Année : 2025

  • SENEGAL-UNIVERSITE-HUMEUR / UASZ : les étudiants de l’antenne de Kolda en grève pour de meilleures conditions d’études

    SENEGAL-UNIVERSITE-HUMEUR / UASZ : les étudiants de l’antenne de Kolda en grève pour de meilleures conditions d’études

    Kolda, 6 jan (APS) – Les étudiants de l’antenne de l’université Assane Seck de Ziguinchor à Kolda (Sud) ont décrété, lundi, une grève illimitée pour protester contre la fermeture de leur restaurant et leurs mauvaises conditions d’études.

    “(…) nous devons reprendre les études aujourd’hui, et voilà que notre restaurant est fermé. Nous avons des étudiants qui viennent d’autres régions et comment peuvent-ils se nourrir si notre restaurant reste fermé ?”, s’est interrogé Éric Adolphe Diédhiou, le président de l’amicale des étudiants de l’UASZ à Kolda.

    Il a déploré les difficultés que les pensionnaires de l’UASZ à Kolda rencontrent pour étudier et se soigner.

    “Nous avons également un problème sérieux pour étudier comme nos autres camarades. Nous avons des problèmes de connexion, et nous ne pouvons pas étudier de façon sérieuse et même faire des recherches”, a déploré M. Diédhiou. Il a aussi signalé que les étudiants sont confrontés à un problème de prise en charge médicale.

    “Et pour toutes ces questions, nous avons adressé des correspondances aux autorités [qui sont restées] sans suite”, a-t-il dit lors d’un point de presse, entouré de centaines d’étudiants.

    Les étudiants de l’antenne de l’UASZ à Kolda n’ont pas repris les cours ce lundi. Leur grève intervient après les perturbations notées il y a quelques semaines à l’université de Assane Seck de Ziguinchor.

    MG/ASB/SKS/SBS/ASG

  • SENEGAL-MINES-MANAGEMENT / Mama Sougoufara, nouveau DG des ICS

    SENEGAL-MINES-MANAGEMENT / Mama Sougoufara, nouveau DG des ICS

    Tivaouane, 6 jan (APS) – Le conseil d’administration des Industries chimiques du Sénégal (ICS) a nommé le 30 décembre dernier Mama Sougoufara au poste de directeur général de ladite société extractive, en remplacement d’Alassane Diallo, a appris l’APS de l’entreprise.

    Le nouveau directeur général des ICS a pris service depuis le 1-er janvier 2025, précise la même source.

    Mama Sougoufara a remplacé son compatriote, Alassane Diallo, qui a occupé le poste de Directeur général des ICS de 2005 à 2024.

    Cette nomination du conseil d’administration a été approuvée par l’État du Sénégal, qui détient 15% du capital de l’entreprise, où le groupe Indorama est majoritaire, depuis sa reprise en main en 2014.

    M. Sougoufara, qui était précédemment directeur général adjoint des ICS, est crédité d’une « vaste expérience et (d’une) connaissance approfondie » du secteur, où il a accumulé plusieurs années d’expérience.

    Ingénieur en génie des procédés industriels de l’INSA de Toulouse, Mama Sougoufara est, par ailleurs, titulaire d’un Master en gestion urbaine et Infrastructures de l’Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales (Essec Business School, Paris) et d’un Master en aménagement urbain.

    Il a commencé sa carrière au sein du Groupe Veolia, dans le secteur de l’eau, de l’assainissement et de la gestion des déchets.

    De 2000 à 2008, il a été consultant et directeur-associé au sein des cabinets Arthur Andersen et BearingPoint, à Paris pour les secteurs Industries et Technologies.

    Avant de rentrer au Sénégal en juin 2024, Mama Sougoufara a travaillé pendant 16 ans, au groupe Alstom, qu’il a rejoint en 2008.

    Sougoufara a occupé divers postes de direction à Alstom. Il est passé par les départements d’ingénierie et du matériel roulant, et a servi sur plusieurs sites mondiaux, tels que La Rochelle et Reichshoffen en France, Savigliano en Italie, Lapa au Brésil et TrTrans JV en Russie.

    Entre 2018 et 2020, Mama Sougoufara a été vice-président, en charge des Turnkey et des infrastructures pour Alstom Afrique, Moyen-Orient et Asie centrale (AMECA).

    M. Sougoufara a également occupé la fonction de directeur général d’Alstom pour la région MENAT (Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afrique Centrale et la Turquie).

    Il a joué un rôle important dans l’exécution et la livraison de nombreux projets de transport au Moyen-Orient, tels que le tramway de Doha, le métro de Dubaï Expolink et le métro de Riyad, rapporte la même source.

    MKB/ADI/AKS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-JUSTICE / Professeur Ndiaw Diouf : ‘’Il faut que les modes alternatifs de règlement des différends soient portés à la connaissance des Sénégalais’’

    SENEGAL-SOCIETE-JUSTICE / Professeur Ndiaw Diouf : ‘’Il faut que les modes alternatifs de règlement des différends soient portés à la connaissance des Sénégalais’’

    Dakar, 6 jan (APS) – Le professeur de droit privé Ndiaw Diouf, ancien doyen de la faculté de droit de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, relève une large méconnaissance des modes alternatifs de règlement des différends au Sénégal et juge nécessaire de constituer un vivier d’arbitres et de médiateurs agréés par les centres d’arbitrage.

    M. Diouf et l’APS se sont entretenus sur ce sujet, à la suite d’une formation que l’universitaire a dispensée, avec d’autres experts de la médiation et de l’arbitrage, en décembre, à Dakar.

    Professeur, quels étaient les objectifs de la formation que vous avez dispensée à Dakar sur les modes alternatifs de règlement des différends ?

    Il faut replacer ces sessions de formation dans leur contexte. Il y avait un projet de l’Union européenne destiné au renforcement des structures et mécanismes d’arbitrage au Sénégal. Dans ce projet, il était prévu la vulgarisation des modes alternatifs de règlement des différends, à savoir l’arbitrage, la médiation et la conciliation. Il fallait vulgariser ces modes alternatifs de règlement des différends afin que les Sénégalais puissent se les approprier. Voilà pourquoi nous avons organisé une session de formation pour les journalistes économiques et tenu des réunions publiques d’information dans plusieurs régions du Sénégal […] Nous tenions pour mission de faire en sorte que les Sénégalais s’imprègnent davantage de ces modes alternatifs de règlement des différends.

    Mais il n’y avait pas que de la vulgarisation à faire. Il y avait également la formation d’un vivier d’arbitres et de médiateurs. Il y a des centres d’arbitrage et des centres de médiation. Je pense, par exemple, au Comité national de médiation et de conciliation.

    Les arbitres et médiateurs doivent être formés. Notre premier objectif, pour cette session de formation, c’était la formation d’un vivier d’arbitres et de médiateurs en vue de leur agrément par ces centres-là. Il faudrait peut-être revenir à la notion de mode alternatif de règlement des différends. La justice a toujours été considérée comme une affaire de l’État. Lorsqu’un conflit survient entre deux personnes, il est soumis à des juridictions étatiques, qui rendent des décisions exécutoires. Mais en raison de l’encombrement de ces juridictions, il était nécessaire de trouver des circuits de dérivation. C’est ce qu’on appelle les modes alternatifs de règlement des différends. Il y en a deux.

    Lesquels ? À quoi peuvent-ils aboutir (comme résultats) ?

    Vous avez d’un côté l’arbitrage, de l’autre ce qu’on appelle la médiation et la conciliation. Dans l’arbitrage, nous avons un juge privé. Un juge qui est investi, non pas par l’État, mais par les parties. C’est un arbitre. Donc, il y a toujours une convention des parties comme base de l’arbitrage. C’est ce qu’on appelle la convention d’arbitrage. C’est un compromis. Dans un litige, les parties décident d’aller vers l’arbitrage. Il y a ce qu’on appelle la clause compromissoire des parties : avant le litige, les parties insèrent dans un contrat une clause par laquelle elles s’engagent à aller à l’arbitrage au cas où il y aurait des difficultés d’interprétation ou d’exécution du contrat.

    L’arbitre est un juge. Il tranche le différend, dans le cadre d’une sentence arbitrale… Comme le fait le juge étatique. Une sentence dotée de l’autorité de la chose jugée.

    En revanche, dans la médiation et la conciliation, ce sont les parties elles-mêmes qui trouvent une solution dans le cadre d’un accord de médiation. Elles trouvent un accord avec l’aide d’un tiers, qu’on appelle médiateur ou conciliateur. On distinguait traditionnellement médiation et conciliation selon que le rôle du tiers était plus ou moins actif. Mais ici, ce sont les parties qui trouvent un accord avec l’appui du tiers qu’on appelle médiateur ou conciliateur.

    Ce qui va résulter de la médiation ou de la conciliation est un accord de médiation. Dans l’arbitrage, c’est une sentence.

    Comme je le disais tout à l’heure, c’était une mission de vulgarisation. Il faut que ces mécanismes de règlement des conflits, qui ne sont pas très connus des Sénégalais, soient portés à la connaissance des Sénégalais. Je crois que les journalistes économiques sont les personnes les plus indiquées pour accompagner cette mission de vulgarisation. Voilà pourquoi on avait senti la nécessité de former les journalistes économiques.

    Il y a des textes [qui encadrent les modes alternatifs de règlement des différends]. Ce sont essentiellement ceux de l’OHADA, l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires… Vous avez, dans le traité relatif à l’harmonisation du droit des affaires en Afrique, des stipulations consacrées à l’arbitrage. Mais c’est l’arbitrage dans le cadre de la Cour commune de justice et d’arbitrage. Vous avez ensuite ce qu’on appelle l’acte uniforme relatif au droit de l’arbitrage… Dans les 17 États parties au traité de l’OHADA, c’est cet acte uniforme relatif au droit de l’arbitrage qui sert de loi sur l’arbitrage…

    On a toujours besoin d’accroître les viviers d’arbitres et de médiateurs, et de conciliateurs. Voilà pourquoi on avait senti cette nécessité de former des arbitres qui vont être agréés par ces centres-là. De former des médiateurs et des conciliateurs pouvant être agréés dans les différents centres.

    La médiation et l’arbitrage sont-ils des professions à proprement parler ?

    Il n’y a pas de filière d’enseignement consacrée à l’arbitrage, à la médiation, à la conciliation. C’est plutôt des unités d’enseignement dans les formations classiques. Vous pouvez avoir une unité d’enseignement sur l’arbitrage. Mais il n’y a pas de filière spécifiquement réservée à la formation des arbitres ou des médiateurs. Maintenant, il y a des établissements d’enseignement supérieur privé qui font des formations certifiantes en matière d’arbitrage. Il y a par exemple [une] école de droit, de gestion et d’économie […] qui [délivre] un certificat sanctionnant la formation d’arbitres et de médiateurs. Médiateur et arbitre ne sont pas des métiers. Ce sont des qualifications.

    Quelqu’un ne peut pas dire qu’il est arbitre ou médiateur de profession. On est qualifié pour faire de l’arbitrage ou de la médiation.

    Le médiateur, comme l’arbitre, est une personne investie à titre occasionnel de la mission de trancher ou d’aider à trancher, à résoudre les différends. Il n’en fait pas un métier. Moi, par exemple, il m’arrive de faire de l’arbitrage pour la CCGA (une commission consultative créée au sein du ministère des Finances et du Budget)…

    ESF/SBS/ASB

  • SENEGAL-RELIGION-CELEBRATION / Tambacounda : les moines de Bàdi se préparent à célébrer la fondation canonique de leur monastère

    SENEGAL-RELIGION-CELEBRATION / Tambacounda : les moines de Bàdi se préparent à célébrer la fondation canonique de leur monastère

    Tambacounda, 6 jan (APS) – La communauté des moines de Notre-Dame de Bàdi du diocèse de Tambacounda, se prépare à célébrer solennellement, le 26 janvier 2025, la fondation canonique de son monastère.

    La cérémonie est prévue à partir de 10 heures au monastère de Bàdi, une localité située dans la commune de Dialakoto, à plus de 70 kilomètres de la ville de Tambacounda.

    L’évènement va se dérouler en présence du Cardinal Théodore-Adrien Sarr, Archevêque émérite de Dakar et président honoraire de la communauté des moines de Bàdi et de Mgr Paul-Abel Mamba, évêque du diocèse de Tambacounda, ainsi que d’autres évêques des autres régions du Sénégal.

    Dans un communiqué, le diocèse de Tambacounda explique que  »cet événement revêt une importance profondément spirituelle dans la mesure où, il favorise un aspect central de la vie chrétienne  notamment la vie consacrée dans la prière, qui est un bien commun de l’église ».

    L’installation des moines dans un diocèse, dans un pays, est une grâce pour l’église qui les accueille, pour toute la communauté mais aussi, pour tous les fidèles, a salué dans un entretien accordé à l’APS, l’évêque du diocèse de Tambacounda, Paul-Abel Mamba.

    L’évêque a souligné que  »toute la civilisation européenne doit sa grandeur à l’installation des moines qui ont façonné et ont aidé les populations à se former et à accéder au travail et aux techniques ».

     »Nous, nous avons la chance d’avoir des moines, il est important que chacun puisse mesurer la chance que nous avons, moi quand j’étais à Ziguinchor j’ai couru pendant dix ans pour avoir des moines là-bas. Je devais avoir des moines venant du Vietnam, finalement par concours de circonstances, le prometteur qui devait m’aider est tombé malade et est décédé, donc le projet n’a pas abouti », a-t-il rappelé.

     »Quand j’ai été transféré à Tambacounda, je tombe sur des moines que je cherchais là-bas pendant dix ans, donc c’est une grâce pour notre diocèse, ça peut être source de vocation mais de qualité de la vie des chrétiens puisqu’ils ont un lieu de ressourcement où, ils peuvent aller refaire leur force chrétienne pour pouvoir travailler », a-t-il-ajouté.

    Monseigneur Paul-Abel Mamba a invité ainsi tous les chrétiens à s’approprier cet évènement pour encourager les moines.  »Nous devons les encourager car cela peut ouvrir le chemin des vocations pour le monastère », a-t-il déclaré.

    Le monastère de Bàdi, un village situé dans la commune de Dialocoto (Tambacounda, est) et séparé du Parc national Niokolo Koba par le fleuve Gambie, accueille huit religieux mus par le désir de perpétuer la tradition séculaire des moines et dont, la vie quotidienne est rythmée par la prière, la lecture et le travail.

    Baptisé Notre-Dame, le monastère se trouve dans le diocèse de Tambacounda, qui englobe les régions orientales de Tambacounda et Kédougou. Ce lieu de recueillement, situé à 60 km de la commune de Tambacounda, est une nouvelle fondation affiliée à l’abbaye de Sept-Fons, en France.

    L’agriculture, le maraîchage et l’élevage constituent les principales activités auxquelles s’adonnent les moines du monastère de Badi. En plus des huit moines, le lieu est fréquenté par les habitants des villages de Badi et Wassadou, qui viennent y chercher du travail.

    Le frère Charles interrogé par l’APS en mai 2023, rappelait que la prière est la principale activité des moines, s’empressant d’ajouter : ‘’on est obligé de travailler comme tout le monde pour gagner notre vie car, le travail est un facteur d’équilibre humain non négligeable ». ‘’Il y a ces deux activités, la prière et le travail, en plus de la lecture et tout ce qui va avec aussi’’, précise le frère Charles.

    ABD/OID/SBS/AB/AKS

  • SENEGAL-LITTERATURE-EDUCATION / « Accros aux livres ? Un challenge !!! », un livre didactique pour relever le niveau des élèves

    SENEGAL-LITTERATURE-EDUCATION / « Accros aux livres ? Un challenge !!! », un livre didactique pour relever le niveau des élèves

    Dakar, 6 jan (APS) – L’ouvrage de l’ingénieure informatique, Khady Ndiaye, intitulé  »Accros aux livres ? Un challenge !!! » et publié par les  »Editions Edisal », se veut un outil didactique destiné à relever le niveau des élèves, précise son auteure.

     »Ce livre contribue à relever le niveau des élèves pour qu’ils deviennent plus performants, aient aussi beaucoup plus confiance en eux, [soient] des leaders de demain, des patriotes et d’excellents citoyens », a écrit Khady Ndiaye dans l’avant-propos.

    L’auteure travaille actuellement à la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS). Elle estime que dans le contexte actuel où les réseaux sociaux, les téléphones, les tablettes accaparent notre temps, il y a  »un besoin de renouer avec la lecture et la culture générale s’impose ».

    ‘’Nous avons l’intention de pousser les gens à lire davantage, à avoir des connaissances linguistiques et à maîtriser l’art oratoire’’, souligne-t-elle.

    L’ouvrage, divisé en sept parties, teste essentiellement les connaissances générales des lecteurs avec diverses questions touchant la culture générale, la citoyenneté et le développement personnel et l’art oratoire.

    L’auteure débute par des questions générales sur la littérature, la physique, la cosmologie, etc., pour amener ainsi les apprenants à tester leurs connaissances.

    Par exemple, l’un de ces quiz sur l’écrivaine Aminata Sow Fall se présente ainsi : ‘’Je suis une célèbre romancière sénégalaise, j’ai écrit un roman qui s’intitule +La grève des battus+, Qui suis-je ?’’

    Autre exemple de quiz : ‘’Personnage créé par l’écrivain James Barrie, j’apparais tout d’abord dans un roman intitulé +Le petit oiseau blanc en 1902. Vivant dans le pays de nulle part, ami de Wendy mais ennemi du capitaine crochet. Qui suis-je ?’’.

    Les réponses à ces différentes questions se trouvent à la page 69 et suivantes de ce livre de 72 pages.

    En dehors de quelques coquilles, comme la réponse au quiz sur le premier président de l’Assemblée nationale du Sénégal, où il est écrit ‘’Lamine guérie’’ au lieu de Lamine Guèye, l’ouvrage est très pratique pour les parents souhaitant tester la culture générale et le niveau de langue de leurs enfants, ou pour des adolescents voulant jouer au génie en herbe.

    La publication permet, entre autres, à l’enfant de mieux comprendre les symboles de la République, les différentes institutions et l’hymne national.

    Khady Ndiaye, une ancienne du lycée Blaise Diagne de Dakar où elle a obtenu son Baccalauréat scientifique, est une passionnée de livres et de recherche perpétuelle de connaissances, persuadée que la connaissance est dans les livres.

    Elle promet de sortir d’autres ouvrages du même genre pour la petite enfance et les adultes.

    FKS/ADL/OID/SBS/ASG

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Un service d’assistance médicale d’urgence (SAMU) inauguré à Ziguinchor

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Un service d’assistance médicale d’urgence (SAMU) inauguré à Ziguinchor

    Ziguinchor, 6 jan (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, et le chargé de programmes de la coopération du Grand-Duché de Luxembourg (Luxdev), Giovanni Tordini, ont procédé, lundi, à l’inauguration du service mobile d’urgence et de réanimation de la région de Ziguinchor, a constaté l’APS.

    « C’est avec un immense plaisir que je viens dans cette belle région de la Casamance naturelle, porteuse d’espoir et de développement, procéder à l’inauguration du service mobile d’urgence et de réanimation couplé au centre de régulation et de réception des appels (SMUR/CRRA) de Ziguinchor, un des services les plus importants du dispositif sanitaire de notre pays », a déclaré le ministre, en présence du gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine et d’autres autorités administratives de la région.

    Des autorités territoriales, des chefs religieux, des notabilités coutumières, des jeunes, des acteurs de la santé et un important public, ont assisté à cette cérémonie d’inauguration de l’antenne régionale du service d’assistance médicale d’urgence (SAMU) de Ziguinchor implanté à l’hôpital régional de Ziguinchor.

    Ibrahima Sy a indiqué que la mise en place du SAMU de Ziguinchor a été concrétisé avec l’accompagnement du Grand-Duché de Luxembourg qui a consenti un financement de plus d’un milliard 86 millions francs CFA.

    « Ce centre de régulation et de réception des appels avec son dispositif d’ambulances de réanimation de dernière génération appelé SAMU Ziguinchor, fonctionnera comme le SAMU national », a indiqué le ministre.

    Il a ajouté que ce dispositif du SAMU permettra de renforcer la coordination entre les postes de santé, les centres de santé et les hôpitaux de la région pour une prise en charge rapide des urgences et dans des conditions optimales avec une flotte d’ambulances médicalisées, un personnel bien formé capable de démarrer la prise en charge dans l’ambulance avant que le malade n’arrive à l’hôpital.

    Au-delà du transport médicalisé, a indiqué M. Sy, « les populations de la région de Ziguinchor pourront dans des situations d’urgence médicale, appeler le 1515, pour être orientées, accompagnées et prises en charge dans des délais très rapides par le personnel.

    « Ce dispositif du SAMU permettra également de renforcer les délais et la qualité de la prise en charge des urgences à tous les niveaux aussi bien dans la communauté que dans les structures de santé. Il contribuera à la réduction de la mortalité maternelle et néonatale, à la réduction des décès évitables, liés à un retard dans la prise en charge des urgences à Ziguinchor », a ajouté le ministre.

    Selon le représentant de l’ambassade de Luxembourg et chargé de programmes de Luxdev au Sénégal, Giovanni Tordini, « l’antenne de Ziguinchor est chargée à l’instar des SAMU de Kaolack, Saint-Louis et Touba, de coordonner les soins d’urgence et la gestion des catastrophes au niveau de la région mais également ceux environnants, en collaboration avec le Groupement national des sapeurs pompiers et l’ensemble des structures hospitalières.

    « Ce SAMU de Ziguinchor représente un des résultats majeurs au Sénégal », a ajouté Giovanni Tordini.

    À l’occasion de l’inauguration du SAMU de Ziguinchor, le Luxembourg a remis au ministre de la Santé et de l’Action sociale six ambulances médicalisées dont cinq en « tout-terrain  » pour les zones couvertes par la nouvelle antenne.

    MNF/SKS/AB/SBS/OID

     

  • MONDE-POLITIQUE / Canada : le Premier ministre Justin Trudeau annonce sa démission

    MONDE-POLITIQUE / Canada : le Premier ministre Justin Trudeau annonce sa démission

    Dakar, 6 jan (APS) – Le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a fait part, lundi, de sa décision de démissionner de ses fonctions de chef du gouvernement et du Parti libéral.

     »J’ai l’intention de démissionner du poste de chef du parti et de Premier ministre une fois que le parti aura trouvé un remplaçant’’, a-t-il déclaré dans des propos rapportés par plusieurs médias.

    Justin Trudeau, à la tête du gouvernement canadien depuis 2015, a décidé de quitter ses fonctions après que le Parlement dont son camp ne contrôle plus la majorité absolue depuis le retrait il y a six mois de ses alliés de la gauche.

    Le gouvernement de Trudeau a survécu de justesse à une série de motions de censure au Parlement. 

    L’annonce de cette démission survient à quelque six mois de la tenue des prochaines élections législatives.

    Justin Trudeau, 53 ans, est le 23e Premier ministre du Canada.

    ‘’Sa vision du Canada est celle d’un pays où chacun a une chance égale et réelle de réussir’’, lit-on sur une note biographique publiée sur le site officiel du gouvernement canadien.

    AKS/OID

  • SENEGAL-SANTE-JEUNESSE / Un programme d’amélioration de la santé des adolescents et des jeunes lancé à Matam

    SENEGAL-SANTE-JEUNESSE / Un programme d’amélioration de la santé des adolescents et des jeunes lancé à Matam

    Matam, 6 jan (APS) – Le projet de plaidoyer pour la santé et le bien-être des adolescents et des jeunes en Afrique de l’Ouest a été lancé, lundi, à Matam, en présence de Tafsir Baba Anne, adjoint au gouverneur chargé du Développement.

     »Le projet a pour objectif de mieux intégrer les jeunes et les adolescents dans les programmes de financement en matière de santé. Après une analyse et une cartographie de l’environnement juridique des jeunes, le constat a été que cette frange de la population n’a pas un total accès à des  services de santé de qualité », a soutenu Mouhamed Kâ, chef de projet à l’ONG Action et Développement (ACDEV).

    Intervenant lors de la cérémonie de lancement, il a souligné que les adolescents et les jeunes ont aussi des problèmes d’accès aux infrastructures dédiées du fait de la « stigmatisation et de la lourdeur du volet social au Sénégal ».

    Mouhamed Kâ a précisé que le projet vient accompagner l’Etat du Sénégal à mettre en place à Matam des programmes qui répondent aux besoins spécifiques des adolescents et des jeunes.

    « C’est pour cela que nous sommes venus à Matam où le taux des violences basées sur le genre (VBG) est élevé. Avec l’appui du représentant de l’Etat, nous comptons s’implanter ici pour une durée de trois ans afin de contribuer à l’amélioration de la santé des adolescents et des jeunes », a expliqué M. Kâ.

    Un comité régional composé de religieux, des membres d’associations de la société civile et les services déconcentrés sera mis en place pour la mise en oeuvre du projet. 

    Il est aussi prévu des activités de mobilisation, de réseautage, de conception de supports de communication, mais aussi un renforcement des capacités des membres de ce comité en technique de plaidoyer.

    « Cela permettra aux décideurs de prendre des engagements en faveur de la santé et du bien-être des adolescents et des jeunes’’, a lancé M. Kâ.

    AT/SKS/AB/OID

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Me El Hadji Diouf veut la lumière sur la mort en détention de Bassirou Diop

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Me El Hadji Diouf veut la lumière sur la mort en détention de Bassirou Diop

    Saint-Louis, 6 jan (APS) – L’avocat Me El Hadji a continué, lundi, à réclamer la lumière sur la mort en détention de Bassirou Diop, un des préposés à la sécurité de la coalition Sam Sa Kaddu lors des élections législatives du 17 novembre.

    ‘’Nous déplorons cette mort enregistrée parmi nos clients et nous demandons aux instances internationales et organisation des droits de l’homme de la dénoncer’’, a-t-il déclaré à des journalistes après l’annonce du verdict des 80 préposés à la sécurité de la coalition Sam Sama Kadu ce lundi.

    Bassirou Diop un des inculpés pour des faits de violences sur des marchands est décédé en prison ‘’d’une mort naturelle’’ le 7 décembre selon une source officielle.

    Le tribunal de Grande instance, dans son délibéré a déclaré l’action publique éteinte pour son cas. ‘’Bassirou Diop a des droits, c’est un être humain et il est mort en détention’’, a martelé son avocat qui veut que cette mort soit élucidée.

    Selon Me. Diouf,  »le certificat de genre de mort parle de contusion au niveau de la tempe droite, la question étant de savoir ce qui est à l’origine de cette contusion ».

    L’autopsie ne conclut pas à une mort naturelle mais évoque des problèmes cardiaques, a-t-il dit en soulignant qu’un sujet cardiaque peut mourir d’une crise cardiaque s’il reçoit un coup.

    Me Diouf a affiché sa volonté d’interjeter appel estimant que ses clients n’ont rien fait de si grave pour mériter une condamnation.

    Le tribunal de grande instance de Saint-Louis (nord) a condamné à trois ans de prison ferme trois membres de la sécurité de la coalition « Samm Sa Kaddu », poursuivis pour des actes de violence sur des marchands.

    La juridiction a prononcé également d’autres peines allant de deux ans, dont six mois ferme, à trois ans, assortis de deux  ans ferme, à l’encontre de certains des prévenus dans cette affaire qui remonte à la campagne électorale des législatives du 17 novembre dernier.  D’autres mis en cause ont été relaxés.

    Au titre des dommages et intérêts, les parties civiles recevront des sommes allant de 50 000 à 500 000 francs CFA.

    Les faits pour lesquels les prévenus ont comparu remontent au 11 novembre dernier. Ce jour-là, des heurts avaient éclaté entre des marchands ambulants de Sor, un quartier de Saint-Louis, et la garde rapprochée de la coalition « Samm Sa Kaddu ».

    Ces échauffourées se sont produites alors qu’une caravane de cette coalition de l’opposition sillonnait les rues de ce quartier, à quelque jours du scrutin des législatives du 17 novembre

    AMD/AKS/SKS/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITES-HUMEUR / Ziguinchor : reprise timide des cours à l’Université Assane Seck

    SENEGAL-UNIVERSITES-HUMEUR / Ziguinchor : reprise timide des cours à l’Université Assane Seck

    Ziguinchor, 6 jan (APS) – Les cours ont repris timidement à l’Université Assane Seck de Ziguinchor (sud), ce lundi 6 janvier 2025, après un mois de fermeture, a constaté l’APS.

    L’Université Assane Seck de Ziguinchor avait été fermée le 27 novembre à la suite de violents affrontements entre étudiants et policiers, qui avaient occasionné plusieurs blessés.

    A l’issue de sa dernière réunion, le conseil académique présidé par le recteur Alassane Diédhiou avait pris la décision de faire reprendre les enseignements ce lundi 6 janvier 2025.

    Un tour des facultés a permis de constater que les enseignements ont repris mais de façon timide.

    Des étudiants trouvés sur place s’en réjouissent et appellent leurs camarades à regagner les amphithéâtres.

    « Après une fermeture du campus pédagogique de plus d’un mois, les étudiants sont aujourd’hui de retour. Actuellement ils viennent en petit nombre mais nous espérons qu’ils seront tous là la semaine prochaine », a déclaré Mouhameth Diao, étudiant en master 2 au département de lettres modernes.

    « La reprise est effective mais tous les étudiants ne sont pas encore là. Les cours ont repris mais timidement », a aussi fait remarquer Aliou Gningue, un étudiant en licence 2 mathématique -informatique.

    Cherif Coly, étudiant en lettres modernes, ne cache pas sa satisfaction.  »Nous saluons l’acte pris par les autorités pour afin de rétablir la situation. Malheureusement, je suis venu à l’amphithéâtre mais j’y ai trouvé personne. Les étudiants ne sont pas encore venus », a t-il relevé.

    Les étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor avaient décrété le 22 novembre dernier une grève illimitée pour réclamer l’achèvement des chantiers de douze amphithéâtres engagés depuis 2015, la réception d’un pavillon de 1000 lits et d’un restaurant  »digne de ce nom ».

     MNF/OID/AKS