Année : 2025

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Matam : Toussaint Manga exprime sa « ferme volonté » de doter la région d’une agence de la LONASE « digne de ce nom »

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Matam : Toussaint Manga exprime sa « ferme volonté » de doter la région d’une agence de la LONASE « digne de ce nom »

    Matam, 7 fév (APS) – Le directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), Toussaint Manga, a exprimé, vendredi, sa « ferme volonté » d’ériger à Matam (nord) une agence régionale « digne de ce nom », pour le confort des travailleurs, des vendeurs et des parieurs.

    « Nous avons montré  lors de nos échanges avec le personnel notre ferme volonté de doter la région de Matam d’une toute nouvelle agence pour permettre aux travailleurs, vendeurs et parieurs d’être dans des conditions adéquates de travail et de quiétude », a-t-il dit.

    Toussaint Manga s’exprimait à Matam dans le cadre d’une tournée dans la zone Nord.

    L’ambition du directeur général, a-t-il ajouté, est de moderniser les infrastructures afin de permettre aux parieurs de se retrouver dans des endroits corrects, accueillants et qui répondent aux normes d’une entreprise comme la LONASE.

    « Avec le personnel, nous avons discuté des conditions de travail, de la régularisation de leur statut de prestataires. Ce que nous avons déjà commencé. Nous leur avons aussi parlé de notre ambition qui est de leur donner des emplois décents afin qu’ils puissent gagner correctement leur vie », a soutenu Toussaint Manga.

    Ses échanges avec les parieurs ont porté sur l’ambition de la société de les doter d’espaces répondant aux normes, mais aussi sur la prise en compte de leurs préoccupations, notamment le rapprochement des services de la LONASE situées dans des zones éloignées.

    Lors de son déplacement à Matam, Toussaint Manga a notamment visité les locaux de l’agence, en présence du personnel et des parieurs.

    AT/ABB/OID

  • SENEGAL-SANTE-SOCIETE / Mutilations génitales : une baisse de 25 à 20% chez les femmes âgées de 15 à 49 ans (étude)

    SENEGAL-SANTE-SOCIETE / Mutilations génitales : une baisse de 25 à 20% chez les femmes âgées de 15 à 49 ans (étude)

    Dakar, 7 fev (APS) – Le taux de femmes âgées de 15 à 49 ans ayant subi des mutilations génitales a baissé au Sénégal de 2019 à 2023, passant de 25% à 20%, a t-on appris du Secrétaire général du ministère de la Famille et des Solidarités, Ndiaga Diouf, se basant sur les données d’une étude sur cette question.

    ‘’Au Sénégal, l’enquête démographique et de santé continue de 2023 a montré une baisse de la prévalence des mutilations génitales, qui est passée de 25% en 2019 à 20,1 % à 2023 chez les femmes âgées de 15-49 ans’’, a-t-il dit.

    Le secrétaire général du ministère de la Famille et des Solidarités s’exprimait ainsi, jeudi, lors de la commémoration de la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines/excision (MGF/E), célébrée le 6 février de chaque année.

    Le secrétaire général du ministère de la Famille et des Solidarités, Ndiaga Diouf

    L’évènement s’est tenu à la Mairie de Grand-Yoff, à Dakar, en collaboration avec UNICEF, UNFPA, ENABEL et ACTIONAID, en présence d’officiels et de notables religieux et coutumiers.

    Le thème de cette édition a porté sur: ‘’Accélérer le rythme : renforcer les alliances et créer des mouvements pour mettre fin aux mutilations génitales féminines’’.

    La même tendance baissière est également observée s’agissant de la prévalence des MGF/E  chez les filles de moins de 15 ans, qui est passée de 16,1% à 12,9%, selon le secrétaire général du ministère de la Famille et des Solidarités.

    Toutefois, ‘’dans les grandes villes, qui concentrent des populations venues de divers horizons et tentées par la reproduction, les mutilations continuent à être pratiquées souvent avec l’aide d’exciseuses mobilisées pour la circonstance’’, a-t-il souligné, citant les régions de Sédhiou, Kédougou, Matam et Kolda comme étant des ‘’épicentres des MGF/E’’.

    Pour lutter contre cette pratique, le ministère de la Famille et des Solidarités a élaboré une stratégie nationale pour son abandon à l’horizon 2030, avec comme cri de ralliement : ‘’un Sénégal sans MGF, où toutes les femmes et les filles jouissent de leur droit à l’intégrité physique’’, a fait savoir Ndiaga Diouf.

    Selon lui, cette ambition cadre avec l’axe 2 de l’Agenda Sénégal 2050, dénommé ‘’Capital humain de qualité et Equité sociale’’, qui met un accent particulier sur le renforcement des droits et la protection des femmes et des filles.

    Au Sénégal, l’excision est prohibée et sanctionnée par la loi 99-05 du 29 janvier 1999.

    Deux cent trente millions de femmes ont subi des mutilations génitales dans le monde, avec deux millions de cas de mutilations tous les ans, depuis l’institution de la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines/excision (MGF/E) par les Nations unies en 2012.

    KM/ABB/SKS/OID

  • AFRIQUE-CRISE-REACTION / Volker Türk appelle à « agir de toute urgence » pour mettre fin à la tragédie à l’Est de la RDC

    AFRIQUE-CRISE-REACTION / Volker Türk appelle à « agir de toute urgence » pour mettre fin à la tragédie à l’Est de la RDC

    Dakar, 7 fév (APS) – Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a appelé, vendredi, la communauté internationale à agir de toute urgence pour mettre fin à la souffrance du peuple congolais dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).

    ‘’Le peuple congolais souffre des horreurs depuis des décennies. Combien d’innocents doivent encore perdre leur vie, pour qu’enfin on puisse voir naître une réelle volonté politique pour résoudre cette crise ? Il faut agir de toute urgence pour mettre fin à cette situation tragique’’, a-t-il déclaré.

    Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme s’exprimait lors d’une session extraordinaire du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies qui s’est tenue à Genève sur la situation à l’est de la RDC, rapporte Onuinfo, le site d’information des Nations Unies.

     »Si rien n’est fait, le pire est peut-être encore à venir pour les habitants de l’est, mais aussi au-delà de la République démocratique du Congo (RDC)’’, a alerté M. Türk qui n’a pas manqué d’exprimer son inquiétude face au ‘’risque élevé d’escalade dans toute la sous-région’’.

    Le chef des droits de l’homme de l’ONU estime que des efforts doivent être faits pour soutenir le processus de paix dans cette région d’Afrique centrale.

    Abondant dans le même sens, la cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), Bintou Keïta, trouve ‘’impératif que des mesures urgentes soient prises pour stabiliser la région, rétablir la paix et permettre une reconstruction durable’’.

    A l’issue de la session extraordinaire, les 47 Etats membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU ont accepté de lancer une enquête sur les exactions dans l’est de la RDC. Le projet de résolution présenté par le gouvernement congolais a été adopté sans vote.

    FD/OID

  • SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Kolda: forte affluence des fidèles à la ziarra annuelle de Médinatoul Houda

    SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Kolda: forte affluence des fidèles à la ziarra annuelle de Médinatoul Houda

    Médinatoul Houda, 7 fév (APS) – Des fidèles venus du Sénégal et des pays de la sous-région ont pris part, jeudi et vendredi, à la 39é édition de la ziarra annuelle de Médinatoul Houda (l’autre appellation de Madina Gounass), dédiée à Thierno Ahmadou Saïdou Baldé (1947-2022), le fondateur de cette cité religieuse du département de Vélingara, dans la région de Kolda (Sud), a constaté l’APS.

    Ce vendredi, ils ont assisté à la grande prière dirigée par le Khalife général du Fouladou, Thierno Mounirou Baldé, en présence du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mountaga Diao.

    L’Etat, à travers ses services déconcentrés, a pris des dispositions pour accompagner le comité d’organisation de la ziarra annuelle.

     »Nous rendons grâce à Dieu et nous nous inclinons devant la mémoire de notre vénéré guide, Thierno Ahmadou Boun Saïdou Baldé, qui est l’initiateur de cette ziarra dont nous célébrons la 39 édition. L’Etat a pris toutes les dispositions pour nous accompagner dans l’organisation », s’est réjoui Moussa Boiro, président du comité d’organisation de la ziarra annuelle.

     »C’est la première fois que les autorités y prennent part à travers le comité départemental de développement et le comité régional de développement pour mobiliser les différents services pour la réussite de l’évènement qui a une dimension internationale. C’est sous le magistère du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier Ministre Ousmane Sonko, et nous remercions l’Etat et prions pour la réussite de leur mission à la tête de l’Etat », a indiqué M. Boiro.

    Le fondateur de la cité religieuse Médina Toul Houda, Thierno Ahmadou Saïd Baldé, est décédé en décembre 2022, à l’âge de 75 ans.

    Durant sa vie, il avait toujours œuvré pour l’unité des cœurs et des esprits, invitant dans ses prêches les fidèles à cultiver la paix.

    MG/ASB/OID

  • SENEGAL-GUINEEBISSAU-ELEVAGE / Kolda: vers la réalisation d’enclos communautaires pour lutter contre le vol de bétail transfrontalier

    SENEGAL-GUINEEBISSAU-ELEVAGE / Kolda: vers la réalisation d’enclos communautaires pour lutter contre le vol de bétail transfrontalier

    Kolda, 7 fév (APS) – Le projet de lutte contre le vol transfrontalier de bétail, initié par le Réseau ouest-africain pour la consolidation de la paix (WANEP), ambitionne de réaliser des enclos communautaires entre le Sénégal et la Guinée-Bissau pour assurer la protection des animaux, a-t-on appris du coordonnateur de WANEP, Alfred Gomis.

     »(…) après des séries de renforcement de capacités des acteurs,  les comités de lutte contre le vol de bétail ont décidé d’aller à la phase expérimentale de mise en place des enclos communautaires », a-t-il  dit, jeudi.

    Alfred Gomis a rappelé que le projet de lutte contre le vol transfrontalier de bétail a été mis en place 2022 par WANEP Sénégal et WANEP Guinée Bissau, avec ses partenaires  »Afrique Enjeux »,   »Enfance Paix ».

     »Avec l’appui de la coopération autrichienne pour le développement, le projet envisageait de mettre en place des enclos communautaires dans les localités situées dans les régions de Kolda, Sédhiou, Ziguinchor pour le Sénégal et Bafata, Cacheu, en Guinée-Bissau », a-t-il précisé jeudi lors d’une cérémonie de finalisation dudit  projet tenue dans la commune de Guiro Bocar.

    Le coordonnateur de WANEP Sénégal a annoncé que   »le premier enclos communautaire sera mis en œuvre dans le département de Kolda ».

    En marge de la rencontre avec les communautés des villages frontaliers du Sénégal et de la Guinée-Bissau, M. Gomis a expliqué le retard dans la réalisation des enclos communautaires par  » des problèmes d’accès au foncier ».

     »C’est avec le maire de Guiro Bocar que nous avons pu obtenir une assiette foncière pour abriter l’enclos », a-t-il dit.

     »Le vol de bétail reste un fléau qui a des conséquences néfastes sur l’économie et souvent à l’origine de conflits. L’enclos qui sera réalisé ici à Guiro Bocar, va contribuer à protéger les animaux et également va permettre aux populations notamment les femmes de développer des activités génératrices de revenus avec le maraîchage », a-t-il assuré.

    Aussi, au niveau opérationnel, les partenaires comme  »Enfance et Paix » mènent des activités de sensibilisation communautaire pour renforcer les mécanismes de prévention dans les zones frontalières.

    MG/SKS/ASB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Ousmane Sonko : « Le programme de la grande Muraille verte est une réponse concrète aux défis migratoires et socio-économiques »

    SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Ousmane Sonko : « Le programme de la grande Muraille verte est une réponse concrète aux défis migratoires et socio-économiques »

    Dakar, 7 fév (APS) – Le programme de l’Agence panafricaine de la grande Muraille verte (APGMV), constitue ‘’une réponse concrète aux défis migratoires et socio-économiques » des Etats membres, a déclaré vendredi à Dakar,  le Premier ministre, Ousmane Sonko.

    ‘’Ce programme représente, dans un Sahel confronté à une croissance démographique rapide et une jeunesse en quête de perspectives durables, une réponse concrète aux défis migratoires et socio-économiques qui nous interpellent’’, a dit le Premier ministre.

    Il s’exprimait ainsi à l’ouverture officielle de la session extraordinaire du Conseil des ministres de l’Agence panafricaine de la Grande muraille verte (APGMV), co-organisée par le Sénégal, le Mali et la Mauritanie. Cette réunion est essentiellement consacrée à la validation de l’audit institutionnel, organisationnel et technique de l’APGMV et des structures nationales.

    Il a indiqué que l’APGMV vise dans le cadre de son programme ‘’à restaurer 100 millions d’hectares de terres dégradées dans les 11 pays membres, assurer la séquestration de 250 millions de tonnes de carbone et créer 10 millions d’emplois verts d’ici 2030’’.

    Il a souligné que la grande Muraille verte (GMV) est ‘’une des premières initiatives internationales sur l’environnement et la gestion des terres’’, approuvée par l’Union africaine en 2007. Elle rassemble des pays africains et des partenaires internationaux et est conçue pour lutter contre les effets du changement climatique et la désertification en Afrique, a-t-il ajouté.

    Il estime que ce programme est d’autant plus important que dans les pays concernés, la dégradation des sols entraîne une régression annuelle de près de 3% de la production agricole. ‘’Ce qui compromet la sécurité alimentaire et accroît la vulnérabilité des populations, en particulier dans les zones rurales’’, fait-il remarquer.

    Ousmane Sonko a indiqué que pour permettre à l’APGMV d’atteindre ses ambitions, ‘’il est impératif de redéfinir ses missions’’.

    ‘’Elle doit être adossée à une structure capable non seulement de coordonner, mais également d’orienter, de rechercher des financements, d’assurer le suivi-évaluation des résultats attendus et de renforcer au besoin les capacités d’intervention des agences nationales afin d’atteindre les objectifs’’, a expliqué  le chef du gouvernement sénégalais.

    S’adressant aux ministres de l’Environnement de la Mauritanie, du Mali, du Nigeria et du Sénégal, présents à cette session, il leur a demandé d’être des interprètes auprès des chefs d’État et chefs de gouvernement sur ‘’les maux qui gangrènent aujourd’hui le bon fonctionnement de l’agence’’.

    Parmi ces maux, il a principalement cité ‘’l’insuffisance en ressources humaines qui découle d’un mécanisme de financement défaillant et dont le premier facteur est lié au fait que les États ne sont pas à jour de leurs cotisations’’.

    A ce sujet, il a souligné que d’après ses informations, ‘’seule la Mauritanie est aujourd’hui à jour de ses cotisations. Nous lui en félicitons’’. ‘’Le Sénégal, mon pays, est en retard d’une cotisation. Je crois et je peux m’engager ici au nom du gouvernement que cet arriéré sera épongé dans les plus brefs délais’’, a-t-il assuré.

    Concernant les défis institutionnels et organisationnels relevés par l’audit de l’APGMV, il a pointé du doigt l’irrégularité des réunions statutaires de la conférence des présidents qui ne s’est plus tenue depuis 2022.  ‘’Ceci, a-t-il déploré, a eu comme conséquence la continuité de la présidence nigériane alors que le témoin devait être passé au Mali depuis 2023’’. `

     Face à cette situation, Ousmane Sonko estime que ‘’l’urgence est de travailler à régler rapidement toutes ces questions qui ne relèvent que de la volonté des États’’.

    ‘’J’insiste sur cela, parce que c’est l’un de nos problèmes ici en Afrique, particulièrement. Nous ne devons pas continuer à fonctionner selon les mêmes canaux, c’est-à-dire faire en un mois ce qui aurait dû être fait en un jour’’, a-t-il fait valoir.

    L’Agence panafricaine de la grande Muraille verte (APGMV) a été créée le 17 juin 2010 à N’Djamena au Tchad, sous l’égide de l’Union africaine et de la CEN-SAD.

    Projet phare de l’Union africaine, la grande Muraille verte est une initiative qui vise à réhabiliter les écosystèmes dégradés, promouvoir une agriculture durable, renforcer la résilience des écosystèmes et des communautés et lutter efficacement contre les effets négatifs de la désertification et du changement climatique.

    Ouvert mercredi à Dakar, ce sommet a enregistré du 5 au 7 février une réunion d’experts chargés d’examiner les conclusions et recommandations de l’audit institutionnel et organisationnel de l’Agence panafricaine de la grande Muraille verte et des structures nationales.

    La réunion du Conseil des ministres de l’Agence panafricaine de la grande muraille verte, tenue ce vendredi, sous la présidence du Premier sénégalais, Ousmane Sonko, a clôturé  les travaux de cette rencontre.

    MT/AB/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-CULTURE / Le mouvement Karbone-14 plaide pour l’introduction des travaux de Cheikh Anta Diop dans les curricula

    SENEGAL-EDUCATION-CULTURE / Le mouvement Karbone-14 plaide pour l’introduction des travaux de Cheikh Anta Diop dans les curricula

    Dakar, 7 fév (APS) – Le mouvement Karbone-14, composé d’étudiants, d’enseignants, de chercheurs, d’artistes et de membres de la société civile, a plaidé pour l’introduction des travaux de Cheikh Anta Diop dans les curricula au Sénégal.

    Dans un mémorandum dont une copie a été transmise, vendredi, à l’APS, il demande l’introduction systématique de ses travaux dans le système éducatif sénégalais, de l’école primaire aux écoles doctorales.

    ‘’Une telle intégration permettra aux jeunes générations d’acquérir une vision critique et enrichissante de l’histoire et des sciences africaines’’, écrit le mouvement.

    Il demande également la réhabilitation de l’héritage de Cheikh Anta Diop au niveau institutionnel, exigeant que les autorités éducatives, universitaires et politiques prennent des mesures concrètes pour consacrer définitivement l’héritage de Cheikh Anta Diop décédé le 7 février 1986.

    Les disciples de l’égyptologue soulignent que cela inclut la création d’espaces dédiés à son œuvre, de centres de recherche et de réflexion autour de ses théories sur l’histoire, la culture et la géopolitique africaines.

    ‘’La création d’un institut d’égyptologie avait été annoncée par les autorités étatiques sénégalaises, en février 2024, lors du centenaire de la naissance du professeur Diop et nous souhaitons la poursuite de ce projet’’, disent-ils, incluant dans leurs doléances la réalisation effective du musée ‘’Kër Séex Anta Jóob’’, inauguré par l’ancien Premier ministre Amadou Ba.

    Le mouvement estime que le laboratoire Carbone14, l’un des plus grands héritages du professeur Cheikh Anta Diop, mérite aussi d’être revalorisé sur tous les plans avec une vision moderne.

    ‘’Bien que son influence sur la pensée scientifique, historique et culturelle africaine soit indéniable, sa pensée demeure méconnue et largement absente des espaces universitaires et éducatifs à travers le Sénégal et le continent africain’’, signale le mouvement Karbone-14.

    Il s’engage aussi pleinement à réhabiliter la pensée de Cheikh Anta Diop ‘’pour débloquer le génie créatif qui sommeille en chaque jeune africain’’.

    Le mouvement qui avait programmé une marche mercredi dernier, a dû y surseoir après des troubles survenus à l’université de Dakar.

    FKS/OID/ASG

  • SENEGAL-ARABIE-PELERINAGE / Hajj 2025 : Yassine Fall décline les innovations « majeures »

    SENEGAL-ARABIE-PELERINAGE / Hajj 2025 : Yassine Fall décline les innovations « majeures »

    Dakar, 7 fév (APS) – La ministre de l’Intégration africaine des Affaires étrangères, Yassine Fall, a présenté, vendredi, les innovations ‘’majeures’’ apportées par le gouvernement au Hajj ou grand pèlerinage 2025, à quatre mois du début de cet évènement religieux mondial, cinquième pilier de l’islam.

    ‘’Trois innovations majeures ont été apportées pour l’édition 2025. Elles concernent particulièrement une revue du cahier des charges régissant le voyage des pèlerins en Arabie saoudite, la décentralisation des opérations d’inscription et d’enrôlement des pèlerins et une meilleure préparation du séjour de nos pèlerins en Arabie saoudite’’, a-t-elle déclaré.

    La ministre s’exprimait lors d’un de presse qu’elle a tenu dans les locaux du ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, à Dakar.

    Les innovations du Hajj 2025 ont été apportées ‘’conformément aux instructions fortes des plus hautes autorités de la République, en vue d’organiser le Hajj dans les meilleures conditions de confort et de sécurité pour les pèlerins’’ sénégalais, a-t-elle notamment souligné.

    Le ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères (MIAAE) a ainsi procédé à une ‘’réorganisation des voyagistes privés en 10 regroupements d’environ 1000 pèlerins chacun, conformément aux exigences de la partie saoudienne’’.

    A ce titre, a fait savoir Yassine Fall, une charte de regroupement a été élaborée par la Délégation générale au pèlerinage (DGP) et signée par tous les voyagistes.

    Un taux de 168 francs CFA pour un riyal saoudien est également fixé par le ministère des Finances et du Budget, contre 162 francs CFA l’année dernière.

    ‘’Il convient de souligner que les crises au Moyen-Orient, ainsi que la tendance haussière du dollar sont parmi les facteurs pouvant expliquer cette hausse’’, a justifié la ministre des Affaires étrangères.

    Les inscriptions se déroulent du 30 janvier au 7 mars

    Elle est également revenue sur la mise en place de guichets uniques dans quatre autres pôles régionaux (Diourbel, Saint-Louis, Tambacounda et Ziguinchor), en plus de celui de Dakar, où les inscriptions ont débuté le 30 janvier pour s’achever le 7 mars.

    Les opérations d’enrôlement des futurs pèlerins sont organisées avec la collaboration des services des gouvernances, de la police, des directions régionales de la santé, du service d’hygiène et de la Banque islamique du Sénégal (BIS).

    ‘’Le Hajj est une opération qui nécessite une contribution multisectorielle où beaucoup de départements ministériels interviennent, comme le ministère de l’Intérieur, le ministère des Infrastructures et du Transport aérien, le ministère de la Santé et de l’Actions sociale’’, a précisé la ministre.

    Yassine Fall s’est également félicité de la première visite en Afrique de l’Ouest de son homologue saoudien en charge du Hajj et de la Oumra, Tawfiq bin Fawzan Al-Rabiah, arrivé jeudi à Dakar, pour, dit-il,  ‘’apporter des facilités’’ aux futurs pèlerins sénégalais.

    Le Hajj 2025 débute le huitième jour du douzième mois lunaire, correspondant au 4 juin du calendrier grégorien.

    Cette année, le Sénégal est attributaire d’un quota de 12 mille 860 pèlerins, dont 80% seront convoyés par les voyagistes privés, selon le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, le général de division Mamadou Gaye.

    Les vols de départ vont démarrer entre le 17 et le 24 mai, et les retours se feront du 12 juin au 24 juin.

    ABB/OID/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-HYDRAULIQUE / Lancement officiel des travaux de deux infrastructures hydrauliques à Richard-Toll 

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-HYDRAULIQUE / Lancement officiel des travaux de deux infrastructures hydrauliques à Richard-Toll 

    Richard-Toll, 7 fév (APS) – Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a lancé, vendredi, les travaux de construction d’une usine de traitement et d’un château d’eau à Richard-Toll qui vont renforcer l’alimentation en eau potable dans le nord.

     »Nous sommes réunis aujourd’hui à Richard-Toll pour procéder au lancement de l’usine de traitement de la station d’eau potable et d’un château d’eau, qui vont améliorer les conditions de distribution dans la ville’’, a expliqué le ministre.

    M. Dièye s’exprimait lors de lors de la cérémonie de lancement des travaux, en présence du gouverneur de Saint-Louis, Al Hassan Sall, du Directeur général de la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) et de plusieurs élus locaux.

    L’usine de traitement va fournir à la ville 14 000 m³ d’eau supplémentaire par jour. Ce volume vient s’ajouter au 4000m³ déjà disponibles et distribués par trois châteaux d’eau d’une capacité cumulée de 1100m³/ par jour.

    Ces deux ouvrages vont ‘’régler définitivement » le problème lancinant auquel sont confrontés les populations, a dit M. Dièye, soulignant que la réalisation de ces infrastructures permettra de ‘’répondre favorablement aux besoins  en eau d’une population qui ne cesse de croître ces dernières années.

    Une situation qui a d’ailleurs été à l’origine des problèmes d’eau récurrents enregistrés dans la ville d’après Cheikh Tidiane Dièye.

    ‘’Notre ambition est de faire en sorte que les demandes des populations en eau potable soient satisfaites, à l’horizon 2050’’, a-t-il dit.

    Outre cette production, Cheikh Tidiane Dièye annonce l’installation d’un dispositif avec un réseau de 91 km de long qui va faciliter l’accès à l’eau aux populations des localités environnantes.

    OG/AT/SKS/OID/ASB

     

     

  • SÉNÉGAL-DIVERS / Khombole : cinq morts dans un accident sur l’autoroute Ila Touba

    SÉNÉGAL-DIVERS / Khombole : cinq morts dans un accident sur l’autoroute Ila Touba

    Thiès, 7 fév (APS) – Cinq personnes ont perdu la vie dans une collision survenue ce vendredi entre deux voitures sur l’autoroute Ila Touba, dans les environs de Khombole, a appris l’APS des sapeurs-pompiers.

    Deux véhicules particuliers sont entrés en collision sur cette autoroute reliant Dakar à Touba, vers 13 heures.

    Les sapeurs-pompiers de Khombole qui sont intervenus, ont trouvé sur les lieux de l’accident, cinq corps sans vie et un blessé.

    Les corps sans vie ont été acheminés à l’hôpital de Diourbel.

    ADI/ASG