Année : 2025

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Des députés dénoncent les taux d’intérêt appliqués par les banques aux agriculteurs

    SENEGAL-AGRICULTURE / Des députés dénoncent les taux d’intérêt appliqués par les banques aux agriculteurs

    Dakar, 11 fév (APS) – Des députés intervenant à une séance plénière consacrée à l’examen d’un projet de loi destiné à la réglementation bancaire ont déploré, mardi, à Dakar, les taux d’intérêt appliqués par les banques aux agriculteurs.

    ‘’Les taux de crédit fixés aux agriculteurs sont lourds, de même que le système de paiement’’, a fustigé Ibrahima Mbodj, un député du groupe Pastef (majorité).

    Selon lui, les agriculteurs éprouvent d’énormes difficultés pour rembourser les crédits octroyés par les banques.

    Les taux d’intérêt élevés entravent les activités des agriculteurs et les maintient dans une ‘’certaine précarité’’, a dit M. Mbodj en plaidant pour une ‘’discrimination positive’’ en faveur des jeunes dans l’octroi de crédits bancaires.

    Plusieurs autres députés ont relevé des ‘’dysfonctionnements’’ dans le financement de l’agriculture par les banques.

    Certains d’entre eux estiment que ces difficultés concernent plusieurs catégories socioprofessionnelles, dont les enseignants.

    Aly Ndao, un député du groupe Takku Wallu, a profité de son intervention devant le ministre des Finances et du Budget pour lui faire part des difficultés auxquelles sont confrontés les héritiers de l’un de ses proches pour accéder à son compte bancaire, à la suite de son décès.

    Les députés se sont préoccupés aussi des ‘’lourdeurs’’ administratives auxquels sont confrontés les usagers des banques.

    MFD/SBS/SKS/OID/SMD/ESF

  • SENEGAL-FINANCES-LEGISLATION / Réglementation financière : deux projets de loi adoptés par l’Assemblée nationale

    SENEGAL-FINANCES-LEGISLATION / Réglementation financière : deux projets de loi adoptés par l’Assemblée nationale

    Dakar, 11 fév (APS) – Les députés réunis en séance plénière ont adopté, mardi, deux projets de loi portant sur la réglementation du secteur bancaire et la microfinance.

    ‘’L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité l’ensemble des 13 lois portant sur la réglementation bancaire et l’ensemble des 13 lois portant sur la réglementation de la microfinance’’, a déclaré le président de ladite institution, Malick Ndiaye, à la fin de la séance consacrée à l’examen de ces deux textes.

    Le projet de loi sur la réglementation bancaire a été voté à l’unanimité des 143 députés présents.

    Les 144 députés ayant participé au vote de la loi émanant du gouvernement pour réglementer la microfinance se sont tous prononcés pour son adoption.

    Cette loi va servir à rééquilibrer la relation entre les institutions de microfinances (IMF) et leurs clients, explique un rapport de la commission des finances et du contrôle budgétaire de l’Assemblée nationale.

    Le document consulté par l’APS parle également d’une amélioration de l’encadrement et d’une augmentation de la contribution des IMF au développement économique.

    Le projet de loi adopté va permettre aux institutions de microfinance de mieux prendre en charge les préoccupations des consommateurs, selon le rapport.

    Les IMF vont assurer ‘’un encadrement des taux d’intérêt appliqués par les institutions de microfinance’’, mettre en œuvre ‘’des mécanismes facilitant l’octroi de financements aux petites entreprises et aux ménages’’, avec la nouvelle loi.

    Le texte adopté par les députés instaure un capital social minimum destiné à garantir la viabilité des institutions de microfinance, selon la commission parlementaire.

    Le projet de loi portant sur la réglementation bancaire vise essentiellement à moderniser et à renforcer le cadre juridique et réglementaire. Il sera utilisé pour la satisfaction des ‘’besoins des usagers’’ en termes d’accès aux financements, de coûts de services, de sécurité des transactions et de ‘’gouvernance plus rigoureuse’’, assure l’Assemblée nationale.

    MFD/BK/SMD/ESF

  • SENEGAL-CLIMAT-VULNERABILITE / Changement climatique : des ONG plaident pour une plus grande prise en compte des personnes handicapées

    SENEGAL-CLIMAT-VULNERABILITE / Changement climatique : des ONG plaident pour une plus grande prise en compte des personnes handicapées

    Dakar, 11 fév (APS) – Des Organisations non gouvernementales (ONG) ont plaidé, mardi, à Dakar, pour une plus grande intégration des personnes vivant avec un handicap dans les instances de prise de décisions des politiques et programmes de lutte contre le changement climatique, afin que leurs besoins spécifiques soient mieux pris en charge. 

    Elles ont fait ce plaidoyer à l’ouverture d’un atelier de partage et d’échanges de deux jours, organisé par le Conseil des organisations non gouvernementales d’appui au développement (CONGAD), en partenariat avec l’ONG Sightsavers, de concert avec la Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées (FSAPH). 

    « Les personnes handicapées sont la couche la plus vulnérable en matière de changement climatique. Celles qui ont des déficiences motrices sont ainsi grandement affectées lors des inondations. Le réchauffement climatique également cause beaucoup de problèmes aux personnes albinos qui, sans moyens, ne peuvent se payer des crèmes solaires », a alerté Fama Ka, vice-présidente de la FSAPH.

    Le moment est donc venu, a-t-elle ajouté, d’intégrer les personnes handicapées dans les cadres de décisionnels, afin que leur spécificité puisse être prise en compte dans les plans et programmes de lutte contre le changement climatique.   

    Cet atelier de renforcement de capacités des personnes vivant avec un handicap s’inscrit dans un processus entamé en 2024 par la FSAPH, dans le cadre de son plan d’actions de gestion des risques et catastrophes.

    Selon son président, Moussa Thiaré, il faut faire en sorte que les messages d’alerte puissent prendre en compte la dimension handicap.

    « Pas de développement durable sans inclusion des personnes vulnérables »

    Prenant le cas des personnes à déficience auditive, il préconise l’adaptation des messages de sensibilisation pour les rendre accessibles et simples, afin qu’ils prennent en compte la diversité et les besoins spécifiques des personnes handicapées.

    « Le développement durable ne peut être atteint sans une inclusion véritable de ces dernières », a insisté Moussa Thiaré.

    Le président du CONGAD, Ibrahima Yade, a rappelé l’importance de la rencontre, qui entre dans le cadre des activités de « suivi des politiques et programmes publics sur le changement climatique prenant en compte les besoins et les droits des personnes handicapées et autres groupes vulnérables ».

    Cheikh Ibrahima Seck, directeur-pays de Sightsavers, une ONG britannique active dans la protection des plus démunis contre la cécité et dans la défense des droits des personnes atteintes de déficiences visuelles, a appelé les pouvoirs publics à la mise en place de mécanismes permettant aux personnes handicapées de participer à l’élaboration des politiques environnementales. 

    « Les propositions qui seront issues de cet atelier ne tomberont pas dans l’oreille d’un sourd, puisque l’État du Sénégal, dans le cadre de l’Agenda Sénégal 2050 pour un Sénégal juste, prospère et inclusif, s’est engagé à renforcer la résilience des personnes vulnérables », a promis Gabriel Ndiaye de la direction du changement climatique, de la transition écologique et des financements verts au niveau du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique.

    ABB/BK

  • SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENTS-PLAIDOYER / Saint-Louis : appel à doter l’hôpital régional d’un deuxième scanner

    SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENTS-PLAIDOYER / Saint-Louis : appel à doter l’hôpital régional d’un deuxième scanner

    Saint-Louis, 11 fév (APS) – L’hôpital régional de Saint-Louis lance un “appel pressant” au ministère de la Santé, pour l’acquisition d’un deuxième appareil scanner qui permettra une meilleure prise en charge des patients, a-t-on appris de son service de communication.

    ‘’Face à cette réalité (pannes récurrentes du scanner), nous lançons un appel pressant au ministère de la Santé pour doter l’hôpital de Saint-Louis d’un deuxième scanner’’, indique un communiqué transmis à l’APS, annonçant le retour à la normale du scanner en panne depuis quelques mois.

    “Cet incident met en lumière un problème majeur : l’hôpital ne dispose que d’un seul scanner pour répondre aux besoins de toute une région », signale la même source.

    Elle rappelle que  »la forte demande, combinée à l’usure naturelle des équipements, expose nos patients à des interruptions de service qui peuvent retarder des diagnostics et des traitements cruciaux ».

    Le texte souligne que l’existence d’un deuxième scanner permettrait une meilleure prise en charge des patients, en évitant les longues attentes et les interruptions dues aux pannes, une répartition efficace des examens.

    Un deuxième scanner pourrait réduire la pression sur l’unique appareil actuel et une continuité de service garantie, assurant un accès ininterrompu aux diagnostics, fait-il valoir

    La panne du scanner de l’hôpital régional de Saint-Louis oblige les malades à se rendre à Louga en cas de besoin.

    AMD/ASB/SKS/OID

  • SENEGAL-BANQUES-LEGISLATION / Les députés examinent deux projets de loi portant réglementation des services bancaires et de la microfinance

    SENEGAL-BANQUES-LEGISLATION / Les députés examinent deux projets de loi portant réglementation des services bancaires et de la microfinance

    Dakar, 11 fév (APS) – Les députés planchent, ce mardi, sur deux projets de loi portant réglementation des services bancaires et de la microfinance, en présence du ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba.

    ‘’Les réformes visent le renforcement de la solidité et de la résilience du secteur bancaire […] en s’appuyant sur les standards internationaux en la matière’’, affirme un rapport de la commission des finances et du contrôle budgétaire de l’Assemblée nationale.

    Selon le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, le Sénégal a internalisé le dispositif de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), à l’aide d’une loi qui date de juillet 2008.

    Mais, depuis lors, la BCEAO a mené plusieurs réformes qui ont fortement impacté l’activité bancaire des huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), a signalé M. Diba.

    Les réformes de la BCEAO portent, par exemple, sur la révision du dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

    Ses réformes prennent aussi en compte la lutte contre la prolifération des armes de destruction massive, a rappelé le ministre des Finances et du Budget.

    L’adoption de lois uniformes relatives au crédit-bail et à l’affacturage et la mise en place d’un dispositif réglementaire destiné à la finance islamique font partie des réformes menées par la banque centrale des pays de l’UEMOA.

    La règlementation bancaire sénégalaise doit être conforme à ces réformes communautaires, ce qui amène l’Assemblée nationale à légiférer là-dessus.

    Cheikh Diba signale que de nombreuses mutations sont intervenues dans l’environnement bancaire régional, avec l’apparition de nouveaux acteurs, dont les entreprises de technologie financière.

    Selon la commission parlementaire chargée des finances et du contrôle budgétaire, le projet de loi portant réglementation bancaire sert à internaliser la loi uniforme des États membres de l’UEMOA.

    Les opérateurs de télécommunication offrent maintenant à leurs usagers des services bancaires électroniques, qu’il faut réglementer, selon les membres de cette commission parlementaire.

    MFD/OID/MK/SBS/ESF

  • SENEGAL-FOOTBALL-INSTANCE / ONCAV:  Amadou Kane réfute tout problème de démocratie interne

    SENEGAL-FOOTBALL-INSTANCE / ONCAV: Amadou Kane réfute tout problème de démocratie interne

    Dakar, 11 fév (APS) – Le président de l’Organisation de coordination des activités de vacances (ONCAV) a réfuté l’existence de tout problème de démocratie au sein de cette structure qu’il dirige depuis une dizaine d’années.

     »Il n’y a pas de problème de démocratie dans les +Navétanes+. Nous avons des mandats de 4 ans. Après chaque 4 ans, l’ONCAV et ses démembrements procèdent à des renouvellements partout au Sénégal’’, a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.

    Amadou Kane est à la tête de l’ONCAV depuis 2007.

    Selon lui, les renouvèlements se font de façon consensuelle ou par vote.

     »Nous savons que beaucoup de personnes ne sont pas d’accord sur le fonctionnement de l’ONCAV. Nous leur concédons cela. Nous voulons des critiques objectives dans le sens de pouvoir contribuer au fonctionnement des +navétanes+ », le championnat national populaire.

    Concernant les activités de +navétanes+ il a souligné qu’il ne peux pas dire qu’elles sont incontournables, même si il faut admettre  que le Sénégal en a besoin.

    Selon lui, les ASC sont les ‘’ cadres unitaires’’ les plus importants du pays.

     »Nous ne sommes pas réfractaires aux critiques (…) », a t-il dit.

    Le président de l’ONCAV s’est abstenu d’annoncer s’il briguera un nouveau mandat.

    ‘’Ma candidature ne dépend pas de moi. Ça dépend des gens avec qui je suis. D’abord de mon ASC (Amitié ) de  la zone 4 de l’ODCAV de Dakar (…). Le jour où les +navétanes+ n’auront plus confiance en moi, je laisse tomber », a déclaré Amadou Kane.

    BHC/OID/AB

  • VIDEO / Révision de la LOASP : Le processus jugé satisfaisant

    VIDEO / Révision de la LOASP : Le processus jugé satisfaisant

    Le processus de révision de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP) est globalement très satisfaisant, a affirmé lundi, le Président du cadre national de concertation des ruraux, Nazirou Sall.

  • SENEGAL-SANTE / Saint-Louis : la santé reproductive au menu d’un CRD

    SENEGAL-SANTE / Saint-Louis : la santé reproductive au menu d’un CRD

    Saint-Louis, 11 fév (APS) – Le plan stratégique de la santé reproductive et le plan d’action national budgétisé de la planification familiale, étaient au menu d’une réunion du Comité régional de développement (CRD) de Saint-Louis (nord).

     »Les responsables du ministère de la Santé et de l’Action sociale viennent de nous présenter ce matin (…) deux outils de planification majeure notamment le plan stratégique de la Santé de la reproduction de la mère, du nouveau-né, de l’enfant, de l’adolescent et des jeunes [SRMNIA-N 2024-2028] mais aussi le plan d’action national budgétisé de planification familiale [PANBPF 2024-2028]’’, a déclaré lundi Sidy Guissé Diongue, adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives, en marge de cette réunion.

     »Ce sont deux outils importants qui visent notamment à permettre à la population de jouir davantage de son droit à la santé et au bien-être », a-t-il précisé, soulignant qu’ils sont arrimés au nouveau référentiel des politiques publiques notamment, la vision Sénégal 2050.

     »Ces outils vont permettre aussi d’améliorer l’offre sanitaire au niveau national mais également en particulier au niveau de la région de Saint-Louis », a-t-il encore souligné.

    Sidy Guissé Diongue a également saisi cette occasion pour magnifier l’approche intégrée et multisectorielle, marquée par la présence à cette activité d’ acteurs d’autres secteurs.

    Le directeur adjoint de la santé de la région de Saint-Louis, Dr Abiboulaye Sall s’est prononcé, entre autres, sur les défis à relever en termes de mortalité maternelle et néonatale.

     »Au niveau de la région de Saint-Louis, nous avons surtout des défis en termes de réduction de la mortalité maternelle. La région est confrontée malheureusement depuis 2023-2024 à une augmentation des décès maternels », a-t-il fait savoir.

     »Mais, en termes de mortalité néonatale par contre, nous avons fait des efforts de réduction de ces décès dans nos structures sanitaires et au niveau communautaire”.

     »En termes de mortalité maternelle, nous étions à 153 sur 100 mille naissances au niveau de la région. Et par rapport au décès néonatal, nous étions à 28 pour 1000 naissances. Et là nous voudrions baisser ces chiffres là », a-t-il laissé entendre.

    “C’est dire, que ce plan que nous avons déjà élaboré nous permettra à terme de maintenir ce rythme de réduction des décès néonatals mais aussi de retourner à de faible mortalité maternelle au niveau de la région”, a-t-il assuré.

    Dr Sall a également salué les efforts de la région en termes de planification familiale.  »La région de Saint-Louis est en avance du point de vue de la planification familiale. Nous avons constaté même que par rapport au niveau national, la région de Saint-Louis est en avance du point de vue de la planification familiale »’, a-t-il salué.

    L’amélioration de la santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent [e] a toujours été une priorité pour le gouvernement du Sénégal, indique un document de présentation.

    AMD/CGD/SKS/ASB/AB

  • VIDEO / Kaolack donne le coup d’envoi d’une campagne d’information et de sensibilisation

    VIDEO / Kaolack donne le coup d’envoi d’une campagne d’information et de sensibilisation

    Une campagne nationale d’information et de sensibilisation sur le processus de restructuration du Comité national interprofessionnel de l’arachide (CNIA), prévue du 10 au 13 février, sur l’ensemble du territoire national, a été lancée lundi, au siège du Conseil départemental au de Kaolack (centre).

  • VIDEO / La route Sénoba – Ziguinchor – Mpack sera livrée au courant de l’année 2025

    VIDEO / La route Sénoba – Ziguinchor – Mpack sera livrée au courant de l’année 2025

    La route reliant Sénoba- Ziguinchor et Mpack sera livrée au courant de l’année 2025 a assuré, lundi, le ministre des infrastructures et des transports terrestres et aériens, Yankoba Diémé.