Année : 2025

  • SENEGAL-ECONOMIE / Famara Ibrahima Cissé dénonce le ‘’déficit de protection’’ des clients contre les banques

    SENEGAL-ECONOMIE / Famara Ibrahima Cissé dénonce le ‘’déficit de protection’’ des clients contre les banques

    Dakar, 11 fév (APS) – Le leader de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (ACSIF), Famara Ibrahima Cissé, a dénoncé, mardi, à Dakar, le ‘’déficit de protection’’ des usagers des services bancaires contre les banques et les institutions de microfinance.

    ‘’Il y a un déficit de protection des usagers face aux banques et aux institutions de microfinance. Aujourd’hui, à l’Assemblée nationale, on devrait protéger davantage les usagers [des services bancaires] que les banques’’, a dit M. Cissé.

    Le président de l’ACSIF s’entretenait avec les journalistes en marge du vote, par les députés, de deux projets de lois portant réglementation de la microfinance et du secteur bancaire.

    Il estime que les projets de loi adoptés par l’Assemblée nationale sont davantage favorables aux banques et aux institutions de microfinance qu’à leurs clients.

    Les questions dont devraient surtout discuter les députés n’ont pas été abordées, à son avis.

    Famara Ibrahima Cissé s’est aussi appesanti sur les difficultés relatives à la mobilité bancaire. ‘’Au Sénégal, pour changer de banque, c’est la croix et la bannière. Le client paie plus de 200.000 francs CFA, à travers une attestation d’engagement, une attestation de non-engagement et des frais de pénalité de remboursement par anticipation pour changer de banque’’, a-t-il dénoncé.

    M. Cissé déplore, par ailleurs, le surendettement de certains salariés envers les banques. ‘’Beaucoup de travailleurs n’arrivent pas à entrer en possession de leurs revenus parce que […] la banque les absorbe. Il devrait y avoir une disposition légale contre cela.’’

    ‘’Vous n’êtes pas d’égale dignité avec la banque’’

    ‘’C’est après l’avoir lu et approuvé que le client doit signer l’accord de prêt, mais on ne lui donne même pas le temps de l’amener chez lui pour cela. C’est sous la pression des banques que les usagers signent les conventions’’, a poursuivi Famara Ibrahima Cissé.

    Il regrette le fait que les projets de loi adoptés à l’unanimité des députés ‘’ne tiennent pas compte de ces cas de figure’’.

    ‘’Si vous avez un problème avec votre banque, vous n’avez pas la possibilité de soutenir les frais de procès. Vous n’avez pas la possibilité de prendre un avocat, alors que la banque a son pool d’avocats. Devant la loi, vous n’êtes pas d’égale dignité avec la banque’’, a dénoncé M. Cissé.

    Lorsqu’un usager a un contentieux avec une institution financière, soutient-il, ‘’il perd toujours’’.

    ‘’Si vous avez un problème avec une institution de microfinance, vous allez au tribunal et vous détenez une décision de justice. Si l’institution de microfinance est en difficulté, vous ne pourrez pas exécuter cette décision de justice. Si c’est le contraire, vos biens sont saisis, y compris vos comptes’’, a fustigé le leader de l’ACSIF, déplorant l’adoption des deux projets de loi par les députés.

    MFD/ASG/ESF

  • SENEGAL-GENRE / VBG : la lutte doit être un combat collectif, selon une responsable

    SENEGAL-GENRE / VBG : la lutte doit être un combat collectif, selon une responsable

    Dakar, 11 jan (APS) – Astou Fall, conseillère technique au ministère de la Famille et des Solidarités, a souligné mardi que le combat contre les violences basées sur le genre doit être  »collectif », appelant à  » une collégialité dans les interventions » pour une réduction de ces types de violences aux conséquences multiples.

    ‘’La lutte contre les VBG doit être un combat collectif. Nous avons besoin de l’engagement de toutes les parties prenantes’’, a-t-elle déclaré.

    Elle prenait part au lancement de deux projets visant à réduire les violences faites aux femmes et aux filles, ainsi que l’amélioration de la santé et du bien-être des femmes et des filles.

    Selon Mme Fall, l’implication de tous permettra de bâtir une société ‘’inclusive’’, où chaque fille pourra vivre en paix et en sécurité pour participer au développement du pays. Elle a cependant rappelé à cet égard que les défis restent ‘’immenses’’.

    ‘’Les statistiques révèlent encore des taux alarmants de violences faites aux femmes et aux filles sous diverses formes, particulièrement dans certaines régions du pays’’, a fait savoir la conseillère technique.

    ‘’Une femme victime de violences voit son accès à l’éducation, à la santé et à l’emploi sévèrement compromis, réduisant ainsi son potentiel de contribution à la prospérité nationale. C’est pourquoi, au-delà des efforts institutionnels, il faut une implication des organisations de la société civile’’, a-t-elle préconisé.

    Un avis que partage Tracey Hébert Seck, représentante résidente du Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa) au Sénégal.

    ‘’Ensemble, aux côtés du gouvernement, nous bâtirons une alliance résolue à éradiquer les inégalités du sexe’’, a-t-elle lancé.

    Considérant que des violences sont encore exercée sur des femmes et des filles, Mme Everset prévient que ‘’cette situation exige de nous une mobilisation, une innovation constante ».

    NSS/ADL/ASG

  • SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Données sanitaires, supervision et réunions de coordination : à Matam, le SDT3S maintient son mot d’ordre

    SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Données sanitaires, supervision et réunions de coordination : à Matam, le SDT3S maintient son mot d’ordre

    Matam, 11 fév (APS) – La section régionale de Matam (nord-est) du Syndicat démocratique des travailleurs de la santé et du secteur social (SDT3S) a annoncé mardi la poursuite de son mot d’ordre de rétention des données sanitaires et de boycott de tous les programmes de supervision et réunions de coordination.

    « Nous voulons dire aujourd’hui que la rétention des données sanitaires, le boycott des supervisions et réunions de coordination se poursuivent au niveau régional », a déclaré son chargé de communication, Modou Bousso Sène, au cours d’une conférence de presse.

    « Nous avons pris cette décision parce que nous n’avons pas encore eu gain de cause concernant toutes nos revendications », a-t-il justifié.

    Selon lui, aucun des points de revendication, dont le recrutement de personnel et le reclassement d’agents, n’a encore été pris en compte.

    Il a expliqué que c’est en raison de cette situation que la section a décidé de poursuivre ce mot d’ordre jusqu’à la satisfaction de ses revendications.

    « Nos points de revendication concernent le recrutement des agents tels que les chauffeurs, les sages-femmes, mais aussi le reclassement de certains de nos collègues, qui ont eu à faire des formations et qui n’ont toujours pas été reclassés », a lancé le syndicaliste.

    Au niveau régional, des organisations syndicales, comme le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS) ont déjà levé leur mot d’ordre de rétention des données sanitaires et de boycott de la supervision des programmes.

    AT/SKS/ASG/BK

  • SENEGAL-RELIGION / Touba : le Magal de Serigne Massamba Mbacké célébré le 26 février prochain

    SENEGAL-RELIGION / Touba : le Magal de Serigne Massamba Mbacké célébré le 26 février prochain

    Diourbel, 11 fév (APS) – Le Magal de Darou Karim, évènement religieux commémorant la naissance de Serigne Massamba Mbacké (1882-1942), sera célébré le mercredi 26 février prochain à Touba (centre), a appris l’APS des organisateurs, mardi.

    Les membres du comité d’organisation de cet événement religieux ont pris part ce mardi à une réunion du comité régional de développement (CRD) présidée par le gouverneur de Diourbel, Ibrahima Fall. La rencontre s’est déroulée en présence des autorités administratives du département de Mbacké et des chefs des services techniques déconcentrés.

    « Pour le volet santé, il est question d’installer deux postes médicaux avancés, de renforcer la dotation en médicaments et en ambulances au poste de santé de Darou Karim, ainsi que de l’organisation d’une opération de saupoudrage, de désinfection et de désinsectisation », a annoncé le gouverneur de Diourbel, Ibrahima Fall. 

    Il a aussi annoncé le renforcement du dispositif d’approvisionnement en eau et la mise à la disposition du comité d’organisation de camions de vidange.

    L’autorité administrative a invité la gendarmerie et la police à prendre les dispositions nécessaires pour assurer une bonne couverture sécuritaire de l’événement religieux.

    En plus du dispositif sécuritaire, a-t-il souligné, « la gendarmerie nationale va organiser une opération de sécurisation avant le magal, pour permettre aux pèlerins de célébrer l’événement religieux dans la quiétude. »

    Ibrahima Fall a instruit le service du commerce et la douane de veiller sur la qualité des produits sur le marché.

    Le chef de l’exécutif régional a assuré qu’un suivi rigoureux sera mené auprès des services, pour que les engagements pris soient respectés, conformément aux instructions des plus hautes autorités.

    L’extension du réseau électrique, l’éclairage public et l’insécurité restent une préoccupation phare des habitants de cette localité créée par Serigne Massamba Mbacké, frère cadet de Serigne Touba, a déclaré Serigne Cheikh Mbacké.

    « Beaucoup de magasins ont fait l’objet de cambriolages ces derniers mois à Darou Karim. Pour dire à quel point l’insécurité est grandissante à Touba, notamment dans les quartiers périphériques », a-t-il martelé.

    C’est pourquoi il a sollicité le renforcement de la sécurité dans la cité religieuse et appelé à prendre les dispositions nécessaires pour le bien-être des populations.

    Serigne Cheikh Mbacké a en outre magnifié l’engagement des services techniques déconcentrés et des autorités administratives locales pour leur implication dans l’organisation du magal de Serigne Massamba Mbacké. 

    Petit-frère de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride, Serigne Massamba Mbacké est né à Patar en 1883, le 27ème jour du mois lunaire de shabân. Il est le benjamin des fils de Mame Mor Anta Saly.

    De la fin de ses études jusqu’à la disparition de son grand-frère, Cheikh Ahmadou Bamba, le 19 juillet 1927, Serigne Massamba ne s’est jamais éloigné de lui. Il a été rappelé à Dieu en 1942.

    Serigne Massamba s’est distingué dans l’art d’embellir le Coran et les Qaçidas dans un style exceptionnel d’enluminure qu’il a mis en l’honneur.

    MS/ASG

  • SENEGAL-JUSTICE-DIVERS / Etudiant retrouvé mort à l’UGB : le procureur annonce l’ouverture d’une enquête

    SENEGAL-JUSTICE-DIVERS / Etudiant retrouvé mort à l’UGB : le procureur annonce l’ouverture d’une enquête

    Saint-Louis, 11 fév (APS) – Le procureur de la République de Saint-Louis (nord) a annoncé, mardi, l’ouverture d’une enquête pour élucider les circonstances de la mort de Matar Diagne, étudiant en Master de droit public à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB).

    Une réquisition à personne qualifiée a été établie aux fins d’autopsie pour déterminer les causes exactes du décès, signale-t-il dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Le texte rappelle que, ‘’dans la soirée du 10 février 2025, le Parquet a été informé de la découverte d’un corps sans vie dans une chambre d’étudiant au campus 1 de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis’’.

    Le transport effectué sur les lieux par les autorités judiciaires en compagnie des enquêteurs de la Brigade de recherches de la gendarmerie nationale a permis de faire les premières constatations.

    Le défunt, identifié sous le nom de Matar Diagne et né à Guinaw Rails (Dakar), était un étudiant en Master de droit public à l’UGB.

    Dans une lettre posthume largement partagée sur les réseaux sociaux, le défunt évoque notamment l’isolement et la souffrance d’une maladie qui auraient des conséquences néfastes sur sa personne.

    « Je ne serai plus vivant quand vous lirez ce texte. J’ai décidé de mourir dans la dignité plutôt que de vivre dans le déshonneur », peut-on lire d’emblée dans cette note rendue publique sur son réseau social Facebook presque 24 h après la découverte de son corps sans vie dans une chambre d’étudiant.

    « L’isolement, additionné à la souffrance de la maladie, a eu des conséquences néfastes sur moi. Je ressens une tristesse intense. Il y a une tempête dans mon cœur. La fois où j’ai eu à me confesser, mes confessions ont été exposées en public », détaille-t-il dans sa lettre d’adieu.

    Poursuivant ses confidences, il indique que « la conséquence en est que je me méfie, je n’ose même pas en parler avec des amis. Face à cette situation, je me muets dans mon silence, comme je sais si bien le faire depuis que je fus enfant. Et ce qui est triste, c’est qu’il y a des personnes qui s’adonnent aux moqueries avec joie, sans mesurer les conséquences de leurs actes ».

    « La douleur physique, ce n’est rien. Mais celle du cœur est infernale. (…) Je suis une personne très digne, et j’ai un très grand sens de l’honneur. Il m’est préférable de mourir dans l’honneur que de vivre dans le déshonneur », a encore laissé entendre l’étudiant inscrit en Master à l’UFR des sciences juridiques et politiques de l’Université Gaston Berger de Saint Louis.

    CGD/AMD/ASG/SMD

  • SENEGAL-CAMEROUN-CULTURE / ‘’OH Gallery’’ accueille ‘’Cris de mer et du désert’’, une exposition monographique du Camerounais Hako Hankson

    SENEGAL-CAMEROUN-CULTURE / ‘’OH Gallery’’ accueille ‘’Cris de mer et du désert’’, une exposition monographique du Camerounais Hako Hankson

    Dakar, 11 fév (APS) – La galerie  »OH Gallery » présente, du 8 février au 19 avril à Dakar, une exposition monographique de l’artiste camerounais, Hako Hankson, intitulée  »Cris du désert » et qui s’inscrit dans une dynamique de résonance et de continuité au sein de sa  »pratique engagée ».

    Cette exposition rassemble un corpus d’œuvres variées issues de différentes périodes mêlant dessins et peintures. Elle permet de prolonger des réflexions débutées à la fin des années 1980 et amorcées tout au long de la carrière du Camerounais.

    Parmi ces œuvres figurent des tableaux, comme  »fight to exist’’,  »We are victims, frontier of life’’, le  »silence », ou encore  »the light is in the front of you ». Ces tableaux ont été réalisés à l’aide, entre autres, de l’encre de Chine, de l’acrylique et de pigments, sur une toile en fond noir pour la plupart.

    Ce dialogue entre les supports permet d’approfondir la compréhension des enjeux abordés par l’artiste, tout en offrant une lecture de sa démarche.

    Les œuvres invitent les spectateurs à une réflexion sur  »la persistance des fractures sociales et géopolitiques corrélée à une pensée panafricaine ».

     »Actuellement, on présente jusqu’au 19 avril prochain l’exposition monographique de Hako Hankson qui s’intitule +Cris de mer et du désert+ et qui parle de la thématique migratoire, de la transhumance, notamment au Cameroun, et de la situation des apatrides’’, explique la directrice de ‘’OH Gallery », Océane Harati, dans un entretien accordé à l’APS.

    Elle souligne que l’idée de cette exposition consiste à mettre en  »avant une pratique de l’artiste beaucoup moins connue », dans laquelle l’on trouve un dialogue  »très intéressant » avec des pièces des années 80 et 90.

     » (…) et donc l’idée de l’expo, c’est que vous avez à la fois des toiles, des dessins et une gamme de prix qui est beaucoup plus large », indique Mme Harati.

    Elle rappelle que Hako Hankso est un artiste  »extrêmement engagé » qui, depuis les années 80, a une ‘’pratique de représentation en lien avec l’industrie du carbone’’.

    Océane Harati souligne que sa  »technique d’encre acrylique, typiquement naturelle’’, est munie d’un dispositif de stylo ».

    Hako Hankson est un artiste camerounais de 57 ans, reconnu dans le marché des institutions. Il vit et travaille à Douala.

    Il a été sélectionné à l’édition 2022 de la Biennale de Dakar ainsi qu’à celle de cette année.

    En mai dernier, il avait été sélectionné pour participer à plusieurs autres rencontres internationales, notamment la Biennale de Venise (Italie) pour le pavillon du Cameroun. 

    AMN/MK/ASG

  • SENEGAL-INFRASTRURES / Yankhoba Diémé annonce la construction d’un pont devant relier Ziguinchor à Tobor

    SENEGAL-INFRASTRURES / Yankhoba Diémé annonce la construction d’un pont devant relier Ziguinchor à Tobor

    Ziguinchor, 11 fév (APS) – Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Yankhoba Diémé, a annoncé mardi la pose, courant 2025, de la première pierre du pont devant relier Ziguinchor à Tobor, un village éloigné de sept kilomètres de la principale ville du sud du Sénégal.

    « L’État du Sénégal, dans le cadre du développement du pôle sud, entend densifier le réseau routier, à travers la construction et la réhabilitation de certaines routes de la région de Ziguinchor au courant de l’année 2025 et 2026. Nous allons procéder à la pose de la première pierre du deuxième pont de Ziguinchor au courant de cette année », a-t-il annoncé.

    Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens présidait, à Ziguinchor, un comité régional de développement (CRD) spécial axé sur la mobilité, le transport et les projets d’infrastructures de transport en Casamance.

    Outre le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, des élus territoriaux, des chefs de service et des autorités administratives ont pris part à ce CRD, de même que des acteurs du secteur du transport (chauffeurs et conducteurs de moto Jakarta) ainsi que des membres de la société civile.

    « Ces axes routiers de Ziguinchor une fois réhabilités, vont permettre de désenclaver et d’interconnecter les pôles économiques de la région, et au-delà, de toute la Casamance », a assuré le ministre.

    Selon lui, la densité routière de la région de Ziguinchor, qui tourne autour de cinq kilomètres pour 100 kilomètres carrés, reste encore faible, entrainant un « déséquilibre persistant ».

    « Tous ces projets structurants vont promouvoir la connectivité des départements et les localités les plus éloignées », a ajouté Yankhoba Diémé. Il a rappelé que dans le cadre du développement, « le désenclavement joue un rôle fondamental ».

    « Ce sujet nous préoccupe, et préoccupe également les plus hautes autorités de ce pays qui ont décidé d’intensifier le réseau autoroutier pour réduire l’iniquité. Ici, à Ziguinchor comme ailleurs, nous voulons des infrastructures bien faites et durables », a dit Yankhoba Diémé.

    Le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a salué la tenue de ce comité régional de développement consacré à la mobilité et à la mise en place des infrastructures pour un meilleur désenclavement de la région.

    « Tout ne peut pas être fait tout de suite. Mais, il faut savoir que la région de Ziguinchor fait partie de régions qui disposent de nombreuses potentialités du point de vue du transport, parce qu’elle est desservie par la voie maritime, aérienne et terrestre », a-t-il fait observer.

    Les différentes présentations faites lors de ce CRD ont montré que dans cette zone sud du Sénégal, à part la route nationale numéro 4 qui est en cours de réhabilitation, la boucle des Kalounayes et celle de Blouf entièrement refaites, beaucoup de routes demeurent cahoteuses.

    Il a cité l’axe Ziguinchor-Cap-Skirring (RN6) qui a fait son temps, selon les techniciens, mais aussi les axes Diouloulou-Kafountine-Séléty (RN5), Oussouye-Mlomp-Élinkine, Kandialou-Karthiak-Bignona-Sindian-Djibidione.

    Avec ses 1.092 kilomètres de route, la région de Ziguinchor dispose actuellement d’une assiette infrastructurelle jugée faible, selon les présentations faites lors de ce CRD.

    Des maires et présidents de conseil départemental de la région de Ziguinchor ont saisi l’occasion de cette rencontre pour réclamer de meilleures routes.

    « La construction et la réhabilitation des axes routiers seront effectives dans le but de faciliter la connectivité entre les milieux urbains et les localités lointaines », a réagi Mamadou Ndao, le directeur général de l’Agéroute, l’agence des travaux et de gestion des routes, répondant aux interpellations des élus territoriaux.

    MNF/BK/ASG

  • SENEGAL-MINES-GOUVERNANCE  / Secteur minier : Birame Souleye Diop réitère l’ambition de transparence du gouvernement

    SENEGAL-MINES-GOUVERNANCE  / Secteur minier : Birame Souleye Diop réitère l’ambition de transparence du gouvernement

    Dakar, 11 fév (APS) – Le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, a réaffirmé, mardi, à Dakar,  la nécessité d’arriver à une meilleure transparence dans la gestion des ressources minières, afin que les ressources de secteur puissent profiter à l’ensemble de la population et soutenir une croissance économique durable.

    « Nous devons assurer une gestion transparente et équitable de nos ressources minières, garantissant des bénéfices qui profitent à l’ensemble de la population et soutiennent une croissance économique durable », a-t-il déclaré.

    M. Diop s’exprimait à l’occasion de la cérémonie d’ouverture d’un atelier organisé pour la présentation d’un rapport diagnostic portant sur l’élaboration de la Lettre de politique de développement du secteur minier 2025-2029.

    Selon Birame Souleye Diop, la transparence « permet de renforcer la confiance entre les différents acteurs, qu’il s’agisse des communautés locales, des investisseurs ou des partenaires internationaux ».

    Il a insisté sur la priorité que le gouvernement accorde à la transparence dans la gestion des ressources naturelles, dans le cadre de son engagement à positionner le secteur extractif – en particulier les filières des phosphates et des matériaux de construction -, comme moteurs clés de la croissance économique du pays.

    Dans cette perspective, cet atelier vise à mettre en place une plateforme d’échanges sur les orientations, objectifs stratégiques et actions du secteur minier à l’horizon 2029.

    « Les travaux ont pour fondement les orientations décidées dans le référentiel [Sénégal 2050, agenda national de transformation], mais également les résultats du diagnostic approfondi établi par le consultant national indépendant qui a conduit une large consultation des acteurs », a fait savoir le ministre.

    Il a réitéré l’engagement du Sénégal à « maximiser l’utilisation et l’impact des ressources extractives pour assurer sa souveraineté économique et sociale ».

    « L’exploitation optimale de nos ressources devra contribuer à fonder une transformation profonde de notre pays pour un développement durable au profit de tous », a-t-il insisté.

    Il a rappelé que les secteurs de l’énergie et des mines sont considérés comme « des fondements qui devront jouer un rôle de pilier et d’accélérateur de l’atteinte des objectifs de progrès socio-économiques du pays ».

    CS/SBS/BK/ASG

  • SENEGAL-NECROLOGIE / Décès du khalife de Darou Mouhty : Malick Ndiaye va présenter ses condoléances

    SENEGAL-NECROLOGIE / Décès du khalife de Darou Mouhty : Malick Ndiaye va présenter ses condoléances

    Dakar, 10 fév (APS) – Le président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye, se rend cet après-midi à Darou Mouhty pour présenter ses condoléances à la suite du décès du khalife de cette cité religieuse, Serigne Bassirou Mbacké Anta Niang, rappelé à Dieu, samedi, à l’âge de 92 ans, annonce un communiqué transmis à l’APS.

    A Darou Mouhty, Malick Ndiaye devrait rencontrer la famille du défunt et les dignitaires religieux de cette ville du département de Kébémer  située à 28 kilomètres de Touba.

    Le communiqué évoque un déplacement symbolique marquant la reconnaissance de l’État envers la contribution du khalife à la préservation des enseignements de Mame Thierno Birahim Mbacké, dit Borom Darou.

    Serigne Bassirou Mbacké Anta Niang avait été intronisé en 2020 en tant que cinquième khalife de la cité religieuse, en remplacement de son frère aîné, Serigne Abass Mbacké.

    Né en 1933 à Darou Kosso, il a exercé pendant plusieurs années les fonctions d’imam de la grande mosquée de Darou Mouhty et s’est distingué par son engagement dans la transmission du savoir religieux.

    La visite du président de l’Assemblée nationale intervient alors que de nombreuses personnalités politiques et religieuses sont attendues dans les prochains jours à Darou Mouhty pour rendre hommage au défunt khalife.

    DS/ASG

  • SENEGAL–JUSTICE / Six policiers condamnés à trois ans ferme pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort

    SENEGAL–JUSTICE / Six policiers condamnés à trois ans ferme pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort

    Dakar – 11 fev (APS) – Les six agents de police impliqués dans la mort, en mars dernier, d’un jeune du nom de Mouhamed Diop dit Ameth Taya, ont écopé de trois ans de prison ferme et d’une amende de 50 millions de francs CFA, à titre de dommages et intérêts, ont rapporté plusieurs médias.

    Le procureur du tribunal de Pikine-Guédiawaye a reconnu les prévenus coupables de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

    Les faits remontent au 19 mars 2024 après l’arrestation de Mouhamed Diop dit Ameth Taya par des policiers du commissariat de Pikine qui l’avaient tabassé.

    La victime avait succombé à ses blessures, dans la nuit du 24 au 25 mars. Sa mort avait déclenché des manifestations de rue à Pikine.

    CMS/ABB/ASG