Année : 2025
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VIDEO / Parc zoologique de Hann : un joyau écologique en quête de renaissance
Le parc forestier et zoologique de Hann est un joyau de la biodiversité situé en plein cœur de la capitale sénégalaise. Il accueille au quotidien un public divers d’enfants et d’adultes venus pour y mener des activités sportives, récréatives ou de ballades au milieu des écosystèmes. Cependant, le site est confronté à la vétusté de ses infrastructures. Envahie par les eaux pluviales, le parc zoologique de Hann résiste à plusieurs types de menaces en mettant en avant une politique de sauvegarde de son écosystème. Immersion au parc zoologique de Hann, cette réserve en quête de reconnaissance. -
SENEGAL-AFRIQUE-INSTANCE / Le Djiboutien Mahmoud Ali Youssouf élu président de la Commission de l’UA
Dakar, 15 fév (APS) – Le Djiboutien Mahmoud Ali Youssouf a été élu, samedi, à Addis Abeba, président de la Commission de l’Union africaine, en remplacement du Tchadien Moussa Faki Mahamat dont le mandat est arrivé à terme.
Face à ses concurrents, le Kényan Raila Odinga et le Malgache Richard Randriamandrato, Mahmoud Ali Youssouf obtenu 33 voix après sept tours, indique-t-on.
Diplomate de carrière et âgé de 59 ans, Mahmoud Ali Youssouf était jusqu’ici le ministre des Affaires étrangères de son pays.
SMD/ASB
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SENEGAL-ENVIRONNEMENT-EDUCATION / Matam : des fresques murales et des bancs écologiques pour sensibiliser sur le changement climatique
Matam, 15 fév (APS) – Global Platform, une Organisation non gouvernementale qui s’active en faveur de l’environnement veut sensibiliser sur tout ce qui est changement et justice climatique, à travers des fresques murales et des bancs écologiques dans les écoles.
« Nous voulons sensibiliser sur tout ce qui est changement et justice climatique dans les écoles. Au sein de Global Platform, on a parfois de petits budgets pour pouvoir faire des projets comme ici, à Matam, dans le cadre de la deuxième phase », a soutenu Fatoumata Binetou Touré, activiste artistique de Global Platform Sénégal.
Elle intervenait, vendredi lors d’une visite effectuée dans les écoles primaires de Nawel, Gourel Serigne et Soubalo, trois établissements scolaires qui ont bénéficié de ce projet consistant à réaliser des fresques murales et des bancs écologiques.
C’est aussi, selon elle, une manière de sensibiliser sur les déchets plastiques qui sont utilisés dans la construction des bancs écologiques.
« Le procédé de construction consiste à ramasser des déchets qu’on utilise et des pneus recyclés pour faire les bancs. Les fresques murales viennent s’ajouter à la sensibilisation. Elles parlent de l’environnement, mais aussi de la protection des filles », a-t-elle soutenu.
Elle souligne que ces bancs et les fresques murales ont été réalisés en partenariat avec Activista, une structure composée de jeunes activistes en faveur de l’environnement.
En plus des trois établissements scolaires de la commune de Matam, huit autres écoles de la région ont bénéficié de ce projet, dont Ourossogui et Agnam.
Pour Aboubackry Mbodj, directeur de l’école Gourel Serigne, les bancs ont permis aux élèves de disposer de plus d’espaces où ils peuvent passer toute la recréation.
« Ils protègent aussi les enfants des accidents. On en a eu des cas par le passé avant que les bancs ne soient construits. Et ils étaient liés au fait que les enfants sortaient en courant de l’espace scolaire pendant la pause », s’est réjoui l’enseignant.
AT/ASB/SMD
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SENEGAL-SOCIAL-HUMEUR / Des centrales syndicales annoncent un préavis de grève générale (communiqué)
Dakar, 15 fév (APS) – Des centrales syndicales regroupées autour d’un front syndical de la défense du travail envisage de déposer un préavis de grève générale auprès des autorités pour dénoncer ce qu’elles qualifient de licenciements massifs et abusifs de travailleurs dans les entreprises et services de l’Etat, les fermetures d’entreprises, de violations des droits des travailleurs, annonce un communiqué transmis samedi à l’APS.
Cette décision fait suite à une Assemblée générale tenue, vendredi, à la bourse du travail de la CNTS Keur Madia.
‘’L’assemblée générale constatant le manque de réactivité du gouvernement pour des solutions durables aux problèmes posés par les organisations syndicales’’, a décidé d’’’organiser des rassemblements de sensibilisation et de mobilisation dans tous les départements du Sénégal’’, renseigne la même source.
Elle ajoute que l’assemblée générale interpelle les plus hautes autorités du pays sur « la situation actuelle du monde du travail et appelle à une reprise en main pour un retour à une gouvernance des relations professionnelles apaisées ».
ASB/SMD
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SENEGAL-MONDE-LEADERSHIP / Antonio Guterres compte sur le président Faye pour « défendre les grandes causes mondiales »
Dakar, 15 fév (APS) – Le secrétaire général de l’Organisation des Nation unies Antonio Guterres a réaffirmé, samedi, à Addis-Abeba, l’importance du Sénégal comme une « voix influente et respectée sur la scène internationale », ajoutant compter sur le leadership du président Bassirou Diomaye Faye pour « défendre les grandes causes mondiales ».
Le chef de l’Etat a rencontré le patron de l’ONU en marge du 38ᵉ Sommet de l’Union africaine qui se déroule actuellement dans la capitale éthiopienne.
Selon la présidence sénégalaise, les deux hommes ont échangé sur « les crises multiformes qui touchent l’Afrique et le monde, la situation sécuritaire dans la sous-région, le changement climatique et les défis liés au multilatéralisme ».
Lors de cet entretien, le président Faye a réitéré son engagement en faveur de « la paix, de la justice et de la préservation des grandes institutions africaines bâties par les pères fondateurs du continent », indique la même source.
Le président Bassirou Diomaye Faye a ensuite rencontré Moussa Faki Mahamat, président sortant de la Commission de l’Union africaine qu’il a chaleureusement félicité pour son engagement et les progrès réalisés dans l’intégration africaine, tout en rappelant les défis qui restent à relever pour l’avenir du continent.
SMD/ASB
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SENEGAL-SPORT-DEVELOPPEMENT / Cyclisme : le ‘Tour du fleuve’ veut promouvoir le tourisme et le potentiel économique dans le nord (Organisateur)
Richard-Toll, 15 fév (APS) – Le projet “Tour du fleuve”, une compétition de cyclisme, se veut de faire de la promotion du tourisme, du sport et de l’artisanat dans la vallée du fleuve, en mettant en exergue les potentialités non exploitées dont regorge cette partie nord du pays, a appris l’APS de son initiateur Amadou Niang.
Ce tour qui se tient chaque année se déroule sur le long des zones bordées par le fleuve Sénégal. Il enregistre la participation de beaucoup de cyclistes du Sénégal et d’ailleurs.
‘’Le projet ‘Tour du Fleuve’ est une compétition qui vise à faire la promotion du tourisme, de l’artisanat et du sport. Elle est courue entre Saint-Louis et Ndioum, sur une distance de plus d’une centaine de kilomètres’’, a-t-il expliqué.
S’exprimant à l’étape de Dagana-Richard-Toll, Amadou Niang a estimé qu’il existe un potentiel énorme au niveau de la vallée du fleuve Sénégal.
Ces potentialités ont motivé les organisateurs à ‘’travailler avec les maires des communes situées sur le parcours du tour afin de mettre l’accent sur les nombreuses ressources non exploitées afin de veiller à leur vulgarisation”, a-t-il expliqué.
‘’Le projet ‘Tour du fleuve’ compte promouvoir la culture et la pratique du cyclisme. C’est pourquoi, nous avons ciblé des enfants pour mieux veiller à la valorisation de cette compétition’’, a dit le promoteur.
OG/AT/SMD/ASB/
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SENEGAL-CULTIRE-PATRIMOINE / Richard-Toll: Bakary Sarr annonce des “actions concrètes” pour la réhabilitation de ‘’La folie du baron Roger’’
Richard-Toll, 15 fév (APS) – Le secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bakary Sarr, a annoncé vendredi la mise en place d’“actions concrètes” pour réhabiliter et valoriser la “Folie du Baron Roger”.
Ce château construit à Richard-Toll (nord) par Jean-François Roger, ancien gouverneur du Sénégal (1822-1827) se trouve dans un état de délabrement avancé.
‘’Nous avons constaté que le site est dans un état de délabrement avancé. Nous allons voir, à travers des actions concrètes comment trouver des moyens pour réhabiliter et valoriser le site pour qu’il puisse servir la communauté et les historiens’’, a-t-il dit au cours d’une visite sur les lieux.
Des agents de la Direction du Patrimoine de Saint-Louis et le préfet du département de Dagana, Ibrahima Ismaïla Ndiaye ont pris part à la visite.
Tout cela, souligne-t-il, nécessite un travail qui va concerner plusieurs ministères afin de voir ‘’comment prendre des mesures idoines pour sauver ce site historique et culturel’’, niché au cœur d’une zone riche en histoire et de connaissance.
‘’Il faudra aussi, au niveau local, dans le cadre d’une politique de territorialisation de la culture faire en sorte que les élus puissent participer à sa valorisation. Les municipalités pourront trouver des moyens pour sauvegarder ce site’’, a-t-il plaidé.
Pour Bakary Sarr, la réhabilitation du site pourra contribuer à la création d’emplois chez les jeunes et les femmes avec la relance des activités touristiques.
Elle apportera aussi un surplus dans l’économie rurale qui sera très bénéfique pour la commune de Richard-Toll et le département de Dagana, a-t-il fait valoir.
Ce vestige colonial a été construit il y a plus de 200 ans par l’ancien gouverneur du Sénégal (1822-1827), dans cette commune du département de Dagana, située à 100 km de Saint-Louis, l’ancienne capitale de la colonie du Sénégal et de l’Afrique occidentale française (AOF).
La “Folie du Baron Roger” est un édifice logé entre les quartiers de Gaya et Richard-Toll Escale, au milieu d’une petite forêt nichée à moins de cent mètres de la route nationale numéro 2.
Pour les visiteurs de Dagana, l’ancien palais se trouve juste avant le pont menant à la ville sucrière. Pour ceux arrivant de Saint-Louis, il est visible aux abords de la rivière du Taouey.
L’ancien château a été construit à l’aide de bois et de pierres anciennes qu’on retrouve encore dans ses alentours.
OG/AT/ASB/SMD
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SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / Thiès: le CRFPE va s’organiser pour gérer ses 405 élèves maîtres (directeur)
Thiès, 15 fév (APS) – Le Centre régional de formation des personnels de l’éducation (CRFPE) de Thiès devra faire preuve d’organisation, pour délivrer une formation optimale aux 405 élèves maîtres recrutés, une cohorte dépassant sa capacité d’accueil, a indiqué vendredi, son directeur Nalla Ndiaye.
‘’Nous sommes un CRFPE d’une capacité d’accueil limitée, mais au regard du nombre d’élèves recrutés cette année (405), nous sommes obligés de nous organiser’’, a-t-il insisté.
Ce quota de 405 élèves maîtres est composé de 220 élèves pour l’option français, 120 en arabe et 65 en anglais, a précisé M. Ndiaye.
Il a fait savoir le centre qu’il dirige « ne dispose pas du nombre de sièges requis », notant toutefois avoir pris, en amont, des dispositions pour essayer de « réduire le gap ».
‘’ L’organisation de cette amphi de rentrée s’inscrit dans le cadre de la formation initiale des élèves maîtres », a dit le directeur du CRFPE de Thiès, lors de l’amphi de rentrée du CRFPE qui s’est tenue à l’Auditorium de l’Université Iba Der Thiam de Thiès.
Il a jugé « utile » le fait d’organiser cette rencontre avec les nouvelles recrues pour « marquer le démarrage de la formation », en mettant les élèves maîtres devant leurs responsabilités.
« Nous sommes dans un métier où, de plus en plus, la conscience professionnelle n’est plus au rendez-vous, il était important de leur faire prendre conscience du rôle et de la responsabilité qu’ils ont dans l’accomplissement de cette tâche-là », a insisté M. Ndiaye.
Le directeur du CRFPE a affirmé que les élèves maîtres seront opérationnels, en principe, dans 9 mois.
Le Centre a « un référentiel de formation articulé autour de 14 compétences de base qu’il faut développer sur une durée de 9 mois », a-t-il expliqué.
‘’A la fin de ces 9 mois, un examen du certificat de fin de stage (CFS) sera organisé, à l’issue duquel ils seront déclarés admis et affectées dans différents lieux du pays », a affirmé Nalla Ndiaye.
BT/ADI/SMD/ASB
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SENEGAL-AGRICULTURE / Bounkiling : un bilan satisfaisant du projet de 12 périmètres maraîchers à Ndiamalathiel
Bounkiling, 15 fév (APS) – Le sous-préfet de l’arrondissement de Bogal, Salif Ndiaye a jugé très satisfaisant les réalisations de 12 périmètres maraîchers dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des femmes de la commune de Ndiamalathiel, dans le département de Bounkiling, région de Sédhiou (sud).
Le projet Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest (ACF-AO) est financé par Affaires mondiales Canada (AMC) et réalisé dans la commune de Ndiamalathiel par SUNTAEG Energy, filiale sénégalaise de la compagnie canadienne SUNTAEG technologies en partenariat avec Inter pares et SUCO, deux ONG Canadiennes.
« Nous sommes venus effectuer une visite de terrain aux deux blocs maraîchers déjà en activité, notamment le bloc de Diallo-Counda et celui de Médina France, situés dans la commune de Ndiamalathiel’’, a déclaré le sous-préfet de l’arrondissement de Bogal.
Très satisfait des progrès réalisés, Salif Ndiaye a souligné que »ce projet contribuera à réduire l’oisiveté, l’angoisse et le stress des femmes et des jeunes”.
Grâce à ce projet, a-t-il dit, les populations parviendront à revaloriser les sols, augmenter la production et renforcer leur pouvoir d’achat. Ce qui profitera à l’ensemble des ménages.
M. Ndiaye a invité les collectivités territoriales et les associations de protection de l’environnement à s’inscrire dans une démarche de durabilité pour pérenniser des initiatives de ce genre.
Il estime que cette visite a été une occasion d’évaluer les réalisations du SUNTAEG Energie en collaboration avec douze Groupements d’intérêt économique (GIE) composés, chacun, de soixante-quatre femmes.
Le sous-préfet a annoncé la réalisation de dix autres périmètres maraîchers dans d’autres sites de la commune afin de couvrir largement la zone en termes d’infrastructures agricoles. Chaque hectare de ces blocs maraîchers est dédié à huit types de cultures, dont certaines ont déjà atteint la maturité, a-t-il indiqué.
“Les projets ont un début et une fin, il est donc crucial de réfléchir dès maintenant aux moyens de pérenniser ces acquis”, a-t-il conclu tout en louant les efforts des partenaires et des services des eaux et forêts.
A l’en croire, le projet a été réalisé sans l’utilisation de produits chimiques, avec des pratiques agricoles biologiques respectueuses de l’environnement.
Les femmes bénéficiaires ont exprimé leur profonde satisfaction quant au choix de la commune de Ndiamalathiel pour abriter le projet.
Grâce à cette initiative, elles parviennent désormais à subvenir à leurs besoins essentiels, en assurant les frais de scolarité de leurs enfants, les soins médicaux.
OB/HB/ASB//SMD
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SENEGAL-ECONOMIE-ELEVAGE / Linguère : un programme de 700 millions FCFA pour la modernisation du ranch de Dolly (tutelle)
Linguère, 15 fév (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, a annoncé, vendredi, un programme de modernisation du ranch de Dolly Djibo Leity Kâ, dans le département de Linguère (Nord), d’un montant de 700 millions FCFA, ainsi que son érection en Agence de développement pour l’élevage.
‘’Le gouvernement du Sénégal va injecter 700 millions FCFA au ranch de Dolly pour sa modernisation et son adaptation aux changements climatiques’’, a déclaré le ministre à l’issue d’une visite sur le site, effectuée en prélude à la Journée nationale de l’élevage.
Cette initiative, a-t-il précisé, résulte d’un partenariat entre le Sénégal, la Banque islamique de développement (BID) et la Banque africaine de développement (BAD).
Mabouba Diagne a rappelé que ‘’plusieurs feux de brousse ont récemment ravagé une grande partie du tapis herbacé du ranch, menaçant la survie du cheptel’’.
Il a également souligné que ‘’sur les trois forages existants, un seul est opérationnel, les deux autres étant en panne’’.
Face à cette situation, il a insisté sur ‘’l’urgence de renforcer la sécurité et d’examiner des solutions structurelles pour préserver cet espace pastoral stratégique’’.
Selon lui, le gouvernement prévoit de transformer le ranch en un pôle agro-industriel en y développant de grands périmètres agricoles, des usines de transformation laitière et des abattoirs modernes.
‘’Cette restructuration passera par la création d’une société parapublique à usage commercial, dotée d’un président du conseil d’administration et d’une direction chargée d’installer des coopératives agricoles communautaires et de soutenir le pastoralisme extensif en collaboration avec les jeunes, les femmes et les populations locales’’, a-t-il indiqué.
Mabouba Diagne a également fait état ‘’des nombreux défis auxquels fait face le ranch, notamment le manque d’eau, l’insuffisance des fourrages, l’insécurité liée aux vols de bétail et le vandalisme du mur de clôture, qui s’étend sur 120 km et entoure une superficie de 87 500 hectares’’.
Il a rappelé que ‘’le ranch constitue un corridor de transhumance vital couvrant les régions de Louga, Kaffrine, Fatick, Diourbel et une partie de Matam’’.
DS/ASB/SMD