Année : 2025

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 12 février 2025

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 12 février 2025

    Dakar, 12 fév (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 12 février 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses condoléances les plus attristées au Khalif général et à la Communauté mouride, suite au rappel à Dieu, le samedi 08 février 2025, de Serigne Bassirou Mbacké Anta NIANG, Khalif de Darou Mouhty. Il a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions avec les organisateurs en vue du bon déroulement du Magal de Darou Mouhty qui sera célébré le vendredi 14 février 2025.

    Le Chef de l’Etat a largement évoqué le rapport d’audit de la Cour des Comptes relatif à la situation des finances publiques de la période de 2019 au 31 mars 2024 que le Premier Président de l’institution supérieure de contrôle des finances publiques lui a transmis. Ce rapport, basé sur des principes de transparence, offre une vue claire et exhaustive de la situation des finances publiques sur cette période et met en lumière plusieurs manquements graves qui nécessitent des actions immédiates. Tout d’abord, des rattachements irréguliers de recettes ont été identifiés. Certaines recettes ont été comptabilisées sur des exercices antérieurs, ce qui a faussé la réalité du déficit budgétaire pour certaines années. Cette situation a contribué à sousestimer les déficits budgétaires, créant ainsi un déséquilibre dans la présentation des comptes publics. Le déficit budgétaire, déjà préoccupant, a atteint des niveaux critiques au cours des dernières années. Il est passé de 9,85% en 2019 à 9,17% en 2020, 11,47% en 2021, 12,65% en 2022, et 12,30% en 2023. Cette progression rapide du déficit met en évidence la nécessité de réformes structurelles urgentes pour contenir et réduire ce déséquilibre financier historique.

    Ensuite, il a relevé que des dépenses importantes, notamment celles financées sur ressources extérieures, n’ont pas été correctement retracées dans les documents comptables et budgétaires. Ce manque de traçabilité crée des écarts importants dans le suivi budgétaire et nuit à la transparence des opérations financières de l’État. Le rapport souligne également des utilisations irrégulières des comptes spéciaux du Trésor. Des transferts budgétaires vers des services de l’État ont été réalisés sans justification claire, ce qui pose de sérieux problèmes de traçabilité des fonds publics. De plus, il a été constaté que certaines dépenses importantes ont été effectuées en dehors des procédures budgétaires établies, aggravant ainsi le manque de transparence.

    Par ailleurs, le rapport note des discordances dans la gestion de l’endettement public. Il a été révélé que des emprunts ont été contractés en excès, entraînant un sur-financement partiellement utilisé pour des dépenses sans couverture budgétaire. Cela expose les finances publiques à des risques considérables et alourdit le fardeau de la dette nationale. Ainsi, le taux d’endettement public a connu une croissance tout aussi alarmante sur la même période. En 2019, l’endettement atteignait déjà 65,59% du PIB, mais il est monté à 75,50% en 2020, 83,58% en 2021, 86,62% en 2022 pour se hisser à 99,67% en 2023.

    Le Président de la République a indiqué que cette trajectoire d’endettement doit être rapidement inversée pour préserver la soutenabilité des finances publiques et éviter de compromettre les équilibres économiques de long terme. Enfin, un autre point préoccupant est l’absence de rapport exhaustif sur les dépenses fiscales pour les années 2022 et 2023. Ce manquement notable contrevient aux directives de l’UEMOA qui exigent une évaluation régulière des exonérations fiscales accordées par l’État, rendant ainsi difficile une gestion efficace des finances publiques dans ce domaine.

    Le Chef de l’Etat a assuré que face à ces constats alarmants, des mesures conservatoires et correctives doivent être prises sans délai. Tout d’abord, il est impératif de mettre fin aux rattachements irréguliers de recettes et d’assurer que toutes les recettes et dépenses soient comptabilisées de manière transparente et régulière. Le Premier Ministre et le Ministre des Finances et du Budget devront prendre les dispositions nécessaires pour garantir que les pratiques budgétaires respectent strictement les règles en vigueur. Ensuite, un audit approfondi sera réalisé pour réconcilier les écarts observés dans la gestion des dépenses financées par des ressources extérieures.

    Le Président de la République a également souligné la nécessité de réformer la gestion des comptes spéciaux du Trésor afin de garantir que les transferts budgétaires soient effectués de manière conforme et transparente. En outre, il est essentiel de revoir la politique d’endettement de l’État afin d’éviter toute dette contractée en excès et de mieux gérer le surfinancement. Un suivi rigoureux des emprunts devra être mis en place pour s’assurer que les fonds sont utilisés conformément aux besoins budgétaires réels. Enfin, il est impératif de produire et publier les rapports sur les dépenses fiscales dans les délais légaux. Ces rapports doivent permettre une gestion transparente et rigoureuse des exonérations fiscales conformément aux directives de l’UEMOA. Ces réformes visent à renforcer la confiance dans la gestion des finances publiques et à garantir une meilleure transparence au profit de la nation. Il a demandé au Premier Ministre, Chef du Gouvernement, de veiller à la mise en œuvre de ces réformes indispensables pour asseoir une gestion exemplaire des finances publiques et assurer la stabilité économique du pays.

    Face à la recrudescence des accidents de la route, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de veiller, avec les Ministres en charge des Transports terrestres, Forces armées, Intérieur et Sécurité publique, à l’application rigoureuse des décisions prises notamment la Circulaire primatoriale de recadrage et d’orientation en vue de prévenir les accidents de la route et d’assurer une meilleure circulation routière pour les usagers, les transporteurs et les Forces de Défense et de Sécurité.

    Le Président de la République a rappelé l’urgence de renforcer la formation des chauffeurs, d’assurer une réglementation rigoureuse de la circulation des cyclomoteurs, de faire respecter les horaires de circulation des véhicules de transport et de réorganiser le fonctionnement des gares routières, d’accélérer le renouvellement des parcs automobiles de transport et de gros porteurs mais aussi d’évaluer les actions et l’ancrage institutionnel de l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER). Il a demandé au Premier Ministre de placer la sécurité routière au premier rang du Plan d’action du Gouvernement.

    Dans le même élan, le Chef de l’Etat a instruit le Premier Ministre et le Ministre chargé des Infrastructures et des Transports terrestres de finaliser, avant fin mars 2025, l’évaluation rapide des projets routiers en vue du lancement prochain du nouveau « Programme national de développement des réseaux routier et autoroutier ». Il a appelé à l’équité dans le déploiement des programmes et projets routiers et autoroutiers et au développement maitrisé de la Société publique « Autoroutes du Sénégal », entité déléguée par l’Etat pour capitaliser et valoriser le patrimoine autoroutier national.

    Par ailleurs, le Président de la République a signalé l’urgence, pour l’Etat, de redéfinir le modèle économique de construction, d’exploitation et d’entretien des routes et autoroutes du Sénégal en actualisant la réglementation portant classement des infrastructures routières nationales et secondaires incluant les ouvrages de franchissement et en réexaminant les modalités de financement des infrastructures routières et de leur entretien. A cet égard, il a demandé au Ministre des Infrastructures et des transports terrestres de proposer une nouvelle politique d’entretien routier, intégrant la réhabilitation d’ouvrages de franchissement qui se sont particulièrement dégradés durant l’hivernage. A ce sujet, il a demandé au Premier Ministre de veiller au renforcement des moyens logistiques d’intervention du génie militaire qui vient toujours en appoint pour assurer avec les structures spécialisées de l’Etat la continuité de la circulation routière et le désenclavement de certaines zones du pays.

    Le Chef de l’Etat a aussi souligné la nécessité d’une revue systématique des interventions du PUDC, du PROMOVILLES, du PUMA, du FERA, de l’AGETIP, de l’ADM et des différentes collectivités territoriales en termes de réalisation de pistes rurales et de la voirie urbaine. Il a indiqué au Gouvernement que le moment est venu de consolider l’ensemble des programmes routiers, autoroutiers, de pistes de désenclavement et de voirie urbaine en vue d’une cohérence d’ensemble et d’une mise en œuvre pragmatique de la politique de l’Etat en matière de réalisation d’infrastructures routières et autoroutières, selon un chronogramme, des axes, linéaires et financements maitrisés.

    Le secteur de l’Elevage et des productions animales demeure un des piliers de l’économie nationale. Le Président de la République salue l’engagement remarquable des éleveurs et autres acteurs du secteur qui doivent être davantage soutenus pour mieux valoriser la contribution de l’Elevage et des productions animales dans la nouvelle politique de souveraineté alimentaire. Il a rappelé au Gouvernement l’urgence de veiller à l’application effective et intégrale des dispositions du Code pastoral en vue d’asseoir une meilleure évolution du secteur de l’élevage dans l’écosystème du secteur primaire et dans la richesse nationale. Il a souligné l’impératif d’accentuer, sur le terrain, les dispositifs préventifs et coercitifs de lutte contre le vol de bétail. Il s’agit aussi et surtout d’assurer un meilleur aménagement des parcours de bétail, de développer la production industrielle d’aliments de bétail, les cultures fourragères et les parcs de vaccination des ruminants ainsi que l’édification des forages pastoraux afin de limiter les conflits récurrents avec les éleveurs notés dans plusieurs localités du pays et au niveau des zones transfrontalières.

    Le Chef de l’Etat a souligné également, la nécessité d’intensifier les programmes d’amélioration des races bovines et de promotion à terme de l’autosuffisance du Sénégal en moutons, dans la perspective de la Tabaski, au regard des efforts significatifs déployés par l’Etat depuis l’année dernière.

    Il a, en outre, demandé au Gouvernement de renforcer le sous-secteur de l’aviculture par des dispositifs de financement adaptés aux entrepreneurs locaux. Le Gouvernement veillera à la modernisation des abattoirs et de leurs dispositifs d’exploitation, dans le cadre d’un programme spécial qui sera mis en œuvre à l’échelle nationale.

    Pour clore ce chapitre, le Président de la République a invité le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage et le Secrétaire d’Etat chargé des coopératives et des organisations paysannes à prendre toutes les dispositions avec l’ensemble des éleveurs, acteurs et opérateurs de l’élevage et des productions animales, en vue du bon déroulement de la Journée nationale de l’Elevage qu’il présidera, le samedi 22 février 2024, à Kaolack.

    Evoquant son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat a informé le Conseil de sa participation, à partir du jeudi 13 février 2025, au Sommet de l’Union africaine à Addis Abeba.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a informé le Conseil de l’impératif de la rationalisation des agences d’exécution. En effet, la philosophie ayant guidé leur mise en place à travers la loi d’orientation en date du 04 mai 2009, a été dévoyée au fil des ans pour aboutir à une pléthore d’agences.

    Le Premier Ministre a informé qu’il a réactivé la Commission d’Evaluation des Agences d’Exécution (CEAE), dans le but de lui soumettre, dans les meilleurs délais, des propositions de rationalisation des agences d’exécution, conformément à l’engagement de réduction du train de vie de l’Etat.

    Le Premier Ministre a ensuite évoqué l’agenda des réunions et conseils interministériels, au nombre de douze (12) qu’il compte présider au cours du premier semestre 2025. Les sujets évoqués porteront notamment sur Air Sénégal, AIBD, l’éducation nationale, le pèlerinage à La Mecque édition 2025, l’économie sociale et solidaire, l’agriculture, le tourisme, le logement social, les programmes civiques et citoyens, les Jeux olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 ainsi que la lutte contre le trafic de bois et la déforestation. Cet agenda sera ajusté en fonctions des besoins d’organisation d’autres réunions.

    Par ailleurs, le Premier Ministre a rappelé aux membres du Gouvernement l’importance à accorder à l’exécution satisfaisante du calendrier législatif qui sera marqué par une activité intense en 2025 dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda de transformation systémique Sénégal 2050. Il a exhorté les Ministres à veiller scrupuleusement sur la qualité des avant-projets de textes préparés par leurs services juridiques et sur le strict respect du circuit de validation hiérarchique interne.

    Enfin, le Premier Ministre a demandé aux Ministres en charge des Infrastructures portuaires, de l’Energie, de l’Intérieur et de l’Environnement de prendre toutes les dispositions utiles pour la finalisation diligente des travaux du Port minéralier et vraquier de Bargny.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    • Le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait une communication sur le Projet Compact électricité du Sénégal avec le MCC suite à la décision prise par le Gouvernement américain le 03 février 2025 et sur l’Etat de la phase 1 du Programme d’urgence d’électrification rurale (PUELEC) ;
    • Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait le point sur l’impact de la nouvelle politique étrangère américaine sur l’économie sénégalaise et son financement ;
    • Le Ministre de l’Industrie et du Commerce a fait la situation des prix du marché du riz, de l’huile et des denrées de première nécessité ;
    • Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait une communication sur le suivi des infrastructures de proximité prévues dans le cadre de l’organisation des JOJ Dakar 2026 ;
    • Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait le point sur la campagne de commercialisation agricole 2025.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,

    Le Conseil a examiné et adopté :

    · Le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Bureau d’Intelligence et de Prospective économique (BIPE).

    Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-SOCIETE-INITIATIVE / Toussaint Manga : « Le don de sang est un acte citoyen »

    SENEGAL-SOCIETE-INITIATIVE / Toussaint Manga : « Le don de sang est un acte citoyen »

    Dakar, 12 fév (APS) – Le directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), Toussaint Manga, a salué, l’initiative de l’Amicale des secrétaires de cette société publique détenant le monopole des jeux de hasard ayant consisté à organiser mercredi une journée de don de sang, estimant que cette activité relève d’un « acte citoyen ».

    « Cette initiative dépasse le cadre de la responsabilité sociétale d’entreprise [RSE] de la LONASE. C’est un acte citoyen, qui doit concerner tous les Sénégalais en mesure de donner du sang », s’est-il réjoui.

    La journée de don de sang, qui a débuté à dix heures dans les locaux de l’agence de la LONASE des Parcelles assainies, à Dakar, a été organisée en partenariat avec le Centre national de transfusion sanguine (CNTS).

    « Nous voulons témoigner notre gratitude au CNTS pour sa disponibilité à répondre à notre appel, à vouloir accompagner l’Amicale des secrétaires de la LONASE pour qu’elle puisse réussir ce défi d’obtenir au moins une centaine de poches au bénéfice de nos malades », a indiqué Toussaint Manga.

    Il s’est, à cet effet, engagé « pleinement » à décentraliser cette initiative, pour « apporter la contribution citoyenne de la LONASE » à cette cause.

    « La LONASE, en tant qu’entité nationale, qui a des démembrements partout dans le pays, peut bien s’engager à trouver une journée nationale à laquelle elle va appeler tous ses agents à se mobiliser et permettre au CNTS d’avoir la quantité de sang dont il a besoin et ainsi sauver des vies », a dit son directeur général.

    Le DG de la LONASE, Toussaint Manga a participé à la deuxième édition de la journée de don de sang organisé par l’Amicale des secrétaires de l’entreprise nationale des jeux

    La présidente de l’Amicale des secrétaires de LONASE, Mbène Dioum est revenue, pour sa part, sur le choix de l’agence des Parcelles Assainies, « l’une des agences les plus importantes de la structure ».

    « Cette année, nous avons ciblé notre agence des Parcelles, qui est l’une des plus importantes de la LONASE dans le sens où elle se trouve dans un quartier populaire avec une forte affluence. Et j’ai foi que nous allons atteindre la centaine de poches espérée », a-t-elle assuré.

    Venue assister à cette journée d’action civique, la première adjointe au maire des Parcelles assainies, Ndèye Sophie Camara, a salué « la pertinence d’une telle initiative dans le contexte actuel de récurrence des accidents ».

    « Les banques de sang en ont fortement besoin pour leur approvisionnement » a-t-elle souligné.

    KM/ABB/ADL/BK

  • SENEGAL-SOCIETE-STRATEGIE / Tambacounda: installation de comités de lutte contre la migration irrégulière

    SENEGAL-SOCIETE-STRATEGIE / Tambacounda: installation de comités de lutte contre la migration irrégulière

    Tambacounda, 12 fév (APS) – Des comités de lutte contre la migration irrégulière au niveau régional et départemental ont été installés mercredi à Tambacounda (est), en vue de mieux lutter contre ce phénomène dans cette région.

    Ces comités, dirigés par le gouverneur au niveau régional, et par le préfet, à l’échelle départementale, regroupent des membres des associations de migrants, des élus locaux, chefs de service, des partenaires financiers de l’État du Sénégal, des ONG, autorités religieuses et coutumières.

    Ils constituent « des démembrements du comité interministériel qui a pour mission de coordonner l’ensemble des actions et structures qui sont compétentes dans la lutte contre la migration irrégulière, la gestion des frontières et la mise en œuvre de la migration circulaire », a expliqué Modou Diagne, secrétaire général du comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI).

    S’exprimant en marge de la cérémonie d’installation du comité régional et départemental, il a signalé que l’État du Sénégal avait mis en place ces comités pour apporter une réponse au fléau de la migration irrégulière, à l’origine de beaucoup de pertes en vies humaines.

     »En mettant en place ces comités régionaux et départementaux, l’autorité a voulu territorialiser la lutte et impliquer les populations » dans l’élaboration des politiques et leur application. « C’est pour cela que ces comités sont inclusifs avec notamment la participation de tous les segments de la société », a déclaré M. Diagne.

     »Toutes les couches de la population sont représentées dans ces comités qui vont travailler directement avec le comité interministériel pour procéder à la sensibilisation, mais aussi pour permettre aux jeunes d’avoir des projets et d’être formés à des métiers pour qu’on puisse atteindre les objectifs assignés dans la stratégie nationale, qui est de réduire drastiquement le phénomène de la migration irrégulière à l’horizon 2034 », a-t-il-ajouté.

    Le gouverneur de la région de Tambacounda, Guedj Diouf, présidant la cérémonie d’installation de ces comités, a engagé les acteurs concernés à travailler pour faire desdits comités des leviers sur lesquels les pouvoirs publics peuvent s’appuyer pour freiner la migration irrégulière dans cette région du Sénégal oriental. 

     »La région de Tambacounda est en train de se vider de ses jeunes qui quittent ici pour aller à Mbour, à Kafoutine, en Gambie ou en Mauritanie […] », principaux points de départ des candidats à l’émigration irrégulière, a fait observer le chef de l’exécutif régional.

    « Nous devons donc agir bien et vite pour freiner ce phénomène », a conclu le gouverneur de la région de Tambacounda. 

    ABD/BK/ADL/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Kaolack : en 10 ans, la mortalité maternelle a reculé à 176 décès pour 100 000 naissances vivantes (officiel)

    SENEGAL-SANTE / Kaolack : en 10 ans, la mortalité maternelle a reculé à 176 décès pour 100 000 naissances vivantes (officiel)

    Kaolack, 12 fév (APS) – La mortalité maternelle a reculé de 378 à 176 décès pour 100 000 naissances vivantes entre 2013 et 2023, dans la région de Kaolack (centre), a révélé, mercredi, l’adjoint au gouverneur de cette région chargé du développement.

    Mamadou Habib Kamara a aussi déclaré que la mortalité néonatale est passée de 44 à 11 pour 1000 naissances vivantes entre 2005 et 2023.

    ‘’La région de Kaolack a enregistré des résultats notables dans la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile’’, s’est-il félicité.

    Il intervenait au lancement officiel de la cinquième Semaine de la santé de la mère, de l’enfant et des adolescents dans la région de Kaolack.

    ‘’Le rôle des communautés dans l’amélioration des performances des programmes de la santé reproductive, maternelle, infantile, des adolescents et de la nutrition’’ est le thème de la présente semaine qui s’est tenue, à Kaolack, au poste de santé des Abattoirs Ndangane.

    Mamadou Habib Kamara observe par ailleurs que ‘’la mortalité infanto-juvénile s’est nettement améliorée avec un taux qui est passée de 79% des naissances vivantes en 2005 à 19% des naissances vivantes en 2023’’.

    ‘’Malgré ces progrès importants, des efforts restent à faire pour accélérer la baisse des taux de mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile qui demeurent encore un problème majeur’’, a-t-il affirmé.

    Selon l’autorité administrative, le premier objectif sectoriel du Plan national de développement sanitaire et social (PNDSS 2019-2028) porte sur la réduction du ‘’fardeau’’ de la morbidité et de la mortalité maternelle et infanto-juvénile.

    ADE/ASG/SMD

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Touba va abriter une zone industrielle et artisanale dédiée à la filière peau et cuir

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Touba va abriter une zone industrielle et artisanale dédiée à la filière peau et cuir

    Diourbel, 12 fév (APS) – L’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT) ambitionne d’implanter à Touba  une zone industrie et  artisanale dédiée à la filière peau et cuir dont l’étude de faisabilité a fait l’objet d’une validation, mercredi, à Diourbel, a constaté l’APS.

    Des acteurs de la filière peau et cuir, des responsables des chambres consulaires et des services techniques déconcentrés ont pris part à cet atelier de validation présidé par le gouverneur adjoint de Diourbel en charge du développement, Djibril Diop.

    Le projet ZIAR (Zone industrielle et artisanale : peaux et cuirs) sera mis en œuvre par l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT), de concert avec des services techniques de l’État et la municipalité de Touba Mosquée qui va accueillir les unités industrielles.

    À travers ce projet, « nous voulons créer, sur un continuum territorial allant de Linguère et Dahra à Ngaye Mekhé en passant par Touba, un écosystème favorable à la création de valeur ajoutée et à la transformation locale de nos matières premières », a expliqué le directeur du développement territorial de l’ANAT, Aboubakry Gollock.

    « Cette zone industrielle et artisanale que nous ambitionnons de créer se veut un espace dédié à l’émergence d’une véritable filière cuir et peau, où se côtoient artisans, petites et moyennes entreprises ainsi que des services d’appui performants », a-t-il poursuivi.

    M. Gollock a évoqué le label Touba qui constitue selon lui, un « atout commercial prometteur, porteur de potentiel en matière de création d’emplois et de richesse dans le domaine du cuir et des peaux ».

     Il souligne que le projet ZIAR ambitionne de transformer « les potentialités de la localité en opportunités concrètes ».

    Le représentant du maire de Touba a affirmé la disponibilité de la municipalité à mettre à la disposition des autorités le « foncier nécessaire » pour abriter la zone industrielle et artisanale.

    La mise en œuvre de ce projet industriel nécessitera également la contribution d’autres localités comme Louga et Kaolack, disposant elles aussi de la matière première pour la tannerie, a-t-on appris lors de l’atelier de validation.

    MS/SMD/ADL/ASG

  • SENEGAL-FINANCES-AUDIT / À la fin de l’année 2023, la dette publique du Sénégal représentait 99,67 % du PIB du pays, selon la Cour des comptes

    SENEGAL-FINANCES-AUDIT / À la fin de l’année 2023, la dette publique du Sénégal représentait 99,67 % du PIB du pays, selon la Cour des comptes

    Dakar, 12 fév (APS) – Le montant de la dette publique du Sénégal à la fin de l’année 2023 était égal à 99,67 % du produit intérieur brut (PIB) du pays, loin des 73,6 % annoncés par le gouvernement de l’époque et des 83,7 % mentionnés dans un rapport préliminaire du ministère des Finances et du Budget en 2024, a-t-on appris, mercredi, de la Cour des comptes.

    « Les travaux réalisés par la Cour [des comptes] montrent que l’encours de la dette est supérieur à celui affiché dans les documents de reddition. L’encours total de la dette de l’administration centrale budgétaire s’élève à 18.558,91 milliards de francs CFA au 31 décembre 2023 et représente 99,67 % du PIB », déclare cette institution exerçant la mission de contrôle des finances publiques.

    Elle vient de publier l’« Audit du rapport sur la situation des finances publiques – Gestions de 2019 au 31 mars 2024 », à la demande des autorités qui dirigent le pays depuis 2024.

    « À la fin de l’année 2023, la dette de l’État […] hors secteur parapublic était de 15.664 milliards, soit 83,7 % du PIB, alors qu’elle était annoncée à 13.772 milliards, soit 73,6 % du PIB. Il s’agit donc d’un supplément de dettes contractées et non publiées de près de 1.892 milliards, soit 10 % de plus du PIB », a indiqué le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, lors d’une conférence de presse donnée par le gouvernement en septembre dernier.

    « En définitive, les travaux de la Cour [des comptes ]sur la situation globale des finances publiques, en particulier l’exécution du budget général et des comptes spéciaux du Trésor, ainsi que l’endettement et la trésorerie […] ont abouti aux principales constatations suivantes : tirages sur ressources extérieures supérieurs à ceux affichés dans le rapport du gouvernement (un rapport préliminaire du gouvernement dirigé par Ousmane Sonko) ; encours de la dette supérieur à celui figurant dans le rapport du gouvernement ; disponibilités du Trésor supérieures à celles indiquées » par le ministère des Finances et du Budget, constatent les auteurs de l’audit mené par la Cour des comptes.

    À cela s’ajoutent un « montant de la dette garantie supérieur à celui présenté dans le rapport » gouvernemental, des « déficits budgétaires supérieurs aux niveaux affichés dans le rapport du gouvernement », poursuivent-ils.

    « L’encours de la dette bancaire au 31 mars 2024 et les charges futures (intérêts et autres frais à payer) s’élèvent respectivement à 2.517,14 milliards de francs CFA et 302,61 milliards », indique l’audit de la Cour des comptes.

    Ses auteurs estiment que « le remboursement de l’encours de la dette d’un montant de 2.517,14 milliards par des crédits budgétaires réduit les marges de manœuvre budgétaire de l’État ».

    Ils pensent que « les charges financières de la dette bancaire à payer, d’un montant de 302,61 milliards, auront une grande incidence sur les budgets à venir compte tenu de leur volume et de la durée des échéances ».

    « Au total, le montant de la dette garantie par l’État du Sénégal, à travers le MEPC (ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération) et le MFB (ministère des Finances et du Budget), s’élève à 2.265,45 milliards de francs CFA », indique le rapport.

    Les fonctionnaires auteurs de l’audit signalent « une importante dette bancaire contractée hors circuit budgétaire ».

    « Les engagements de l’État auprès du secteur bancaire découlent de conventions de financement signées par les différents ministres chargés des Finances qui se sont succédé. Ces engagements sont contractés en dehors de l’autorisation parlementaire et ne sont retracés ni dans les lois de finances de la période (LFI, LFR, LR) ni dans les écritures de la direction de la dette publique, service ordonnateur de la dette publique », observent-ils.

    La Cour des comptes estime que son audit a permis de faire les constats suivants : « une dette bancaire importante non retracée dans la comptabilité publique ; un service de la dette bancaire élevé ; une gestion de la dette à travers des comptes bancaires mouvementés sur ordre du ministre chargé des Finances ; une dette bancaire exposant l’État à des risques budgétaires ».

    Ce document de la Cour des comptes était très attendu par les autorités sénégalaises et les partenaires économiques et financiers de l’État, dont le Fonds monétaire international.

    Le 26 septembre dernier, des membres du gouvernement, dont le Premier ministre, Ousmane Sonko, avaient dénoncé la publication de « données erronées » par leurs prédécesseurs, Macky Sall et d’anciens ministres, concernant les comptes publics du pays.

    « Les autorités que nous avons remplacées ont menti au pays et aux partenaires en […] fournissant des données erronées », avait avait soutenu M. Sonko en parlant de données publiées entre 2019 et 2023.

    Macky Sall a rejeté l’accusation de l’actuel gouvernement selon laquelle lui et certains de ses collaborateurs auraient fait publier des données erronées, concernant les comptes publics du Sénégal.

    « Je tiens à dire que ces propos sont faux, totalement faux. Attendons que la justice confirme ou infirme avant d’accuser les gens », a soutenu M. Sall dans une interview donnée à l’agence de presse américaine Bloomberg en octobre dernier.

    « Les ministres mis en cause n’ont même pas accès à ces informations […] J’espère que nous arrêterons cette descente aux enfers et nous concentrerons sur l’essentiel. J’ai laissé un pays où les indicateurs étaient au vert. Le Fonds monétaire international a confirmé cela, un mois après que j’ai quitté le pays », s’est-il défendu.

    HK/ESF/BK

  • SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Un projet multi-acteurs pour relancer la dynamique agroforestière

    SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Un projet multi-acteurs pour relancer la dynamique agroforestière

    Dakar, 12 fév (APS) – Un projet dénommé Galileo et dont l’ambition est de promouvoir l’agroforesterie comme levier d’amélioration des performances de l’agriculture a été lancé mercredi à Dakar, sous l’égide de l’Institut de recherches agricoles (ISRA), de concert avec le centre international de recherche agronomique pour le développement (CIRAD) et *l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD).

    Le projet Galileo vise également l’amélioration des ressources des ménages, l’adaptation au changement climatique et l’atténuation de ses effets ainsi que le renforcement la biodiversité.

    « L’objectif de Galileo est de s’appuyer sur de véritables approches multiacteurs pour co-développer des innovations agroforestières spécifiques à chaque contexte local et centrées sur les populations dans des systèmes agropastoraux, agroforestiers et agro-sylvo-pastoraux représentatifs de l’Afrique subsaharienne », a déclaré Ndèye Hélène Diagne, une responsable du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage.

    D’une durée de quatre ans et financé par l’Union européenne, le projet Galileo « repose sur une approche intégrée et innovante, combinant agriculture, agroforesterie et élevage pour créer des systèmes agrosylvopastoraux résilients, productifs et durables », a expliqué Mme Diagne, représentant à cette cérémonie de lancement le ministre en charge de ce secteur, Mabouba Diagne.

    Il compte mettre en œuvre « une démarche participative et inclusive » pour amener ensemble les acteurs concernés, les chercheurs, les agriculteurs, mais aussi les organisations paysannes à travailler ensemble « pour concevoir des solutions adaptées aux réalités du terrain ».

    Le directeur général de l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la grande muraille verte, a de son côté souligné que « cette initiative ambitieuse et porteuse d’avenir répond à des enjeux environnementaux et socio-économiques majeurs qui s’opposent avec acuité au Sénégal et au-delà ».

    « Les effets du changement climatique ne sont plus une hypothèse lointaine, mais une réalité bien tangible qui bouleverse sur nos systèmes, nos économies et surtout la vie de millions de nos concitoyens », a relevé M. Diatta, représentant du ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.

    Selon lui, « l’agroforesterie représente une solution adéquate et durable capable de concilier productivité agricole, protection de l’environnement et résilience climatique ».

    Sékouna Diatta a aussi noté qu’ »en intégrant les arbres, les cultures et l’élevage dans le même espace, nous restaurerons la fertilité des sols, renforçons la biodiversité et améliorons la séquestration de carbone tout en offrant aux populations rurales des opportunités économiques diversifiées ».

    Le représentant de l’IRD au Sénégal, Pierre Morand, est revenu sur le montage de ce projet concernant quatre pays africains.

    « Nous avons monté collectivement, de façon participative, un grand projet de quatre ans dont l’idée principale est de relancer la dynamique agroforestière dans quatre pays africains » que sont le Sénégal, le Ghana, le Cameroun et le Kenya, a-t-il expliqué.

    M. Morand a précisé que la phase de développement du projet Galileo cible deux pays secs, le Sénégal et le Kenya, et deux pays  »très humides », le Cameroun et le Ghana, dans lesquels l’on cultive le cacao,  »pour concevoir des systèmes agroforestiers » aptes à faire face au changement climatique.

    CS/BK/ASG

  • SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE / Une foule immense à la levée de corps de Jimmy Mbaye

    SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE / Une foule immense à la levée de corps de Jimmy Mbaye

    Dakar, 12 fév (APS) – Une foule immense composée de célébrités et d’anonymes a assisté à la levée du corps de Mamadou Mbaye dit Jimmy, décédé, mardi, à l’âge de 68 ans, saluant unanimement la mémoire du guitariste du groupe Super Etoile, un virtuose, selon certain, qui a consacré toute sa vie au rayonnement de la musique sénégalaise, a constaté l’APS.

    Le lead vocal du Super Etoile, Youssou Ndour, les chanteurs Baaba Maal, Pape Diouf, Carlou-D, Yoro Ndiaye,  le roi de la lutte sénégalaise, Modou Lo, l’ancien international de football, Alassane Ndour, ainsi que plusieurs autres personnalités, des parents, amis, proches et sympathisants, ont pris part à la cérémonie à l’hôpital Principal de Dakar.

    Le secrétaire général du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Moussa Diagne, a également, au nom du gouvernement, assisté à la levée du corps au cours de laquelle des hommages appuyés ont été rendus au défunt.

    ‘’Jimmy Mbaye, de par son talent unique, a participé au rayonnement de la culture sénégalaise et africaine », a témoigné l’homme d’affaires, Babacar Ngom, saluant ‘’la grande humilité d’un homme qui est toujours resté le même malgré sa grande notoriété’’.

    ‘’Il a beaucoup apporté au Super Etoile qui est une référence pour la musique en Afrique. Et personnellement, il me vouait un grand respect. D’ailleurs, à chaque fête de Tabaski et de Korité, puisqu’on est voisin, il passait chez moi après la prière me présenter ses vœux, avant de regagner son domicile’’, a rappelé de son côté le lead vocal du Dandé Léniol, Baaba Maal.

    Le percussionniste Mbaye Dièye déclare que Jimmy Mbaye avec qui il a cofondé le groupe du Super Etoile, était ‘’une bonne personne, très pieuse et respectueuse. On a sillonné ensemble le monde entier, mais il s’est toujours montré professionnel et humain’’.

    ‘’Le son de sa guitare est unique. Il a créé quelque chose d’unique, la symbiose d’une recherche intellectuelle bien fournie qu’aucun autre artiste que lui n’est capable de jouer’’, a magnifié Youssou Ndour, soulignant que Jimmy Mbaye a ‘’fait la une des journaux après de nombreux concerts à l’étranger ». « Tellement sa performance était immense’’, a-t-il relevé.

    ‘’Cela va me manquer énormément ! Une partie de ce que nous faisons est partie. J’ai perdu un compagnon, un conseil, un ami. Mais, nous ne pouvons que nous plier à la volonté divine’’, a-t-il déclaré, les yeux embués de larmes, sur un ton ému et empreint d’une tristesse profonde.

    Né en 1957 à Dakar, Mamadou Mbaye alias Jimmy en référence à Jimi Hendrix, son idole américain, est considéré comme l’âme de la guitare sénégalaise.

    Pendant plus de quatre décennies, il a été l’un des piliers du groupe Super Etoile, accompagnant Youssou Ndour sur les plus grandes scènes du monde.

    Avec son jeu de guitare expressif et sa technique inimitable, Jimmy Mbaye a marqué de son empreinte des titres mythiques tels que ‘’Immigrés’’, ‘’Set’’ ou encore ‘’Birima’’ au grand bonheur des mélomanes séduits par ses envolées à la guitare, renvoyant parfois aux sons du xalam et de la kora qu’il a intégrés dans sa Fender Stratocaster.

    Sa disparition laisse un vide immense, mais son héritage musical, lui, restera éternel. Jimmy Mbaye s’en est allé, mais son art continuera, à coup sûr, de résonner à travers les générations, témoignent de nombreuses personnes.

    Mamadou Jimmy Mbaye a été inhumé cet après-midi au cimetière musulman de Yoff, à Dakar.

    MK/FKS/SMD

  • SENEGAL-DIVERS / Kaffrine : un agent de la SONAGED meurt dans un accident à Mboule Sérère

    SENEGAL-DIVERS / Kaffrine : un agent de la SONAGED meurt dans un accident à Mboule Sérère

    Kaffrine, 12 fév (APS) – Un agent de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED) a été tué et quinze autres passagers blessés, dans un accident de la route survenu ce mercredi à Mboule Sérère, village de la commune de Boulel (Kaffrine, centre), a appris l’APS de source sécuritaire.

    Le véhicule qui transportait les victimes a dérapé, à la suite de l’éclatement d’un de ses pneus, a expliqué le lieutenant Assane Ndiaye, commandant de la 33e compagnie d’incendie et de secours de Kaffrine.

    Un des passagers a été grièvement blessé, tandis que quatorze autres le sont légèrement, selon le bilan communiqué par les sapeurs-pompiers.

    Ces derniers ont donné les premiers soins aux blessés avant de les acheminer à l’hôpital régional Thierno Birahim Ndao de Kaffrine. 

    CTS/ADE/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-DEVELOPPEMENT / Matam : le gouverneur liste les potentialités du pôle nord-est

    SENEGAL-SOCIETE-DEVELOPPEMENT / Matam : le gouverneur liste les potentialités du pôle nord-est

    Matam, 12 fév (APS) – Le gouverneur de Matam (nord), Saïd Dia, a souligné, mercredi, les potentialités dont regorge la région et qui peuvent assurer son développement dans le cadre de la mise en œuvre du pôle territorial nord-est, appelé à devenir un maillon clé de la souveraineté alimentaire par le biais de l’agro-industrie.

    « Nous savons que la région de Matam a une vocation agrosylvopastorale, avec trois zones éco-géographiques, notamment le Ferlo, le Dandé Mayo et le Diéri. À cela, s’ajoutent des potentialités dans le domaine de la pêche, de l’écotourisme et de l’élevage », a détaillé le chef de l’exécutif régional, lors d’une réunion de coordination et de partage d’informations sur les pôles territoires.

    Selon Saïd Dia, avec toutes les potentialités de la région de Matam, « il est hors de question de faire croire aux populations, que Matam a été laissée en rade ou divisée en deux pôles ».

    « Quand on parle du pôle nord-est, certains ont du mal à comprendre que ce n’est qu’une localisation, un point cardinal. C’est un pôle à part entière », assure le gouverneur.

    Il a soutenu que cette réunion vise aussi à lever « les équivoques » concernant la création de ce pôle et faire comprendre aux populations que Matam  »est au cœur des politiques publiques ».

    Saïd Dia a salué la pertinence de cette réunion, qui fait suite à plusieurs interpellations sur certaines orientations des nouvelles autorités, en vue de  »fixer un peu les esprits ».

    Une présentation sommaire du pôle nord-est a été faite, en attendant la venue des experts qui vont entrer dans les détails, selon le gouverneur.

    En plus du pôle nord-est, le nouvel exécutif sénégalais mise sur sept autres pôles territoriaux pour impulser le développement du Sénégal, dont ceux de Dakar, Thiès, Diourbel-Louga. Il y a aussi les pôles centre, sud et sud-est.

    AT/SBS/BK/ASG