Le journaliste Mamadou Mouth Bane publie son nouvel ouvrage intitulé « Insécurité au Sahel. Sortir de la crise ». C’est une contribution de l’auteur pour des solutions de sortie de crise dans cette partie de l’Afrique minée par le terrorisme. Plusieurs personnalités ont pris part à la cérémonie de présentation à la place du souvenir africain notamment le professeur Ismaïla Madior Fall qui a préfacé le livre.
Année : 2025
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VIDEO / Ziara de Koutal : un religieux invite les jeunes à comprendre l’importance d’une bonne éducation
Mouhamadoul Amine Dramé, le porte-parole de la famille d’El Hadji Mouhamad Dramé de Koutal, dans la région de Kaolack (centre), a invité, samedi, les jeunes à comprendre l’importance d’une bonne éducation et à retourner aux enseignements islamiques des érudits sénégalais.
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VIDEO / SOTILMA : de la technologie au service de l’agriculture
Crée en 2022 , Sotilma Farm est une innovation technologique mise en place par un jeune startupper Samba Thioub. Ingénieur de formation, son invention permet aux agriculteurs d’arroser convenablement leurs champs à distance. Dans ce nouveau numéro de « Sen Tekki », l’APS va à la rencontre de ce jeune ingénieur visionnaire. -
VIDEO / Football local : le Casa Sports domine Guédiawaye FC
Le Casa Sports s’est imposé samedi , au stade Amadou Barry, sur le score de trois buts à deux (3-2) face à Guédiawaye football club. Un match comptant pour la 14 ème journée de ligue 1. Avec cette victoire les vert- blanc du Casa Sports décrochent leur troisième victoire de la saison et quittent la zone rouge.
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SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Le gouvernement veillera à la sécurité des Sénégalais à travers le monde (officiel)
Tivaouane, 9 fév (APS) – Le ministre porte-parole de la présidence de la République, Ousseynou Ly, a assuré que l’Etat du Sénégal veillera à la sécurité de ses ressortissants à travers le monde.
« Le chef de l’Etat fera tout pour sécuriser les Sénégalais qui sont hors du Sénégal », a notamment dit Ousseynou Ly, qui représentait, samedi, le gouvernement à la cérémonie du Gamou Dahiratoul Abrar, à Tivaouane.
Ce rendez-vous de la confrérie tidiane a été initié par Serigne Babacar Sy, premier Khalife d’El hadj Malick Sy, et confié à Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine.
Le ministre porte-parole de la présidence de la République répondait ainsi aux préoccupations de Serigne Moustapha Sy Al Amine concernant les citoyens sénégalais présents aux Etats-Unis, dans un contexte où la nouvelle administration américaine met en œuvre une politique migratoire plus restrictive.
« Un Etat souverain garantit la sécurité de tous les citoyens, et cela reste la conviction du chef de l’Etat Bassirou Diomaye Diakhar Faye », a souligné M. Ly.
Il a demandé à la famille Sy de prier pour le président de la République, son Premier ministre et l’ensemble du gouvernement.
Pour lui, les familles religieuses du Sénégal sont un « immense patrimoine immatériel » que le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Diakhar Faye considère, avec les « daaras » (écoles coraniques), comme « les artisans du savoir et de la vertu ».
Serigne Sidy Ahmed Sy Dabakh, représentant du Khalife général des Tidianes à cette cérémonie, a présenté Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine comme un homme qui « a toujours travaillé pour l’unité de sa famille, [qui a] guidé sa communauté, indiqué la voie pour l’unité des musulmans ».
Il a œuvré, selon lui, à la « conscientisation des citoyens » et a « soutenu tout ce qui pouvait solidifier la République et la quiétude du monde entier ».
Serigne Sidy Ahmed Tidiane Sy a invité les fidèles venus assister à cette commémoration à s’inspirer de son « œuvre gigantesque ».
Ousseynou Ly a salué la posture de la famille Sy, qui perpétue l’œuvre de Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine, tout en sollicitant les prières du Khalife général des Tidianes pour un Sénégal prospère.
MKB/ADI/FKS/OID
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SENEGAL-SOCIETE-RELIGION / Diatar : le gouvernement invité à prendre des « mesures préventives » contre les inondations
Diatar (Podor), 8 fév (APS) – L’imam de la mosquée omarienne, Thierno Saidou Nourou Tall, a invité le gouvernement à ‘’prendre des mesures préventives » contre les inondations déclenchées souvent par le débordement des cours d’eau dans certaines localités de la zone nord.
»Pendant l’hivernage des populations ont vécu des moments difficiles dans plusieurs zones du pays comme ici dans le Fouta. J’invite le gouvernement à prendre dès à présent des actions préventives pour éviter aux populations de revivre la même situation » lors du prochain hivernage, a t-il, samedi lors de la cérémonie officielle de la Ziarra annuelle de Diatar, dédiée à Thierno Hamidou Sy.
Le guide religieux, qui s’exprimait en présence des autorités administratives, des élus dont le député Ismaila Wone, a rappelé les pertes causées par le débordement de ces cours d’eau, plaidant pour »des solutions pérennes et urgentes ».
Thierno Saidou Nourou Tall a salué la résilience des populations durant ces moments difficiles tout en les exhortant »à s’impliquer davantage dans leur propre développement aux côtés des pouvoirs publics ».
La crue exceptionnelle de l’hivernage dernier, qui a entrainé le débordement du fleuve Sénégal, a causé des dégâts importants dans plusieurs localités du département de Podor.
L’île à Morphil, la zone située entre le fleuve Sénégal et son défluent, le Doué, a été la plus touchée. Le niveau du fleuve avait dépassé sa cote d’alerte de 5 mètres, atteignant 5,85 mètres à Podor. De nombreux villages riverains ont vu leurs parcelles rizicoles envahies par les eaux, dont certaines étaient déjà en campagne hivernale.
AHD/FKS/OID
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SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Parc national Niokolo Koba : 21 orpailleurs clandestins arrêtés (conservateur)
Kédougou, 9 fév (APS) – Vingt-et-un orpailleurs qui opéraient illégalement dans le Parc national de Niokolo Koba [patrimoine mondial de l’UNESCO] ont été arrêtés, vendredi, a appris l’APS, dimanche, du conservateur, le Colonel Paul Moïse Diédhiou.
‘’Nous avons arrêté, avant-hier, 21 orpailleurs dans le Parc national Niokolo Koba. Ils pratiquaient de façon clandestine des activités d’orpaillage », a déclaré Colonel Paul Moïse Diédhiou.
Il a signalé que ses agents ont saisi 11 motos, 3 vélos et 5 groupes électrogènes qui appartenaient aux orpailleurs clandestins.
Les mis en cause, des Sénégalais et des étrangers, ont été déférés au parquet de Tambacounda, a fait savoir le conservateur.
PID/ABD/OID/FKS
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SENEGAL-FORMATION-INFRASTRUCTURES / Vers l’ouverture du Centre de formation professionnelle et technique de Ndouloumadji
Ourossogui, 9 fév (APS) – Le Centre de formation professionnelle et technique (CFPT) de Ndoumoumadji, dans le département de Matam, sera ouvert bientôt, a annoncé, dimanche, le ministre de la Formation professionnelle et technique, Amadou Moustapha Ndieck Sarre.
« Il n’est pas logique de construire un centre et de le laisser, d’autant plus qu’on a besoin de former des jeunes. Nous allons vite vers son ouverture. Ce sera au bonheur de toute la population de Ndouloumadji », a-t-il dit.
M. Sarre s’exprimait à Ourossogui dans le cadre d’une visite des CFPT de la zone nord.
Il a soutenu que la semaine dernière, une mission a été dépêchée sur les lieux avec l’Office national de formation professionnelle (ONFP), rassurant qu’un « suivi sera fait ».
Lors de son passage au Centre de formation professionnelle et technique de Ourossogui, le ministre s’est adressé aux jeunes pensionnaires.
« Ils ont la responsabilité de prendre le relais. Après leur formation, ils ont le devoir d’être des leaders auxquels nous nous attendons en créant des entreprises pour faire de Matam une région encore beaucoup plus florissante », a lancé le porte-parole du gouvernement. Il estime que cela évitera à ceux qui vont venir « d’avoir des problèmes de stage ».
Il a aussi magnifié le partenariat entre le CFPT de Ourossogui et des entreprises de la place, tout en exhortant le centre à aller vers ces dernières. « Le système dual doit jouer un rôle crucial dans la formation professionnelle », a-t-il laissé entendre.
Avant Ourossogui, le ministre avait visité le Centre de formation professionnelle et technique de Matam où il a rencontré les responsables de l’établissement, en présence du gouverneur Said Dia.
AT/FKS/OID
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SENEGAL-COLLECTIVITES-DISTINCTION / Le président du Conseil départemental de Saraya reçoit le prix »Ragnée du meilleur président de Conseil départemental »
Kédougou, 9 fév (APS) – Le président du Conseil départemental de Saraya a déclaré avoir reçu le prix »Ragnée du meilleur président de Conseil départemental du Sénégal ».
Moussa Danfakha a reçu, vendredi, ce trophée initié par la Convergence technologique lors d’une cérémonie organisée au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose de Dakar.
Selon lui, ce prix vient redorer l’image du département de Saraya. ‘’Cela montre à suffisance que nous avons une population très résiliente et imbue de valeurs qui même à distante de la capitale peut réussir des prouesses’’, a-t-il dit.
Moussa Danfakha a salué l’engagement de tous les membres du bureau du Conseil départemental à travers cette distinction qui, selon lui, est le fruit d’actions mises en œuvre pour le développement du départemental de Saraya.
PID/ABD/FKS/OID
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SENEGAL-PECHE-ENVIRONNEMENT-REPORTAGE / Kanel : le Marigot ‘’Patowel’’, ouvert à la pêche, après un repos biologique de plusieurs mois
Kanel, 9 fév (APS) – Le marigot ‘’Patowel’’, situé à 7 kilomètres de la commune de Kanel, a été ouvert, samedi, à la pêche, après un repos biologique d’environ cinq mois, pour le grand bonheur des pêcheurs.
Ces derniers, venus des villages environnants et d’autres localités lointaines, espèrent pendant un mois de très bonnes prises dans ce cours d’eau très riche en poissons.
Depuis deux jours, la berge du marigot est devenue très animée. ‘’Une base vie’’ où sont venues s’installer des familles entières dans des cases de fortune confectionnées avec des bâches, des tissus et de palissades. Certaines sont même venues avec leur bétail.
Ce samedi, 8 février 2025, est une date attendue par tout le monde. Les occupants du site transformé en hameau, viennent de se réveiller. Certains sortent de leurs chambres, alors que d’autres, gagnés par le froid matinal, se mettent sous le soleil.
Tout prêt de la berge, des femmes ont installé des tables pour vendre de l’eau, des fruits. A côté d’elles, un groupe de jeunes et d’adultes s’affairent à terminer un grand filet qui sera lancé dans l’eau pour marquer officiellement l’ouverture du marigot ‘’Patowel’’ à la pêche.
Il faudra plusieurs bras pour mettre le dispositif dans l’eau. Le filet multicolore occupe déjà une grande partie de la pirogue qui doit le transporter au milieu du cours d’eau.
Des prières pour une bonne pêche
Assis sur le grand filet, trois adultes attendent le feu vert de Bala Sall, un vieux vêtu d’une tenue rouge en train de faire les derniers règlages « mystiques ». Sur un récipient rouge, il a mis de l’eau bénite. Il choisit des personnes de confiance pour qu’elles formulent des prières pour le début des activités.
Derrière lui, on entend en langue pulaar, un homme prier pour que la pêche de cette année soit bonne. Sous l’autorisation du vieux Sall, la pirogue se déplace pour rejoindre un groupe de jeunes munis de pagaies prêts à faire glisser leurs embarcations dans les eaux du ‘’Patowel’’.
Bala Sall, le président de l’Association départementale des pêcheurs de Kanel, a une vie liée à ce marigot au bord duquel se trouvait jadis un village de pêcheurs.
« Je suis né ici à Patowel, à l’époque, le site était habité, avec plus d’une centaine de maisons. Mes parents y ont vécu avec comme activité la pêche. Mon père est enterré ici », explique le pêcheur.
Pour lui, en plus de cette activité, le fait de se retrouver, de discuter, d’échanger sur le secteur de la pêche est déjà un aspect important.
Il estime aussi très important le fait d’offrir du poisson à des familles. La vente est également très encouragée ici.
Le long du marigot, d’autres groupes s’activent à lancer leurs filets.
« Je viens ici depuis 1974. Mes parents ont pêché toute leur vie. Avant, on y restait sept mois. Des familles entières y logeaient pendant tout ce temps. Patowel était un village. C’est après que les gens ont quitté le lieu pour aller vivre à Kanel », explique Amadou Tidiane Sy, un pêcheur.
Sy, également agent à la mairie de Kanel, compte passer à ‘’Patowel’’ un mois, la durée autorisée par le service régional des pêches.
Cet événement qui se tient deux fois par an revêt un aspect très culturel. Des personnes sont venues d’Arame, un village du département de Podor, pour participer à la campagne. Elles sont accompagnées de Ndiaye Seydou Amadou, un écrivain mauritanien originaire de Djinga, en Mauritanie.
« Ousmane Kouro, un pêcheur originaire de Tiguéré Ciré, de retour de la guerre mondiale 1914/1918 est venu s’installer ici à Patowel. Par la suite, il a été rejoint par d’autres pêcheurs. Depuis lors, une date a été calée pour lancer l’ouverture officielle de cette activité », explique l’écrivain.
Selon lui, l’origine du nom ‘’Patowel ‘’ s’explique par le fait que le cours d’eau est riche en produits halieutiques, précisant que plus de 22 espèces y sont répertoriées.
Ndiaye Seydou Amadou rappelle que ‘’Patowel’’ était un village habité par différentes communautés, dont des pêcheurs, plus connus sous le nom de ‘’Soubalbé’’.
Il souligne que Guélaye Aly Fall, un chanteur de ‘’Pekaan’’, ‘’une forme littéraire traditionnelle’’ propre aux pêcheurs du Fouta, y est venu, dans les années 50, trouver Ousmane Kouro, le précurseur.
Selon l’historien, c’est pour cette raison qu’une délégation d’Arame est venue assister à la cérémonie. Pour marquer leur présence, ils se sont mis à chanter les louanges des pêcheurs.
Au bord de l’eau, les activités ont déjà démarré avec le lancement des filets. C’est ainsi que le départ est donné pour l’ouverture officielle de la pêche sur le marigot de ‘’Patowel’’.
Fermeture temporaire du marigot
« Ce marigot est un espoir de toute la communauté. Il est lié au Jowol, il fait cinq kilomètres de long, entre 80 à 100 mètres de large, une profondeur moyenne de quatre mètres. C’est ici où se retrouvent les pêcheurs des villages environnants », explique Toumany Macky Mané, Inspecteur régional des pêches, venu superviser l’ouverture.
Les acteurs sont constitués en groupements, souligne-t-il, ajoutant que dans le cadre de la cogestion, le site est fermé à la pêche de manière temporaire.
Selon lui, les pêcheurs réunis en associations définissent les règles d’exploitation et de gestion. Des comités de surveillance sont mis sur pied pour veiller à la fermeture du marigot pendant cinq à six mois.
« La fermeture va permettre aux poissons de se développer. Nous attendons, pour cette première campagne de l’année, une production de 150 tonnes pour 30 jours de pêche », souligne M. Mané.
Un poisson vendu à 55 000 francs CFA
Quelques minutes après le lancement des filets, le groupe dirigé par Bala Sall ne pêche que de petits poissons. Certains sont remis dans l’eau, alors que beaucoup d’autres sont ramassés par des enfants et des femmes qui les rassemblent dans des sacs.
A quelques vingtaines de mètres de là, la famille Sy s’en tire mieux. Les pêcheurs ont capturé ‘’un capitaine’’ et de gros poissons, devant un public de curieux et d’autres personnes venues chercher du poisson.
Sur le site, les grosses espèces se vendent jusqu’à 55 000 francs CFA.
Les femmes qui ont obtenu du poisson retournent au village pour préparer les repas.
Le poisson offert est parfois revendu par les bénéficiaires. Pour d’autres, le produit est destiné à la consommation famille.
AT/ASB/OID/FKS