Année : 2025

  • SENEGAL-HYDROCARBURES / La production de pétrole du site de Sangomar dépasse l’objectif annuel fixé

    SENEGAL-HYDROCARBURES / La production de pétrole du site de Sangomar dépasse l’objectif annuel fixé

    Dakar, 7 jan (APS) – La production annuelle de pétrole brut du champ de Sangomar (ouest) s’élève à environ 16,9 millions de barils, soit 5,2 millions de barils de plus sur la quantité initialement prévue pour l’année 2024, a-t-on appris, mardi, du ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

    ‘’En 2024, la production annuelle s’est élevée à environ 16,9 millions de barils de pétrole brut, dépassant ainsi l’objectif initial de 11,7 millions de barils’’, précise le ministère sur sa page Facebook.

    Il déclare qu’environ 16,4 millions de barils de pétrole brut produits à Sangomar – soit la quasi-totalité de la production – ont été vendus sur le marché international.

    Le ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines rappelle que la production de pétrole a démarré à Sangomar le 2 juin 2024.

    Douze puits situés sur ce champ pétrolier se trouvant à une centaine de kilomètres au sud de Dakar sont tous ‘’actifs’’, affirme-t-il, ajoutant que la production de pétrole brut du site de Sangomar a atteint 2,96 millions de barils en décembre dernier.

    ‘’Au cours de ce même mois, trois cargaisons d’un volume total de 2,94 millions de barils ont été […] commercialisées sur le marché international’’, ajoute la même source.

    Le Sénégal est entré de plain-pied dans la production de pétrole en juin dernier, soit une dizaine d’années après l’annonce de la découverte de gisements pétroliers à Sangomar.

    La société australienne Woodside Energy assure l’exploitation de ce site pétrolier.

    MFD/ESF/ASG

  • SENEGAL-ETATSUNIS-COOPERATION / Washington déclare avoir investi environ 315,5 milliards de francs CFA en dix ans dans l’économie sénégalaise   

    SENEGAL-ETATSUNIS-COOPERATION / Washington déclare avoir investi environ 315,5 milliards de francs CFA en dix ans dans l’économie sénégalaise  

    Dakar, 7 jan (APS) – Les États-Unis ont investi ‘’plus de 500 millions de dollars’’ – environ 315,5 milliards de francs CFA, selon le cours actuel du dollar – au Sénégal au cours des dix dernières années, précisant que cet investissement n’a rien à voir avec ceux du Millenium Challenge Corporation (MCC), a appris l’APS de la cheffe de la section économique et commerciale de l’ambassade américaine au Sénégal, Katherine Musgrove Ketchum.

    ‘’Le Sénégal est un partenaire clé de la Development Finance Corporation […], qui a investi environ 500 millions de dollars [américains], depuis 2014, dans des secteurs économiques au Sénégal, notamment l’énergie, la santé, l’agroalimentaire et le soutien aux entreprises’’, a dit Mme Ketchum.

    ‘’Et, bien sûr, il y a les financements du MCC’’, a-t-elle ajouté dans un entretien avec l’APS, précisant que ce montant ne prend pas en compte les investissements du Millenium Challenge Account, qui s’élèvent à plusieurs centaines de milliards de francs CFA.

    La Development Finance Corporation est l’institution chargée du financement du développement du gouvernement américain, dans le secteur privé notamment.

    Selon Katherine Musgrove Ketchum, une cinquantaine d’entreprises américaines font partie du secteur privé exerçant ses activités au Sénégal.

    ‘’Se rencontrer périodiquement pour discuter d’importants sujets’’

    La commission mixte de coopération sénégalo-américaine, qui a tenu sa première réunion en novembre dernier à Washington, va accroître les opportunités d’investissement entre les deux pays, selon Katherine Musgrove Ketchum.

    ‘’C’est une plateforme destinée à la promotion de la coopération économique bilatérale. Elle va accroître les opportunités d’investissement et renforcer les liens […] entre les deux pays’’, a-t-elle dit en parlant de ladite commission.

    Cette instance offre aux États-Unis et au Sénégal l’opportunité de ‘’se rencontrer périodiquement pour discuter d’importants sujets’’, assure Katherine Musgrove Ketchum.

    Mme Ketchum espère, par ailleurs, que la visite effectuée dans la Silicon Valley en septembre par le président sénégalais va donner naissance à des partenariats entre des entreprises de cette zone industrielle américaine. ‘’Nous avons l’espoir que la visite du président Bassirou Diomaye Faye dans la Silicon Valley donnera plusieurs résultats positifs […] Cette visite a ouvert de nouvelles voies de collaboration, en particulier dans la technologie, l’infrastructures numériques et de l’entrepreneuriat.’’

    ‘’Sa visite pourrait générer des partenariats entre les entreprises de la Silicon Valley et les entreprises sénégalaises […] Le président Faye a rehaussé le profil du Sénégal dans la Silicon Valley, ce qui peut pousser des investisseurs américains à s’intéresser aux potentialités du Sénégal’’, a-t-elle poursuivi.

    ‘’Nous espérons que [sa visite] conduira à une augmentation des investissements, à plus d’innovations et à davantage d’emplois’’, a insisté Katherine Musgrove Ketchum.

    ESF/ASG

  • AFRIQUE-DIPLOMATIE / Le Ghana rompt ses relations diplomatiques avec la République Arabe Sahraouie (Diplomatie marocaine)

    AFRIQUE-DIPLOMATIE / Le Ghana rompt ses relations diplomatiques avec la République Arabe Sahraouie (Diplomatie marocaine)

    Dakar, 7 jan (APS) – Le Ghana a fait part au Royaume du Maroc de sa décision de rompre ses relations diplomatiques avec la République Arabe Sahraouie, a annoncé la diplomatie marocaine.

    Elle assure que cette décision a été communiquée dans un document officiel du ministère des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale de la République du Ghana, adressé au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger du Royaume du Maroc.

    La République du Ghana « a décidé d’informer immédiatement, à travers les canaux diplomatiques, le Gouvernement du Royaume du Maroc, l’Union Africaine et l’Organisation des Nations Unies, de cette position », rapporte l’Agence marocaine d’information,  MAP.

    Elle souligne que dans le même document officiel, la République du Ghana a exprimé son appui aux « efforts de bonne foi déployés par le Royaume du Maroc afin de parvenir à une solution acceptée par toutes les parties ».

    La République du Ghana avait reconnu en 1979 la République Arabe Sahraouie.

    AKS/ASG

  • VIDEO / Rétrospective de l’année 2024 en un l’APS de temps

    VIDEO / Rétrospective de l’année 2024 en un l’APS de temps

    Le round-up des temps forts de l’année écoulée met en lumière l’actualité marquante et les contenus phares, ainsi que les performances de l’Agence de Presse Sénégalaise sur les différentes plateformes numériques. En un l’APS de temps est votre rendez-vous mensuel pour retrouver l’essentiel de l’actualité partagée à travers nos présences digitales. Bonne lecture et bonne année 2025
  • SENEGAL-DIVERS / Kaolack : une femme de 80 ans retrouvée morte dans un canal à ciel ouvert

    SENEGAL-DIVERS / Kaolack : une femme de 80 ans retrouvée morte dans un canal à ciel ouvert

    Kaolack, 7 jan (APS) –Le corps sans vie d’une femme âgée de 80 ans a été extrait lundi d’un canal à ciel ouvert à Kaolack (centre) au quartier Dialègne, a appris l’APS de source sécuritaire.

    La découverte macabre a été faite par un enfant dont les cris de peur ont alerté le voisinage, indique-t-on sur place.

    Informés, les éléments de la 31e compagnie d’incendie et de secours de Kaolack se sont déplacés sur les lieux pour extraire le corps.

    Selon les témoignages, cette victime constitue le troisième décès dans les circonstances pareilles.

    Le commissariat central de Kaolack a annoncé l’ouverture d’une enquête pour déterminer les circonstances exactes de ce drame qui se pose avec les nombreux canaux à ciel ouvert dans la commune et ses environs.

    ADE/SMD/MTN

  • VIDEO / Ziguinchor : vers la réhabilitation du stade Jules François Bocandé

    VIDEO / Ziguinchor : vers la réhabilitation du stade Jules François Bocandé

    Le stade Jules François Bocandé de Ziguinchor (sud) sera rénové cette année, a annoncé, lundi, le maire Djibril Sonko. Il animait un point de presse destiné à faire l’état des lieux de la commune de Ziguinchor.

  • FRANCE-POLITIQUE-NECROLOGIE / Décès de Jean Marie Le Pen, une figure de l’extrême droite en France

    FRANCE-POLITIQUE-NECROLOGIE / Décès de Jean Marie Le Pen, une figure de l’extrême droite en France

    Dakar, 7 jan (APS) – L’homme politique et figure de l’extrême droite en France, Jean-Marie Le Pen, est décédé ce mardi à l’âge de 96 ans, ont annoncé plusieurs médias français.

    Né en 1928, Jean-Marie Le Pen a marqué la vie politique française ces 60 dernières années, pour avoir été cinq fois candidats à l’élection présidentielle, sans succès.

    Les dernières années de sa vie ont été marquées par les rumeurs sur son état de santé et quelques rares sorties publiques.

    « Jean-Marie Le Pen est mort. Engagé sous l’uniforme de l’armée française en Indochine et en Algérie, tribun du peuple à l’Assemblée nationale et au Parlement européen, il a toujours servi la France, défendu son identité et sa souveraineté », a réagi sur X le président du Rassemblement national, Jordan Bardella.

    SMD/ASG/AKS

  • SENEGAL-SOCIETE-JUSTICE / Il ne peut pas y avoir de médiation lorsqu’il y a atteinte à l’ordre public, rappelle le professeur Ndiaw Diouf

    SENEGAL-SOCIETE-JUSTICE / Il ne peut pas y avoir de médiation lorsqu’il y a atteinte à l’ordre public, rappelle le professeur Ndiaw Diouf

    Dakar, 7 jan (APS) – La loi n’autorise pas le recours à la médiation lorsque le différend porte sur certaines infractions, celles qui portent atteinte à l’ordre public, par exemple, a rappelé le professeur de droit privé Ndiaw Diouf, ancien doyen de la faculté de droit de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.

    ‘’Il faut dire que la médiation ne peut pas être mise en œuvre lorsque certaines infractions sont commises. Lorsqu’il y a des infractions qui portent essentiellement atteinte à l’ordre public, on ne peut pas envisager la médiation’’, a dit précisé M. Diouf.

    L’agrégé de droit privé s’est entretenu avec l’APS sur les notions de médiation, d’arbitrage et de conciliation, à la suite d’une formation qu’il a dispensée aux côtés d’autres experts, en décembre, à Dakar.

    ‘’Il y a ce qu’on appelle la médiation pénale, mais c’est essentiellement pour des infractions qui portent atteinte aux intérêts des particuliers, en matière d’abus de confiance ou d’escroquerie, par exemple’’, a-t-il expliqué.

    Ndiaw Diouf signale que ‘’lorsqu’il y a de graves atteintes à l’ordre public, lors des manifestations qui dégénèrent par exemple, on ne peut pas envisager une médiation’’.

    Il précise aussi que ‘’tous les litiges ne peuvent pas donner lieu à une médiation ou à un arbitrage’’. ‘’En matière de divorce, par exemple, on ne peut pas aller à l’arbitrage…’’

    ‘’Médiation institutionnalisée’’

    ‘’Ce sont des circuits de dérivation dont le rôle est de désengorger les juridictions […] Pour la médiation, nous avons les maisons de justice, par exemple. Pour l’arbitrage, nous avons les centre d’arbitrage, de médiation et de conciliation. Nous avons également l’arbitrage devant la Cour commune de justice et d’arbitrage’’, a dit M. Diouf.

    Cette juridiction régionale dont il parle est celle de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires. Elle appartient à 17 pays africains.

    ‘’Les parties choisissent de ne pas aller devant un juge étatique. Elles choisissent d’aller devant une personne investie à titre occasionnel de la mission de juger’’, a poursuivi Ndiaw Diouf pour expliquer l’arbitrage.  

    ‘’Il y a la médiation institutionnalisée : vous allez devant une institution comme une maison de justice. Mais cette médiation peut se faire en dehors des maisons de justice’’, a-t-il affirmé.

    Dans certains différends, ‘’on ne va pas devant une institution, ce sont les parties elles-mêmes qui organisent l’arbitrage et choisissent leur arbitre […] On ne va pas recourir au service d’une institution comme la maison de justice. Les parties peuvent elles-mêmes organiser la procédure de médiation ou de conciliation. C’est ce qu’on appelle la procédure ad hoc’’, a-t-il expliqué.

    ESF/ASG