Année : 2025

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-SECURITE / Protection du domaine public maritime : la création d’un corps de surveillants du littoral en gestation

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-SECURITE / Protection du domaine public maritime : la création d’un corps de surveillants du littoral en gestation

    Kaolack, 8 fév (APS) – Le Directeur général de l’Agence nationale des affaires maritimes (ANAM), Bécaye Diop, a annoncé un ‘’ambitieux projet’’ de création d’un corps de surveillants du littoral pour, dit-il, ‘’protéger le domaine public maritime contre des activités illégales ».

    ‘’Vous conviendrez avec moi qu’avec plus de 700 km de côtes, il peut y avoir des actes de banditisme qui peuvent avoir lieu de part et d’autres du littoral, avec des activités illicites dans le domaine maritime qui ne devaient pas être faites. Tout ceci nous laisse à penser à devoir mettre des agents pour surveiller le littoral, comme cela se fait dans les grandes nations’’, a-t-il notamment dit, vendredi lors d’un point de presse.

    M. Diop, qui estime qu’il est temps que l’ANAM structure son fonctionnement, a déclaré que  »cette idée est en gestation et va être mise en place très bientôt ».  »Ce qui permettra de recruter du personnel pour contribuer à faire baisser le chômage, mais aussi d’assurer la sécurité des côtés sénégalaises », a-t-il dit.

    ‘’C’est un grand projet qui nous tient à cœur, qui sera porteur de quelque chose de grand pour les jeunes en quête d’emplois’’, a-t-il insisté au terme d’une visite de prise de contact qu’il a effectuée mercredi, jeudi et vendredi, avec le personnel de la Circonscription maritime (CIRCAM) de la zone centre, particulièrement dans les régions de Fatick et Kaolack.

    Le Sénégal étant peuplé ‘’majoritairement’’ de jeunes avec 75% de la population national, Bécaye Diop, qui promet de prendre, chaque année, six étudiants de l’Université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) pour des positions de stage à l’ANAM, soutient que c’est une ‘’obligation’’ pour sa société d’accueillir ces jeunes, de les former et de les mettre sur une rampe de lancement.

    ADE/FKS/OID

  • SENEGAL-THEATRE-LITTERATURE-HOMMAGE / Bakary Sarr annonce la création du prix Alioune Badara Bèye pour le théâtre

    SENEGAL-THEATRE-LITTERATURE-HOMMAGE / Bakary Sarr annonce la création du prix Alioune Badara Bèye pour le théâtre

    Dakar, 8 fév (APS) – Le Secrétaire d’Etat à la Culture aux Industries culturelles et créatives et au Patrimoine historique, Bakary Sarr a annoncé, vendredi, la création du ‘’Prix Alioune Badara Bèye pour le théâtre’’ en hommage au défunt président de l’Association des écrivains du Sénégal (AES) dont ‘’l’œuvre et l’engagement demeurent vivants’’.

    ‘’C’est le lieu d’annoncer la création du Prix d’Alioune Badara pour le théâtre (….)’’, a déclaré M. Sarr. Il présidait au théâtre national Daniel Sorano l’hommage dédié à l’écrivain dramaturge, Alioune Badara Bèye décédé le 1er décembre 2024 à l’âge de 79 ans.

    Bakary Sarr a salué la collaboration entre Sorano, l’AES et l’association des artistes comédiens du théâtre sénégalais pour cet hommage  »d’une grande portée symbolique et historique’’.  

    ‘’Alioune Badara Bèye n’était pas seulement un homme de culture, il était un passeur de savoirs, un bâtisseur d’avenir, un défenseur du théâtre et des arts vivants qui croyait en la force du verbe et du récit pour éduquer, émanciper et éveiller les consciences’’, a fait savoir Bakary Sarr devant des diplomates dont l’ambassadeur de la République du Cameroun, doyen du corps diplomatique, des membres de la famille de Alioune Badara Bèye, des écrivains, du représentant de la famille layènne, entre autres.

    Il estime qu’en rendant hommage à ‘’cet homme d’exception, nous célébrons une vie entièrement dédiée à l’art et à la transmission ». 

    ‘’Nous nous engageons, à travers cette cérémonie, à perpétuer son héritage et à poursuivre son combat pour un Sénégal où les arts et les lettres continueront de briller. Alioune  Badara Bèye nous a quittés, mais son œuvre et son engagement demeurent vivants, que son exemple continue d’inspirer les générations présentes et futures’’, a dit le secrétaire d’Etat à la Culture.

    Alioune Badara était  »le guide de la famille Bèye et l’icône de la littérature’’, a salué son frère cadet Alassane Bèye.

    ‘’Le 1er décembre, sous une fin pluie, le ciel s’est assombri marquant la fin d’une mission essentiellement consacrée à la culture, un homme multidimensionnel, 52 ans de présence culturelle ont rythmé le parcours’’, a t-il dit.

    Le représentant du khalife général des Layennes, Diaw Thiaw Laye, est revenu sur la dimension religieuse de Alioune Badara Bèye, évoquant sa  »croyance’’ en Allah et à son Prophète Mohamed (PSL).

    Le directeur du livre et de la lecture, Ibrahima Lo, a invité les héritiers de l’Association des écrivains du Sénégal à s’engager pour l’avenir de cette institution portée par Alioune Badara pendant des années.  

    Selon le directeur général du Théâtre Daniel Sorano, Ousmane Baro Dione, le défunt dramaturge a marqué la vie culturelle sénégalaise par sa contribution et son engagement. Alioune Badara Bèye a été PCA de Sorano de 2001 à 2022 en participant à l’orientation des grandes politiques de ce temple de la culture.

    La pièce ‘’Nder en flamme’’ qui retrace le sacrifice des femmes de Nder et l’engagement pour son peuple du prince héritier Yérim Mbagnick ont été présentés par le comédiens de Sorano en complicité avec d’autres venant des troupes privées et des étudiants du conservatoire de théâtre de l’école nationale des arts.

    La comédienne Joséphine Zambo, anicienne pensionnaire de Sorano, venue rendre hommage à Alioune Badara Bèye, a salué la reprise de cette pièce par les jeunes, les invitant à  »travailler, encore travailler ».

    ‘’Je suis venue à Sorano pour rendre hommage à Alioune Badara Bèye (…) c’était mon ami et notre amitié s’est consolidée surtout quand nous avons joué +Nder en flamme+ et que je jouais le rôle de Diéréby [l’épouse du prince héritier du walo Yérim Mbagnick]. Il m’a dit Joséphine, je n’aurais jamais imaginé une Diéréby de cette façon et je suis certain que je ne verrais jamais une telle Diéréby’’, raconte-t-elle.

    Né le 28 septembre 1945 à Saint-Louis, Alioune Badara Bèye était à la fois dramaturge, auteur notamment de pièces historiques, poète, romancier et éditeur. Il a été le coordonnateur du troisième Festival mondial des arts nègres (FESMAN III), qui s’est tenu du 10 au 31 décembre 2010 à Dakar. 

    Alioune Badara Bèye a également été président de la Fédération internationale des écrivains de langue française. On retrouve dans sa riche bibliographie les pièces de théâtre ‘’Dialawali, terre de feu’’ (1980), ‘’Le sacre du ceddo’’ (1982), ‘’Maba, laisse le Sine’’, (1987),

    FKS/OID

  • SENEGAL-GAMBIE-SECURITE / Sécurité transfrontalière: forces armées sénégalaises et gambiennes préparent une patrouille mixte

    SENEGAL-GAMBIE-SECURITE / Sécurité transfrontalière: forces armées sénégalaises et gambiennes préparent une patrouille mixte

    Kaolack, 8 fév (APS) – Une réunion de planification de la première patrouille mixte entre la zone militaire n°3 et le 2e bataillon d’infanterie gambien s’est tenue, vendredi, au 1er bataillon du génie au camp Sémou Djimith Diouf de Kaolack (centre), a constaté l’APS.

    La réunion a enregistré la présence d’une forte délégation de l’Armée gambienne conduite par le lieutenant-colonel Abdou Diatta, chef de corps du 2e bataillon d’infanterie basé à Farafénié.

     »Du 21 au 25 janvier 2025, s’était tenue à l’Etat-major général des Armées, à Dakar, la troisième réunion du comité bipartite de défense et de sécurité entre le Sénégal et la Gambie’’, a fait savoir le colonel Diouma Sow, commandant la zone militaire n°3 qui couvre les régions administratives de Kaolack, Kaffrine et Fatick.

    Après cette réunion, le départ a été donné pour les activités zonales qui ont commencé par la zone militaire numéro 3 avec une réunion de planification pour toutes les forces de défense et de sécurité des régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick, d’une part, et celles qui sont dans la zone de responsabilité du 2e bataillon d’infanterie de la Gambie, a-t-il expliqué.

    ‘’L’objectif, c’est de discuter et de voir les voies et moyens pouvant, d’ici la fin du mois de février, conduire des activités opérationnelles le long de la franche frontalière, de manière efficace, dans une atmosphère fraternelle, teintée de confiance et de cohésion’’, a indiqué le colonel Diouma Sow.

    Pour ces activités, en plus des patrouilles terrestres sur 120 km de la frontière terrestre, il est également prévu des activités fluvio-maritime avec les unités de la marine des deux pays.

    Selon lui, ces activités vont être une occasion d’assister les populations à travers des activités civilo-militaires. L’idée, c’est de mettre les populations en confiance afin qu’elles puissent fournir des informations aux forces de défense et de sécurité.

    ‘’Nous allons en profiter pour faire des activités de consultations médicales gratuites, de don de médicaments aux populations de la zone frontalière. Cette année, on a même prévu d’aller plus loin, avec des tests des maladies telles que le Crimée-Congo qui est apparue dans notre zone’’, a-t-il annoncé.

    Pour ce faire, les éléments de la brigade d’hygiène vont être mis à contribution pour faire des tests afin de s’assurer que la maladie n’a pas atteint les populations qui sont dans la zone transfrontalière mais également de voir la qualité de l’eau qu’elles boivent.

    Le lieutenant-colonel Abdou Diatta, chef de corps du 2eme bataillon d’infanterie gambien, a salué cette initiative émanant des plus hautes autorités sénégalaises et gambiennes pour la sécurité de la zone transfrontalière entre les deux pays.

     »A travers ces patrouilles, nous voulons rassurer les populations de nos deux pays qu’elles sont prises en compte dans nos stratégies de sécurité (…)’’, a expliqué l’officier de l’Armée gambienne.

    Selon le lieutenant-colonel Diatta, les zones transfrontalières sont, souvent, des lieux de prédilections de délinquants et bandits de grands chemins qui, après un forfait dans un pays, vont se cacher dans l’autre.

     »Nos deux pays, à travers leurs Armées, doivent travailler en parfaite synergie pour que les criminels qui pensent pouvoir être à l’abri, après des infractions dans un des pays, sachent qu’ils sont traqués par les forces de défense et de sécurité des deux pays qui travaillent en parfaite intelligence’’, a-t-il insisté.

    ADE/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le gel de l’aide américaine et d’autres sujets au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le gel de l’aide américaine et d’autres sujets au menu des quotidiens

    Dakar, 8 fév (APS) – Les quotidiens parvenus, samedi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS) abordent divers sujets se rapportant au gel de l’aide américaine, la division de l’opposition sénégalaise ou encore la sortie en salle du conte musical ‘’Birima’’ de Youssou Ndour.

    Sud quotidien parle des ‘’menaces sur le processus de paix à Ziguinchor’’ suite à la décision des nouvelles autorités américaines de geler les activités de l’USAID.  »Ex-combattants, les populations déplacées et autres acteurs, brutalement sevrés de l’intervention américaine en Casamance s’inquiètent et sont préoccupés par la capacité de l’Etat du Sénégal à prendre le relai de cet accompagnement dont ils étaient les bénéficiaires », écrit le journal.

    Pour le journal, ‘’il reste à savoir si le plan Diomaye pour la Casamance peut être une réponse nationale ambitieuse pour combler le vide laissé par le gel de l’aide américaine’’.

    ‘’Suspension de l’Usaid, la société civile dans un brouillard’’, affiche à la Une WalfQuotidien.  »Un lendemain sombre guette les organisations de la société civile, à cause du gel des activités de l’Usaid. Beaucoup d’entre elles risquent de disparaître à cause de leur dépendance vis-à-vis des fonds américains, si Trump décide de sa suppression », écrit Walf.

    Selon L’Observateur,  »l’arrêt des projets plonge les populations dans le désarroi et la détresse ».  »La suspension pour 90 jours de l’aide internationale décidée par le président des Etats-Unis, Donald Trump, est un véritable coup de massue. Au Sénégal, dans certaines régions , l’arrêt des projets porte un sacré coup à leur épanouissement », écrit L’Obs.

    En politique, EnQuête note qu’au Sénégal, ‘’le parti Pastef, porté par la popularité de Sonko et Diomaye, semble naviguer sans opposition significative depuis son arrivée au pouvoir, malgré quelques critiques isolées’’.

    ‘’L’opposition, minée par des divisions internes et des querelles d’ego, peine à se constituer en un contrepoids crédible. Malgré la récente formation du Front pour la défense de la démocratie, conduite par Khalifa Sall, elle peine à se réinventer et à proposer une alternative cohérente face à un régime Pastef en pleine ascension. Son histoire récente, marquée par des scissions et des difficultés de leadership, ajoute à la complexité de la situation’, écrit le journal.

    Dans Le Quotoidien, l’opposant Thierno Alassane Sall (TAS), président du parti La République des valeurs, ‘’s’en prend à la gestion du gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko, lors d’un live sur Facebook’’. ‘’TAS qualifie l’attelage du leader du parti Pastef de +gouvernement sans solutions+. M. Sall les invite à laisser la place aux compétents, s’ils sont +incapables de diriger ce pays+’’, écrit le quotidien.

    Le Soleil met en exergue la sortie en salle du conte musical ‘’Birima’’ de Youssou Ndour et affiche à la Une  »Un nectar passé sur grand écran’’.

    ‘’L’essentiel du tout-Dakar culturel était, le mardi 4 février, au Complexe Pathé Dakar. Au cinéma ce soir-là, la captation de +Birima+ passait en avant-première sur grand écran. Ce conte musical de grand art a été présenté en septembre 2023 sur quatre jours (du 20 au 23), au Théâtre du Châtelet de Paris (France). Idée originale de Pape Oumar Ngom et Youssou Ndour, dramaturgie et mise en scène assurées par Majaw Njaay, +Birima+ est une sublime ode à notre patrimoine culturel et à notre cher principe de vivre ensemble, mais aussi une tribune pour Youssou Ndour de rappeler qu’il reste le roi du jeu. Le film est à l’affiche pour toute cette semaine au Cinéma Pathé Dakar’’, rapporte la publication.

    FKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-BASKET / Eliminatoires Afrobasket 2025 : la Fédération sénégalaise de basket publie une liste de 12 joueurs

    SENEGAL-AFRIQUE-BASKET / Eliminatoires Afrobasket 2025 : la Fédération sénégalaise de basket publie une liste de 12 joueurs

    Dakar, 8 fév (APS) – La Fédération sénégalaise de basket-ball (FSB) a rendu publique une liste de 12 joueurs devant prendre part à la troisième et dernière fenêtre des éliminatoires de l’Afrobasket masculin, prévue du 21 au 23 février, à Rabat (Maroc).

    Cette liste est marquée par le retour d’Ousmane Ndiaye, absent depuis août 2023.

    En l’absence du Sélectionneur Ngagne Desagana Diop, l’équipe nationale masculine de basket-ball sera conduite au tournoi de Rabat par Mamadou Guèye ‘’Pabi’’.

    Il sera assisté par Sir Parfait Adjivon et Madiène Fall.

    En novembre, les Lions avaient survolé la deuxième fenêtre en réalisant un carton plein au Dakar Arena. Ils avaient dominé le Rwanda, le Cameroun et le Gabon dans la poule C.

    L’édition 2025 de l’AfroBasket va se dérouler en août pour la troisième fois en Angola, après 1989, 1999 et 2007.

    La Tunisie est le vainqueur des deux dernières éditions du tournoi en 2017 à domicile et en 2021 à Kigali, au Rwanda.

    -Voici la liste  des 12 joueurs sélectionnés:

    -Meneurs: Jean-Jacques Boissy (Rwanda Energy Group), Brancou Badio (Valencia Basket), Abdou Karim Mané (Papagou/Grèce)

    -Arrières : Cheikh Bamba Diallo (Desportivo Interclube), Mamadou Lamine Sambe (Le Havre)

    -Ailiers : Makhtar Guèye (Ville de Dakar), Babacar Sané (Iowa Wolves G-League), Pape Moustapha Diop (Vichy, France)

    -Ailiers forts : Amar Sylla (Bilbao), Ousmane Ndiaye (Baskonia)

    -Pivots : Youssoupha Ndoye (Korea Kogas), Gora Camara  (Rimini, Italie)

    BHC/OID

  • SENEGAL-CULTURE-COMMEMORATION / « De nombreuses trouvailles corroborent la vision de Cheikh Anta Diop », selon un politologue

    SENEGAL-CULTURE-COMMEMORATION / « De nombreuses trouvailles corroborent la vision de Cheikh Anta Diop », selon un politologue

    Dakar, 8 fév (APS) – Le politologue Aziz Salmone Fall, membre du groupe de recherche et d’initiative pour la libération de l’Afrique (GRILA), a déclaré, vendredi, que de nombreuses trouvailles ont corroboré la vision et l’intelligence des analyses de Cheikh Anta Diop (1923-1986).

    ‘’(…) de nombreuses trouvailles sont venues corroborer sa vision, l’intelligence de ses analyses, sa perspicacité et surtout son courage politique’’, a-t-il dit lors d’une conférence à l’occasion de la commémoration du 39ème anniversaire de la disparition du savant sénégalais.

    Au cours de cette rencontre axée sur le thème : ‘’Sciences et politiques pour l’avènement et le développement de l’Afrique souveraine’’, le politologue a souligné, qu’aujourd’hui, ‘’il peut paraître illusoire de parler de fédéralisme, car en réalité beaucoup de nations ont eu le temps de se cristalliser et c’est ce que Cheikh Anta avait écrit’’.

    Rappelant le legs de Cheikh Anta Diop, il a invité les jeunes à s’emparer du travail du savant, ‘’ce patrimoine extraordinaire que le pays devrait magnifier’’.

    A propos du  »sursaut souverainiste » noté dans la sous-région, il a encouragé les jeunes à s’emparer du processus et à en comprendre les ressorts de façon ‘’critique’’.

    ‘’(…) et il faut aussi qu’ils luttent contre la rapacité des nouveaux acteurs qui vont venir pour remplacer ceux qu’on pense partis, car ils ne sont jamais partis, ils ne font que se redéployer et miniaturiser leurs forces. L’impérialisme ne recule jamais’’, a souligné M. Fall.

    Selon lui, il revient aux jeunes africains de construire la refondation de ce ‘’front continental’’ dans un élan contre ‘’l’impérialisme collectif’’.

    L’historien et homme politique Cheikh Anta Diop est né le 29 décembre 1923 à Thieytou dans la région de Diourbel (Centre) à 143,6 km de Dakar.

    Décédé le 7 février 1986, à Dakar, Cheikh Anta Diop a été inhumé à Thieytou son village natal et celui de ses ancêtres, dans la région de Diourbel (centre). Ses travaux sur l’Egypte ont mis l’accent sur l’apport de l’Afrique et en particulier de l’Afrique noire à la culture et à la civilisation mondiales.

    La confrontation, au Sénégal, de l’historien Cheikh Anta Diop avec le grammairien Léopold Sédar Senghor, est souvent citée comme l’un des épisodes intellectuels et politiques les plus saillants de l’histoire contemporaine du pays.

    AMN/OID

  • SENEGAL-EMPLOI-FORMATION / Touré Mbonde : plus de 160 jeunes formés en embouche ovine

    SENEGAL-EMPLOI-FORMATION / Touré Mbonde : plus de 160 jeunes formés en embouche ovine

    Touré Mbonde, 7 fév (APS) – Quelque cent soixante-six jeunes de la commune de Touré Mbonde, dans le département de Diourbel (centre), ont reçu vendredi après-midi, leurs attestations de fin de formation en technique embouche ovine, a constaté l’APS.

    Cette formation est initiée par l’Office national de formation professionnelle (ONFP) dans le cadre du projet Agri-jeunes. Ce programme, piloté par le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, est financé par le Fonds international de développement agricole (FIDA).

    L’adjoint au gouverneur de Diourbel chargé du développement, Djibril Diop, a présidé la cérémonie de remise des attestations de fin de formation en présence du sous-préfet de Ndoulo, du maire de Touré Mbonde, du directeur de l’ONFP et du représentant du coordonnateur du projet Agri-jeunes.

    Mouhamadou Lamine Bara Lo, directeur général de l’Office national de formation professionnelle

    Des chefs de services techniques, des parlementaires, des opérateurs économiques, ainsi que les récipiendaires ont également pris part à la rencontre.

    Le projet Agri-jeunes vise à accompagner les jeunes ruraux dans les filières de l’agri-élevage, a déclaré le directeur de l’ONFP, Mouhamadou Lamine Bara Lo, dont la structure est chargée de la mise en œuvre des formations des bénéficiaires.

    Il a assuré que l’ensemble des bénéficiaires du projet Agri-jeunes, en plus de la formation, reçoivent des subventions d’exploitation qui s’élève en moyenne à 700 mille francs CFA.

    « L’ONFP a pour mission la formation pour contribuer au renforcement du capital humain, un pilier important du référentiel des politiques publiques Sénégal 2050 », a-t-il ajouté.

    Mouhamadou Lamine Bara Lo a assuré que l’ONFP va renforcer ses interventions dans la zone, notamment par la mise en place du pôle centre composé des régions de Diourbel et Louga, pour permettre aux opérateurs économiques et aux investisseurs d’avoir une main d’œuvre de qualité.

    « Le projet Agri-jeunes est une réponse à l’exode rural, au chômage et à l’émigration irrégulière qui sont des phénomènes constatés dans le milieu rural », a soutenu l’adjoint au gouverneur de Diourbel, Djibril Diop, appelant les jeunes à croire aux potentialités de leur terroir pour bâtir un Sénégal prospère.

    MS/ASB/ABB

  • SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITES / Kaffrine : des élus territoriaux s’engagent à mobiliser des ressources pour le financement de la santé maternelle et infantile

    SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITES / Kaffrine : des élus territoriaux s’engagent à mobiliser des ressources pour le financement de la santé maternelle et infantile

    Kaffrine, 7 fév (APS) – Des élus territoriaux de la région de Kaffrine (centre) se sont engagés, vendredi, à mobiliser des ressources pour assurer le financement de la santé de la mère et de l’enfant, a constaté l’APS.

    ‘’Nous avons décidé de nous engager davantage pour la mobilisation de ressources domestiques pour assurer le financement de la santé, surtout celle relative à la mère et à l’enfant’’, a déclaré Abdoulaye Wilane, président du Conseil départemental de Kaffrine.

    Pour ce faire, ces élus territoriaux souhaitent mettre en place un programme de sensibilisation des citoyens, afin de faciliter la mobilisation des ressources domestiques et locales, a indiqué M. Wilane.

    Il s’exprimait au terme d’un atelier régional de plaidoyer avec les collectivités territoriales pour un engagement au financement de la planification familiale, la santé maternelle néonatale infantile et des adolescents.

    L’activité a été présidée par le gouverneur de la région, Moustapha Diaw, en présence du secrétaire général du Cadre de concertation, de coordination et d’actions (3 CAP Santé), Dr Karim Diop, et de plusieurs acteurs territoriaux.

    Le secrétaire général de 3 Cap Santé, pour sa part, a souligné que cette rencontre, organisée en partenariat avec l’Union des associations d’élus locaux (UAEL) du Sénégal, vise à renforcer l’accès aux soins de santé maternelle, néonatale, infantile et de la planification familiale (PF/SRMNIA) et à améliorer la qualité de vie des populations.

    ‘’Au moment où nous faisons face à l’arrêt des programmes de l’Agence des Etats-Unis d’Amérique pour le développement international -USAID, le Sénégal a fait des progrès significatifs en matière de santé maternelle et infantile, mais ces avancées sont menacées par la dépendance excessive aux financements externes’’, a relevé Dr Diop.

    Il estime ‘’crucial’’ que les collectivités territoriales prennent les devants, en allouant des budgets spécifiques à la santé de la mère et de l’enfant.

    Dans cette perspective, il a encouragé les collectivités territoriales à inscrire un ‘’budget significatif’’ pour la planification familiale et la santé maternelle et infantile dans leurs plans de développement locaux.

    CTS/ADE/SKS/ASB/ABB

  • SENEGAL-FOOTBALL-CHAMPIONNAT-RESULTAT / Ligue 1 : Wally Daan conforte sa troisième place grâce à son succès devant DSC

    SENEGAL-FOOTBALL-CHAMPIONNAT-RESULTAT / Ligue 1 : Wally Daan conforte sa troisième place grâce à son succès devant DSC

    Dakar, 7 fév (APS) – Wally Daan a conforté sa troisième place au classement grâce à son succès, (2-0), devant Dakar Sacré Cœur(DSC), vendredi au stade Lat Dior de Thiès, en match avancé du championnat de Ligue 1.

    Mohamed Diop a inscrit les deux buts de Wally Daan  (22e mn et 60e mn).

    Avec cette sixième victoire en 14 matchs, les thiessois comptent désormais 24 points (+5). L’équipe promue cette année en Ligue 1 est à un point du dauphin Jaraaf et à quatre points du leader l’US Gorée.

    La 14e journée de la Ligue 1 se poursuit samedi et dimanche.

    BHC/OID

  • SENEGAL-PHARMACIE-REGULATION / Thiès : l’ARP vulgarise la loi sur la circulation des médicaments

    SENEGAL-PHARMACIE-REGULATION / Thiès : l’ARP vulgarise la loi sur la circulation des médicaments

    Thiès, 7 fév (APS) – L’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP) a organisé, vendredi, à Thiès, un atelier de vulgarisation de la nouvelle loi pharmaceutique qui encadre la circulation des médicaments au Sénégal, à l’intention des acteurs du secteur, a constaté l’APS.

    ‘’L’atelier prend tout son sens, à travers les nouvelles lois qui encadrent les volontés de nos autorités et qui nous permettent de vulgariser les notions, les concepts, la compréhension, avec un point d’attention sur l’inspection pharmaceutique », a expliqué Dr. Alioune Ibnou Abitalib Diouf.

    L’inspection pharmaceutique vérifie les entorses au règlement, les punit le cas échéant et définit les politiques de prévention.

    Selon le docteur Diouf, les inspecteurs assermentés de l’ARP interviennent « sur tout le territoire national, afin de réprimer tout ce qui est trafic illicite dans le domaine pharmaceutique ».

    Il précise qu’ils font ce travail en relation avec les forces de défense et de sécurité, ainsi qu’avec la justice sénégalaise, qui a commencé à s’imprégner des lois et règlements qui régissent le secteur de la pharmacie.

    Le responsable a cité une récente infraction portant sur des boulettes, et dont l’auteur a écopé d’une peine de prison ferme, estimant que cette condamnation « pourrait dissuader d’autres de se lancer dans des entreprises illicites ou périlleuses ».

    ‘’Nous sommes en train de sensibiliser les acteurs à la nouvelle loi, (pour) leur dire que nous ne pouvons pas agir seuls », a poursuivi le docteur Alioune Ibnou Abitalib Diouf.

    Il s’agit d’encourager la communauté à jouer un « rôle de veille et d’alerte » en leur remontant les « infractions ou informations sensibles » dans le domaine sanitaire.

    Selon lui, « l’ARP a des pouvoirs de police judiciaire qu’elle va exercer, afin de désactiver tous les trafics possibles sur le territoire, pour rendre le médicament sûr et à la portée des Sénégalais ».

    Il a évoqué l’apparition de nouveaux phénomènes de trafic, avec des personnes qui présentent comme des médicaments des produits qui ne rentrent pas dans cette définition.

    ‘’Notre rôle, c’est d’appréhender ces personnes, de les traduire devant la justice et de protéger les Sénégalais », a affirmé le docteur Diouf.

    ‘’La nouvelle loi réaffirme que l’ARP a neuf fonctions réglementaires assignées par l’État et qu’elle-même doit assumer et remplir, d’où le niveau de maturité trois que nous avons obtenu à travers l’évaluation de l’OMS », renseigne le directeur général de l’ARP.

    Le Sénégal est le « premier État africain francophone à avoir ce niveau de maturité’’, a-t-il-révélé.

    BT/ADI/ASB/OID