Année : 2025

  • SENEGAL-SANTE / Epilepsies : les autorités invitées à rendre les traitements accessibles

    SENEGAL-SANTE / Epilepsies : les autorités invitées à rendre les traitements accessibles

    Dakar, 13 fév (APS) – La Ligue sénégalaise contre l’épilepsie, par la voix de sa secrétaire générale, a lancé, jeudi, un appel aux autorités afin qu’elles facilitent l’accès au traitement contre les épilepsies qui demeurent hors de portée de beaucoup de malades à cause de leur coût onéreux.

    « Nous profitons […] de l’occasion pour lancer un appel aux autorités, parce que les médicaments qui sont utilisés dans le cadre du traitement des épilepsies, sont des médicaments qui restent encore peu accessibles, qui coûtent cher », a déclaré Marième Soda Diop, lors d’une « journée portes ouvertes » du service neurologique de l’hôpital de Fann.

    « Les médicaments sont disponibles, mais ils coûtent très cher. [Leur coût tourne] autour de 50.000 francs le mois, et c’est énorme pour une famille », a-t-elle déploré au cours de cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la Journée mondiale consacrée à l’épilepsie.

    Elle a rappelé que les épilepsies nécessitent « un traitement long » dont le coût « peut être très important ».

    « Il y a eu une initiative lancée depuis le début de la mise en place de la Ligue sénégalaise contre l’épilepsie, qui consistait à mettre en place une banque de médicaments essentiels pour la prise en charge des crises d’épilepsie et de l’état du malade qui est en forme grave », a-t-elle signalé.

    Elle observe que « cette initiative n’a jamais vu le jour », relevant que les médicaments d’urgence « ne sont absolument pas disponibles au Sénégal ».

    En plus des médicaments, la praticienne évoque aussi le souci de l’exploration pour une meilleure connaissance de la maladie.

    « Le deuxième point, c’est de faciliter la formation des techniciens électroencéphalographes parce que vous le savez, l’exploration essentielle pour poser le diagnostic d’une épilepsie, c’est l’électroencéphalogramme », a-t-elle rappelé.

    La neurologue informe par ailleurs que dans le cadre du diplôme universitaire (DU) d’épileptologie, il y a une formation des médecins, neurologues et autres spécialistes dans la prise en charge de l’épilepsie et de son diagnostic.

    « Nous n’avons pas assez de techniciens, ils sont formés sur le tas et distribués dans les régions qui disposent d’appareils de diagnostic. Mais il n’existe pas de structure ni de formation formelle de ces techniciens-là, donc c’est un appel que nous faisons également dans ce sens », a-t-elle lancé.

    Elle recommande en même temps de « faciliter les échanges entre les patients, faire en sorte par exemple que des associations de patients regroupent, au-delà des praticiens, des médecins traitants, les patients. Parce qu’on s’est rendu compte que cela facilite l’expansion, l’écoute et l’accessibilité de certains produits », a-t-elle conclu.

    NSS/ASG/BK

  • SENEGAL-INDUSTRIE-AGROPOLES / Production agricole et accompagnement des PME/PMI : une officielle détaille les initiatives des pouvoirs publics

    SENEGAL-INDUSTRIE-AGROPOLES / Production agricole et accompagnement des PME/PMI : une officielle détaille les initiatives des pouvoirs publics

    Diamniadio, 13 fév (APS) – La directrice de cabinet du ministre de l’Industrie et du Commerce, Yacine Gning Diakhaté, a indiqué, jeudi, que l’État du Sénégal a mené de nombreuses initiatives pour l’augmentation de la production agricole et l’accompagnement des petites et moyennes entreprises et industries (PME/PMI) dans les agropoles sud et centre.

    Ces initiatives ont été menées dans le cadre du Programme national de développement des agropoles, a précisé Mme Diakhaté.

    Elle présidait, à Diamniadio, dans le département de Rufisque, la 9ᵉ session du comité de pilotage du Programme national des agropoles du Sénégal.

    Elle s’est félicitée de voir que « depuis leur création, beaucoup d’efforts ont été consentis et à tous les niveaux des chaines de valeur ».

    « De nombreuses initiatives ont été menées en termes d’optimisation de l’approvisionnement, des travaux ont été effectués pour augmenter la production et il y a eu beaucoup d’initiatives d’accompagnement des PME/PMI qui sont dans la transformation », a-t-elle indiqué.

    Selon la directrice de cabinet du ministre de l’Industrie et du Commerce a souligné que l’appui à la production agricole, « gage » de la disponibilité de la matière première, a été « fortement » de mise dans les activités menées par les projets agropoles avec des résultats « probants ».

    « 87 tonnes de semences certifiées, 1340 tonnes d’engrais, plus de 500 000 plants fruitiers ainsi que des activités de rajeunissement ont été distribués », a révélé Yacine Gning Diakhaté.

    Elle a également noté que plusieurs initiatives d’accompagnement des PME/PMI spécialisées dans la transformation des produits agricoles ont également permis de relever le niveau technique et organisationnel des entreprises ciblées.

    « Plus de 40 entreprises qui devront occuper les agropoles ont été mises à niveau. Des projets de réformes pour la mise en place d’un cadre incitatif favorable aux investissements privés dans les agropoles ainsi que des démarches pour leur gouvernance ont également été initiés », a révélé Mme Diakhaté.

    Pour le volet « infrastructures de transformation », elle a indiqué que des stratégies « d’accélération et d’optimisation » sont en train d’être étudiées avec toutes les parties prenantes pour une livraison des plateformes et leur opérationnalisation dans les « meilleurs délais ».

    La directrice de cabinet du ministre de l’Industrie et du Commerce a rappelé que le comité de pilotage des agropoles a pour mission de « fixer les orientations stratégiques » des différents projets d’agropole, ainsi que leurs cadres opérationnels d’intervention.

    L’objectif des autorités est de faire des agropoles de « véritables moteurs » du développement agro-industriel qui joueront un rôle « central » dans le développement économique des pôles régionaux.

    Sur les cinq agropoles retenus (sud, centre, nord, ouest, est), le projet agropole sud a été le premier à être initié en 2019, suivi de celui du centre en 2021.

    À ce jour, plus de 200 milliards de francs CFA ont été mobilisés pour les projets agropole sud et centre.

    Et pour la mise en œuvre des agropoles, l’État du Sénégal a bénéficié d’appuis  »conséquents » de ses partenaires au développement, comme la Banque africaine de développement (BAD), la Banque islamique de développement (BID) et l’Union européenne et la coopération belge (ENABEL).

    « Les attentes sont importantes et la responsabilité est grande pour réussir, tous ensemble ; et pour 2025, au sein de la Team Europe, notre engagement reste intact pour assurer le plein succès du projet agropole centre », a assuré Abou El Mahassine Fassi-Fihri, directeur pays d’Enabel.

    Il a ajouté qu’avec les investissements des partenaires de l’État du Sénégal et surtout du gouvernement et du secteur privé, le montage global du programme agropole-centre est « sérieux, bancable, et dé-risqué ».

    MFD/ASG/BK

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-HYDROCARBURE / Saint-Louis : ouverture d’un forum communautaire sur la réduction des émissions de méthane

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-HYDROCARBURE / Saint-Louis : ouverture d’un forum communautaire sur la réduction des émissions de méthane

    Saint-Louis, 13 fév (APS) – Un forum communautaire axé sur l’importance de la réduction des émissions de méthane dans le secteur des hydrocarbures s’est ouvert, jeudi, à Saint-Louis (nord), a constaté l’APS.

    Ce forum est organisé conjointement par le consortium Leadership, éthique, gouvernance et stratégies pour l’Afrique (LEGS-Africa) et  »Natural ressource governance Institute » (NRGI).

     »Nous sommes là aujourd’hui à l’hydrobase au siège du CLPA avec un partenaire, NRGI, qui a travaillé de façon approfondie sur les émissions de méthane à partir des exploitations pétrolières et gazières’´, a déclaré Élimane Haby Kane, président de Legs-Africa.

    M. Kane s’entretenait avec la presse en marge de la cérémonie d’ouverture de cet atelier.

     »C’est un forum  inédit à Saint-Louis avec ceux qui travaillent depuis longtemps avec les acteurs au niveau de la région sur la gestion du projet GTA [Grand Tortue Ahmeyim] et ses impacts sur les populations et directement sur les acteurs du secteur de la pêche. Nous sommes très ravis d’avoir ce partenariat avec NRGI pour parler d’un aspect que presque personne n’évoque mais qui est important », a dit M. Kane.

    Aïda Diop Ndiaye, responsable du programme Sénégal NRGI magnifie cette collaboration avec Legs-Africa, une structure de la société civile.

     »C’est un avantage et un intérêt pour nous de travailler avec la société civile à travers LEGS-Africa auprès des communautés de Saint-Louis qui abrite l’exploitation du gaz de GTA’ˋ, a-t-elle lancé.

    Entre autres, elle a également souligné les effets négatifs que le méthane peut avoir sur la santé.

    Cet événement, signale un document transmis à la presse, vise à sensibiliser les parties prenantes sur l’importance de la réduction des émissions de méthane dans le secteur des hydrocarbures et explorer des stratégies de gestion inclusive et transparente pour des politiques publiques efficaces et des décisions allant dans le sens de réduire les émissions de méthane dans les opérations pétrolières et gazières.

    Entre autres, le forum permettra d’informer les acteurs sur les émissions de méthane associées à l’exploitation des hydrocarbures et les externalités négatives y afférentes mais également de partager les résultats des analyses et recommandations du rapport publié par NRGI.

    La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence notamment de Thiamba Seck, représentant du président du Conseil départemental de Saint-Louis et  de Fama Sarr, secrétaire adjointe du Conseil local de pêche artisanale (CLPA).

    CGD/AMD/ADL/ASG

  • AFRIQUE-UA-PERSPECTIVES / Le déficit de financement « pèse lourd » sur l’efficacité et l’indépendance de l’UA, selon Moussa Faki Mahamat)

    AFRIQUE-UA-PERSPECTIVES / Le déficit de financement « pèse lourd » sur l’efficacité et l’indépendance de l’UA, selon Moussa Faki Mahamat)

    Dakar, 13 fév (APS) – Le déficit de financement « continue de peser lourd » sur l’efficacité de l’Union africaine et à sa prise de décision indépendante, a déploré Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de cette organisation intergouvernementale à laquelle appartiennent les 55 États du continent africain.

     »Le déficit de financement de l’organisation continue de peser lourd sur son efficacité et son indépendance de décision. La revitalisation du fonds de la paix et l’atteinte de son premier objectif est une lueur encourageante à ce sujet », a-t-il dit.

    Moussa Faki Mahamat prenait part à la cérémonie d’ouverture de la 46ᵉ session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA) qui se poursuit ce jeudi.

     »Je continue de croire de plus en plus que si nous ne nous saisissons pas rapidement de la question de notre architecture politique, des faits de sécurité et de gouvernance, de la question des partenariats, du financement de l’organisation et des pouvoirs de la Commission et de son président, il y aurait franchement lieu de s’inquiéter sur l’avenir de notre organisation », a-t-il affirmé.

    Selon Moussa Faki Mahamat, les dirigeants africains doivent se saisir de certaines questions dont la solution commande la survie de l’organisation panafricaine.

    Il considère que  »cette situation est d’autant préoccupante que nous nous trouvons à un moment où le multilatéralisme, déjà en mauvaise posture depuis un certain temps, semble devoir faire face à de nouveau défis ».

    Il a déploré les violents conflits qui font rage au Soudan et l’Est de la République démocratique du Congo.

    FD/OID/BK

  • SENEGAL-SOCIETE-MEDIAS-PROFIL / Richard-Toll : Lamine Baïla Sène, un homme de radio dévoué malgré son handicap

    SENEGAL-SOCIETE-MEDIAS-PROFIL / Richard-Toll : Lamine Baïla Sène, un homme de radio dévoué malgré son handicap

    Richard-Toll, 13 fév (APS) – Lamine Baïla Sène, directeur de la radio communautaire Richard-Toll FM, est l’une des figures inspirantes du paysage radiophonique dans la ville de Richard-Toll et environs.

    Le handicap qu’il traîne depuis plus de quarante ans, consécutif à une fracture de la jambe gauche,  n’a jamais été un frein dans sa trajectoire. Il dirige aujourd’hui la radio Richard-Toll FM, après plusieurs années passées à la radio Dunya et RFI Fulbé.

    Né en 1955 à Rosso Mauritanie et originaire de Thiawlé, village situé dans la commune de Ndiayène Pendao, dans le département de Podor (nord), Lamine Baïla Sène est père de trois garçons. Cette icône des médias a grandi entre Richard-Toll et Rosso-Mauritanie aux côtés de son grand-père maternel.

    Après la crise de 1989 entre le Sénégal à la Mauritanie, ses parents décident de revenir s’installer définitivement à Richard-Toll.

     »J’ai passé pratiquement toute mon enfance avec mes parents. Mon père était un agent de l’Etat mauritanien à l’époque. Les événements de 1989 entre le Sénégal et la Mauritanie constituent la principale cause de notre retour au Sénégal », raconte-t-il.

    Durant son enfance, il séjournait de temps en temps à Richard-Toll, chez son grand-père maternel Lamine Mbaye, un ancien fonctionnaire de l’administration coloniale. Les visites de Lamine Baïla Sène dans le Walo lui ont permis de faire la connaissance de beaucoup de jeunes devenus, des années après, ses amis et collaborateurs.

    ‘’Le recrutement de mon père dans les années 1980 dans le Service comptabilité de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) a beaucoup motivé la famille à s’installer à Richard-Toll, dans le quartier Khouma Yakka Sabar’’, souligne le journaliste.

    Un accident de voiture qui a tout changé

    ‘’En 1983, j’ai été victime d’un accident de la circulation sur la route de Rosso Mauritanie. Je me suis retrouvé avec une fracture de la jambe gauche. Cela m’a poussé à arrêter toutes mes activités à l’époque’’, se rappelle Lamine  Baïla Sène.

    Sur son lit d’hôpital, le jeune se souvient de la solitude qu’il vivait, éloigné de ses amis d’enfance. C’est ainsi que son père lui remet un poste récepteur pour lui permettre d’écouter les informations à la radio sur les ondes courtes. Une manière pour le pater de l’aider à surmonter l’absence de ses amis.

    Son séjour à l’hôpital lui a permis de découvrir beaucoup de fréquences radio : Africa n°1, Radio Méditerranée internationale, Radio Sénégal et d’autres stations africaines.

     »C’est en écoutant toutes ces radios que j’ai pu connaitre les noms de plusieurs présentateurs de journaux et animateurs d’émissions. Helène Harley, Ibrahima Bayo, Oumar Lô, Pape Malick Gueye, Lamine Touré et Abou Alassane Niang de Radio Sénégal, des figures emblématiques qui m’ont beaucoup inspirées », explique M. Sène.

    A sa sortie de l’hôpital, Lamine est motivé par l’idée d’exercer la profession de journaliste pour vivre pleinement sa nouvelle passion. En écoutant ses radios préférées, il s’inspire chaque jour des ténors du milieu médiatique et apprend davantage.

    En 2006, sa demande d’intégrer à la radio Dunya Fm de Richard-Toll est rejetée, mais tout change quand il rencontre une connaissance qui était ami à son père.

    ‘’Dans son bureau, je lui soumets le projet. Cet entretien a été fructueux, marquant le début de ma carrière’’, explique le journaliste qui a été correspondant de RFI Fulbé dans le département de Dagana.

    De correspondant à patron de la voix du Taouey

    Il commence ainsi à participer aux émissions de la radio et propose des papiers pour la rédaction. Avec une voix radiophonique très captivante, il suscite l’intérêt des auditeurs qui s’impatientaient de l’écouter présenter un jour la grande édition du journal.

    Lamine précise que le fait d’être polyglotte a joué en sa faveur. Il parle, en plus du wolof, le pulaar, le français et le hassanya, une langue parlée en Mauritanie.

     »Mon handicap n’a jamais été une source de complexe ou de honte. Je sais que je ne suis pas né avec. Et en tant que croyant, je l’ai accepté et je continue à vivre avec’’, confie-t-il.

    Réputé être un homme de terrain, Lamine Baïla Sène a sillonné tout le département de Dagana pour aller à la rencontre des populations composées en grande partie d’éleveurs et de paysans pour faire des émissions thématiques au grand bonheur des auditeurs de la 106.0 Fm.

    Ces déplacements dans le Walo et dans la zone sylvopastorale, chez les Peulhs nomades lui ont valu des invitations dans le centre du pays, à la rencontre des grandes figures emblématiques avec qui il noue, aujourd’hui, de très bonnes relations amicales et professionnelles.

    Ses émissions thématiques et sa belle voix ont fait courir beaucoup de patrons de radios du pays, qui voulaient le recruter, mais, il décide de poursuivre son aventure à la radio Dunya.

    Avec presque 20 ans de carrière, Lamine Baïla Sène aura tout connu dans le milieu médiatique. En 2022, il est recruté par RFI Fulbé. Il va participer à des séminaires et des rencontres de haute facture qui lui permettront de renforcer ses capacités dans le milieu journalistique.

    Après deux ans de service au sein de cette radio, il prend les rênes de Richard-Toll Fm, une radio communautaire basée au quartier Khouma, appelée la voix du Taouey. Aujourd’hui, après toutes ces années de service, Lamine Baïla Sène nourrit l’ambition d’avoir sa propre radio.

    OG/AT/SBS/HB/OID/ABB

  • AFRIQUE-FOOTBALL-RENOUVELLEMENT / CAN U20 : le Sénégal doit mettre en place un nouveau groupe, selon son sélectionneur

    AFRIQUE-FOOTBALL-RENOUVELLEMENT / CAN U20 : le Sénégal doit mettre en place un nouveau groupe, selon son sélectionneur

    Dakar, 13 fév (APS) – Le Sénégal, vainqueur de la dernière Coupe d’Afrique des nations des moins de 20 ans, doit mettre en place « un nouveau groupe, une nouvelle équipe », pour espérer conserver son titre en mai prochain à l’issue de la prochaine édition de cette compétition, a soutenu le sélectionneur sénégalais, Serigne Saliou Dia.

     »Nous allons devoir mettre en place un nouveau groupe, une nouvelle équipe. Si nous réussissons à faire ça, je pense que nous pourrons défendre notre titre tranquillement », a-t-il dit, après le tirage au sort de la CAN U20, effectué ce jeudi au Caire, en Égypte.

    La compétition réunira 13 nations, du 26 avril au 18 mai 2025 en Côte d’Ivoire.

    Le Sénégal a hérité de la poule C, en compagnie de la Zambie, du Kenya et de la Sierra Leone.

     »C’est un tirage difficile, comme tous les autres, car je ne dirais jamais qu’un tirage est facile. Ce sont 13 équipes qui sont qualifiées pour cette CAN, et ce sont toutes des équipes de qualité, avec de la valeur », a expliqué le technicien sénégalais.

    Selon Serigne Saliou Dia, la sélection sénégalaise doit bien se préparer à travers les matchs pour être prête pour cette compétition qui lui permettra d’évaluer l’expérience des pensionnaires actuels sur le plan international.

    Il a rappelé que l’équipe des moins de 20 ans du Sénégal a perdu « plus des trois quarts » de son effectif qui a emporté la dernière édition de la Coupe d’Afrique de la catégorie.

    « Heureusement, nous avons déjà entamé le travail pour évaluer la situation. Nous allons créer six groupes de 25 joueurs, ce qui nous permettra de mieux cerner ceux qui pourront adhérer au projet […] », a-t-il déclaré.

    « Nous allons les tester afin de construire une nouvelle équipe », a dit Serigne Saliou Dia, assurant que la sélection nationale des moins de 20 ans est ouverte à tout le monde.

     »Nous allons élargir notre champ de sélection pour voir tous les talents et pouvoir ainsi constituer une équipe compétitive qui pourra représenter dignement le Sénégal », a promis le technicien, champion d’Afrique avec l’équipe nationale des moins de 17 ans.

    BHC/BK/ASG

  • SENEGAL-MEDIAS-ENVIRONNEMENT / La radio, un vecteur de communication incontournable dans la lutte contre le changement climatique, selon des officiels

    SENEGAL-MEDIAS-ENVIRONNEMENT / La radio, un vecteur de communication incontournable dans la lutte contre le changement climatique, selon des officiels

    Dakar, 13 fév (APS) – Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, et son homologue de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, ont souligné, jeudi, la place et le rôle incontournables de la radio comme vecteur puissant de communication et de sensibilisation des communautés dans la lutte contre le changement climatique. 

    ‘’L’un des éléments importants dans la lutte contre les changements climatiques est l’information des communautés. Et la radio constitue le moyen de communication le plus accessible et plus résilient capable d’atteindre des millions de personnes, y compris dans les zones les plus reculées’’, a dit M. Ngom.

    Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique intervenait ainsi à l’ouverture officielle du deuxième sommet sur les changements climatiques et la réduction des risques de catastrophes placé sous le thème : ‘’La radio au cœur des communautés : ensemble face au défi climatique’’.

     

    Organisé sur deux jours par l’Union africaine de radiodiffusion (UAR), en partenariat avec le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophe, ce sommet explore la synergie entre la radio et la communication sur le changement climatique, en soulignant le rôle de ce médium comme un puissant outil de plaidoyer et de mobilisation.

    Ce sommet de Dakar, qui se tient dans le sillage de la Journée mondiale de la radio, vise à consolider et à définir de nouvelles stratégies pour faire de cet instrument de communication de masse un acteur clé de la résilience climatique en Afrique.

    Le ministre gambien de l’Information et des Médias, Ismaila Cissey, le directeur général de l’UAR, Grégoire Ndjaka, ainsi que plusieurs officiels d’organisations et de structures partenaires étaient également présents. 

     

    ‘’La radio est un moyen efficace et prépondérant pour sensibiliser les populations du continent sur les questions importantes de survie, telles que le changement climatique en raison de sa grande portée’’, a ajouté le ministre sénégalais de l’Environnement, relevant qu’elle peut non seulement diffuser des alertes en temps réel, mais aussi éduquer, mobilier et encourager des comportements responsables.

    Son collègue de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a estimé que ‘’dans ce contexte où le changement climatique est une réalité qui nous concerne tous, la radio reste un outil indispensable pour atteindre les communautés les plus reculées et les plus vulnérables’’.

    ‘’Elle est accessible à tous et elle transcende les barrières linguistiques, géographiques et d’alphabétisation’’, a-t-il ajouté, insistant sur le fait que ‘’la radio reste un puissant vecteur d’information qui sensibilise et mobilise les citoyens face au défi climatique’’.

     

    Alioune Sall a en outre invité les médias à saisir l’opportunité de ce sommet de Dakar pour travailler à développer des stratégies de communication innovantes et adaptées aux réalités africaines, et à utiliser les plateformes médiatiques pour porter la voix de l’Afrique dans le débat mondial sur le climat.

     

    Pour sa part, Grégoire Njaka, directeur général de l’UAR, a expliqué que ce thème témoigne d’une détermination commune à exploiter le pouvoir inégalé des médias et de la radio, en particulier, pour contribuer à la lutte contre le changement climatique.

    Il a expliqué qu’en organisant ce sommet à Dakar, qui coïncide avec la Journée mondiale de la radio, les initiateurs entendent renforcer l’idée selon laquelle ce médium reste et demeure un outil indispensable pour faire face aux défis mondiaux, notamment les changements climatiques.

     

    ‘’Ce sommet, a-t-il fait valoir, marque une étape décisive dans notre volonté de mobilisation des médias dans la lutte contre le changement climatique’’.

    M. Njaka a également indiqué qu’en mettant l’accent sur les communautés locales à travers le thème choisi, l’objectif est d’amplifier les voix les plus vulnérables et accélérer la transition vers un avenir durable et meilleur. 

    Le thème ce sommet, a-t-il dit, nous rappelle l’évidence que la radio demeure l’un des médias les plus accessibles et les plus fiables. ‘’C’est grâce à la radio que nous pourrons atteindre les communautés les plus les lointaines afin de changer les comportements’’, a-t-il fait déclaré.

    L’UAR est la plus grande organisation professionnelle de radios et télévisions en Afrique. Elle regroupe plus de 80 organisations audiovisuelles publiques et privées.

    AB/ABB/OID

  • SENEGAL–JUSTICE / Farba Ngom rentre chez lui après sa première comparution devant le collège des juges du PJF

    SENEGAL–JUSTICE / Farba Ngom rentre chez lui après sa première comparution devant le collège des juges du PJF

    Dakar, 13 fév (APS) – Le député, Mouhamadou Ngom dit Farba, dont l’immunité parlementaire a été levée par l’Assemblée nationale le 24 janvier dernier, est rentré libre, après sa première comparution, jeudi, devant le collège des juges d’instruction du Pool judiciaire financier (PJF) dans le cadre d’une enquête sur des activités suspectes de blanchiment de capitaux dont la valeur est estimée provisoirement à plus de 125 milliards de francs CFA, a constaté l’APS.

    ‘’Notre client rentre chez lui, avec nous, et nous espérons pouvoir nous reposer. Nous nous retrouverons avec les juges dans 15 jours pour poursuivre les éclairages que nous devons apporter à notre société’’, a déclaré Doudou Ndoye, l’un des avocats du mis en cause.  

    Répondant à la question de savoir quelles charges pèsent sur leur client, la robe noire a indiqué que ‘’les avocats sont tenus par le secret de l’instruction’’.

    ‘’Je ne vais pas révéler ici les charges retenues contre mon client. Je sais aussi que mes confrères ne divulgueront pas les détails de cette audition’’, a fait savoir Doudou Ndoye.

    Mouhamadou Ngom dit Farba est arrivé dans les locaux du PJF aux alentours de 10 heures et en est ressorti vers 13 heures, accompagné de ses conseils.

    Plusieurs de ses partisans s’étaient ressemblés aux alentours de la juridiction avant qu’ils ne soient dispersés par des jets de grenades lacrymogènes des Forces de défense et de sécurité.

    CMS/ABB/ASG

  • AFRIQUE-FOOTBALL / CAN U20 : le Sénégal dans le groupe de la Zambie, du Kenya et de la Sierra Leone

    AFRIQUE-FOOTBALL / CAN U20 : le Sénégal dans le groupe de la Zambie, du Kenya et de la Sierra Leone

    Dakar, 13 fév (APS) – L’équipe nationale du Sénégal des moins de 20 ans a été logée dans la poule C de la prochaine Coupe d’Afrique des nations de la catégorie, aux côtés de la Zambie, du Kenya et de Sierra Leone, à l’issue du tirage au sort effectué ce jeudi au Caire, en Égypte.

    La prochaine édition de la CAN U20, prévue en Côte d’Ivoire du 26 avril au 18 mai 2025, va réunir 13 pays, dont le Sénégal, que le tirage au sort a placé dans le groupe C.

    La Côte d’Ivoire, pays hôte de la compétition, hérite du groupe A, en compagnie de la République démocratique du Congo (RDC), du représentant de l’UNIFFAC 2 (Afrique centrale), du Ghana et de la Tanzanie.

    Le Nigeria va évoluer dans le groupe B, avec l’Égypte, l’Afrique du Sud et le Maroc.

    À l’issue de la phase de groupes, les deux meilleures équipes de chaque groupe ainsi que les deux meilleurs troisièmes se qualifieront pour les quarts de finale.

    La compétition se poursuivra ensuite sous un format à élimination directe.

    Les quatre demi-finalistes vont se qualifier pour la Coupe du monde U-20 de la FIFA 2025, qui se déroulera au Chili du 27 septembre au 19 octobre 2025.

    Voici les groupes de la CAN U20 :

    – Groupe A : Côte d’Ivoire, le représentant de l’UNIFFAC2, RDC, Ghana et Tanzanie

    – Groupe B : Nigeria, Égypte, Afrique du Sud et Maroc

    – Groupe C : Sénégal, Zambie, Kenya et Sierra Léone

    BHC/OID/BK

  • SENEGAL-SOCIETE / Sédhiou : plus de 6 tonnes de produits impropres à la consommation incinérées

    SENEGAL-SOCIETE / Sédhiou : plus de 6 tonnes de produits impropres à la consommation incinérées

    Sédhiou, 13 fév (APS) – Les forces de défense et de sécurité et le service régional du commerce ont incinéré, jeudi, à Sédhiou, plus de six tonnes de produits impropres à la consommation.

    L’opération s’est déroulée en présence de l’adjoint au gouverneur chargé du développement, Ba Ousmane Danfakha.

     »Lors de cette incinération, près de 1,9 tonne de chanvre indien et 4 tonnes de produits alimentaires impropres à la consommation ont été détruites, pour une valeur totale estimée à 154 553 000 FCFA’’, a déclaré M. Danfakha.

    Il a rappelé que ces produits sont composés d’aliments, de médicaments et d’autres substances interdites, représentant un danger réel pour la santé publique.

    Selon le gouverneur de Sédhiou, cette opération témoigne de la vigilance et de l’engagement sans faille des services de l’État dans la lutte contre le trafic de stupéfiants et la commercialisation de produits dangereux.

    À travers cette action, les services déconcentrés réitèrent leur engagement à protéger les citoyens et à assainir l’environnement économique et social de la région.

    Les autorités appellent à une collaboration continue entre les différents acteurs pour renforcer la sécurité et la santé publique dans la région de Sédhiou.

    OB/OID/ASG