Année : 2025

  • SENEGAL-METEO / Alerte à une houle dangereuse sur la côte

    SENEGAL-METEO / Alerte à une houle dangereuse sur la côte

    Dakar, 14 fev (APS) – Une houle dangereuse de secteur nord-ouest pouvant atteindre 3,5 mètres de hauteur va toucher la côte sénégalaise, à partir de dimanche, prévient l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    Dans un bulletin transmis à l’APS, l’agence signale que cette houle dangereuse touchera la Grande Côte, Dakar et Petite Côte à partir du 16 février, à 12 heures.

    ‘’Elle s’étendra sur la Casamance dès le 19 février et se maintiendra sur les côtes sénégalaises jusqu’au 20 février 2025 à 23 heures’’, ajoute l’ANACIM.

    OID/ASG

  • VIDEO / L’ARTP dote les armées sénégalaises de deux véhicules de contrôle des fréquences

    VIDEO / L’ARTP dote les armées sénégalaises de deux véhicules de contrôle des fréquences

    L’ ARTP et les Armées sénégalaises ont signé vendredi, un Protocole d’Accord. Pour matérialiser cette collaboration, l’ARTP a remis des véhicules de contrôle équipés acquis dans le cadre du projet SIGAF (Système d’information de Gestion et de Contrôle Automatisés du spectre des Fréquences) à la direction des transmissions et de l’informatique des Armées.
  • SENEGAL-POLITIQUE-FICHIER / Près de 3 millions de Sénégalais détiennent une carte biométrique sans données électorales (DGE)

    SENEGAL-POLITIQUE-FICHIER / Près de 3 millions de Sénégalais détiennent une carte biométrique sans données électorales (DGE)

    Dakar, 14 fév (APS) – Quelque 2 millions 900 mille Sénégalais disposant d’une carte d’identité nationale biométrique CEDEAO sans données électorales ne peuvent pas voter, a déclaré, vendredi à Dakar, le Directeur général des Elections, Biram Sène.

    ‘’Avant la révision, la Direction de l’automatisation des fichiers (DAF) avait fait une étude (…) qui a fait état de 2 millions 900 mille personnes qui disposent de la carte d’identité biométrique CEDEAO mais qui n’ont pas de données électorales’’, a-t-il dit.

    Il s’exprimait au cours d’une conférence de presse sur la révision ordinaire des listes électorales prévue du 1er février au 31 juillet.

    Cela veut dire, selon lui, qu’il y a beaucoup de Sénégalais qui n’ont pas encore la possibilité de pouvoir voter.

    Biram Sène a rappelé qu’en 2021, à l’issue du dialogue national, les acteurs politique avaient convenu de faire l’inscription sur les listes électorales avec la carte d’identité nationale et non avec l’extrait de naissance qui pose beaucoup de problème.

    Les acteurs politiques voulaient que l’extrait de naissance soit utilisé ‘’mais l’administration électorale avait dit que l’extrait de naissance n’était pas fiable, il fallait avoir d’abord la carte d’identité biométrique pour pouvoir s’inscrire sur les listes électorales’’.

    Cette décision a été acceptée puis actée dans le Code électoral et c’est la raison pour laquelle sur ces cartes, il est mentionné : ‘’personne non inscrite sur les listes électorales’’, a expliqué Biram Sène, relevant que ‘’la majeure partie de ces gens sont appelés des primo-votants’’.

    Il a rappelé que la loi de 2016 sur la carte d’identité biométrique CEDEAO prévoit que tout Sénégalais qui a cinq ans peut avoir la carte. La carte d’identité devient obligatoire pour un citoyen âgé de 15 ans.

    Le directeur général des élections considère que beaucoup de Sénégalais ne se sont pas inscrits sur les listes électorales si l’on se réfère à la taille de la population.

    ‘’Le dernier recensement de l’ANSD (Agence nationale de la statistique et de la démographie) montre que la population sénégalaise en 2025 était de 18 millions d’habitants alors que le fichier électoral est à plus de 7 millions’’, a-t-il indiqué.

    Biram Sène a renseigné que certaines personnes décident délibérément de pas être sur les listes électorales puisque ‘’le vote n’est pas obligatoire au Sénégal’’.

    FD/OID/AB

  • SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / / Diourbel : lancement de la formation initiale de 315 élèves-maîtres du CRFPE

    SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / / Diourbel : lancement de la formation initiale de 315 élèves-maîtres du CRFPE

    Diourbel, 14 fév (APS) – Le centre régional de formation des personnels de l’éducation (CRFPE) de Diourbel (centre) a organisé vendredi l’amphithéâtre de rentrée de sa douzième promotion d’élèves-maîtres, composée de 315 enseignants, une cérémonie qui marque ainsi le démarrage de leur formation initiale.

    Ces 315 élèves-maîtres font partie des 4 000 candidats admis sur les 71 878 inscrits au concours national de recrutement des élèves-maîtres (CREM).

    La cérémonie, qui s’est tenue dans l’auditorium du CRFPE, a été présidée par Djibril Diop, l’adjoint au gouverneur de Diourbel, chargé du développement. L’adjoint au préfet de Diourbel, l’inspecteur d’académie  et des acteurs du système éducatif de la région ont également pris part à la cérémonie. 

    « Vous allez embrasser un métier et un métier ça s’apprend à travers la formation initiale et la formation continue. A partir d’aujourd’hui, vous embrassez un métier noble », a déclaré l’inspecteur d’académie de Diourbel, Aboubakry Sadikh Niang, lors de la cérémonie. 

     

    Il a expliqué qu’une des particularités du métier d’enseignant, réside dans le fait que l’enseignant intervient sur les âmes et les consciences. « (…) C’est la raison pour laquelle je vous invite à mesurer le sens et la portée de votre responsabilité dans l’éducation des enfants », a-t-il lancé à l’endroit des élèves-maîtres. 

    Les 315 élèves-maîtres de la douzième promotion du CRFPE de Diourbel sont répartis entre trois options : 200 en français, 90 en arabe et 25 pour les daara.

    « Chers élèves maîtres, quand la société vous confie ce qu’elle a de plus cher, vous devez mesurer à quel point votre responsabilité est lourde. Grâce à votre action éclairée au quotidien, vous contribuerez au développement du Sénégal (…) », a dit l’inspecteur d’académie.

    Le directeur du CRFPE de Diourbel, Papa Mandiaye Gueye, a assuré qu’avec le personnel de formation, tout sera fait pour que  »les 315 élèves maîtres de la douzième promotion du CRFPE, aient les compétences requises pour devenir de bons enseignants ».

    Il a indiqué que cette  formation hybride, alliant théorie et pratique, va durer sept mois.  »Les cours théoriques vont se dérouler au CRFPE, tandis que la pratique se fera dans les écoles d’application de la commune de Diourbel », a-t-il précisé.

    M. Gueye a évoqué l’existence d’un défi à relever concernant la formation pratique des élèves-maîtres de l’option daara, car l’académie ne dispose pas d’écoles d’application en arabe.

    « Former les enfants, cette richesse précieuse de notre nation, constituera pour nous un sacerdoce. En tant que futurs enseignants, nous nous engageons à ne ménager aucun effort pour accomplir nos missions dans le respect des règles et règlements qui régissent la profession enseignante », a promis Fatou Diallo, la porte-parole des élèves-maîtres.

    « Nous sommes vos fils et filles, nièces et neveux mais institutionnellement vos stagiaires. Alors, nous allons tout faire pour que l’espoir que vous avez placé en nous ne soit pas déçu », a-t-elle ajouté, en s’adressant aux autorités académiques.

    Les élèves maîtres souhaitent trouver au CRFPE de Diourbel, des conditions de travail acceptables pour mener à bien leur stage.

    MS/AB/MK/ASG

  • VIDEO / Magal Darou Mouhty 2025 : affluence et ferveur au mausolée de Mame Thierno Birahim Mbacké

    VIDEO / Magal Darou Mouhty 2025 : affluence et ferveur au mausolée de Mame Thierno Birahim Mbacké

    Le Magal de Darou Mouhty, célébré ce vendredi, commémore les retrouvailles en 1902 entre Cheikh Ahmadou Bamba et son frère cadet, Mame Thierno Birahim Mbacké, après sept années d’exil au Gabon. Les pèlerins affluent en grand nombre au mausolée de Mame Thierno Birahim pour lui rendre hommage et aussi exprimer leur dévotion.

  • SENEGAL-POLITIQUE-ELECTION / La révision ordinaire des listes électorale prévue du 1er février au 31 juillet (DGE)

    SENEGAL-POLITIQUE-ELECTION / La révision ordinaire des listes électorale prévue du 1er février au 31 juillet (DGE)

    Dakar, 14 fév (APS) – La révision ordinaire des listes électorales est prévue du 1er février au 31 juillet sur toute l’étendue du territoire nationale, a annoncé, vendredi, à Dakar, le directeur général des Élections, Biram Sène.

    ‘’En application dispositions [en la matière], la révision ordinaire des listes électorales aura lieu sur toute l’étendue du territoire national du 1er février au 31 juillet 2025. Elle sera assurée par des commissions administratives à raison d’une commission au moins par commune’’, a-t-il dit.

    Le directeur général des Élections s’exprimait au cours d’une conférence de presse sur la révision ordinaire des listes électorales pour l’année en cours.

    ‘’Pour cette année, la loi nous oblige de faire une révision ordinaire parce que l’article L37 du Code électoral prévoit que la révision des listes électorales est permanente. Elle doit se faire chaque année’’, a déclaré M. Sène.

    Cette révision initiée par l’administration électorale et la direction générale des Élections est exécutée par les commissions électorales instituées par des autorités administratives, notamment les préfets et les sous-préfets.

    Pour un meilleur enrôlement des citoyens, près de 568 commissions sont actuellement implantées dans les communes ; et ‘’ce nombre de commissions peut augmenter jusqu’à 600’’ avant la fin de la révision ordinaire, a assuré le directeur général des élections.

    Biram Sène a signalé que du 1er au 10 juillet les commissions vont procéder à l’enregistrement des opérations, et la période du 11 juillet au 30 juillet sera consacrée au règlement des contentieux.

    Le directeur de Elections a également rappelé l’organisation d’une opération des demandes de modification d’adresse électorale ou de circonscription électorale, précisant que ‘’pour les opérations de modification de l’adresse électorale, la personne doit produire un acte qui prouve son appartenance à la collectivité’’.

    Il a notamment fait savoir que les militaires et paramilitaires, qui ont un statut particulier, peuvent changer de statut en produisant un document à cet effet, de même que les citoyens devenus militaires.

    Biram Sène a en outre fait état des différents cas de radiation prévue par le code électoral et les voies de recours pour une réintégration sur les listes avant la publication définitive.

    En plus de l’électeur frappé par une incapacité juridique, la radiation concerne également les personnes décédées et le citoyen qui veut changer sa nationalité sénégalaise.

    Le directeur général des Elections a appelé les Sénégalais à s’inscrire sur les listes ‘’car c’est un acte citoyen’’, a-t-il dit.

    Une caravane va sillonner les régions durant dix jours dans le cadre d’une campagne de sensibilisation visant à atteindre le plus grand nombre de citoyens.

    A croire Biram Sène, cette révision ordinaire annuelle prévue sur six mois ne doit pas être confondue avec la révision exceptionnelle qui émane d’un décret du président de la République avant chaque élection générale.

    Pape Birame Sène, chef de la Division communication et des relations publiques de la direction des Elections, Abdou Aziz Sarr, directeur des opérations électorales, ont pris part à la rencontre d’information avec les journalistes.

    FD/ABB/OID

  • SENEGAL-LUTTE / Franc à l’assaut d’Ama Baldé, dimanche, pour poursuivre son ascension dans l’arène

    SENEGAL-LUTTE / Franc à l’assaut d’Ama Baldé, dimanche, pour poursuivre son ascension dans l’arène

    Dakar, 14 fév (APS) – Les lutteurs Franc (Jambar Wrestling Academy) et Ama Baldé (Ecurie Falaye Baldé) vont s’affronter, dimanche, à l’Arène nationale de Pikine, dans l’un des combats les plus attendus et les plus indécis de la saison de lutte.

    Organisée par Albourakh Events, cette confrontation revêt les allures d’un derby entre deux quartiers populaires de la banlieue dakaroise : Parcelles Assainies et Pikine.

    Entre egotrip et déclarations fracassantes, les deux camps ont rivalisé d’ardeur pour faire monter l’adrénaline de ce combat d’envergure médiatique et populaire.

    Pensionnaire de Jambar Wrestling Academy et lieutenant de Modou Lo, Franc a défié les lutteurs de Pikine.

    L’ancien champion de lutte traditionnelle et champion d’Afrique avait lancé un défi à Emeu Sène, après sa dernière victoire devant Bombardier. Et il avait multiplié les sorties médiatiques au point d’agacer les lutteurs de Pikine.

    Face au refus d’Emeu Sène d’en découdre avec lui, Franc va finalement croiser le fer avec son  »jeune frère » Ama Baldé, qui veut relever le défi lancé à Pikine.

    En acceptant d’affronter le pensionnaire de Jambar Wrestling Academy, le fils de l’ancien champion de lutte des années 1970-1980, Falaye Baldé, voudra faire oublier sa défaite amère face au mentor de son challenger.

    Ama Baldé n’a pas encore digéré son revers face au  »roi des arènes ». Après une courte préparation en France, il est revenu à Dakar pour peaufiner sa stratégie, afin d’espérer battre l’un des lutteurs les plus coriaces de l’arène.

    Considéré comme un lutteur technique et courageux, Ama Baldé a la lourde tâche de défendre les couleurs de Pikine face à un adversaire considéré comme très technique.

    En effet, Franc demeure invaincu, avec 13 victoires en autant de sorties. Il espère ainsi battre Ama Baldé, 14 victoires et trois défaites, pour poursuivre son ascension dans l’arène.

    BHC/OID/ABB/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE-LEGISLATION / Loi agrosylvopastorale : à Thiès, des acteurs prônent la création d’un fonds d’aménagement pastoral

    SENEGAL-AGRICULTURE-LEGISLATION / Loi agrosylvopastorale : à Thiès, des acteurs prônent la création d’un fonds d’aménagement pastoral

    Thiès, 14 fév (APS) – Des acteurs du secteur agro-sylvo-pastoral de la région de Thiès (ouest) ont proposé la création d’un fonds d’aménagement pastoral et la réadaptation de la fourrière animale.

    Ils prenaient part, jeudi, à une rencontre sur la révision de la Loi agrosylvopastorale (LOASP), au cours de laquelle des thématiques sur l’eau, l’énergie, les forêts, la terre, ont été abordées. 

    S’adressant à la presse en marge de cette rencontre, Astou Diaw Camara, membre du comité chargé de la révision de la LOASP, a indiqué que le Code pastoral promulgué en 2023 n’avait pas encore de décret d’application.

    ‘’Quand on lit ce code pastoral, on retombe encore sur des grands principes, sur des dispositions qui responsabilisent parfois les collectivités locales, parfois les organisations professionnelles, parfois l’État, parfois les sous-préfets, la gendarmerie », a relevé Mme Camara, directrice du bureau d’analyse macroéconomique de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA).

    Vu ce manque de précision sur comment opérationnaliser ce code et avec quelles ressources, il a été retenu que le décret d’application devant aider à la mise en œuvre de ce document doit aborder la question de son financement.

    « Nous avons échangé sur la nécessité d’avoir un fonds d’aménagement pastoral », a dit Mme Camara.

    Le Code Pastoral est un des mécanismes prévus par la LOASP pour préciser davantage les modes d’opérationnalisation de la sécurisation foncière, a laissé entendre la responsable.

    ‘’Qui dit foncier pastoral, dit accès à des ressources à la fois en eau et en fourrage, mais comment légiférer sur les voies de passage, les pistes de transhumance, les relations entre les agriculteurs et les éleveurs », a souligné Astou Diaw Camara.

    Après que la LOASP a énoncé les grands principes comme la nécessité de reconnaître l’élevage pastoral comme une forme de mise en valeur, explique-t-elle, le besoin d’avoir un code précisant davantage comment le rendre opérationnel, se faisait sentir.

    ‘’Aussi, nous avons réfléchi sur ce qu’on appelle la fourrière », a poursuivi Mme Camara, qui rappelle que l’Etat du Sénégal avait institué la fourrière pour résoudre la question des animaux en divagation, « qui peuvent parfois poser problème à des agriculteurs ou même à des éleveurs ».

    Précisant qu’il s’agit là d’un dispositif qui « date de très longtemps », elle a souligné la « nécessité de le réadapter au contexte ».

    « Donc, il y a un décret d’application spécifique à la fourrière animale, qui précise les responsabilités de chacun », a informé Astou Diaw Camara.

    BT/ADI/HB/ASB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Ndiaffate : une personne meurt dans un accident de la route à Touba Sanokho

    SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Ndiaffate : une personne meurt dans un accident de la route à Touba Sanokho

    Kaolack, 14 fév (APS) – Une personne a été tuée, deux autres blessés, jeudi soir, à l’entrée du village Touba Sanokho, dans la commune de Ndiaffate, dans un accident de la circulation impliquant un véhicule particulier en provenance de la Gambie, a-t-on appris de source sécuritaire.

    Le véhicule a fait plusieurs tonneaux avant de terminer sa course sur le bas-côté de la chaussée, a précisé la même source, ajoutant que toutes les victimes, membres d’une même famille, sont originaires de Serrekunda en Gambie.

    Le corps sans vie et les blessés ont été acheminés au Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) de Kaolack.

    Après les constats d’usage, la Gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les causes de cet accident.

     ADE/ASB/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE-EMPLOI / UGB: un programme de bourse prévoit de former 600 jeunes d’ici 2030 (directrice)

    SENEGAL-UNIVERSITE-EMPLOI / UGB: un programme de bourse prévoit de former 600 jeunes d’ici 2030 (directrice)