Année : 2025

  • SENEGAL-SUISSE-MUSIQUE-PROFIL / Duo avec Youssou Ndour : une expérience ‘’incroyable’’, selon Eva Liza

    SENEGAL-SUISSE-MUSIQUE-PROFIL / Duo avec Youssou Ndour : une expérience ‘’incroyable’’, selon Eva Liza

    Dakar, 7 jan (APS) – L’artiste sénégalo-suisse Eva Liza dit mesurer ‘’la chance’’ qu’elle a eu de chanter avec Youssou Ndour, le lead vocal du Super Etoile, samedi dernier lors du Grand bal 2025, au Grand Théâtre de Dakar.

    C’est une expérience ‘’incroyable’’, soutient celle qui clame haut et fort sa double culture sénégalo-suisse à travers ces deux mots wolof : ‘’Kima done’’ (Qui je suis).

    Elle ne trouve pas les mots pour décrire ce qu’elle a ressenti sur scène lors de son duo avec le roi du mbalax en ouverture de ce spectacle sur le morceau ‘’7 Seconds’’.

    Pour l’occasion, c’est Eva Liza himself qui a remplacé la Suèdoise Neneh Cherry qui, à l’origine, a interprété la chanson de l’album ‘’Wommat’’ (Le Guide) de Youssou Ndour, produit en 1994.

    ‘’C’était incroyable ! Je n’ai jamais vu autant de personnes dans ma vie et aussi chanter à côté d’une légende. En fait, je ne pense pas vraiment qu’il y ait des mots qui puissent décrire ce que j’ai ressenti, parce que c’est simplement une chance que je n’oublierai jamais’’, a expliqué, lundi, la jeune artiste de 22 ans lors d’une conférence de presse.

    Malgré le stress de voir autant de gens chanter et danser tous en même temps, elle dit avoir su mettre toutes les chances de son côté pour pouvoir profiter pleinement de l’évènement.

    ‘’Je regardais le public, il y avait tellement de gens. C’était vraiment incroyable, c’est pour cela que j’étais hyper stressée, mais c’est un stress que j’ai contenu et que j’ai utilisé dans ma performance’’, a-t-elle confié lors de cette rencontre.

    Outre le fait de chanter avec son ‘’idole’’, Eva Liza avait un double défi à relever, celui de montrer aux Sénégalais qu’elle savait chanter et à Youssou Ndour qu’elle est une artiste.

    Car la connexion entre les deux artistes date de son plus jeune âge par l’entremise de la tante d’Eva Liza qui travaillait avec le lead vocal du Super Etoile.

    ‘’On lui envoyait constamment mes productions, mais il fallait que je fasse mes preuves pour qu’il me voit et valide comme artiste’’, dit celle qui a chanté pour la première fois avec Youssou Ndour le 29 août dernier, à Genève, lors d’un concert de l’artiste planétaire.

    Eva Liza Ciss, de son vrai nom à l’état civil, était au Sénégal non pas pour réitérer cette expérience avec Youssou Ndour, mais pour chanter et partager sa musique avec le public sénégalais.

    Le single ‘’Kima done’’, dans lequel elle chante en wolof et en français, parle de sa double culture suisse de par sa mère et sénégalaise à travers son père.

    ‘’+ Kima done+ fait référence à mon métissage. C’est +Qui je suis ?+. C’est justement important pour moi, parce que j’ai grandi avec ces deux cultures suisse, sénégalaise et aujourd’hui française, car j’étudie en France. Je pensais qu’il était temps de parler de mon métissage et je l’ai fait. Cette chanson m’a permis d’avoir le soutien de mes frères et sœurs sénégalais’’, a expliqué l’artiste. Elle dit avoir été aidée dans ses cours en wolof par l’artiste française d’origine sénégalaise Julia Sarr.

    ‘’Elle m’apprenait justement les paroles en wolof du morceau et à les prononcer justement, parce que je suis en train d’apprendre le wolof. Je ne peux pas dire que je parle couramment le wolof encore. Mais, je compte le faire, parce que je prends des cours chaque semaine’’, raconte Eva Liza.

    Elle a participé au festival ‘’Dakar inside’’ au Grand théâtre de Dakar, le 21 décembre dernier, avec Dadju, Mia Guissé, entre autres artistes.

    D’ailleurs, son rêve est de mélanger des sonorités sénégalaises, voire africaines dans sa musique très ouverte aux différents styles pop, afrobeat, etc., et de faire des featuring avec des artistes sénégalais de sa génération tels que Mohamed VJ, Mia Guissé, entre autres.

    Elle rêve également de collaborer avec de grands artistes du continent.

    ‘’Il y a tellement d’artistes avec qui j’aimerais travailler. Si on reste sur l’Afrique, il y a Rema, Burna Boy du Nigéria qui sont de grandes inspirations pour moi.’’, a-t-elle dit.

    Surnommée la ‘‘Rihanna sénégalaise’’ par ses nombreux followers sénégalais sur le réseau social tiktok, l’une de ses idoles d’ailleurs, elle allie chant et danse et prévoit de sortir un EP (un mini album) cette année.

    Elle est également longuement revenue sur ses actions sociales en faveur des filles de l’école Mariama Bâ, à travers des dons de serviettes hygiéniques.

    Interpelée sur les violences faites aux femmes, elle a souligné son envie d’être parmi les porte-étendards du combat contre ce phénomène.

    TAB/FKS/ASG

  • SENEGAL-RELIGION / Magal de Porokhane : 600 agents du GMI seront déployés (officiel)

    SENEGAL-RELIGION / Magal de Porokhane : 600 agents du GMI seront déployés (officiel)

    Kaolack, 7 jan (APS) – La Police nationale va déployer 600 agents du Groupement mobile d’intervention (GMI) pour assurer la sécurité du Magal de Porokhane, dans le département de Nioro du Rip (Kaolack, centre), une manifestation religieuse prévue le 6 février, a appris l’APS de ses responsables.

    ‘’Pour cet évènement religieux, 600 éléments du GMI dont un détachement de 100 agents seront prépositionnés à Kaolack et autant à Nioro du Rip, pour surtout assurer le respect du plan de circulation’’, a indiqué le commandant du  groupe opérationnel du Groupement mobile d’intervention (GMI), Ousseynou Diagne.

    Il a signalé que 15 véhicules seront mobilisés et quelque 900 barrières déployées.

    Une innovation sera introduite cette année, avec l’installation d’un centre de santé de l’Ecole des sous-officiers de la Police nationale et d’une citerne d’eau d’une grande capacité pour renforcer l’approvisionnement en eau potable des pèlerins.

     Le Groupement national des sapeurs-pompiers prévoit de déployer 150 agents et une dizaine d’ambulances, ainsi que d’autres moyens logistiques pour ce Magal prévu le 6 février prochain.

     Lundi, le gouverneur de région a présidé une réunion du comité régional de développement (CRD) impliquant les différents services déconcentrés de l’Etat du Sénégal.

     Ce CRD fait suite au conseil local de développement (CLD) et au comité départemental de développement (CDD). Ces deux rencontres ont permis de discuter des dispositions à prendre pour une bonne organisation de cet évènement religieux ‘’extrêmement important’’, relève Mohamadou Moctar Watt. 

    ‘’C’est pourquoi nous avons insisté pour l’implication de l’ensemble des chefs de service qui sont interpellés par les doléances des membres du comité d’organisation, afin qu’il y ait une réussite totale de la présente édition’’, a souligné le gouverneur.

     Après les discussions qui ont duré plusieurs heures, il a été retenu que, du point de vue sécuritaire, l’ensemble des diligences soient mises en œuvre aussi bien par la gendarmerie que par la police pour assurer la sécurité des personnes et des biens.

     ‘’A ce propos, au-delà de la sécurité classique, un accent sera mis sur la sécurité routière, notamment pour la fluidité de la circulation et la mise en œuvre de mesures préventives, en parfaite collaboration entre la Police et la Gendarmerie, afin d’amoindrir le nombre d’accidents durant l’évènement’’, a indiqué le gouverneur. 

    ‘’Les forces de défense et de sécurité seront particulièrement rigoureuses dans l’observation de certaines obligations qui pèsent surtout sur les conducteurs de motos +Jakarta+ relativement au port de casque et au respect du nombre de passagers à bord’’, a insisté Mohamadou Moctar Watt.

    Pour le secteur de la santé, le comité d’organisation sollicite le déploiement d’un hélicoptère médicalisé et une enveloppe de 40 millions de francs CFA pour l’achat de médicaments.

    Pour une bonne fluidité de la mobilité des pèlerins, l’Agence de gestion des routes (AGEROUTE) fera de son mieux pour essayer de revoir la qualité des pistes ainsi que la route nationale numéro 4 qui fera l’objet d’une réhabilitation pour faciliter l’accès à Porokhane.

    Une réunion de coordination va se tenir les 29 et 30 janvier à Porokhane, pour évaluer la mise en œuvre de l’ensemble des décisions qui ont été arrêtées à l’issue de cette réunion du CRD, a rassuré le gouverneur de la région de Kaolack, Mohamadou Moctar Watt.

     Le président du comité d’organisation, magnifiant l’engagement des différents services de l’Etat impliqués dans l’organisation de cet évènement religieux, soutient que les promesses tenues sont rassurantes.

     ‘’Nous sommes très satisfaits de l’engagement du gouverneur de Kaolack, du préfet de Nioro du Rip et du sous-préfet de Paoskoto dans le processus d’organisation de ce Magal qui nous tient à cœur et espérons que les promesses tenues par les différents services seront tenues. Nous sommes vraiment rassurés’’, a-t-il notamment dit.

    ‘’La tenue de ce CRD et des réunions qui l’ont précédé est illustrative de l’engagement des autorités administratives locales pour la réussite de ce Magal’’, a salué Serigne Bassirou Mbacké.

    Le Magal de Porokhane est une activité religieuse qui rend hommage, chaque année, à Sokhna Diarra Bousso (1833-1866), la mère de Serigne Touba, le fondateur du Mouridisme.

     ADE/ASG/MTN

  • VIDEO / Compétitions africaines : le Sénégal veut conserver ses titres (DTN)

    VIDEO / Compétitions africaines : le Sénégal veut conserver ses titres (DTN)

    Le Sénégal s’est donné pour objectif de conserver les titres qu’il a conquis lors des compétitions footballistiques continentales ces dernières années, a déclaré le directeur technique national (DTN), Mayacine Mar.

    « Nous avons envie et nous voulons conserver les titres que nous avons gagnés et également pour l’équipe nationale féminine gagner la Coupe d’Afrique », a-t-il dit à l’ouverture d’une réunion consacré au bilan de la participation des équipes nationales aux phases éliminatoires des différentes coupes d’Afrique des nations.

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le débat sur les bases militaires françaises en force dans les quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le débat sur les bases militaires françaises en force dans les quotidiens

    Dakar, 7 jan (APS) – Plusieurs quotidiens se font l’écho, ce mardi, de la réplique du Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, à Emmanuel Macron, selon lequel il y aurait eu des négociations entre la France et les pays africains sur le départ des soldats français présents en Afrique.

    Les propos du dirigeant français, après l’annonce du retrait des principales bases militaires françaises, ont ‘’suscité une levée de boucliers au Sénégal et au Tchad’’, souligne Le Soleil en rappelant que ces deux pays ‘’avaient mobilisé des troupes [appelées tirailleurs sénégalais] pour sauver la France’’.

    ‘’Les États africains n’ont jamais négocié le départ des soldats français sur leur sol. C’est la précision faite, hier, par le Sénégal […] et le Tchad. Ces deux pays annoncent avoir pris cette décision en toute souveraineté’’, écrit le journal.

    WalfQuotidien signale que le retrait des militaires français en Afrique a été l’un des thèmes du discours du président Macron devant les ambassadeurs de son pays réunis lundi à Paris.

    Selon le même journal, Emmanuel Macron a banalisé le retrait des bases militaires françaises installées en Afrique ‘’en soulignant ‘l’ingratitude’ des pays qui ont rompu les accords militaires’’ les liant jusque-là à la France.

    ‘’Aucune discussion ou négociation n’a eu lieu’’

    La réplique du chef du gouvernement sénégalais ne s’est pas fait attendre. ‘’Sonko renverse la table de Macron’’, titre WalfQuotidien.

    ‘’Guerre des mots entre le président français et le Premier ministre sénégalais’’, renchérit Vox Populi, lequel fait remarquer que ‘’Macron narre l’histoire à sa façon’’.

    ‘’On a choisi de bouger en Afrique […] parce qu’il fallait bouger […] Comme on est très polis, on leur a laissé la primauté de l’annonce’’, écrit Vox Populi en citant le dirigeant français.

    Ousmane Sonko ‘’dément’’ Emmanuel Macron en soutenant que, concernant le Sénégal, cette affirmation du président français ‘’est totalement erronée’’. ‘’Aucune discussion ou négociation n’a eu lieu. La décision prise par le Sénégal découle de sa seule volonté’’, affirme le même journal en citant M. Sonko.

    ‘’Sonko recadre Macron’’ et réagit ‘’fermement’’ à ses propos selon lesquels il y aurait eu ‘’un supposé retrait ‘poliment consenti’ des bases militaires françaises’’ installées en Afrique, lit-on dans les colonnes de L’Observateur. Ce dernier considère que ce ‘’face-à-face diplomatique’’ entre Ousmane Sonko et Emmanuel Macron met surtout en lumière ‘’une fracture croissante entre le Sénégal et la France, et une lutte acharnée pour affirmer la souveraineté africaine’’.

    Le président français ‘’s’est déchaîné pour solder ses comptes avec des dirigeants africains de l’espace francophone où la France a une assise enfouie dans les profondeurs de l’histoire’’, note Le Quotidien.

    ‘’Macron sans codes diplomatiques’’, titre le même journal.

    L’As note que ‘’Macron crie à l’ingratitude, Sonko lui rabat le caquet’’.

    L’As enfonce le clou en citant le Premier ministre sénégalais : ‘’La France n’a ni la capacité ni la légitimité pour assurer à l’Afrique sa sécurité et sa souveraineté.’’

    ‘’Alors qu’on n’a pas fini de commenter le départ des militaires français d’Afrique francophone et des perspectives de la coopération militaire entre lesdits partenaires, une sortie de Macron vient compliquer la tâche’’, fait observer le quotidien EnQuête.

    ‘’La main lourde’’ de la justice

    Pour le reste, les quotidiens reviennent sur les ‘’turbulences’’ notées au sein du Pastef (pouvoir), en lien avec le tollé engendré par la nomination de la sociologue Aoua Bocar Ly-Tall au poste de membre du Conseil national de régulation de l’audiovisuel.

    ‘’Malgré l’appel au calme du ‘chef’, [Ousmane Sonko en l’occurrence], le feu couve [sous la cendre]’’ au Pastef, où Fadilou Keïta, le directeur général de la Caisse des dépôts et consignation, ‘’dirige la ‘rébellion’ contre Bassirou Diomaye Faye’’, écrit Tribune.

    ‘’La sortie d’Ousmane Sonko avait réussi à calmer les ardeurs des [militants de Pastef] qui s’en étaient pris violemment au président Bassirou Diomaye Faye à cause de la nomination d’Aoua Bocar Ly-Tall au poste de membre du CNRA. Mais Fadilou Keïta, qui s’était plus tôt attiré les foudres de ses camarades de parti, trouve injuste que ces derniers ne veuillent accorder du crédit qu’aux [propos] d’Ousmane Sonko’’, résume le quotidien Les Échos.

    Les quotidiens se sont également intéressés au verdict du procès des membres de la garde rapprochée de la coalition ‘’Samm Sa Kaddu’’, en lien avec les violences notées lors de la campagne en vue des élections législatives du 17 novembre dernier.

    Cinquante-cinq prévenus sur 80 ont bénéficié d’une relaxe pure et simple, trois autres ont été condamnés à trois ans de prison ferme, quatre autres encore à deux ans, dont six mois ferme.

    Treize prévenus ont écopé d’une peine de trois mois de prison ferme. Huit autres ont été condamnés à six mois avec sursis, 35 autres encore à trois mois avec sursis, ce qui fait au total 24 personnes condamnées à la prison ferme, 12 prévenus ayant été relaxés, les autres bénéficiant d’un sursis.

    La justice a eu ‘’la main lourde’’ dans cette affaire, commentent Sud Quotidien et Le Quotidien.

    BK/ESF

  • SENEGAL-FRANCE-SECURITE / Aucune discussion n’a précédé la décision de mettre fin à la présence militaire française (Ousmane Sonko)

    SENEGAL-FRANCE-SECURITE / Aucune discussion n’a précédé la décision de mettre fin à la présence militaire française (Ousmane Sonko)

    Dakar, 7 jan (APS) – Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a affirmé lundi dans la soirée qu’aucune discussion ou négociation avec la France n’avait précédé la décision du Sénégal de mettre fin à la présence militaire française sur son sol.

    Le chef du gouvernement réagissait dans un message publié sur le réseau social X à des déclarations faites le même jour par le président français Emmanuel Macron lors d’une rencontre avec des diplomates français.

    Cette rencontre a été organisée alors que le Tchad, le Sénégal et la Côte d’Ivoire ont annoncé la fermeture de bases militaires françaises établis dans ces trois pays.

    Le Mali, le Burkina Faso et le Niger avaient déjà fait partir les militaires français.

    ‘’Nous avons proposé aux chefs d’Etat africains de réorganiser notre présence. Comme on est très poli on leur a laissé la primauté de l’annonce. Ne vous trompez pas parfois il a fallu pousser.  Ce n’est pas parce qu’on est polis, corrects et qu’on se réorganisent nous-mêmes qu’il faudrait que ce soit retourné contre nous en disant qu’on est chassés d’Afrique’’, a déclaré le chef de l’Etat français.

    Il a ajouté que dans bien de ces pays, les dirigeants ne voulaient pas enlever l’armée française ou la réorganiser. ‘’On l’a assumé ensemble. C’est cela le partenariat. Nous sommes en train d’ouvrir un partenariat sécuritaire’’.

    ‘’Je tiens à dire que, dans le cas du Sénégal, cette affirmation est totalement erronée. Aucune discussion ou négociation n’a eu lieu à ce jour et la décision prise par le Sénégal découle de sa seule volonté, en tant que pays libre, indépendant et souverain’’, a réagi le Premier ministre sénégalais.

    Le président Bassirou Diomaye Faye a fait part le 31 décembre de la décision du Sénégal de mettre fin dès 2025 à toute présence militaire étrangère sur le sol sénégalais.

    De son côté, le gouvernement tchadien a dans un communiqué exprimé sa ‘’’vive préoccupation’’ suite aux propos du président de la République française qui reflètent, selon les autorités tchadiennes, ‘’’une attitude méprisante à l’égard de l’Afrique et des Africains’’.

    AKS

  • VIDEO / Eva Liza : un combat contre les violences faites aux femmes

    VIDEO / Eva Liza : un combat contre les violences faites aux femmes

    L’artiste musicienne d’origine sénégalaise Eva liza s’insurge contre les viols et violences faites aux femmes au Sénégal. Elle a exprimé sa volonté de lutter contre ce phénomène qui gagne du terrain. En conférence de presse ce lundi, l’artiste est revenue sur sa prestation au grand bal 2025 à côté de la légende Youssou Ndour.

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-INFRASTRUCTURES / Ziguinchor : la réhabilitation du stade Jules François Bocandé annoncée

    SENEGAL-COLLECTIVITES-INFRASTRUCTURES / Ziguinchor : la réhabilitation du stade Jules François Bocandé annoncée

    Ziguinchor, 6 jan (APS) – Le maire de Ziguinchor, Djibril Sonko, a annoncé, lundi, que des travaux de réhabilitation du stade Jules François Bocandé seront lancés en 2025.

    « Cette année, nous avons un projet d’envergure qu’on va lancer, c’est la réhabilitation du stade Jules François Bocandé. Pour ce stade, nous attendons que l’architecte nous transmette les plans », a annoncé le maire lors d’un point de presse.

    « Nous avions trouvé des plans où le terrain de basket n’était pas couvert. Et, nous préférons que ça soit un terrain de basket couvert pour permettre aux jeunes de pratiquer convenablement leur sport. L’architecte est en train de travailler sur les plans. Et quand nous aurons ces plans , nous allons lancer le marché de ce stade », a ajouté Djibril Sonko.

    Il a expliqué que son ambition est que les jeunes de Ziguinchor puissent pratiquer sur ce stade le football, le handball et le basket.

    Djibril Sonko a aussi signalé qu’en 2025, la municipalité de Ziguinchor va lancer des travaux d’aménagement d’espaces verts.

    L’édile a rappelé que pour 2025, la mairie a voté un budget général de plus de cinq milliards de francs CFA. Le budget de fonctionnement est d’un montant d’un milliard 920 millions 125 mille 335 francs CFA. Celui d’investissement s’élève à trois milliards 129 millions 293 mille 124 francs CFA.

    « Pour l’année 2025 , il y a des projets qui sont déjà lancés et que nous allons renforcer », a encore annoncé le maire, citant la construction de salles de classe et de logements de sage-femme.

    Djibril Sonko, élu maire en juin 2024, en remplacement de Ousmane Sonko, devenu Premier ministre, a évoqué le retard dans l’exécution de certains projets phares dont « la mise en œuvre concrète va changer le visage de la ville ».

    Il s’agit, entre autres, de la maison des jeunes sise au quartier Kansahoudy, du nouveau marché aux poissons de Boudody, le marché Mariama Diédhiou, la réfection du marché Banéto, le projet d’installation de la radio municipale.

    Le maire a fait savoir que les nombreux blocages n’incombent pas à l’actuelle équipe municipale.

    « Certains pensent que c’est facile, par exemple, de construire une route à Ziguinchor. Ce n’est pas du tout facile. Pour réaliser deux kilomètres de route pavée, la mairie doit débloquer au moins, 1 milliard 400 millions de F Cfa. La commune de Ziguinchor n’a pas assez de ressources financières et il y a d’autres urgences qui attendent. Mais, nous faisons de notre mieux pour satisfaire les populations », a t-il rassuré.

    M. Sonko a indiqué qu’un marché de 135 millions F Cfa a déjà été lancé pour l’éclairage public et les travaux vont démarrer, d’ici à la fin de ce mois.

    Il s’est vanté, en outre, de la réalisation des routes communales dont l’axe qui part de la Cathédrale Saint Antoine de Padoue, traversant le quartier Santhiaba jusqu’au boulevard des 54 mètres.

    MNF/OID/AB

  • SENEGAL-AGRICULTURE-GENRE-REPORTAGE / A Kayar, des femmes font le pari de l’agriculture bio

    SENEGAL-AGRICULTURE-GENRE-REPORTAGE / A Kayar, des femmes font le pari de l’agriculture bio

    Par Aïssatou Bâ

    Kayar, 6 jan (APS) – Des productrices de Mbawane et Keur Abdou Ndoye, deux villages situés dans la commune de Kayar (Thiès), ont abandonné au fil des années l’agriculture conventionnelle au profit de l’agro écologie pour subvenir aux besoins de leurs familles et améliorer aussi leurs rendements après une période de baisse causée par la dégradation des sols.

    Elles ont adopté des méthodes de production agricole respectueuses de l’environnement, abandonnant ainsi l’usage des produits chimiques et des pesticides pour améliorer les rendements agricoles, gagner durablement leur vie et subvenir surtout aux besoins de leurs familles respectives.

    Ces productrices, âgées de la soixantaine pour la plupart, s’adonnent à l’agriculture depuis des années. Ces braves dames se lèvent régulièrement tôt le matin, pour cultiver et entretenir leurs propres parcelles agricoles, en plus des exploitations familiales.

    Mouna Fall est agricultrice à Mbawane, un village situé à plus de 66 kilomètres de Dakar, la capitale sénégalaise. Elle s’active dans l’agro écologie depuis plus de trois décennies. Pour elle, cette activité  »est un moyen d’avoir des sources de revenus pour prendre en charge les dépenses familiales mais également épauler (son) mari, propriétaire de l’exploitation ».

    Dans une des parcelles agricoles certifiées bio par l’ONG Enda Pronat, les feuilles de plantes distillent dans l’atmosphère un parfum unique. Des citronniers, des papayers, des courgettes, des aubergines vertes, tout y est dans ce périmètre agricole. On aperçoit des puits, des forages et des panneaux solaires sur la partie droite de cette parcelle de 1,5 hectare où le calme est par moments perturbé par des arroseurs automatiques.

     »Cette exploitation est une bonne chose. Elle nous permet de survivre et de manger bio. Il n’ y a pas d’engrais chimique dans notre champ », vante Mouna Fall avant d’ajouter que  »l’agro écologie permet non seulement de préserver l’environnement, mais aussi la santé des consommateurs ».

     »Actuellement, tous nos produits sont bio. Quand vous les mangez, vous n’aurez aucun problème de santé », assure Mme Fall, assise sur un seau renversé dans un cadre naturel de plantations offrant une verdure panoramique introuvable à Dakar.

    À Keur Abdou Ndoye, un village de la commune de Kayar distant de celui de Mbawane de quelques kilomètres, des productrices âgées pour la plupart commercialisent leurs récoltes bio, au marché dudit village. Elles exposent carottes, courges et courgettes, choux, salades et poivrons sur des sacs étalés à même le sol pour attirer la clientèle.

    À l’arrière du marché de Keur Abdou Ndoye, se trouve Mayé Kâ, une productrice spécialisée en agriculture biologique. Elle est assise sur une grande natte, en compagnie d’un groupe de femmes. Elle ne tarit pas d’éloges au sujet de l’agro écologie. Elle explique que c’est grâce à leur exploitation familiale agricole qu’elle parvient à régler les dépenses de sa famille.

    Cette dame de teint noir et grande de taille ajoute qu’à cause de son âge avancé, ses enfants l’aident à exploiter ses parcelles agricoles.

     »Quant à moi, je m’y rends souvent pour faire le désherbage », a-t-elle précisé, soulignant que ses parcelles lui permettent de subvenir à ses besoins tandis que la grande exploitation familiale permet de régler tous les besoins financiers de la famille ». Mme Kâ a signalé par ailleurs qu’elle s’adonne aussi au petit commerce pour augmenter ses revenus afin de prendre en charge convenablement ses besoins.

    Même son de cloche chez la productrice, Tiné Ndoye, ancienne présidente du Réseau national des femmes rurales du Sénégal, trouvée à son domicile familial situé en dehors du marché de Keur Abdou Ndoye.

    Il est l’heure du déjeuner dans la cour de la résidence de cette grande productrice en convalescence. Quelques personnes dégustent un plat de riz. Mme Ndoye est dans sa chambre à coucher, où elle est assise sur le lit avec un voile jaune couvrant sa tête. Elle explique surveiller le développement des plantes de son champ à l’aide d’images et de vidéo prises par son fils.

     »A cause de ma maladie, je surveille de loin l’évolution des variétés bio sur notre exploitation familiale de plus de 3 hectares à partir des photos et vidéos que mon fils m’envoie sur mon téléphone portable », a-t-elle expliqué d’un ton plaisantin.

    Mme Ndoye a magnifié les rendements de l’agriculture biologique, une activité  »rentable » qui leur permet de subvenir aux besoins de la famille en nourriture, santé, école, etc.

     »Grâce à cette pratique agricole, on parvient parfois à gagner 50, 100 ou 200 mille FCFA par mois. On fait parfois des pertes aussi. Donc, cela dépend des périodes », a-t-elle rapporté, relevant que certaines spéculations n’ont pas enregistré les rendements escomptés.

    La soixantaine révolue, elle a indiqué, du haut de ses 22 ans d’expérience agricole que leur exploitation familiale, a une fois réalisé un chiffre d’affaires de 3 millions francs CFA.

     »Mais quand on a pris en compte les dépenses liées aux intrants, comme l’eau, on s’est retrouvé avec un peu plus d’un million de FCFA de recettes pour les besoins de la famille », a expliqué la présidente du Réseau national des femmes rurales du Sénégal, avant de terminer la discussion autour d’un bon plat de +Thiebou guinar+ (riz au poulet) en compagnie de Mariam Sow, directrice d’Enda Pronat, une ONG sénégalaise vouée au soutien de l’agriculture écologique, des fermes familiales et des droits des femmes.

    Le Réseau national des femmes rurales du Sénégal (RNFR/S) a été mis en place par des femmes rurales leaders avec l’appui d’Enda Pronat, en 2001. Mariam Sow, experte en agroécologie à l’ONG Enda Pronat, et pionnière dans la promotion de cette pratique agricole au Sénégal, a joué un rôle très important dans la mise en place de ce réseau, passé depuis lors de 10 femmes membres à actuellement 36 mille agricultrices, à travers le pays.

    Cette septuagénaire, qui comptabilise plus de 40 ans d’expérience dans ce secteur, appelle à impliquer les femmes, les jeunes et les hommes dans la transformation durable des communautés.

    Selon un rapport publié en février 2018 par la Direction de l’analyse de la prévention et des statistiques agricoles (DAPSA), la proportion des productrices agricoles est plus élevée dans la vallée du Sénégal que dans d’autres zones, soit 14,7%.

     »Et seul 5% des ménages dirigés par des femmes utilisent des équipements motorisés comparativement à ceux tenus par les hommes, soit à 9%’’, indique la même source.

    Quant à la superficie moyenne des parcelles dirigées par des femmes en hectare, elle était de 1,58 ha, contre 1,21 ha en 2019, 1,72 ha en 2020, 1,43 ha en 2021 et 1,66 en 2022.

    Les hommes détiennent le double comparativement aux femmes, soit 3,74 ha en 2018, 3, 42 ha en 2019, 3,87 ha en 2020, 3,11 ha en 2021 et 2022.

    Malgré toutes ces statistiques, les femmes demeurent un levier de l’agro écologie au Sénégal en dépit des nombreuses difficultés et obstacles rencontrés dont l’accès au foncier, a dit Mme Sow.

     »(…) le problème de l’accès des femmes au foncier est une réalité et leur implication dans l’exploitation familiale en est une aussi », a-t-elle déploré, relevant qu’elles jouent également un rôle essentiel dans la survie de la famille.  »Elles trouvent toujours des alternatives pour la survie de la famille », a-t-elle indiqué, appelant à accorder  »une attention particulière » aux femmes.

    L’exploitation familiale, un support d’unification des familles

    Mariam Sow a relevé que ces exploitations familiales prennent en charge le support d’unification de la famille, qu’est le  »repas familial », d’où  »l’importance de soutenir les productrices afin de contribuer à la vie de la famille ».

    La productrice de Mbawane, Mouna Fall, relève dans ce sillage que les femmes productrices font également face à d’énormes difficultés pour acheminer leurs productions vers les marchés, déplorant l’absence de marchés dédiés aux produits agricoles issus de l’agriculture bio.

     »Nous acheminons tous nos produits vers les marchés conventionnels, en l’absence de marchés dédiés. Et là-bas, nous sommes obligés de vendre nos produits aux mêmes prix que les autres », déplore-t-elle.

    Elle a indiqué qu’un petit sac peut rapporter entre 20 et 25 mille FCFA contre 30 ou 35 mille FCFA pour un grand sac.  »Quand on vend un sac entre 25 et 50 mille FCFA, on parvient à subvenir aux besoins de la famille », a-t-elle dit.

    Mouna Fall a signalé par ailleurs que cette activité lui a permis d’acheter pendant plusieurs années les fournitures scolaires de ses enfants et petits-enfants en dépit des difficultés liées surtout au déficit d’équipements agricoles.

    Une résilience, malgré le manque de matériel

     »Nous avons beaucoup de difficultés dans notre travail, surtout en ce qui concerne le matériel. Nous sommes parfois confrontés au manque de matériel pour travailler la terre. L’autre difficulté, c’est le problème d’eau et ce que nous avons, ici c’est un don d’Enda », a-t-elle souligné, invitant les bailleurs de fonds à les appuyer.

    Cet article a été réalisé en collaboration avec l’Africa Women’s Journalism Project (AWJP) et avec le soutien du Centre international des journalistes (ICFJ) dans le cadre de la Bourse Reportage pour les journalistes femmes en Afrique francophone.

    AMN/AB/MK/OID/SBS/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Plaidoyer pour le renforcement du personnel médical du district sanitaire de Bakel

    SENEGAL-SANTE / Plaidoyer pour le renforcement du personnel médical du district sanitaire de Bakel

    Bakel, 6 jan (APS) – Le médecin chef du district sanitaire de Bakel (est), Goumba Lô, a plaidé, lundi, pour le renforcement du personnel soignant au niveau du centre de santé qui couvre cinq communes de département de la région de Tambacounda (Est).

    « A Bakel, on a un centre de santé de type 2, c’est-à-dire que nous avons un bloc opératoire fonctionnel. Donc, il faut avoir une équipe au niveau du bloc et une équipe de la maternité mais le personnel est insuffisant », a souligné le docteur Lo au cours d’un entretien avec l’APS.

    Selon lui, la ressource (infirmiers, sages-femmes) est en manque à Bakel.

    Il a appelé à une discrimination positive pour le district, qui en dehors des cinq communes qu’il couvre, reçoit aussi des patients en provenance de Kidira, de Kanel (Matam), du Mali et de la Mauritanie.

    « D’où l’intérêt de renforcer vraiment le personnel pour espérer avoir des soins de qualité (…) en plus du gynécologue, on doit avoir un médecin SOU (soins obstétricaux d’urgence). Le problème qu’on a, si le gynécologue est absent, le service est arrêté au bloc opératoire », a-t-il déploré.

    Il s’est félicité du travail remarquable qu’effectue le gynécologue, soulignant qu’ils attendent encore la promesse des autorités relatives à l’affectation d’un médecin pour qu’il puisse prendre le relais en l’absence du gynécologue.

    Selon le médecin, le renforcement du personnel doit également concerner les autres points de prestations de services du district sanitaire (PPS).

    « On a 24 points de prestations et il y a que 12 qui sont des postes doublés, c’est-à-dire des postes où vous avez infirmier et sage-femme. Il y a certains postes de santé où il n’y a que l’infirmier. Si ce dernier est absent le service ne sera pas en marche »,  a-t-il expliqué.

    Dr. Lo a relevé  aussi que  les évacuations sont réalisées sur des distances lointaines à l’image de Ourossogui situé à 150km de la ville de Bakel ou celle de Tambacounda située  à 250km.

    « Cela nécessite beaucoup de carburant. Parfois les districts participent à fourniture de ce carburant. Nous dépensons  chaque mois au minimum un million cinq cent parfois deux millions de francs CFA en carburant », a-t-il  indiqué.

    « On avait proposé à l’autorité de mettre en place une banque de carburant à laquelle chaque commune va participer en mettant à le carburant à disposition à la station service »,  a-t-il rappelé.

    AND/ABD/SKS/ASB/AKS

  • SENEGAL-RELIGION / Kaffrine : ‘’toutes les dispositions seront prises’’ pour une bonne organisation de la ziara de Ngodiba (gouverneur)

    SENEGAL-RELIGION / Kaffrine : ‘’toutes les dispositions seront prises’’ pour une bonne organisation de la ziara de Ngodiba (gouverneur)

    Kaffrine, 6 jan (APS) – Le gouverneur de la région de Kaffrine (centre), Moustapha Diaw, a assuré, lundi, que ‘’toutes les dispositions seront prises’’ pour une bonne organisation de la ziara annuelle de Ngodiba, un événement religieux prévu samedi.

    ‘’Toutes les dispositions seront prises pour une bonne réussite de l’organisation de cet évènement. Pour y arriver, on avait déjà anticipé avec la tenue d’une réunion du Comité départemental de développement (CDD) et aujourd’hui, un Comité régional de développement (CRD) pour pouvoir prendre toutes les mesures nécessaires’’, a- t-il notamment dit.

    Il s’exprimait à l’issue d’une réunion consacrée aux préparatifs de cet évènement religieux, en présence du khalife de la famille Bâ de Ngodiba, Cheikh Ibrahima Bâ, de membres du comité d’organisation  et de différents services techniques déconcentrés de l’Etat.

    Des préoccupations liées à la question sécuritaire, l’approvisionnement en eau et en électricité, la santé, entre autres ont été exprimées par les différents membres du comité d’organisation de la ziara.

    Le khalife de Ngodiba a vivement remercié le chef de l’Etat et son Premier ministre, ainsi que toute l’administration territoriale de la région de Kaffrine, à travers le gouverneur de région et les chefs des services techniques déconcentrés.

    Le guide religieux a formulé des prières pour un Sénégal de paix, de concorde et de prospérité.

    CTS/ADE/AB/OID