette destination. »

    « Nous avons procédé à une restructuration du réseau. Nous nous sommes appesantis sur le réseau régional […] pour mieux faire ce qu’on sait faire », a expliqué M. Ndiaye.

    CS/ESF/BK

  • SENEGAL-TRANSPORTS / Dakar Dem Dikk va se doter de bus intelligents, selon son directeur général

    SENEGAL-TRANSPORTS / Dakar Dem Dikk va se doter de bus intelligents, selon son directeur général

    Dakar, 8 jan (APS) – La société national de transport Dakar Dem Dikk (DDD) cherche à se doter de bus intelligents, un projet qui mettra fin à la présence des guichetiers à bord de ses bus, a annoncé son directeur général, Assane Mbengue.

    Le nouveau service de bus intelligents a été présenté aux autorités, a dit M. Mbengue dans une interview publiée mercredi par le quotidien Le Soleil.

    ‘’Nous avons eu plus de 90 % de satisfaction sur les tests réalisés’’, a-t-il assuré.

    Assane Mbengue fait part, par ailleurs, de la volonté de Dakar Dem Dikk d’améliorer la qualité de ses services ‘’en simplifiant le mode d’interaction [des voyageurs] avec les moyens de transport’’.

    Selon M. Mbengue, la présence des receveurs dans les bus ne sera plus nécessaire lorsque ce service sera opérationnel.

    ‘’Aujourd’hui, le receveur n’existe plus que dans quelques pays, dont le Sénégal’’, a-t-il signalé, ajoutant que ceux de Dakar Dem Dikk ‘’seront redéployés ailleurs’’ que dans les bus, lorsque cette innovation verra le jour.

    Le projet Afrique Dem Dikk, lancé en 2020 pour transporter des voyageurs entre le Sénégal et les autres pays de la région, sera étendu à un grand nombre de pays, selon Assane Mbengue.

    ‘’Si les moyens suivent, on compte aller jusqu’au Maroc et dans les autres pays de la région, dont les deux Guinée et le Mali’’, a-t-il dit.

    La ‘’restructuration’’ est l’un des chantiers de Dakar Dem Dikk pour cette année, selon son directeur général.

    ‘’Nous avons entamé ce chantier en essayant d’optimiser les ressources mises à notre disposition. Quand une entreprise fonctionne avec des ressources limitées, il faut qu’elle les utilise de manière optimale. C’est ce que nous sommes en train de faire’’, a dit M. Mbengue, précisant que le nombre de directions figurant dans l’organigramme de DDD a été réduit de 12 à neuf en vue d’une ‘’optimisation des ressources’’.

    Régularisation des prestataires de services

    ‘’Si nous intégrons les prestataires, nous avoisinons 3.000 agents pour une masse salariale de plus de 800 millions de francs CFA par mois’’, a signalé le directeur général de DDD.

    L’effectif ‘’pléthorique’’ des travailleurs de la société nationale de transport n’est pas son seul ‘’problème’’, a tenu à préciser M. Mbengue, estimant que les difficultés de l’entreprise découlent aussi d’une ‘’inadéquation’’ de ses ressources avec ses ‘’besoins réels’’.

    ‘’Par exemple, il m’est difficile de sortir le nombre de bus que je veux à cause d’un manque de chauffeurs et de receveurs, alors que les bus sont disponibles’’, a signalé Assane Mbengue.

    Certains recrutements effectués par DDD ‘’n’ont pas été très efficients’’, a-t-il soutenu, ajoutant que ‘’des gens sont recrutés avec des contrats à durée indéterminée aux dépens d’autres, qui ont plus d’ancienneté qu’eux’’. ‘’Cette situation a des incidences sur la masse salariale.’’

    M. Mbengue affirme qu’aucun licenciement n’a eu lieu depuis qu’il dirige Dakar Dem Dikk. ‘’Nous avons entamé la régularisation des prestataires de services, avec l’accord de notre conseil d’administration’’, a-t-il assuré.

    MFD/BK/SMD/ESF

  • SENEGAL-TRANSPORT-REGULATION / Immatriculation motos « Jakarta » : les conducteurs de Tambacounda veulent un allègement des procédures

    SENEGAL-TRANSPORT-REGULATION / Immatriculation motos « Jakarta » : les conducteurs de Tambacounda veulent un allègement des procédures

    Tambacounda, 8 jan (APS) – Le président de l’association des conducteurs de motos-taxis « Jakarta » de Tambacounda (ASCOJA), Mohamed Ndiaye, sollicite des pouvoirs publics l’allègement des procédures d’immatriculation de ces deux roues, dans le cadre des mesures annoncées pour l’assainissement et l’organisation de ce secteur des transports.

    « C’est une mesure que nous devons saluer avant tout, parce que le transport de personnes par les motos doit être organisé et recardé au même titre que les autres secteurs […] », a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.

    « Nous ne pouvons pas refuser cette mesure, car l’État veut juste réorganiser le secteur, le structurer, l’assainir et identifier les jeunes qui s’y activent, mais nous demandons aux autorités de revoir cette décision. Nous ne voulons pas un rapport de force avec l’État, mais un allègement de la procédure », a-t-il dit en langue nationale wolof.

    Selon, ce natif de Camp Navétane, un quartier de la commune de Tambacounda, pour réorganiser le secteur, l’État doit consulter, au préalable, les acteurs concernés.

    La décision des pouvoirs publics de structurer le secteur « est bonne, mais elle risque d’être très dure pour les usagers, car la plupart des conducteurs de motos sont des cas sociaux », a-t-il soutenu.

    « Certains conducteurs de motos sont des jeunes qui voulaient à un moment donné prendre les pirogues, mais l’alternance |politique] » survenue à l’issue de la présidentielle de mars dernier « a suscité beaucoup d’espoir chez eux, donc l’État doit éviter de prendre des mesures impopulaires qui peuvent aggraver leur situation », a déclaré Mohamed Ndiaye.

    Le président de l’association des conducteurs de motos-taxis « Jakarta » de Tambacounda estime que pour mieux réorganiser et structurer le secteur, les procédures d’immatriculation devraient être gratuites.

    « Nous voulons la gratuité de l’immatriculation, car on nous demande déjà de payer 28.000 francs CFA pour la plaque, on nous dit que cette plaque est gérée par une société privée, mais je pense que l’État a les moyens de la subventionner pour rendre cela accessible aux usagers », a-t-il relevé.

    Selon lui, il y a encore « plus compliqué », car pour avoir un permis de conduire, un des documents nécessaires pour l’immatriculation, « il faut avoir 180.000 francs CFA ou 160.000 F, voire 140.000 », en fonction des catégories, « sans parler de l’assurance de la moto qui coûte 30.000 francs et de la quittance mensuelle qui s’élève à 3. 000 francs CFA ».

    Mohamed Ndiaye affirme que la plupart des conducteurs de motos-taxis sont dans l’incapacité de s’acquitter de telles sommes.

    « Dites-moi seulement comment quelqu’un qui doit verser 2000 F par jour au propitiatoire de la moto qu’il conduit, acheter de l’essence et assurer la dépense quotidienne à la maison, peut-il mobiliser une telle somme ? », s’interroge-t-il.

    Il s’y ajoute que certains de ses camarades ont, dit-il, des difficultés pour fournir tous les documents requis.

    « On nous demande également des documents difficiles à fournir comme l’acte de vente, car il y a des conducteurs qui ont acheté des motos il y a huit ans de cela » par exemple, et ne peuvent plus retrouver celui qui le leur avait vendu. « Au regard de tout cela, conclut-il, je pense que l’État doit alléger [l’impact des mesures annoncées] ».

    ABD/BK/SMD

  • VIDEO / TOUBA : CRD Magal kazou Rajap 2025

    VIDEO / TOUBA : CRD Magal kazou Rajap 2025

    Le gouverneur de Diourbel, Ibrahima Fall a assuré mardi que toutes les dispositions nécessaires seront prises par les services techniques déconcentrés pour une bonne organisation du Magal de Kazu Rajab commémorant la naissance de Serigne Fallou Mbacké, deuxième khalife général des mourides. Il s’exprimait lors de la réunion consacrée aux préparatifs de cet événement religieux prévu le 27 janvier prochain.

  • VIDEO / CRD MAGAL KAZOU RAJAB : Serigne Ahmadou Badawi Mbacké salue l’engagement des services étatiques

    VIDEO / CRD MAGAL KAZOU RAJAB : Serigne Ahmadou Badawi Mbacké salue l’engagement des services étatiques

    Serigne Ahmadou Badawi Mbacké, membre du comité d’organisation du Magal de Kazu Rajab est revenu sur le sens et les bienfaits du mois de Rajab qui coïncide avec la naissance du deuxième khalife général des mourides. Prenant part à la réunion du comité régional de développement consacrée aux préparatifs de cet événement religieux, il a salué l’engagement des services techniques déconcentrés pour la bonne organisation de cet événement religieux.

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Arachide : la quantité collectée en un mois dépasse celle de toute la précédente campagne

    SENEGAL-AGRICULTURE / Arachide : la quantité collectée en un mois dépasse celle de toute la précédente campagne

    Kaffrine, 8 jan (APS) – Les opérateurs privés prenant part à la commercialisation (2024-2025) des récoltes ont collecté 3.998 tonnes de graines d’arachide dans la région de Kaffrine (centre) en un mois, contre 3.607 tonnes pour toute la durée de la campagne de l’année dernière (2023-2024), a appris l’APS du directeur du développement rural de cette région, Mamadou Badiane.

    « Concernant la campagne de commercialisation agricole, qui a démarré officiellement le 5 décembre dernier, la quantité collectée au niveau régional est de 3.998 tonnes d’arachide, contre 3.607 tonnes à la fin de la campagne de commercialisation de l’année dernière », a-t-il annoncé.

    Les 3.607 tonnes de la précédente campagne ont été achetées par les opérateurs privés entre décembre 2023 et avril 2024, soit quatre mois, a précisé Mamadou Badiane.

    Cette année, seuls seize points de collecte ont été ouverts dans la région, a-t-il dit, rappelant que 127 points avaient été prévus.

    Six se trouvent dans le département de Koungheul, autant dans celui de Kaffrine, les départements de Birkelane et Malem Hodar ayant respectivement un et trois points de collecte.

    Selon Mamadou Badiane, les graines collectées dans la région sont acheminées vers les usines de la SONACOS, la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal, en vue de leur transformation en huile.

    Cette année, le prix plancher du kilogramme d’arachide est de 305 francs CFA. L’année dernière, il était fixé à 280 francs.

    Selon le directeur régional du développement rural de Kaffrine, l’État n’a pas encore payé la totalité de la dette contractée auprès des opérateurs privés depuis 2023, ce qui explique le non-fonctionnement de nombreux points de collecte.

    En raison de la commercialisation des graines d’arachide dans les marchés hebdomadaires aussi, certains points de collecte ne fonctionnent pas, a expliqué M. Badiane.

    « Les agriculteurs doivent réserver des semences et éviter de tout vendre, consommer ou transformer », a-t-il affirmé en guise de conseil.

    CTS/ADE/SMD/ESF/BK

  • SENEGAL-FOOTBALL / Conférence de presse LSFP, vendredi

    SENEGAL-FOOTBALL / Conférence de presse LSFP, vendredi

    Dakar, 8 jan (APS) – La Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) annonce animer vendredi, à partir de 10 heures, une conférence de presse devant porter sur un projet de plateforme streaming pour la diffusion de ses compétitions.

    Selon un communiqué, cette rencontre avec les journalistes, prévue au siège de la LSFP à Dakar, sera aussi l’occasion de faire le point sur « la situation des compétitions ».

    Il précise la nouvelle formule de la Coupe de la Ligue sera présentée au cours de cette conférence de presse.

    BHC/BK

  • VIDEO / Le Sénégal est plus apte à faire face aux pandémies (Officiel)

    VIDEO / Le Sénégal est plus apte à faire face aux pandémies (Officiel)

    Le Sénégal est plus apte à faire face aux pandémie, a relevé mardi, à Saly (Ouest), Ousmane Cissé, le directeur général de la santé au ministère de la Santé et de l’Action sociale. Il présidait un atelier d’évaluation annuelle multisectorielle des progrès du Règlement sanitaire international (RSI) selon l’outil e-Spar.

  • VIDEO / Partenariat TDS-AEME, pour optimiser les efforts de maitrise de l’énergie

    VIDEO / Partenariat TDS-AEME, pour optimiser les efforts de maitrise de l’énergie

    La société de télédiffusion du Sénégal TDS et l’agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie AEME travaillent désormais pour optimiser leurs efforts dans le cadre de la maîtrise de l’énergie.
    Les deux institutions publiques ont signé une convention de partenariat qui leur permettra de mutualiser leurs interventions pour une meilleure maîtrise des coûts de la consommation d’énergie. La cérémonie de signature a lieu ce mardi dans les locaux de TDS SA.
  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les sujets économiques et politiques dominent l’édition des quotidiens de ce mercredi

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les sujets économiques et politiques dominent l’édition des quotidiens de ce mercredi

    Dakar, 8 jan (APS) – L’actualité économique, judiciaire et politique domine l’édition des quotidiens parvenus mercredi à l’APS.

    Un juge du parquet financier a pris une ordonnance destinée à faire vérifier par un cabinet d’audit et d’expertise ‘’si les activités des entreprises Tida et Itta sont compatibles avec le contrat’’ qu’elles ont signé avec le Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC), annonce Libération.

    C’est la nouvelle étape d’une instruction judiciaire, car, rappelle le même journal, Mamina Daffé, un ancien coordonnateur du PRODAC, et Ibrahima Cissé, le gérant de la société Tida, sont placés sous mandat de dépôt depuis novembre dernier pour des faits présumés d’escroquerie sur les deniers publics, de faux et d’usage de faux en écriture privée, blanchiment de capitaux, etc.

    Le PRODAC est un programme public créé lorsque Macky Sall dirigeait le pays, dans le but de générer de nombreux emplois agricoles dans plusieurs régions.

    ‘’Le juge financier cherche notamment à savoir s’il y a ou non un délit de surfacturation’’, affirme Source A avec précision.

    Le même journal ajoute que le but de l’ordonnance prise par le magistrat est de savoir aussi ‘’si les entreprises Tida et Itta sont aptes ou pas à exécuter le marché’’ que leur a attribué le PRODAC.

    Des ‘’connexions douteuses’’

    Source A parle d’une ‘’décision forte du juge financier’’. L’Observateur estime qu’il s’agit d’‘’un développement important’’ de ‘’l’affaire PRODAC’’.

    Il annonce qu’un expert-comptable a été désigné par un juge d’instruction pour ‘’éclaircir les zones d’ombre liées au détournement de deniers publics estimés à plus de 682 millions de francs CFA’’.

    Le journal EnQuête dévoile des ‘’connexions douteuses’’ à Air Sénégal. ‘’Après ses sorties contre le personnel de la compagnie qu’il juge pléthorique, le directeur général d’Air Sénégal est accusé à son tour de conflit d’intérêts et de ‘manquements graves’ liés à la gestion de l’entreprise’’, déclare le même journal.

    Il affirme avoir vainement tenté d’entrer en contact avec l’intéressé pour recueillir sa version des faits en question.

    ‘’Sangomar dépasse les attentes’’, titre L’As, concernant la production de pétrole brut de ce champ situé à une centaine de kilomètres au sud de Dakar.

    La production annuelle de pétrole brut du champ de Sangomar s’élève à environ 16,9 millions de barils, soit 5,2 millions de barils de plus sur la quantité initialement prévue pour l’année 2024, a déclaré, mardi, le ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

    ‘’Fleuron de l’industrie pétrolière sénégalaise, Sangomar a confirmé en 2024 son rôle central dans le paysage énergétique’’, note L’As.

    Le Quotidien évoque les divergences survenues au sein du Pastef, après que des militants du parti au pouvoir ont contesté les nominations de certaines personnalités à des postes à responsabilités.

    ‘’Ce qui fait la force de Pastef, qui l’a conduit au pouvoir, est en train de devenir sa propre faiblesse’’, lit-on dans Le Quotidien.

    ‘’C’est comme s’il devait y avoir une […] gestion collégiale de l’État avec le parti et […] ses activistes’’, ajoute-t-il.

    Un membre du Forum civil – une organisation indépendante – interrogé à propos des divergences entre les autorités du pays et certains militants de leur parti parle d’une ‘’crise de confiance’’ entre les deux parties.

    ‘’De la fermeture à la déchirure’’

    ‘’Non seulement la diplomatie est un domaine réservé du président de la République, mais le parallélisme des formes voudrait que ce soit le chef de l’État sénégalais qui réponde à son homologue français.’’ Par ces mots, WalfQuotidien relaye une réaction de l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye au commentaire fait par son successeur actuel, Ousmane Sonko, qui a démenti le président français.

    Selon Emmanuel Macron, la France et le Sénégal se sont mis d’accord sur la fermeture des bases militaires françaises se trouvant sur le territoire sénégalais.

    M. Sonko soutient que le départ annoncé des soldats positionnés par la France au Sénégal est une décision souverainement prise par l’État sénégalais.

    ‘’De la fermeture à la déchirure’’, note Le Soleil en faisant allusion à la polémique consécutive à la décision du Sénégal de fermer les bases militaires étrangères se trouvant sur son territoire avant la fin de cette année.

    Le Soleil fait remarquer que ‘’les pages de l’histoire de la présence militaire française sont en train de se tourner’’. ‘’Dans la douleur dans certains cas. Pour preuve, la dernière passe d’armes verbale entre certains États africains et le président Emmanuel Macron’’, observe-t-il.

    ‘’Quand le Sénégal avance à reculons’’, titre Sud Quotidien, concernant la ‘’rationalisation’’ annoncée de l’effectif des partis politiques.

    Il rappelle que ‘’la question de la rationalisation des partis politiques et leur financement […] a toujours buté sur des divergences presque irréconciliables’’.

    ‘’C’est une arlésienne de la vie politique sénégalaise’’, lit-on dans Le Soleil, selon lequel il existe 348 partis politiques au Sénégal.

    ESF/SMD