Année : 2025

  • SENEGAL-SOCIETE / Saint-Louis : les réalisations du PADEF-EJ mises en exergue

    SENEGAL-SOCIETE / Saint-Louis : les réalisations du PADEF-EJ mises en exergue

    Saint-Louis, 19 fév (APS) – Le coordonnateur du Projet d’appui au développement de l’entreprenariat féminin et de l’emploi des jeunes (PADEF-EJ) du ministère de la Famille et des Solidarités, Mame Thierno Guèye, a listé, mercredi, les réalisations dudit projet dans la région de Saint-Louis (nord), notamment de sa composante Développement des filières.

     »En termes de bilan, il faut dire que le projet a fait beaucoup de réalisations dans la région de Saint-Louis, notamment à travers les financements islamiques octroyés à des femmes, à des groupements féminins pour une enveloppe qui avoisine les 70 millions de francs CFA avec un impact (sur) au moins 769 femmes’’, a-t-il assuré.

    M. Guèye s’entretenait avec des journalistes en marge d’une réunion du comité régional de développement (CRD) dédié au partage et à la validation des résultats du diagnostic des bénéficiaires des infrastructures et chaînes de valeur de la région de Saint-Louis.

    Cette réunion a été présidée par Sidy Guissé Diongue, adjoint au gouverneur de la région en charge des affaires administratives.

    Dans le cadre de la composante Développement des filières, le projet a fini de réaliser quatre magasins de stockage d’une capacité de 500 tonnes de riz, deux usines de traitement de riz paddy en riz blanc à Médina Ndiathbé, dans l’arrondissement de Cas-Cas (Podor). Une autre rizerie a été implantée à Niandane, une commune du département de Podor.

    Dans sa communication, le coordonnateur du PADEF-EJ est également revenu sur l’importance de cette rencontre, relativement notamment à la validation des choix des groupements féminins.

    L’idée, a-t-il expliqué, consistait à procéder à la validation des choix des groupements féminins qui auront en charge la gouvernance des infrastructures agricoles réalisées par le projet dans la région de Saint-Louis.

    Le projet, a-t-il rappelé, est une initiative cofinancée par la Banque islamique de développement [BID] et l’État du Sénégal à travers une contrepartie. Son coût initial était évalué à 11 milliards 250 millions de francs CFA.

     »Maintenant, poursuit-il, nous sommes en train de boucler à travers cette activité les réalisations de la première phase du projet, étant entendu que le ministère de l’Économie a déjà saisi le bailleur principal pour la formulation d’un document portant sur la deuxième phase qui pourra permettre de consolider les acquis de la phase actuelle du Projet ».

    Le directeur régional du développement communautaire de Saint-Louis, Yankhoba Lô, a souligné l’impact positif des réalisations de ce projet, surtout chez les femmes. ‘’Effectivement, ces résultats vont impacter positivement l’allègement des travaux des femmes, surtout les femmes qui s’activent dans le domaine de l’agriculture’’, a-t-il fait valoir.

    Des responsables d’organisations féminines, des bénéficiaires, entre autres, ont pris part à la réunion.

    CGD/AMD/OID/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Mondial de beach soccer : les Lions battent (10-3) les Seychelles

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Mondial de beach soccer : les Lions battent (10-3) les Seychelles

    Dakar, 19 fév (APS) – L’équipe nationale de beach soccer du Sénégal a dominé (10-3) celle des Seychelles, ce mercredi, lors de la première des trois rencontres amicales qu’elle dispute contre ce pays à la plage de Diamalaye, à Dakar.

    Les champions d’Afrique en titre ont démarré le match sous de bons auspices.

     Face à une équipe inexpérimentée, les protégés de l’entraîneur Ngalla Sylla ont enchaîné cinq buts dans le premier tiers. Ils ont marqué grâce à Seydina Mandione Diagne, Ninou Jean Diatta et Alseyni.

    Dès l’entame du deuxième tiers, les Seychellois se réveillent et retrouvent leurs automatismes. Sur des erreurs des Sénégalais, ils réussissent à marquer trois buts par Ryan Servina, Davyan Hoareau et Terence Alade.

    Mais très vite, les Lions de la plage reviennent à la charge en marquant successivement par Seydina Madione Diagne, Sanou Laye Thiaw, Mamour Diagne et Babacar Niang.

    A la fin du deuxième tiers, le score est de 9-3 en faveur du Sénégal.

    Dans le dernier tiers, les Sénégalais gèrent l’avance en marquant un but par Mamour Diagne.

    Les deux équipes se retrouveront jeudi pour une deuxième confrontation.

    Le Sénégal et les Seychelles préparent la Coupe du monde de beach soccer. Cette compétition se tiendra du 1er au 11 mai 2025 aux Seychelles, un archipel situé dans l’océan Indien. 

    Le Sénégal, champion d’Afrique en titre, a remporté huit fois la Coupe d’Afrique des nations.

    BHC/ASG/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE / Université de Bambey : plaidoyer pour le paiement des pensions de retraite des enseignants-chercheurs décédés

    SENEGAL-UNIVERSITE / Université de Bambey : plaidoyer pour le paiement des pensions de retraite des enseignants-chercheurs décédés

    Bambey, 19 fév (APS) – La coordination du Syndicat autonome des enseignants du supérieur de l’université Alioune Diop de Bambey (SAES-UADB) a plaidé, mercredi, pour le paiement des pensions de retraite « aux ayants cause de leurs collègues décédés », conformément au Code des pensions civiles et militaires.

    « La principale revendication à l’origine de cette grève est le refus persistant de l’État du Sénégal de procéder à la régularisation des ayants cause des collègues décédés en ce qui concerne la pension de retraite », a déclaré le porte-parole de la coordination SAES-UADB, Dr Malick Touré, au terme d’une assemblée générale consacrée à l’examen de la situation de l’enseignement supérieur, après deux jours de grève.

    Il a souligné que cette revendication relève de la justice sociale et a rappelé que les militants de la coordination SAES-UADB ont largement suivi le mot d’ordre de grève de 48 heures décrété au niveau national, entraînant la suspension de toutes les activités pédagogiques et administratives.

    « Le SAES exige le respect du Code des pensions civiles et militaires », a-t-il ajouté. Il précise que « les enseignants-chercheurs ont accepté d’augmenter leurs cotisations et leur charge de travail de 20 % ».

    Les enseignants de l’Université Alioune Diop de Bambey ont donné mandat au bureau national du SAES d’engager toutes les voies légales, pour que les familles de leurs collègues décédés puissent entrer dans leurs droits.

    Évoquant les difficultés spécifiques de l’UADB, les syndicalistes ont pointé un déficit budgétaire et un manque criard d’infrastructures.

    « L’UADB est aujourd’hui la quatrième université du pays en termes d’effectifs, mais la dernière en matière d’infrastructures », a déploré Dr Malick Touré. Il se désole de ce que les enseignants travaillent « dans des conditions très difficiles ».

    La coordination SAES-UADB appelle les autorités à prendre les dispositions nécessaires pour pallier ces manquements et répondre aux revendications des enseignants afin de garantir la stabilité de l’année académique.

    MS/SBS/

  • AFRIQUE-ASSAINISSEMENT-TECHNOLOGIE / 22-ème Congrès de l’AAEA : des équipements hydrauliques et d’assainissement de dernière génération exposés à Kampala

    AFRIQUE-ASSAINISSEMENT-TECHNOLOGIE / 22-ème Congrès de l’AAEA : des équipements hydrauliques et d’assainissement de dernière génération exposés à Kampala

    +++De l’envoyé spécial de l’APS: Souleymane Gano+++

    Kampala (Ouganda), 19 fev (APS) – Des équipements d’assainissement, de distribution d’eau de dernière génération sont exposés depuis 72 heures à Kampala, la capitale de l’Ouganda, à l’occasion du 22ème Congrès international et l’exposition de l’association Africaine de l’Eau et de l’Assainissement (AAEA).

    Cette rencontre qui se tient du 16 au 20 février est placée sous le thème : ‘’Eau et Assainissement pour tous : un avenir sûr pour l’Afrique’’.

    Les exposants venus de plusieurs pays d’Afrique, et d’autres continents, mettent en exergue les qualité de ses matériels qu’ils jugent aptes à aider les pouvoirs publics et Collectivités territoriales, à trouver des solutions à leurs problèmes d’assainissement.

    El Hadji Malick Fall, un Sénégalais, responsable Afrique de l’Ouest du groupe espagnol, ‘’Molecor’’, spécialisé dans la fourniture de solutions d’hydraulique et d’assainissement, participe à l’exposition ouverte depuis lundi.

    ‘’Nous présentons, ici, une nouvelle technologie de tuyauterie sous pression. Nos tuyaux que nous exposons ici sont garantis pour une durée de 50 ans. Ces tuyaux pourront véritablement aider les Etats Africains à ne plus les remplacer sur 50 ans. Cet investissement qui va se faire, est un investissement durable’’, a-t-il expliqué.

    M. Fall, basé à Dakar, la capitale sénégalaise, a fait savoir qu’il travaille beaucoup plus avec le Port autonome de Dakar (PAD) qui renouvelle son réseau ancien avec du bi-orienté, chaque année.

    Il indiqué que son entreprise est train de voir comment travailler avec la SONES (Société nationale des eaux du Sénégal), et la SEN’EAU. ‘’Et on sait que notre tuyauterie pourrait beaucoup aider ces entreprises’’, a assuré M. Fall.

    L’exposant burkinabé, Baudin Blaodekissi, responsable en Afrique l’Ouest, chargé du service commercial de Bessac Afrique, propose des techniques de micro-tunnels servant à drainer de l’eau pluviale et d’assainissement en gravitaire.

    Il a expliqué que dans certains pays d’Afrique, surtout côtiers, confrontés aux inondations, l’étalement urbain fait qu’on ne peut plus détruire des routes ou casser des maisons vu le lourd coût d’ indemnisation. ‘’Dans ce cas, les techniques de micro-tunnels en gravitaire seraient la bonne solution’’, a-t-il vanté.

    Il a renseigné que son entreprise est intervenue dans un projet aux Mamelles à Dakar, avec Eiffage, mais aussi en Côte d’Ivoire et regarde vers le Togo et le Bénin.

    Joe Christopher Malembeti, d’origine centrafricaine, expose pour Tecofi, une société française spécialisée en robinetterie et accessoires de raccordements.

    ‘’Nous faisons 70% de nos activités à l’international et travaillons beaucoup en Afrique de manière générale. Nous intervenons en Ouganda, au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Bénin sur des projets d’accès à l’eau, transmission sur les projets de conduite d’eau et station d’épuration d’eaux usées’’, a-t-il indiqué.

    Le congrès international et l’exposition de l’AAEA rassemblent les parties prenantes et les principaux contacts du secteur conventionnel de l’eau et d’autres secteurs. Il est l’un des principaux événements du calendrier du secteur de l’eau.

    L’AAEA est une association professionnelle qui rassemble des entités, des entreprises et des opérateurs du secteur de l’eau potable, de l’assainissement et de l’environnement en Afrique.

    Cette organisation compte plus de 237 membres, dont 100 sont des opérateurs publics de plus de 40 pays à travers le continent.

    SG/AB/OID

  • SENEGAL-FRANCE-ECONOMIE / Le CNP plaide pour un partenariat gagnant-gagnant avec la France

    SENEGAL-FRANCE-ECONOMIE / Le CNP plaide pour un partenariat gagnant-gagnant avec la France

    Dakar, 19 fév (APS) – Le Conseil national du patronat (CNP), par la voix de son premier vice-président, Mamadou Racine Sy, a plaidé, mercredi à Dakar, pour un partenariat gagnant-gagnant entre la France et le Sénégal, lors d’un forum d’affaires franco-sénégalais organisé en marge d’une mission conduite par le Mouvement des entreprises de France (MEDEF).

    « C’est extrêmement important que tous nos partenaires comprennent que les choses ont changé, et je pense que ce n’est que dans le respect réciproque, dans le partenariat où tout le monde gagne que peuvent se construire dorénavant les relations du secteur économique sénégalais avec l’ensemble de ses partenaires dans le monde », a soutenu M. Sy.

    Les dirigeants d’entreprises françaises concernés vont saisir l’opportunité de cette visite pour rencontrer des décideurs économiques, des représentants du patronat sénégalais et des autorités publiques.

    Selon Mamadou Racine Sy, le secteur privé national mise sur un partenariat gagnant-gagnant entre la France et le Sénégal, deux pays qui, a-t-il rappelé, « entretiennent des relations anciennes et historiques qui embrassent tous les secteurs d’activités ».

    Mamadou Racine Sy, le premier vice-président du CNP

    « Il est important aujourd’hui que nous fassions le point de cette situation à l’aune des changements intervenus dans notre pays. Désormais, on parle de souverainisme économique, mais ce n’est pas un repli sur nous-mêmes. Au contraire, ce sont les termes de l’échange qui changent dans ce partenariat gagnant-gagnant », a-t-il précisé.

    Il a rappelé que le Sénégal est devenu un Etat pétrolier et gazier, ce qui ouvre, à ses yeux, de « nouvelles perspectives » économiques et financières pour le pays.

    M. Sy estime que les mesures prises par les pouvoirs publics sénégalais relativement au contenu local, devraient conduire le secteur privé sénégalais à « saisir cette chance de peser » davantage sur tous les secteurs de l’économie nationale.

    Dans cette perspective, le Forum d’affaires franco-sénégalais va servir à « accroître les flux d’investissements » dans le pays, en facilitant la promotion de relations d’affaires entre les chefs d’entreprises français et sénégalais et en renforçant la coopération économique et financière entre le MEDEF international et le CNP.

    « Nous sommes à l’ère de la rareté des ressources énergétiques et financières, celle de fortes spéculations sur des marchés mondiaux, mais aussi celle de la peur du lendemain et des incertitudes, donc la France a besoin d’une France plus présente sur les marchés extérieurs, et le Sénégal veut être plus attractif et créateur de richesses et d’emplois durables », a expliqué le premier vice-président du CNP.

    Philippe Labonne, le président du comité Afrique de MEDEF international

    Les représentants des deux parties ont eu l’occasion de participer à des débats sur l’investissement au Sénégal, à travers des partenariats publics-privés et la contribution du secteur privé à la « Vision Sénégal 2050 ».

    « Le but de ce forum, c’est d’identifier les opportunités, mais avant tout de permettre des échanges respectueux, des échanges audacieux, si ce n’est de sceller des projets de partenariat pour concrétiser les grands chantiers qui nous ont été présentés », a relevé Philippe Labonne, président du comité Afrique de MEDEF international.

    Il a affirmé que les entreprises françaises sont désormais les plus engagées au Sénégal, où elles représentent « le premier stock » d’investissements directs étrangers.

    « Nous pensons que les entreprises françaises ont la connaissance, l’expertise, mais aussi l’état d’esprit pour permettre aux entrepreneurs sénégalais de réaliser leurs ambitions et leurs rêves », a assuré M. Labonne.

    MFD/MT/OID/ASG

  • AFRIQUE-SENEGAL-HYDRAULIQUE / Le 22-ème Congrès international et exposition de l’AAEA, « une réelle opportunité » de rencontres (élu)

    AFRIQUE-SENEGAL-HYDRAULIQUE / Le 22-ème Congrès international et exposition de l’AAEA, « une réelle opportunité » de rencontres (élu)

    +++De l’envoyé spécial de l’APS: Souleymane Gano+++

    Kampala (Ouganda), 19 fev (APS) – Le 22ème Congrès international et exposition de l’association Africaine de l’Eau et de l’Assainissement (AAEA), organisée à Kampala, la capitale ougandaise (16-20 février), est ‘’une réelle opportunité’’ d’échanges et de contacts entre  municipalités et partenaires’’, a déclaré mercredi, Cheikh Diop, maire de Pikine Ouest (banlieue de Dakar).

    ‘’Nous participons à un congrès international et une exposition sur l’eau et l’assainissement. C’est une réelle opportunité pour les municipalités d’échanger entre elles et surtout d’entrer en contact avec les partenaires’’, a-t-il estimé.

    Le maire de Pikine Ouest s’entretenait avec l’envoyé spécial de l’APS, à la fin d’une session organisée à l’intension des maires à l’occasion du 22ème Congrès international et exposition de l’association Africaine de l’AAEA, axé sur le thème : ‘’Eau et Assainissement pour tous : un avenir sûr pour l’Afrique’’.

    ‘’C’est une opportunité pour les communes de traiter de sujets aussi importants. Nous venons de participer au forum des maires, sur le projet +une ville, une station de traitement+ qui a eu un vrai engouement auprès des maires présents’’, a dit Cheikh Diop.

    Il a dit vouloir œuvrer pour que les sujets d’accès à l’eau et à l’assainissement soient traités avec des solutions.

    Le congrès international et l’exposition de l’AAEA rassemblent les parties prenantes et les principaux contacts du secteur conventionnel de l’eau et d’autres secteurs. Il est l’un des principaux événements du calendrier du secteur de l’eau.

    L’AAEA, est une association professionnelle qui rassemble des entités, des entreprises et des opérateurs du secteur de l’eau potable, de l’assainissement et de l’environnement en Afrique.

    L’organisation compte plus de 237 membres, dont 100 sont des opérateurs publics de plus de 40 pays à travers le continent.

    SG/AB/OID

  • SENEGAL-SANTE / L’hôpital d’enfants Albert Royer se dote d’une « Laverie des Mamans »

    SENEGAL-SANTE / L’hôpital d’enfants Albert Royer se dote d’une « Laverie des Mamans »

    Dakar, 19 fév (APS) – Le Centre hospitalier national d’enfants Albert Royer (CHNEAR) a inauguré, mercredi, la  »Laverie des Mamans”, une infrastructure essentielle destinée à améliorer les conditions de vie des familles accompagnant les enfants hospitalisés.

     »Entièrement financée par la fondation ECOBANK, cette installation, fruit d’un investissement de plusieurs millions de FCFA, répond à un besoin vital pour les familles qui accompagnent leurs enfants hospitalisés”, a déclaré la directrice d’Albert Royer, docteur Issa Talla Diop, lors de la cérémonie d’inauguration.

    L’événement s’est déroulé en présence de la directrice des opérations et de la technologie d’ECOBANK Sénégal, Nafissatou Touré Thiam et de son équipe, dont le soutien financier a permis la réalisation du projet.

    La directrice du Centre hospitalier a souligné l’importance de cette initiative pour  »les mamans qui restent jour et nuit au chevet de leurs enfants malades ».

    “Le séjour en milieu hospitalier est une épreuve pour les parents et particulièrement pour les mamans. Cette laverie leur offre un espace aménagé pour entretenir leur linge et assurer leur hygiène personnelle, réduisant ainsi leur stress et leur précarité quotidienne”, a-t-elle expliqué.

    Elle a précisé que cette infrastructure vient compléter d’autres actions visant à améliorer l’expérience des accompagnants, dont le bien-être joue un rôle crucial dans le rétablissement des enfants.

    La directrice du Centre hospitalier a rappelé qu’ECOBANK avait déjà offert dix ordinateurs en mars dernier pour moderniser la gestion des dossiers patients.

    “Aujourd’hui, à travers ce nouveau projet, la banque réaffirme son engagement en faveur de la santé infantile et du soutien aux familles”, s’est-elle réjouie

    Par ailleurs, elle a exprimé la volonté de l’hôpital d’élargir son partenariat avec la banque panafricaine pour d’autres projets, notamment l’équipement en imagerie médicale avec l’acquisition d’un scanner et d’une IRM.

    La représentant du directeur général d’ECOBANK, Nafissatou Touré Thiam, a insisté sur l’impact direct de cette infrastructure sur le quotidien des familles.

    “Nous avons cherché à avoir un impact direct sur ces parents déjà éprouvés par la maladie de leurs enfants. Cette laverie leur apportera un confort essentiel durant leur séjour à l’hôpital”, a-t-elle affirmé.

    Elle a également réitéré l’engagement de la banque à poursuivre ses actions en faveur de projets d’envergure ayant un impact direct sur les populations vulnérables.

    AN/SKS/SBS/OID

     

  • SENEGAL-SOCIETE / Des OSC plaident pour un cadre de promotion de la protection sociale des personnes vulnérables

    SENEGAL-SOCIETE / Des OSC plaident pour un cadre de promotion de la protection sociale des personnes vulnérables

    Dakar, 19 fev (APS) – Un atelier s’est ouvert, mercredi, à Dakar, à l’initiative du Conseil des organisations non gouvernementales d’appui au développement (CONGAD), en vue de créer un cadre de concertation, de dialogue et d’intervention des organisations de la société civile (OSC) pour la promotion de la protection sociale des personnes vulnérables.

    Cette rencontre de deux jours est organisée en partenariat avec Plan International Sénégal et l’ONG britannique Sightsavers, et avec l’appui technique de la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (DGPSN).

    Elle a vu la participation de plusieurs autres organisations de la société civiles telles que la Fédération sénégalaise des associations des personnes handicapées (FSAPH) et CICODEV, entre autres.

    ‘’Cette première rencontre avec la société civile vise à renforcer l’accompagnement des OSC dans la mise en œuvre de la Stratégie nationale de protection sociale pour la période -SNPS 2016-2035, en vue d’apporter des réponses adaptées à la Stratégie nationale de développement 2025 – 2029 contenue dans le référentiel Sénégal 2050’’, a notamment indiqué le délégué général à la protection sociale et à la solidarité nationale, Matar Sène.

    Cet atelier vise à raffermir le partenariat fécond et dynamique entre les pouvoirs publics les OSC, pour la co-construction d’un système de protection sociale universelle, notamment dans la mise en œuvre de projets de programmes d’inclusions des personnes vulnérables.

    ‘’Malgré les efforts considérables de l’Etat, des défis, qui exigent la contribution des collectivités locales et du secteur privé. C’est pourquoi, il faut aller dans le sens de renforcer cette collaboration entre pouvoirs publics, OSC et secteur privé’’, a plaidé Moussa Thiaré, président de la Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées (FSAPH).

    Cette implication du secteur privé passe, selon lui, par l’activation de leviers comme la promotion de l’emploi inclusif, la lutte contre certaines formes de marginalisation. 

    Le Sénégal, en effet, dispose d’un arsenal de mécanismes de protection sociale parmi lesquels on peut citer : les bourses de sécurité familiale (BSF), la carte maladie universelle (CMU), qui va devenir carte de santé universelle (CSU).

    Malgré cela, ‘’seul 1% des personnes handicapées bénéficient des services de protection sociale’’, a souligné le président de la FSAPH.

    C’est pourquoi, le président du CONGAD, Ibrahima Yade, a exhorté les OSC à créer un réseau pour porter le plaidoyer d’une meilleure prise en charge des personnes vulnérables au premier rang desquelles se trouvent les personnes handicapées’’.

    ABB/OID

  • SENEGAL-LUTTE-MESURE / Arrêt de la couverture sécuritaire des combats de lutte : plusieurs affiches menacées

    SENEGAL-LUTTE-MESURE / Arrêt de la couverture sécuritaire des combats de lutte : plusieurs affiches menacées

    Dakar, 19 fév (APS) – La décision suspendant jusqu’à nouvel ordre la couverture sécuritaire des combats de lutte sur toute l’étendue du territoire sénégalais fait planer une menace sur plusieurs affiches prévues dans les semaines à venir.

    Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, a décidé, lundi dans la soirée, l’arrêt jusqu’à nouvel ordre de la couverture sécuritaire des combats de lutte sur toute l’étendue du territoire national.

    Cette décision fait suite  »au déchainement de violence » et autres  »actes de vandalisme » notés lors du combat ayant opposé Franc à Ama Baldé, dimanche dernier, à l’àrène nationale.

    Plusieurs combats de lutte sont programmés dans cette arène située à Pikine, dans la banlieue dakaroise, ainsi que dans d’autres stades du pays.

    Dimanche 23 février, la structure Gaston productions prévoit d’organiser le combat entre le jeune espoir de Pikine, Prince, et l’expérimenté lutteur, Modou Anta de Thiès.

    La deuxième journée du Championnat de lutte avec frappe (CLAF) doit se tenir en marge de ce combat.

    Après le mois de ramadan, un choc est prévu le 4 avril, jour anniversaire de l’indépendance du Sénégal, entre Lac de Guiers 2 et Ada Fass.

    Le mois de juin prochain verra s’affronter Boy Niang 2 et Reug Reug.

    A Dakar et dans les régions, en lutte sans frappe, plusieurs galas sont aussi programmés.

    BHC/SBS/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / L’APIX va renforcer la sécurité juridique des investisseurs (directeur)

    SENEGAL-ECONOMIE / L’APIX va renforcer la sécurité juridique des investisseurs (directeur)

    Dakar, 19 fév (APS) – L’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX) travaille sur un nouveau paradigme pour renforcer la sécurité juridique des investisseurs, a indiqué son directeur général.

    ‘’Un nouveau paradigme est en cours d’élaboration sur la base du PACTE, le Programme d’amélioration de la compétitivité des territoires et de l’économie, qui est un nouveau cadre sur les réformes pour permettre aux investisseurs d’avoir une certaine stabilité juridique liée à l’investissement’’, a déclaré Bakary Séga Bathily, lors d’un forum d’affaires franco-sénégalais organisé par le Mouvement des entreprises de France (MEDEF international).

    Cette activité entre dans le cadre de la visite d’une mission d’entreprises françaises au Sénégal du 18 au 20 février.

    Selon le directeur général de l’APIX, le Sénégal est en train ‘’de se reconstituer’’ et de ‘’créer un nouveau paradigme’’ de son environnement des affaires.

     »Aujourd’hui, les dernières statistiques montrent que beaucoup de points ont été relevés comme des facteurs bloquants à l’investissement, notamment l’accès aux fonciers, à l’énergie à prix compétitif, la bureaucratie, la prévisibilité et la sécurité juridique’’, a souligné M. Bathily.

    Il a assuré que ces différents points ont été pris en charge par l’APIX dans le cadre de ce nouveau programme qui renforce sa présence comme intermédiaire entre le secteur privé national ou international installé au Sénégal et l’administration sénégalaise.

    ‘’Sur ce point-là, nous sommes venus vous rassurer que d’ici les trois prochains mois nous allons pouvoir publier le Code des investissements qui doit être la référence unique de toutes les exceptions liées au Code général des impôts’’, a-t-il annoncé.

    Bakary Séga Bathily a également indiqué que la transformation du Sénégal ne peut se faire sans le secteur privé.

    Mamadou Racine Sy, premier vice-président du Conseil national du patronat

    ‘’C’est un signal très fort adressé au secteur privé car la sécurité juridique est ce qui fonde la décision d’investissements au niveau du secteur privé. Là où il n’y a pas de sécurité juridique, il n’y a pas de confiance, et quand il n’y a pas de confiance il n’y a pas d’investissements’’, a fait savoir Mamadou Racine Sy, premier vice-président du Conseil national du patronat (CNP).

    Le secteur privé est ‘’créateur de richesses’’, a-t-il dit, soulignant qu’aucun pays ne peut se développer ‘’sans donner la place qu’il faut à son secteur privé’’.

    ‘’Nous entendons travailler la main dans la main avec l’État et ses démembrements pour justement faire du Sénégal un pays développé dans le concert des grandes nations’’, a assuré Mamadou Racine Sy.

    MFD/SBS/OID/ABB