Année : 2025

  • SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Kédougou : des infirmiers protestent contre l’affectation  »arbitraire » d’un collègue et menacent de bloquer le système sanitaire

    SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Kédougou : des infirmiers protestent contre l’affectation  »arbitraire » d’un collègue et menacent de bloquer le système sanitaire

    Kédougou, 7 jan (APS) – Les infirmiers chefs de poste menacent de bloquer toutes les activités sanitaires dans la région de Kédougou pour protester contre l’affectation qu’ils jugent  »arbitraire » d’El Hadji Youssoupha Diène, infirmier d’Etat, qui était en service au poste de santé de Dakatéli, une localité du département de Salémata (est).

     »Notre collègue a été muté arbitrairement parce qu’il a refusé de prendre des perdiem lors d’un atelier qui s’est tenu au district sanitaire de Salémata. Le médecin chef du district sanitaire de Salémata voulait l’obliger à prendre des perdiem de résidant. Ce qu’il n’a pas voulu parce qu’il est non résidant, étant en service au poste de Dakatéli », a expliqué Der Cissé, secrétaire du syndicat démocratique des travailleurs de la santé et du secteur social affilié à la CNTS/FC.

     »Il a été muté arbitrairement au centre de santé de Salémata sans demande d’explication ni de rapport sur sa gestion », a t-il dénoncé au cours d’un point de presse, auquel ont pris part tous les infirmiers chefs de poste du département de Salémata.

     Der Cissé a informé qu’ils ont saisi les autorités administratives.  »On a discuté depuis ce matin avec les autorités médicales mais elles sont restées sur leur décision. Et dans les jours à venir, nous allons passer à la vitesse pour bloquer toutes les activités de santé au niveau régional », a t-il prévenu.

    M. Cissé, par ailleurs infirmier d’Etat et chef de poste de santé dans la commune de Tomboronkoto a fustigé la gestion du médecin du chef du district sanitaire de Salémata.

     »Il gère le district de manière verticale. Nous sommes venus à deux reprises à Salémata pour tenter des médiations mais il a catégoriquement refusé alors qu’il s’agit d’une décision qui n’a pas respecté les procédures normales’’, a t-il dit, invitant le médecin chef à  »revenir sur la note de mutation qui ne respecte aucune procédure sociale ».

    ‘’Nous ne refusons pas les mutations mais qu’elles respectent les règles et les procédures normales. Et notre camarade va rester à Dakateli. Il ne va pas prendre service tant que le médecin chef ne revient pas sur la note de mutation », a t-il soutenu.

    Contacté par les journalistes, le médecin chef du district sanitaire de Salémata, dit ne pas vouloir réagir à ce sujet pour  »le moment ».

    PID/ABD/OID/AB

  • SENEGAL-COMMERCE / Matam: des actions de sensibilisation pour parer à toute spéculation sur le prix de l’huile

    SENEGAL-COMMERCE / Matam: des actions de sensibilisation pour parer à toute spéculation sur le prix de l’huile

    Matam, 7 jan (APS) – Les commerçants des différents marchés de la région de Matam (nord), de Ourossogui notamment, ont été informés et sensibilisés concernant la hausse du prix de l’huile noté ces derniers jours, pour parer à toute spéculation ‘’excessive’’, a souligné l’inspecteur régional du commerce intérieur, Amar Sylla.

    « Nous avons informé et sensibilisé les commerçants en leur faisant comprendre qu’il y a une hausse sur le prix de l’huile au plan mondial, qui se répercute sur le marché intérieur. Il leur faudra impérativement approvisionner le marché pour éviter une éventuelle pénurie, tout en respectant les marges bénéficiaires fixées par l’arrêté du 24 juin », a-t-il dit, mardi, au cours d’un entretien avec des journalistes.

    Cette démarche de sensibilisation et d’information a facilité l’approvisionnement du marché, selon l’inspecteur régional du commerce intérieur de Matam.

    « Pour bien encadrer et contenir la situation de hausse du prix de l’huile, il nous faudra voir les factures d’achat, qui nous permettra de savoir les marges bénéficiaires que les commerçants devront appliquer, en tenant compte du fait que les grossistes ne se ravitaillent pas tous au même endroit. Certains s’approvisionnent à Dakar et d’autres à Touba », a-t-il fait savoir.

    Amar Sylla a précisé que la hausse du prix de l’huile n’est pas seulement spécifique à la région de Matam, mais qu’elle est due à une augmentation du prix de cette denrée sur le marché international.

    En d’autres termes, il a indiqué que c’est le marché international qui dicte sa loi au niveau des pays importateurs qui, par ricochet, touche toutes les régions du pays.

    Le Conseil régional de la consommation avait fixé le prix de la bouteille de 20 litres d’huile à 19 500 francs CFA, alors qu’au marché de Ourossogui, il est vendu à 23 000 francs CFA, soit une hausse de 2 500 francs sur le prix homologué, a constaté l’APS.

    AT/ABB/OID

  • SENEGAL-TRANSPORT-HUMEUR / Ziguinchor : les conducteurs de motos taxis « jakarta » manifestent contre l’immatriculation des deux roues   

    SENEGAL-TRANSPORT-HUMEUR / Ziguinchor : les conducteurs de motos taxis « jakarta » manifestent contre l’immatriculation des deux roues  

    Ziguinchor, 7 jan (APS) – Des conducteurs de motos taxis « jakarta » ont manifesté, mardi, à Ziguinchor, pour dénoncer les nouvelles mesures prises par les autorités étatiques pour améliorer la sécurité routière, dont l’immatriculation obligatoire des motos de plus de 49 centimètres cubes d’ici le 13 mars prochain.

    « Nous nous sommes mobilisés spontanément parce que l’heure est grave. On est confronté à un problème d’actualité et à un problème qui interpelle tout un chacun. Le secteur du transport est complexe. Nous ne sommes pas d’accord sur ces mesures prises par les autorités étatiques », a déclaré Ansoumana Badji, président de l’association des conducteurs de motos.

     »Les jeunes ne sont pas d’accord avec ces mesures prises par l’État du Sénégal. Tout ce que ces autorités sont en train de faire va à l’encontre de nos intérêts », a ajouté M. Badji, par ailleurs, président de l’Union nationale des associations de motos taxis du Sénégal.

    En présence de conducteurs, il a déclaré que « le secteur du transport de Jakarta relève de l’auto emploi ». « Ces jeunes, a-t-il justifié, ont créé leur propre emploi en achetant leur propre moto ».

    Il a indiqué que  »si l’État veut aider ces jeunes, il doit d’abord écouter leurs aspirations, les orienter avant de prendre la bonne décision ». 

    « Nous demandons donc à ce que l’État revienne sur cette décision. Elle ne nous arrange pas », a fait valoir Ansoumana Badji.

    Les manifestants ont occupé et brûlé des pneus sur des axes routiers de la ville de Ziguinchor, avant d’être dispersés par les forces de l’ordre.

    Une circulaire de la Primature, datée du 13 décembre 2024, portant sur des mesures strictes pour améliorer la sécurité routière dans tout le pays a été transmise aux ministères des Forces armées, de l’Intérieur, des Finances et des Infrastructures, en vue d’une application immédiate.  

    Parmi les mesures concernées figure en bonne place l »immatriculation obligatoire des motos de plus de 49 cc. Une période de gratuité de trois mois est prévue pour faciliter cette régularisation, à l’exception du coût des plaques d’immatriculation. Au-delà de cette période, toute moto non immatriculée sera immédiatement mise en fourrière ».

    MNF/AB/OID

  • SENEGAL-INONDATIONS-SANTE / Inondations à Bakel:  les craintes de prolifération de pathologies épidémiques écartées (médecin) 

    SENEGAL-INONDATIONS-SANTE / Inondations à Bakel:  les craintes de prolifération de pathologies épidémiques écartées (médecin) 

    Bakel, 7 jan (APS) – Les craintes liées à la prolifération des maladies à potentiel épidémique suite aux inondations survenues entre septembre et octobre ont été écartées, a indiqué le médecin-chef du district sanitaire de Bakel (est), Goumba Lo, saluant l’efficacité du plan de riposte sanitaire mis en place dans les zones inondées dès le début.
    « On sait que s’il y a des inondations, on s’attend vraiment à avoir des cas de dermatoses, de diarrhées et surtout de toute urgence des cas de paludisme. Mais ce qu’on l’on craignait ne s’est pas produit », s’est réjoui M. Lo, dans un entretien avec l’APS.
    Selon lui, ces pathologies n’ont pas pu émerger grâce au plan de riposte sanitaire mis en place dès les premières heures pour prévenir, sensibiliser et préparer la riposte dans les zones inondées.
    « Les quelque cas de paludisme et un dermato enregistrés ont été réglés grâce à la mise en place précoce de médicaments, des moustiquaires imprégnées (…). Notre plan de riposte sanitaire nous a permis d’entreprendre quelques actions, surtout par rapport à la prévention et la préparation de la riposte », a déclaré Goumba Lo.
    Dans les postes de santé de Golmy, Yaféra, Aroundou, Koughany, Ballou, localités affectées par les inondations,  »des interventions ont été mises en place dés les premières heures de concert avec les autorités pour veiller sur les populations », a-t-il-fait savoir.
    « On a fait des descentes sur le terrain, des communications de masse. Dans la configuration du district sanitaire, il y a ce qu’on appelle les comités d’alerte et de veille et d’alerte communautaire qui sont au niveau des villages », a-t-il-souligné.
    En cas d’évènements inhabituels, ces comités vont passer l’information aux relais communautaires, puis aux infirmier-chefs de postes avant d’atterrir au district où après analyse, des mesures idoines vont être prises, a expliqué le médecin.
    Il a magnifié également la mise à contribution des autres secteurs comme le service d’hygiène, les sapeurs pompiers et les forces de défense et de sécurité (FDS) qui ont permis de soulager les populations.
    « La riposte continue. Il y a des suivis et évaluations jusqu’à présent. On avait mis en place des fiches de surveillance quotidienne et laissé quelques médicaments. Chaque jour, les prestataires, selon les malades qu’ils reçoivent au niveau des postes de santé, nous font la situation et on fait la cartographie pour voir les provenances », a expliqué Goumba Lo.
    M. Lo a indiqué par ailleurs que  des propositions ont été faites à l’autorité pour la réhabilitation et la réfection des postes de santé impactés.
    AND/ABD/SBS/OID
  • SENEGAL-SOCIETE-CORRECTION / Migration irrégulière : 64 embarcations enregistrées entre janvier et octobre 2024 (ministre de l’intérieur)

    SENEGAL-SOCIETE-CORRECTION / Migration irrégulière : 64 embarcations enregistrées entre janvier et octobre 2024 (ministre de l’intérieur)

    Ziguinchor, 7 jan (APS) – Le Sénégal a enregistré entre janvier et octobre 2024, 64 embarcations transportant de migrants irréguliers, a révélé, mardi, à Ziguinchor (sud), le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine.

    « Des données statistiques centralisées par le comité sur la migration irrégulière, de janvier 2024 au 31 octobre 2024, font état de 502 embarcations, dont 64 à partir des côtes sénégalaises, arrivées aux îles Canaries avec 34.162 migrants à bord », a dit M. Tine.

    Il procédait à l’installation des comités régional et départemental de lutte contre la migration irrégulière de Ziguinchor, en présence du gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine.

    Des autorités administratives, des élus territoriaux, des chefs de service et des forces de défense et de sécurité, ont pris part à la cérémonie.

    Pour Jean Baptiste Tine, « la migration en tant que phénomène global et complexe représente un défi majeur pour les Etats en raison des dynamiques démographiques et économiques qu’elle engendre ».

    « Dans le contexte africain et particulièrement en Afrique de l’Ouest, la migration prend une dimension particulière. Le Sénégal en tant que pays de départ, de transit et de destination, se trouve au carrefour de ses dynamiques migratoires avec des impacts significatifs tant pour les migrants eux-mêmes que pour les politiques », a-t-il souligné.

    Selon lui, « la migration irrégulière devenue une préoccupation nationale voir internationale, prend de plus en plus des dimensions inquiétantes avec son lot de malheur notamment de nombreuses pertes en vies humaines ».

    « C’est ainsi que le comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI) a été institué afin d’endiguer le phénomène. Placé sous ma tutelle et ma supervision, il est l’organe institutionnel chargé de la coordination de toutes les actions des services et des structures intervenants dans la lutte contre ce fléau », a expliqué Jean Baptiste Tine.

    Il a rappelé que le CILMI dispose de démembrements au niveau régional et départemental.

    Le Comité  »entend parachever l’œuvre de la territorialisation de la lutte contre ce fléau au Sénégal », a fait savoir le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

    Les comités départementaux et régionaux, a expliqué Jean Baptiste Tine, sont des démembrements du secrétariat permanent du CILMI.

    « Ils veillent à appliquer sur toute l’étendue du territoire national les directives adoptées par le comité en participant à la prévention et à la sensibilisation sur les méfaits de la migration irrégulière », a fait valoir le ministre.

    Ces comités veillent également à l’élaboration, à la vulgarisation et à la mise en œuvre des projets et programmes dans le cadre de la lutte contre ce phénomène, selon Jean Baptiste Tine.

    Il a fait observer que la région de Ziguinchor située dans le sud du Sénégal est à la croisée des chemins.  »Son emplacement géographique, proche des côtes de l’Atlantique et frontalier avec la Gambie et la Guinée Bissau en fait un point stratégique pour les mouvements migratoires », a t-il relevé.

    « Ce dispositif va nous permettre d’agir de manière coordonnée et efficace », a dit le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique.

    MNF/OID/SBS

  • SENEGAL-AFRIQUE-BASKET / L’Américain Sam Vincent nommé directeur de camp du « Combine » 2025 de la BAL

    SENEGAL-AFRIQUE-BASKET / L’Américain Sam Vincent nommé directeur de camp du « Combine » 2025 de la BAL

    Dakar, 7 jan (APS) – L’ancien basketteur américain de 61 ans, Sam Vincent, a été nommé directeur de camp du  »Combine » 2025 de la basketball Africa League (BAL) prévu à partir de vendredi à Rabat (Maroc), a annoncé le président de la BAL, Amadou Gallo Fall, dans un communiqué rendu public, mardi.

    Le  »Combine » de la BAL est un camp de recrutement organisé par la NBA pour permettre aux jeunes d’être sélectionnés pour la prochaine saison de la BAL. L’événement sportif de trois jours se tiendra à la salle omnisports Ibn Yassine et réunira plus de 30 aspirants joueurs d’Afrique, d’Europe, des États-Unis et du monde entier.

    « Nous sommes ravis que Sam Vincent nous rejoigne en tant que directeur du camp du Combine 2025 de la BAL avant notre cinquième saison de la compétition. Il a joué un rôle actif et essentiel dans nos efforts de développement du basket-ball en Afrique « , a déclaré M. Fall.

    Selon le président de la BAL, Sam Vincent ‘’a travaillé sans relâche en tant qu’entraîneur et mentor’’ et a soutenu ‘’la croissance du basketball africain’’.

    ‘’Son expérience aux plus hauts niveaux en tant que joueur professionnel, entraîneur-chef de l’équipe nationale et entraîneur-chef de la NBA sera un atout inestimable pour les joueurs, les entraîneurs et notre ligue du Combine’’,a-t-il ajouté.

    Ancien joueur de la NBA, Vincent a joué pour les Boston Celtics, les Seattle SuperSonics, les Chicago Bulls et les Orlando Magic, durant les sept années qu’il a passé dans la Ligue professionnelle majeure du sport américain.

    A la fin de sa carrière en 1992, le champion de la NBA de 1986 avec les Celtics de Boston s’est reconverti en entraîneur. Il a dirigé plusieurs équipes nationales en Afrique, en Asie et en Europe, avec des résultats impressionnants.

    Aux Jeux olympiques de 2004 à Athènes, il a entraîné l’équipe nationale féminine du Nigeria, qui a battu la Corée du Sud pour remporter la première victoire d’une nation africaine dans une compétition olympique de basketball féminin.

    Deux ans plus tard, Vincent entraîne l’équipe nationale masculine du Nigeria au deuxième tour du Championnat du monde FIBA ​​2006.

    La BAL 2025 prévue entre le 5 avril au 14 juin 2025 

    La cinquième édition de la Basketball Africa League (BAL) va démarrer le 5 avril 2025 à Rabat et prendra fin le 14 juin de la même année à Pretoria, en Afrique du Sud.

    Pour la première fois, cette compétition se tiendra en terre marocaine, au complexe sportif Moulay-Abdallah.

    L’Afrique du Sud, où a démarré la dernière édition de la BAL, a été choisie pour la finale de l’édition 2025. La rencontre se tiendra au SunBet Arena.

    Douze équipes représentant autant de pays africains participeront à la cinquième édition de la Basketball Africa League.

    Les clubs vainqueurs des ligues nationales de basketball d’Angola, d’Égypte, du Maroc, du Nigeria, du Rwanda, du Sénégal et de la Tunisie se qualifieront directement à la BAL.

    Cinq autres équipes seront choisies au terme de tournois de qualification organisés par la FIBA ​​Afrique, l’instance chargée de l’administration du basketball continental, entre octobre et décembre 2024.

    Les 12 équipes seront réparties entre trois conférences à raison de quatre équipes pour chaque conférence.

    Quarante-huit matchs se joueront à Rabat, Dakar, Kigali et Pretoria.

    Chaque conférence aura une phase des poules de 12 matchs. Chaque équipe affrontera à deux reprises les trois autres équipes de la même conférence.

    Les matchs de la phase des groupes de la conférence du Kalahari auront lieu du 5 au 13 avril à Rabat.

    La conférence du Sahara se tiendra du 26 avril au 4 mai dans l’enceinte de Dakar Arena, au Sénégal.

    Les matchs de la conférence du Nil auront lieu du 17 au 25 mai à la BK Arena de Kigali.

    Huit équipes des trois conférences se qualifieront pour les play-offs, qui se tiendront à Pretoria à partir du 6 juin et s’achèveront par la finale prévue le 14 juin.

    La Basketball Africa League est une compétition africaine annuelle, qui se joue depuis 2021. Elle est le fruit d’un partenariat de la FIBA Afrique avec la NBA Africa.

    Le Zamalek (Égypte) a remporté la première édition. L’US Monastir (Tunisie) et Al Ahly (Égypte) sont respectivement vainqueurs des éditions 2022 et 2023. Le Petro de Luanda (Angola) a remporté l’édition de 2024.

    SK/OID

  • SENEGAL–MAURITANIE–SECURITE-COPERATION / Ouverture d’une réunion de planification des patrouilles conjointes entre les armées sénégalaise et mauritanienne

    SENEGAL–MAURITANIE–SECURITE-COPERATION / Ouverture d’une réunion de planification des patrouilles conjointes entre les armées sénégalaise et mauritanienne

    Saint-Louis, 7 jan (APS) – L’esplanade de la zone militaire numéro 2 a abrité, mardi, l’ouverture d’une réunion consacrée à la planification des patrouilles conjointes entre le Sénégal et la République islamique de Mauritanie pour l’année 2025.

    Outre le commandant de la zone militaire numéro 2 couvrant les régions administratives de Saint Louis, Matam Louga, le colonel Thiendella Fall, son homologue de la Mauritanie Mohamed Lemine Bellal et le gouverneur de la région de Saint Louis Al Hassan Sall ont pris part à la rencontre.

    « La rencontre qui nous réunit aujourd’hui s’inscrit en droite ligne de la coopération militaire qui est une composante essentielle de la diplomatie », a expliqué le Colonel Thiendella Fall.

    L’officier des armées sénégalaises s’est réjoui d’une initiative allant dans le sens de « renforcer nos relations avec les Forces de défense et de sécurité de la République islamique sœur de Mauritanie ».

    Son homologue et Commandant de la 7e région militaire de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Lemine Bellal, qui s’est félicité de la qualité de l’accueil, a rappelé que cette réunion conjointe vise essentiellement à  »planifier les patrouilles mixtes pour voir les problèmes de sécurité qui se posent au niveau de l’axe des frontières ».

    Le gouverneur de la région de Saint Louis a tenu à saluer « les efforts des Forces de défense et de sécurité des deux pays » pour l’organisation de patrouilles mixtes visant à sécuriser les zones frontalières ainsi que les populations.

    Selon Al Hassan Sall, il s’agit d’une initiative qui vient traduire en acte « l’excellence des relations entre le Sénégal et la Mauritanie ».

    L’autorité administrative s’est aussi attardée sur le contexte dans lequel intervient ces patrouilles conjointes, marqué notamment par l’exploitation concertée des ressources naturelles à travers le projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA), qui se trouve à la frontière maritime du Sénégal et de la Mauritanie

    Entre autres défis sécuritaires attendus de ces missions mixtes, M. Sall a cité le trafic illicite de stupéfiants, la lutte contre banditisme transfrontalier et le vol de bétail.

    CGD/AMD/SMD/OID

  • VIDEO / Richard-Toll : la CSS dispose suffisamment de stocks pour approvisionner le pays (DG)

    VIDEO / Richard-Toll : la CSS dispose suffisamment de stocks pour approvisionner le pays (DG)

    La Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) dispose suffisamment de stocks de sucre pour approvisionner les 14 régions du pays, a assuré, mardi à Richard-Toll, son directeur général Guillaume Ranson lors d’un entretien avec la presse.

  • VIDEO-CORRECTION / Migration irrégulière : 64 embarcations entre janvier 2024 et octobre 2024 (ministre de l’intérieur)

    VIDEO-CORRECTION / Migration irrégulière : 64 embarcations entre janvier 2024 et octobre 2024 (ministre de l’intérieur)

    Le Sénégal a enregistré, de janvier 2024 au 31 octobre 2024, 64 départs d’embarcations de migrants à partir de ses côtes, a révélé, mardi, à Ziguinchor (sud) le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine.

  • VIDEO / Caisse de sécurité sociale : l’agence de la VDN baptisée du nom de Mansour Cama

    VIDEO / Caisse de sécurité sociale : l’agence de la VDN baptisée du nom de Mansour Cama

    L’agence de la Caisse de sécurité sociale sise à la VDN porte désormais le nom de feu Mansour Cama. La cérémonie de baptême a été présidée, mardi, par le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Abass Fall. À travers cette action, l’institution sociale veut rendre hommage à un « patriote engagé pour le développement du Sénégal ». Ancien président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES) et membre influent du patronat sénégalais, Mansour Cama est décédé en août 2020.