Année : 2025

  • SÉNÉGAL-SANTE-SOCIAL / Thiès : plus de 150 patients bénéficient de consultations médicales gratuites

    SÉNÉGAL-SANTE-SOCIAL / Thiès : plus de 150 patients bénéficient de consultations médicales gratuites

    Thiès, 22 fév (APS) – Plus de 150 personnes ont bénéficié, samedi, de consultations et de médicaments gratuits, à l’Institut universitaire professionnelle de santé (IUP) de Thiès, a constaté l’APS.

    ‘’Toutes les 150 chaises mises à la disposition des patients sont occupées. D’autres [patients], debout dans les couloirs, attendant leur tour’’, a fait remarquer la directrice de l’IUP, Ndéye Maguette Niang Coulibaly.

    Cette action caritative entre dans le cadre de la journée portes ouvertes, ponctuée des consultations gratuites, des dons de médicaments et de lunettes, marquant le démarrage des activités de formation et le lancement du campus de l’IUP de santé de Thiès.

    ‘’Nous avons l’habitude de faire des actions socio-sanitaires, comme les consultations lors du magal de Touba ou le gamou’’, a expliqué Mme Coulibaly.

    L’IUP s’était rendue récemment au gamou de Pire pour des consultations gratuites, a-t-elle ajouté, précisant qu’en plus de son rôle de formation, cette école de santé s’investit dans des actions sanitaires et sociales.

    Selon la directrice, la structure de formation de sage-femmes et d’infirmières procède également à des examens d’électrocardiogramme, des échographies du cœur, des interventions odontologiques, ophtalmologiques, gynécologues, pédiatriques et de médecine générale.

    ‘’Les actions les plus importantes de cette œuvre sociale sont les radiographies, les dépistages et les dons de lunettes’’, a précisé Ndèye Maguette Niang Coulibaly.

    BT/ADI/ABB

  • SENEGAL-UNIVERSITES / USSEIN : fin des journées portes ouvertes sur la vie et l’œuvre d’El Hadji Ibrahima Niass

    SENEGAL-UNIVERSITES / USSEIN : fin des journées portes ouvertes sur la vie et l’œuvre d’El Hadji Ibrahima Niass

    Kaolack, 23 fév (APS) – Les journées portes ouvertes, organisées par le Centre régional des œuvres universitaires et sociales du Sine-Saloum (CROUS-SS), pour faire découvrir aux étudiants et au public la vie et l’œuvre du parrain de l’université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN), fondateur de la ‘’Faydatou Tidjania’’, ont pris fin, aujourd’hui, a constaté l’APS.

    Ces activités de deux jours ont eu pour thème : ‘’Analyse des écrits de Cheikh Ibrahima Niass sur le civisme : enseignements et perspectives pour une société universitaire responsable’’.

    ‘’Il était important de sensibiliser les étudiants et le public sur l’importance du civisme dans le milieu universitaire’’, a précisé le service de communication du département des systèmes d’information du CROUS-SS.

    Le khalife de Médina Baye, Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass a pris part à l’évènement et a prié pour les étudiants, le président de la République, les autorités de l’enseignement supérieur pour le Sénégal.

    ‘’Nous travaillons pour que cette université soit le grenier de l’enseignement supérieur du Sénégal. Avec la bénédiction des chefs religieux et le soutien de l’ensemble de nos collaborateurs nous envisageons de créer des fermes intégrées en droite ligne de l’ambition du président de la République d’atteindre la souveraineté alimentaire, mais aussi animale et végétale’’, a indiqué le directeur du CROUS-SS, Dr Jean Birane Gning.

    Le khalife de Médina Baye, Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass, assistant aux journées portes organisées par le CROUS-SS

    Ces fermes intégrées, qui seront installées à l’intérieur et en dehors de l’université, seront des cadres d’apprentissage et des champs d’école, qui permettront à l’administration de générer des ressources additionnelles, mais également aux populations des régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick de s’adonner à des activités génératrices de revenus.

    ‘’L’université fonctionne à partir des ressources dont elle dispose, mais nous avons besoin de ressources additionnelles’’, a déclaré Dr Jean Birane Gning.
    Il a en en ce sens préconisé un changement de paradigme, qui permette d‘avoir des ressources supplémentaires, afin de soulager le budget du CROUS-SS, de l’USSEIN.

    ‘’Il y a véritablement un paradoxe à l’USSEIN, car la taille du personnel dépasse largement nos capacités financières’’, a fait savoir le directeur du CROUS-SS.
    C’est pourquoi, il a estimé que la rationalisation et l’optimisation ‘’du peu de ressources’’ s’imposent à lui et à ses collaborateurs.

    ADE/ABB

  • SENEGAL-JEUX-INFRASTRUCTURES / Sédhiou : vers la construction d’une agence régionale de la LONASE (directeur)

    SENEGAL-JEUX-INFRASTRUCTURES / Sédhiou : vers la construction d’une agence régionale de la LONASE (directeur)

    Sédhiou, 23 fév (APS) – Le directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), Toussaint Manga, a annoncé, dimanche, la construction d’une agence moderne, à Sédhiou (sud), ajoutant que le site devant abriter une telle infrastructure a déjà été trouvé.

    ‘’La LONASE prévoit la construction d’une agence moderne et équipée, accessible à tous, dans la circonscription régionale de Sédhiou. Nous avons déjà trouvé le site qui doit l’abriter’’, a-t-il déclaré.

    Toussaint Manga s’exprimait dans la capitale Pakao où il séjourne dans le cadre d’une tournée qu’il effectue dans plusieurs régions du Sénégal pour échanger avec les responsables régionaux de la LONASE et les parieurs.

    ‘’ Nous voulons que les parieurs n’aient plus à parcourir des kilomètres pour bénéficier des services de la LONASE. C’est dans cette optique que nous avons lancé cette tournée de partage avec le personnel local pour explorer les possibilités d’extension de notre structure’’, a-t-il ajouté.

    Selon le directeur général de la LONASE, le processus des requêtes pour l’obtention de l’autorisation de construire est en cours, et ‘’les travaux de la nouvelle agence devraient démarrer probablement en mars’’.

    Au cours de ses discussions avec les agents de la LONASE et les parieurs de Sédhiou, il a suggéré aux premiers de s’organiser afin de bénéficier d’un accompagnement en matière de santé et de retraite.

    ‘’Nous sommes partenaires, et les conditions de travail et la carrière des vendeurs nous préoccupent beaucoup’’ a-t-il dit, promettant dans le même temps de les doter en kiosques de vente en quantité suffisante.

    ‘’La direction des grands projets de la LONASE a validé cette demande et a transmis aux partenaires la requête pour la livraison de soixante-seize kiosques qui vont être installé incessamment’’, a fait savoir Toussaint Manga.

    Leur installation dépendra de la prospection sur le réseau et progressivement, les kiosques seront livrés afin de permettre aux parieurs d’accéder plus facilement aux services de la LONASE, a souligné le directeur général de la LONASE.

    OB/ABB

  • SENEGAL-ELEVAGE-DECLARATION / Les éleveurs veulent contribuer ‘’fortement’’ à la disponibilité des produits d’origine animale

    SENEGAL-ELEVAGE-DECLARATION / Les éleveurs veulent contribuer ‘’fortement’’ à la disponibilité des produits d’origine animale

    Kaolack, 23 fév (APS) – Les acteurs de l’élevage ont émis des ‘’propositions fortes’’ visant à améliorer la disponibilité des produits d’origine animale, leur transformation et leur commercialisation, pour une plus grande contribution au développement socioéconomique du Sénégal, a déclaré, samedi, Matar Bâ, un des responsables d’une association d’éleveurs.

     ‘’Les acteurs de l’élevage ont émis des propositions fortes aux fins d’améliorer la disponibilité des produits animaux, leur transformation et leur commercialisation pour une plus grande contribution du sous-secteur de l’élevage au développement socioéconomique du Sénégal’’, a-t-il notamment dit.

    Matar Bâ s’exprimait ainsi dans une déclaration prononcée, samedi, à l’occasion de la cérémonie officielle de la neuvième édition de la Journée nationale de l’élevage, présidée, samedi, à Kaolack (centre), par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    Cet évènement a été placée sous le thème : ‘’La valorisation des produits d’origine animale : un stimulateur pour la souveraineté alimentaire du Sénégal’’.

    ‘’L’économie des principales recommandations fait ressortir les points saillants déclinés ainsi qu’il suit : l’adoption du décret portant l’application du code pastoral pour sa mise en œuvre effective, le parachèvement de l’érection du Ranch Djibo Leity Kâ de Dolly en établissement public à caractère industriel et commercial par l’adoption du projet de décret en instance de signature’’, a souligné Matar Bâ dans la déclaration dite de Kaolack.

    Le renforcement de l’appui institutionnel pour asseoir les bases d’une professionnalisation durable des acteurs de l’élevage, le renforcement des mécanismes et instruments de financements des activités du sous-secteur font également partie desdites recommandations.

    Selon Matar Bâ, les éleveurs ont plaidé pour la création de coopératives agricoles communautaires, pour moderniser le sous-secteur, particulièrement dans les corridors de transhumance.

     ‘’La mobilisation du financement nécessaire à la réalisation des coopératives agricoles communautaires à orientation élevage est évaluée à 300 milliards de francs CFA pour la période 2025-2029’’, a-t-il déclaré.

     Les doléances des éleveurs

    Les organisations d’éleveurs du Sénégal souhaitent le renforcement de la lutte contre les feux de brousse, l’application stricte des textes relatifs au vol de bétail, la prise en compte des cultures fourragères par les collectivités territoriales, avec l’affectation du foncier dédié, l’audit et le renforcement du fonds revolving de l’opération pour la sauvegarde du bétail, afin d’améliorer les conditions d’accès des éleveurs à l’alimentation du bétail.

    ‘’Les recommandations suggèrent l’installation d’usines de fabrique d’aliment de bétail dans les grands pôles d’élevage, la réalisation de fourrages pastoraux équipés de kits solaires et la mise en place de mécanismes de gestion efficace, la couverture des zones de transhumance par les réseaux de télécommunication mobile, en particulier au Ranch de Dolly’’, a énuméré le porte-parole des éleveurs du Sénégal.

    Le recours à l’assurance agricole en tant qu’intrant de sécurisation des investissements en élevage fait également partie de leurs doléances.

    Les éleveurs du Sénégal souhaitent en outre l’élaboration d’un plan national d’amélioration génétique, le renforcement du potentiel génétique du cheptel à travers l’insémination artificielle et l’amélioration des races locales, le renforcement du Centre national d’amélioration génétique de Dahra, au nord du Sénégal, en infrastructures et en équipements modernes.

    En ce qui concerne la valorisation des produits d’origine animale, Matar Bâ a déclaré que les acteurs des différentes filières recommandent le renforcement des infrastructures de collecte, de transformation, de conservation et de commercialisation des produits animaux, la lutte contre l’abattage clandestin, la mise en place d’un programme d’équipement et de modernisation des filières animales.

     Les éleveurs plaident en outre pour l’accès à l’eau, à l’électricité, aux emballages à des prix compétitifs, à un financement adapté aux différents maillons des chaines de valeur animales, une meilleure protection des filières par l’adoption de mesures fiscales incitatives, une meilleure intégration des produits locaux par les industries de transformation agroalimentaires, la formation des acteurs aux technologies de transformation des produits animaux et le renforcement des capacités des acteurs en gestion technique et financière des entreprises.

    Une des priorités du nouveau référentiel des politiques publiques est de bâtir des moteurs de croissances à partir des chaines de valeur dans les pôles territoires grâce à l’exploitation des opportunités du pays notamment celles végétales et animales en soutien aux filières existantes, a rappelé M. Bâ.

     ‘’A la suite de nombreuses consultations des éleveurs du Sénégal, à travers les différentes filières animales, les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces ont été bien identifiées’’, a-t-il souligné.

     ADE/ABB

  • SENEGAL-SOCIAL-INITIATIVES / Les colibris du Fouta, une association au service de la communauté

    SENEGAL-SOCIAL-INITIATIVES / Les colibris du Fouta, une association au service de la communauté

    Woudourou, 23 fév (APS) – ‘’Les colibris du Fouta’’, est une association caritative qui œuvre exclusivement dans la santé, à travers des caravanes médicales et autres dons de médicaments, dans un esprit de don de soi au service de leur communauté.

    Elle tire son nom du colibri, le plus petit oiseau du monde qui, d’après une légende amérindienne, tentait d’éteindre un incendie dans la forêt amazonienne.

    ‘’Le nom +Les colibris du Fouta+ est tiré d’une légende amérindienne dans laquelle est relatée l’histoire d’un petit colibri dans la forêt amérindienne qui prenait feu. Le petit oiseau s’activait à l’éteindre avec son tout petit bec en cherchant de l’eau », a déclaré Maimouna Bâ, la trésorière de l’association.

    Elle s’exprimait, dimanche au cours d’un entretien avec l’APS, à l’occasion des journées médicales organisées, par l’association, à Woudourou, dans le département de Matam (nord), de vendredi à aujourd’hui.

    D’après la légende, les autres animaux lui ont demandé s’il pouvait éteindre à lui seul cet incendie. En réponse, le colibri ou oiseau-mouche a dit qu’il ne pouvait l’éteindre tout seul, mais qu’il se devait de jouer sa partition, selon ses possibilités.

    Selon Maimouna Bâ, le nom de leur association reflète justement cette philosophie qui veut que si individuellement chacun s’acquittait de ce qui lui incombe et ce qu’il sait faire, l’on peut réussir collectivement à résoudre les problèmes.

    ‘’C’est pourquoi, les bénévoles de l’association sont imprégnés de cette philosophie, qui encourage tout un chacun à participer, à son niveau et selon ses possibilités, aux actions et activités de la communauté’’, a précisé Maïmouna Bâ.

    C’est ainsi que, a-t-elle ajouté, dans un dynamique de pédagogie par l’exemple, les bénévoles de l’association essaient toujours de se demander ce qu’ils peuvent offrir à leur communauté, sans rien attendre en retour. En d’autres termes, comme l’énonce la théologie chrétienne, ‘’le don de soi est le fil rouge de la Bible’’.

    ‘Les Colibris du Fouta+ est une association basée en région parisienne, en France. Elle regroupe des Sénégalais de la diaspora, mais aussi de bonnes volontés ayant à cœur de mettre à profit leur savoir-faire et savoir-être au bénéfice des populations pour un meilleur accès aux soins.

    D’après la trésorière, originaire d’Aéré Lao, dans le département de Podor, l’association a été officiellement créée en 2024, mais les membres appelés travaillent ensemble depuis 2002.

    Avant Woudourou, ‘’Les colibris du Fouta’’ avaient organisé des journées médicales à Aéré, à deux reprises, à Baïla, dans le département de Bignona (sud), en partenariat avec Kassoumaye 78, une autre association de ce genre, basée elle aussi en France.

    Bien qu’évoluant dans le domaine de la santé, ses membres, à un moment donné, s’activent également dans d’autres secteurs comme l’éducation, a fait savoir Maïmouna Bâ.

    AT/ABB

  • VIDEO / Touba Tranquille, un potentiel économique contrarié par le réseau téléphonique

    VIDEO / Touba Tranquille, un potentiel économique contrarié par le réseau téléphonique

    A l’heure de lancer le  »New Deal Technologique », un important projet étatique censé matérialiser la souveraineté numérique, des localités du pays semblent être laissées en rade par le développement technologique. C’est le cas de Touba Tranquille, village niché sur la ligne frontalière avec la Gambie voisine. Dombondir, Mahmouda Diola, Katak, Macouda sont entre autres localités où passer un coup de fil ou surfer sur internet reste toujours un grand luxe. Dans cette partie du pays, le désenclavement est aussi d’ordre numérique. Cette situation renforce le sentiment d’exclusion chez les habitants dont le potentiel économique est bloqué par le défaut de réseau téléphonique.
  • SENEGAL-SECURITE / Saraya : des malfaiteurs braquent trois véhicules de transport et emportent la somme d’un million 200 mille francs CFA (source sécuritaire)

    SENEGAL-SECURITE / Saraya : des malfaiteurs braquent trois véhicules de transport et emportent la somme d’un million 200 mille francs CFA (source sécuritaire)

    Kédougou 23 (APS) – Des individus armés ont braqué, samedi, trois véhicules de transport en commun et plusieurs motos sur l’axe Missirah Sirimana et le village de Kondokhou, dans le département de Saraya (est), emportant la somme de 1 million 200 mille francs CFA, a appris l’APS de source sécuritaire.

    ‘’Un groupe d’individus lourdement armés de kalachnikovs, de machettes et des gourdins ont fait irruption sur la piste Missirah Sirimana- Kondokhou en allant dans la commune de Saraya’’, a indiqué la même source, ajoutant que les assaillants ont dépouillé tous les passagers dont un de nationalité française qui a été délesté de 350 mille francs CFA.

    Après leur forfait, les braqueurs ont tiré des coups de feu en l’air, avant de se fondre dans la nature, a-t-elle ajouté.

    Des agents de la brigade de la gendarmerie territoriale de Saraya se sont rendus sur les lieux afin de procéder au constat, et ont relevé des traces de pneus de motos utilisés par les malfaiteurs, qui ont pris la direction de la frontière entre le Sénégal et le Mali, a fait savoir la même source.

    PID/ABD/ABB

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Préparation CAN U17 : le Sénégal bat l’Egypte et termine premier du tournoi du Maroc

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Préparation CAN U17 : le Sénégal bat l’Egypte et termine premier du tournoi du Maroc

    Dakar, 23 fév (APS) – L’équipe nationale du Sénégal des moins de 17 ans a battu (1-0) celle de l’Egypte, samedi, terminant ainsi à la première place du tournoi international préparatif de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de la catégorie, organisé par la Fédération royale marocaine de football (FRMF).

    Avec 7 points, deux victoires et un match nul, et six buts marqués et aucun encaissé, les Lionceaux, champions en titre, entendent conserver leur trophée.
    Les protégés de l’entraineur Pape Faye avaient dominé (5-0) la Zambie avant d’être tenus en échec (0-0) par le pays organisateur, le Maroc, qui a battu la Zambie par 2 buts à 1.

    Le Maroc termine ce tournoi, qu’il a accueilli du 18 au 22 février, à la deuxième place avec 5 points ; la troisième place revenant à l’Egypte (4 pts).

    Le Maroc va accueillir la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations U17, du 30 mars au 19 avril prochain.

    L’équipe nationale du Sénégal des moins de 17 ans est logée dans la poule C avec la Gambie, la Somalie et la Tunisie, dans cette compétition, élargie récemment par la Confédération africaine de football à 16 équipes.

    Les Lionceaux, tenants du titre, vont retrouver les Baby Scorpions de la Gambie, qu’ils avaient battus en novembre, en demi-finale du tournoi qualificatif de la zone UFOA A.

    BHC/ABB

  • SENEGAL-UNIVERSITE / L’UCAD rend hommage aux professeurs Abdoulaye Bathily et Boubacar Barry

    SENEGAL-UNIVERSITE / L’UCAD rend hommage aux professeurs Abdoulaye Bathily et Boubacar Barry

    Dakar, 23 fév (APS) – Des hommages appuyés ont été prononcés, samedi, à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), à l’issue du colloque international sur le thème : ‘’Dynamiques autour du fleuve Sénégal’’, pour saluer les travaux remarquables des professeurs Abdoulaye Bathily et Boubacar Barry sur la compréhension de la Sénégambie et de l’histoire de l’Afrique.

    Cette rencontre scientifique de trois jours a été organisée pour rendre hommage à ces deux éminents historiens, qui ont consacré plus de quatre décennies au rayonnement du département d’histoire de l’UCAD.

    ‘’L’un des plus grands apports de Barry et de Bathily est d’avoir su articuler la longue durée des dynamiques africaines avec une critique du prisme européen’’, a déclaré le rapporteur du colloque, le professeur Mamadou Bodian.

    ‘’Ils ont montré que la Sénégambie ne saurait être réduite en une construction coloniale, mais qu’elle est un espace fluide traversé par les mobilités des résistances et des reconfigurations pertinentes’’, a-t-il ajouté

    Selon lui, en affirmant cette historicité propre, Barry et. Bathily ont contribué à ‘’poser les bases de l’histoire connectée, où le local et le global se conjuguent dans un dialogue constant.’’

    Pour le professeur Saliou Ndiaye, ‘’Abdoulaye Bathily, ‘’au-delà du militant précieux pour le mouvement social sénégalais, a été pour nous tous (…) un homme extrêmement séduisant, tonifiant, vigilant, avec un don inné de l’enseignement, de l’éducation et de la discussion, un discuteur passionné, responsable, tenable, tenace, naturel très indulgent.’’

    ‘’Son goût immodéré pour la liberté de penser et son ambition constante pour l’institution’’, a-t-il dit, ‘’l’avait conduit à tous les combats pour l’amélioration des conditions de vie des enseignants, les ordres de la recherche, le financement des publications, les réformes de l’université.’’

    S’agissant de Boubacar Barry, l’ancien recteur de l’UCAD (2010-2014) a salué un professeur qui est ‘’connu et respecté de toute la communauté universitaire internationale, pour la qualité de ses travaux et pour son implication effective dans tous les groupes de recherche.’’

    ‘’Il a toujours manifesté une curiosité permanente, un amour passionné pour sa discipline. Il reste pour nous tous celui qui incarne l’exigence et la rigueur tout autant que la liberté et la fraternité, celui qui accordait une attention toute particulière aux jeunes qu’il accueillait dans son bureau, les écoutait, leur prodiguait des conseils.’’

    Prenant la parole, le professeur Boubacar Barry a remercié ‘’le département d’histoire, tous les scientifiques et jeunes chercheurs qui ont participé à ce colloque remarquable’’, qui lui a permis de ‘’mesurer à quel point l’essentiel de son existence est ‘’vouée à l’université.’’

    ‘’Boubacar Barry est le meilleur historien de notre génération. Il a été toujours à la tâche malgré tous les handicaps de départ. Il est le premier à s’être ouvert à tous les mondes académiques de tous les cinq continents’’, a, de son coté, soutenu le professeur Abdoulaye Bathily, qualifiant ce colloque de ‘’banquet de la connaissance.

    ‘’Ce colloque, à coup sûr, fera date pour l’ensemble de la communauté universitaire, à cause de la qualité des participants et de leurs contributions’’, a-t-il laissé entendre.

    L’envoyé spécial du président Diomaye Faye auprès de la confédération de l’Alliance des États du Sahel a en outre plaidé pour que ce ‘’travail remarquable’’, que constitue ce colloque, se poursuit, afin de mettre l’université ‘’au service du peuple et de l’africanité.’’

    MK/ABB

  • AFRIQUE-CINEMA / Ouverture du FESPACO 2025 : l’image d’un Burkina résilient

    AFRIQUE-CINEMA / Ouverture du FESPACO 2025 : l’image d’un Burkina résilient

    +++Par Aboubacar Demba Cissokho et Fatou Kiné Sène+++

    Ouagadougou, 22 fév (APS) – Une chorégraphie axée sur la résilience et la volonté d’un peuple de rester debout, ancré dans ses valeurs de dignité, a consacré l’ouverture de la 29-ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), a constaté l’Agence de presse sénégalaise.

    Intitulé ‘’Ouili’’ (Lève-toi, en dioula), le spectacle mis en scène par Aristide Tarnagda fait clairement référence à la situation sociopolitique et sécuritaire que traverse le Burkina Faso, marquée par des attaques terroristes dans de nombreuses contrées du pays. La cérémonie s’est déroulée en présence du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, et le maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, président du Tchad, pays invité d’honneur de cette édition.

    Tarnagda, assisté de Aguibou Bougobali Sanou, avec des artistes de plusieurs disciplines, ont proposé un spectacle qui a fait appel au passé, utilisé comme miroir et reflet d’un présent contrarié, mais plein de promesses de projection vers un futur plein d’espoir pour le Burkina Faso et tous les peuples en lutte pour plus de liberté, de justice, d’indépendance et d’égalité. ‘’Ouili’’ est un mélange harmonieux de musique, de conte, de danse, de textes, de musique et de cinéma, exécuté par 120 artistes mobilisés depuis près de deux mois.

    Le Fespaco 2025 appelle à s’ancrer dans nos valeurs, selon Khady Diène Gaye

    Pour le ministre sénégalais de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, cette édition du festival panafricain, axée sur le thème : ‘’Cinémas d’Afrique et identités culturelles’’, appelle les peuples à s’ancrer dans les valeurs africaines. Elle a assisté pour la première fois à la cérémonie officielle d’ouverture de la 29ème édition du FESPACO (22 février au 1er mars) au palais des sports de Ouaga 2000, dans la capitale burkinabé.

     » (…) Cette édition du FESPACO, avec comme pays invité d’honneur le Tchad, et placée aussi sous le signe de l’identité culturelle africaine, nous renvoie tous, les pays africains, et particulièrement les pays de l’Afrique de l’Ouest, à l’obligation de rester fortement ancrés dans nos valeurs traditionnelles culturelles », a-t-elle dit à la fin de la cérémonie.

    Pour Mme Gaye, le thème de cette édition « Cinémas africains et identités culturelles » est  » en parfaite corrélation et en parfait arrimage avec le nouveau référentiel des politiques publiques de développement qui veut asseoir une vision d’un Sénégal prospère, juste, souverain, mais aussi ancré dans une Afrique et dans nos valeurs fortes culturelles ».

    Khady Diène Gaye a apprécié la cérémonie qui fut  »très belle et plus riche en symboles. »  »A travers les différentes allocutions qui se sont succédées, nous tous restons convaincus que c’est à travers la culture, l’art, les différentes formes d’expressions culturelles, à savoir le cinéma que nous pourrons asseoir un véritable développement durable. », a-t-elle soutenu.

    Selon Khady Diène Gaye, l’Afrique regorge de talents, des références qui ne doivent pas être importés pour la jeunesse, qui constitue la plus grande majorité de nos populations. Elle faisait allusion au spectacle d’ouverture intitulé ‘’Ouili’’ (Lève-toi, en dioula) appelant à la persévérance pour sortie de cette violence notée sur le continent.

    Le Sénégal présent avec une délégation de soixante membres

    Des talents sénégalais tels que Sembène Ousmane, Mohamed Mbougar Sarr, Felwine Sarr, Souleymane Cisse du Mali, etc., ont été cités parmi ceux qui ont montré la voie pour une Afrique unie, solidaire, prospère, ancrée dans des valeurs fortes. Selon Khady Diène Gaye, le Sénégal a contribué à l’organisation de cette édition du FESPACO comme il l’a toujours fait. ‘’Le Sénégal est venu avec son appui comme chaque fois et cela a été remis à la délégation générale du FESAPACO’’, a-t-elle signalé.

    Le Sénégal est présent à cette 29-ème édition du FESPACO avec une délégation d’une soixantaine de personnes, a fait savoir le ministre, estimant qu’une sélection record de plus d’une vingtaine de films représentent le Sénégal.

    Pour chaque film, renseigne le ministre, ‘’il y a des thématiques très riches, assez variées à l’image d’’’Une si longue lettre’’, de la réalisatrice Angèle Diabang, et ‘’Timpi Tampa’’, d’Adama Bintou Sow. ‘’Nous espérons qu’on rentrera avec des trophées à la clôture’’, a-t-elle lancé, relevant qu’avec son équipe du département de la Culture, elle fera ‘’tout pour accompagner le cinéma sénégalais et, au-delà, le cinéma ouest africain’’.

    ADC/FKS