Année : 2025

  • SENEGAL-ARABIESAOUDITE-PELERINAGE / Le ministre saoudien du Hajj et de la Oumra à Dakar pour offrir des « facilités » aux pèlerins sénégalais

    SENEGAL-ARABIESAOUDITE-PELERINAGE / Le ministre saoudien du Hajj et de la Oumra à Dakar pour offrir des « facilités » aux pèlerins sénégalais

    Dakar, 6 fev (APS) – Le ministre saoudien du Hajj, ou grand pèlerinage, et de la Oumra, effectue une visite au Sénégal, où il est venu s’enquérir des besoins des Sénégalais devant effectuer le pèlerinage 2025 à la Mecque, et d’y apporter les meilleures solutions, a-t-il dit.

    ‘’Notre visite au Sénégal vise à améliorer les services offerts aux pèlerins et visiteurs de ce pays, en écoutant directement leurs besoins, afin de mieux y répondre et d’explorer les possibilités d’amélioration et leur offrir davantage de facilités’’, a déclaré Tawfiq bin Fawzan Al-Rabiah.

    Il s’exprimait ainsi lors d’un point de presse qu’il a tenu dans la foulée de sa première visite au Sénégal au cours de laquelle il a également rencontré le chef de l’Etat, d’autres officiels sénégalais et des voyagistes.

    Cette visite, a dit le ministre saoudien, s’inscrit dans le cadre d’une série de déplacements qu’il effectue à travers le monde pour ‘’explorer de nouvelles opportunités de coopération afin d’assurer une expérience des relations directes avec nos partenaires et mieux servir les fidèles, améliorer les infrastructures au service des pèlerins’’.

    Tawfiq bin Fawzan Al-Rabiah a également indiqué qu’il est venu, à Dakar, pour inaugurer le bureau de délivrance des visas « Tashir », qui permet aux Sénégalais de les obtenir sans intermédiaires, à un coût raisonnable et en moins de 48 heures.

    ‘’Je suis venu ici pour annoncer les accords signés entre (…) Flynas et Air Sénégal’’, les compagnies aériennes saoudienne et sénégalaise en charge du transport des pèlerins sénégalais pour le Hajj 2025, qui débute le huitième jour du douzième mois lunaire, correspondant au 4 juin du calendrier grégorien.

    Pèlerinage 2.0

    Cette année, les autorités du royaume d’Arabie saoudite ont accordé un quota de 12 mille 860 pèlerins au Sénégal, dont 80% seront convoyés par les voyagistes privés, selon le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, le général de division Mamadou Gaye.

    Les vols de départ vont démarrer entre le 17 et le 24 mai et les retours se feront du 12 juin au 22 juin.

    Lors de son point de presse, le ministre saoudien du Hajj et de la Oumra a également annoncé des innovations numériques censées faciliter la préparation et le pèlerinage proprement dit.

     ‘’Nous avons lancé la plateforme « Nusuk », qui facilite la planification et l’exécution du pèlerinage. L’introduction de la carte « Nusuk » et du portefeuille numérique simplifie les transactions financières des fidèles [tandis que] le programme « Nusuk Care » assure un accompagnement personnalisé aux pèlerins’’, a souligné Tawfiq bin Fawzan Al-Rabiah.

    ABB/SKS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Louga : la LONASE inaugure son nouveau siège pour renforcer sa présence régionale

    SENEGAL-SOCIETE / Louga : la LONASE inaugure son nouveau siège pour renforcer sa présence régionale

    Louga, 6 fév (APS) – La Loterie nationale sénégalaise (LONASE) a inauguré, jeudi, son siège à Louga, une étape déterminante dans sa stratégie de modernisation et de renforcement de sa présence régionale.

    ‘’Cet événement marque une étape clé dans notre engagement à renforcer notre présence régionale et à offrir les conditions de travail optimales à nos équipes tout en améliorant la qualité du service à nos clients et partenaires’’, a déclaré le directeur général de la LONASE, Toussaint Manga.

    La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence de plusieurs autorités administratives, dont l’adjoint au gouverneur chargé du Développement, Papa Leity Mar, et de l’adjoint au maire de la ville de Louga, Mor Sylla.

    Toussaint Manga a indiqué que ‘’l’inauguration de ce nouveau local s’inscrit dans la dynamique de modernisation » du réseau de la LONASE visant à  »rapprocher » ses services des populations et à optimiser l’expérience de ses partenaires.

     

    DS/OID/ABB

  • SENEGAL-EDUCATION-APPUI / Dagana : du matériel informatique et pédagogique offert au lycée de Richard-Toll

    SENEGAL-EDUCATION-APPUI / Dagana : du matériel informatique et pédagogique offert au lycée de Richard-Toll

    Richard-Toll, 6 fév (APS) – La Fondation Marie Louise a offert, jeudi, du matériel informatique et pédagogique au lycée de Richard-Toll pour  »soutenir les efforts des responsables » de l’établissement.

    ‘’Nous venons mettre à la disposition du lycée un photocopieur d’une grande capacité assorti de consommables dont cinq caisses de papier et huit ordonnateurs fixes pour accompagner l’école et soutenir les efforts des responsables pour garantir la qualité des enseignements », a déclaré Cheikh Ibrahima Gaye, administrateur général de la Fondation.

    Il s’exprimait lors de la cérémonie de réception du matériel scolaire en présence des acteurs éducatifs et des agents de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS).

    Cet acte, a-t-il indiqué, s’inscrit dans le cadre de la politique d’appui et d’accompagnement de la fondation envers les établissements scolaires, avec comme seul objectif ‘’renforcer les équipements des écoles et y bâtir ensemble, une structure d’excellence ».

    L’administrateur général a expliqué que cet appui survient à la suite d’une sollicitation faite par l’administration du lycée de Richard-Toll dans le cadre du renforcement de ses équipement scolaires.

     »Par ce geste, nous venons ainsi répondre à une requête du lycée de Richard-Toll qui a formulé des doléances parmi lesquelles le renforcement des équipements de reprographie, l’extension du parc informatique et l’installation d’équipements sportifs’’, a-t-il encore souligné.

    Il a annoncé en outre que la Fondation va procéder à l’installation d’équipements sportifs au terrain de Basket-ball et à l’équipement en livres de la bibliothèque du lycée.

    Le proviseur du lycée de Richard-Toll, Mohamadou Fall, s’est dit satisfait de ce don qui ‘’vient à son heure pour soulager le personnel de l’administration confronté au manque de matériels’’.

    Il a invité la Fondation et la CSS, son partenaire, à continuer à accompagner le lycée.

    OG/AT/SKS/AB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Grande muraille verte : des préoccupations à examiner décelées par l’audit institutionnel et organisationnel

    SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Grande muraille verte : des préoccupations à examiner décelées par l’audit institutionnel et organisationnel

    Dakar, 6 fev (APS) – Les résultats de l’audit institutionnel et organisationnel de l’Agence panafricaine de la grande Muraille verte (APGMV) ont révélé un certain nombre de préoccupations à examiner, a indiqué, jeudi, le ministre sénégalais de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.

    Parmi ces préoccupations figurent le modèle de financement durable et les ajustements juridiques nécessaires pour consolider le cadre opérationnel et statutaire de cette initiative panafricaine, a-t-il précisé.

    ‘’Ces préoccupations méritent que nous nous y penchions par un examen approfondi afin de doter l’initiative de mécanismes de coordination, d’harmonisation des actions et d’appui à la mobilisation des ressources’’, a insisté le ministre.

    Daouda Ngom intervenait à l’ouverture des travaux du Comité technique des experts chargés d’examiner les conclusions et recommandations de l’audit institutionnel et organisationnel de l’Agence panafricaine de la grande Muraille verte et des structures nationales.

    Coorganisée par le Sénégal, le Mali et la Mauritanie, ce sommet de Dakar se déroule du 5 au 7 février avec une réunion des experts. La réunion du Conseil des ministres de l’Agence panafricaine de la grande Muraille verte qui mettra un terme à ce sommet, se tiendra vendredi.

    Il a indiqué que  »le modèle financement durable de la l’Agence doit inclure les contributions des États membres, des partenaires techniques et financiers et des initiatives privées ».

    ‘’Parmi les préoccupations à revoir, a-t-il ajouté, figurent également la définition des niches stratégiques permettant d’optimiser les services offerts par l’Agence, entre autres, le financement carbone et les projets de reforestation.’’

     ‘’Il y a aussi la reformulation des mandats pour garantir une meilleure clarté et un alignement institutionnel, à la fois pour l’Agence panafricaine et les structures nationales et le nouveau schéma institutionnel et organisationnel proposé pour répondre aux exigences modernes de gouvernance et de performance’’, a-t-il ajouté.

    Douada Ngom a indiqué qu’il est attendu de ces deux jours de réunion des experts ‘’la validation des rapports provisoires produits, une proposition d’une feuille de route pour leur mise en œuvre et enfin, une proposition de recommandations à soumettre aux ministres en charge de la grande Muraille verte des États membres’’.

    ‘’Ces propositions et recommandations, selon lui, permettront de surmonter les faiblesses organisationnelles notées afin de mieux mobiliser les ressources humaines et financières nécessaires à la mise en œuvre de cette ambitieuse initiative.’’

    Il a invité les experts à exploiter et analyser avec toute la rigueur qui sied les documents soumis à leur attention.

    ‘’Nous, les ministres, attendons de vous, experts, des propositions et recommandations objectives sur les contributions statutaires et le renouvellement des mandats des instances dirigeantes de l’APGMV’’, a-t-il lancé.

    L’Agence panafricaine de la grande Muraille verte (APGMV) a été créée le 17 juin 2010 à N’Djamena, au Tchad, sous l’égide de l’Union africaine et de la CEN-SAD.

    ‘’Cette initiative, un maillon essentiel au développement durable de notre continent, a fait du chemin depuis et baigne, aujourd’hui, dans des incertitudes qui ont valu la nécessité de procéder à un audit institutionnel et organisationnel, pour tenter d’ouvrir des perspectives meilleures’’, a expliqué le ministre.

    L’audit est financé par la Banque africaine de développement (BAD).

    Daouda Ngom a assuré que le Sénégal, en tant que pays facilitateur et catalyseur, ne ménagera aucun effort pour l’expression et la valorisation des potentialités de la grande Muraille verte.

    Il a réitéré  »l’engagement du gouvernement du Sénégal à soutenir pleinement » cette initiative.

    Dr Sékouna Diatta, Directeur général de l’Agence sénégalaise de reforestation et de la Grande muraille verte (ASERGMV), a estimé que cette session organisée avec le soutien de partenaires tels que la BAD, et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), est ‘’une avancée majeure dans la vie de l’Agence panafricaine’’.

    Projet phare de l’Union africaine, la grande Muraille verte est une initiative qui vise à réhabiliter les écosystèmes dégradés, promouvoir une agriculture durable, renforcer la résilience des écosystèmes et des communautés et lutter efficacement contre les effets négatifs de la désertification et du changement climatique.

    MT/AB/ASG/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-VISION / Présentation d’un rapport de contribution du CREDA à l’Agenda Sénégal 2050, samedi

    SENEGAL-ECONOMIE-VISION / Présentation d’un rapport de contribution du CREDA à l’Agenda Sénégal 2050, samedi

    Dakar, 6 fév (APS) – Le Centre de recherches et d’études pour le développement en Afrique (CREDA) va présenter, samedi, à 10h, à l’institut Confucius de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), un rapport de contribution à l’Agenda Sénégal 2050, a appris l’APS de son président, Alioune Badara Sy.

     »Cette contribution n’enlève en rien la pertinence et la qualité du contenu du Nouveau référentiel. Au contraire, il rentre dans le sillage de l’élargissement des perspectives d’actions, en proposant des axes opérationnels sur trois années, afin de poser les jalons du développement à travers vingt sous-secteurs », a-t-il ajouté.

    A ce propos, M. Sy a rappelé que le Premier ministre, Ousmane Sonko qui, lors du lancement officiel du Référentiel Sénégal 2050, avait  »exhorté l’ensemble des forces vives de la nation sénégalaise à s’approprier ce nouvel instrument des politiques publiques et y apporter des améliorations, si nécessaire ».

     »Cet esprit d’ouverture républicaine a poussé le CREDA, à travers son programme Management Leadership à organiser un atelier de partage sur l’Agenda avec la participation de sommités africaines de divers horizons, ayant permis la production de ce document », a-t-il ajouté.

    MK/SKS/OID

  • SENEGAL-GENRE-TRAVAIL / Tambacounda : des acteurs outillés sur la non discrimination basée sur le genre

    SENEGAL-GENRE-TRAVAIL / Tambacounda : des acteurs outillés sur la non discrimination basée sur le genre

    Tambacounda, 6 fév (APS) – Un atelier de sensibilisation sur la non discrimination basée sur le genre et la prise en charge de la dimension genre en milieu professionnel s’est ouvert, jeudi, au profit des responsables de ressources humaines des entreprises et des délégués de personnels de la région de Tambacounda.

    ‘’Il s’agit à travers cet atelier de démultiplier les bonnes pratiques, de sensibiliser les délégués de personnel d’entreprises qui représentent les travailleurs mais également les responsables des ressources humaines qui assurent la gouvernance des entreprises, pour qu’ils prennent en compte tout ce qui est aspect genre et lutte contre les inégalités’’, a déclaré Demba Diop, conseiller technique à l’agence coopération internationale allemande pour le développement (GIZ).

    Demba Diop intervenait en marge d’un atelier organisé par le ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, en partenariat avec le Projet ensemble vers la réforme du travail de la GIZ et l’axe Est (Tambacounda & Kédougou) de l’Inspection du travail.

    L’objectif principal visé à travers ces deux jours de formation est de sensibiliser les parties prenantes sur les questions de genre, de créer un cadre de dialogue social axé sur les droits et la promotion de l’égalité et de l’équité de genre en matière de travail et de protection sociale dans la perspective d’une approche systémique et inclusive.

    Parmi les résultats attendus de l’atelier figurent, entre autres, des actions d’amélioration des conditions des femmes en entreprise et une série d’activités de lutte contre les discriminations et la promotion de l’approche genre en milieu professionnel.

    L’adjoint au gouverneur de la région de Tambacounda, chargée du développement Diarryatou Ndiaye, a salué l’organisation de cette session de formation au profit des acteurs du travail de la région du Sénégal oriental, soulignant la nécessité de renforcer la protection sociale et la lutte contre les inégalités de genre.

    Elle a invité ainsi les bénéficiaires de cette formation à être des relais pour en vulgariser les acquis.  »Tous les travailleurs de manière générale doivent bénéficier de ce genre d’atelier (…). Les délégués de personnels et responsables de ressources humaines doivent servir de relais pour partager les connaissances reçues au sein des entreprises », a-t-elle lancé.

    ABD/AB/SKS/ASG

  • SENEGAL-CINEMA / Un réalisateur sénégalais réaffirme son parti-pris pour l’érection d’un Centre national de la cinématographie

    SENEGAL-CINEMA / Un réalisateur sénégalais réaffirme son parti-pris pour l’érection d’un Centre national de la cinématographie

    Dakar, 6 fév (APS) – Le cinéaste et producteur sénégalais, Clarence Thomas Delgado, a réaffirmé, mercredi, son parti-pris pour l’érection d’un Centre national de la cinématographie (CNC) pour le Sénégal, convaincu que c’est le combat à mener pour faire de ce secteur une industrie à part entière, et partant, un levier de développement.

     »D’où notre parti-pris pour l’érection d’un Centre national de la cinématographie, une proposition enrichie par différents acteurs du cinéma et transmise à la direction de la cinématographie pour étude, en soutien à la création aux œuvres cinématographiques, avec une autonomie de gestion et dans lequel, les acteurs du cinéma et l’Etat travailleront en synergie. (…) le but à atteindre, c’est de faire véritablement de ce secteur, une industrie à part entière, et partant, un levier de développement », a-t-il écrit dans une lettre ouverte adressée aux autorités et dont l’APS a reçu une copie.

    Le cinéaste invite les uns et les autres à ne pas se tromper de combat, car le  »financement du cinéma est une chose, mais le but à atteindre, c’est de faire véritablement de ce secteur, une industrie à part entière, partant, un levier de développement ».

    M. Delgado a indiqué qu’en dépit des efforts de structures comme le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (FOPICA), le problème du financement et de l’organisation du cinéma Sénégalais  »reste entier ».

    Aujourd’hui, poursuit-il,  »nombreux sont les films en attente d’être financés ou d’un complément de financements, au grand dam des acteurs du cinéma ».

    Copie privée, un générateur d’une rémunération substantielle

    Le cinéaste estime que la mise en place d’un système de copie privée générera une rémunération substantielle pour les créateurs de la sous-région.

    Parlant de l’apport de la rémunération de la copie privée en Afrique, il a cité l’exemple du Burkina Faso, pays précurseur en Afrique de l’Ouest, qui, selon lui, génère près 9 millions d’Euros (soit environ 6 milliards de Fcfa), dans les caisses de l’Etat, des industries créatives et ressources distribuées aux auteurs.

    Il rappelle que, selon le rapport sur les collectes mondiales 2023 de la conférence internationale des sociétés d’auteurs et compositeurs (CISAC), la copie privée a généré 368 millions d’euros pour les créateurs du monde entier en 2022 (soit plus de 241 milliards de Fcfa en 2022).

    Le même rapport relève une hausse de revenus de 9,7% dans le secteur pour 2023, soit plus 405 millions d’Euros (soit environ 265 milliards de Fcfa).

    Le réalisateur Clarence Thomas Delgado souligne que la CISAC, dans un communiqué, stipule que cette source de revenus devrait  »connaître un coup d’accélérateur grâce à l’adoption d’une nouvelle directive régionale qui harmonise les règles relatives à la copie privée, tout en promettant une hausse des revenus pour les créateurs et les industries créatives ».

     »Par ses conseils, la CISAC a joué un rôle clé dans l’élaboration de cette législation », note-t-il, avant de rappeler que le texte de la directive régionale a été adopté à l’unanimité par le conseil des ministres des États membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), en septembre 2023.

    A l’en croire, sur huit pays de l’UEMOA, seul le Burkina Faso possède déjà un système efficace de rémunération pour copie privée.

     »Le système de rémunération prévu par la directive de l’UEMOA repose sur les mêmes principes que d’autres systèmes déjà en place dans la région et à l’échelle internationale », explique-t-il.

    Il a toutefois insisté sur le fait que la rémunération  »s’applique aux copies faites pour un usage privé et soumise à la gestion collective obligatoire », ajoutant que les Etats membres de l’UEMOA auraient jusqu’à 2025 pour transposer la directive dans leur législation nationale.

     »Forts de ce constat, les acteurs de la culture que nous sommes, attendons de l’autorité de tutelle, une oreille plus attentive aux problématiques de la culture en général et du cinéma, en particulier, au Sénégal, car l’avenir du septième art dans notre pays, sera ce que nous en ferons, Etat et acteurs du secteur, en binôme », a-t-il plaidé.

    Dès son arrivée à la tête du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, avait indiqué que cette question avait été inscrite parmi  »les mesures urgentes » de sa feuille de route pour le secteur.

    Ce projet de décret portant collecte de la rémunération pour copie privée a été examiné et adopté en conseil des ministres le 16 octobre 2024.

    AMN/FKS/OID/MK

  • SENEGAL-ECONOMIE-INDUSTRIES / Kaolack : l’Etat invité à s’appuyer sur le secteur privé national pour la souveraineté économique

    SENEGAL-ECONOMIE-INDUSTRIES / Kaolack : l’Etat invité à s’appuyer sur le secteur privé national pour la souveraineté économique

    Kaolack, 6 fév (APS) – Le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack (CCIAK), Serigne Mboup, a invité les autorités sénégalaises à s’appuyer sur le secteur privé national pour pouvoir atteindre une souveraineté économique.

     »L’Etat et les Sénégalais, de manière générale, doivent travailler pour atteindre la souveraineté économique, parce que les possibilités pour y arriver sont là, dans toutes les régions du pays. Il faut que l’Etat, à travers les ministères concernés pensent au secteur de l’industrie, au lieu de penser à appeler des investisseurs étrangers qui ne pourront rien faire sans nous’’, a-t-il notamment faire valoir.

    Mboup, également directeur de la Société DOMITEXKA, spécialisée dans la production de produits textiles, s’exprimait jeudi, lors d’une visite effectuée dans cette usine deux-cent travailleurs implantée à Kaolack.

     »L’Etat ne peut pas recruter mais il encourage les Petites et moyennes entreprises et les Petites et moyennes industries (PME-PMI), l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes (…). C’est comme ça que ça se passe partout dans le monde’’, a indiqué Serigne Mboup, également maire de la commune de Kaolack.

    Selon lui, si les autorités adoptent cette approche, elles pourront aider à absorber le taux de chômage à travers la création d’emploi qui est ‘’problématique’’ dans ce pays.

    Révélant qu’au Sénégal on dépense ‘’entre 500 et 600 milliards de francs CFA’’ en produits textiles, Serigne Mboup a invité les tenants du pouvoir à s’inspirer du Bénin où le président Patrice Tallon a investi ‘’plus de trois-cent milliards de francs CFA’’ dans ce secteur.

     »Aujourd’hui, les productions du Bénin dans le domaine du textile, sont vendues un peu partout dans le monde, en Europe et aux Etats-Unis notamment. C’est la même chose pour le Mali et la Côte d’Ivoire, parce que tout le monde est maintenant conscient que le secteur de la mode se développe’’, a soutenu Mboup.

    Il a annoncé avoir ‘’convaincu’’ Masse Thiam, ancien directeur général de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), pour venir diriger l’usine SOTEXKA.

    ADE/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-GENRE / Kaffrine : un projet prévoit d’accompagner 2000 femmes de Boulel dans des activités de maraichage

    SENEGAL-ECONOMIE-GENRE / Kaffrine : un projet prévoit d’accompagner 2000 femmes de Boulel dans des activités de maraichage

    Boulel (Kaffrine), 6 fév (APS) – Le groupe Performance Afrique, à travers son programme de promotion du maraîchage durable, prévoit d’accompagner deux mille femmes de la  commune de Boulel (Kaffrine, centre), afin qu’elles puissent mener des  activités génératrices de revenus.

    Ce programme compte installer huit périmètres maraichers dans  huit villages de la commune, selon Ibrahima Diallo, directeur du groupe Performance Afrique, un bureau d’appui conseil au développement qui travaille depuis 2004 à appuyer les collectivités territoriales.

    Le programme est ficelé avec la mairie de Boulel pour une durée de quatre ans (2025- 2029), avec un appui financier de la structure ‘’Nouvelle planète », pour un montant de plus de trois cents millions de francs CFA, qui prend en compte l’accompagnement de huit villages à travers les groupements féminins qui ont été sélectionnés par la mairie.

    ‘’Nous sommes à Boulel dans le cadre de ce partenariat avec la mairie pour relever un certain nombre de défis constaté sur le terrain, dont l’appui aux femmes dans leurs activités économiques, dans le cadre des périmètres maraichers et de la sécurité alimentaire’’, a expliqué M. Diallo.

    Il s’exprimait au terme d’un forum de lancement du programme  de promotion du maraîchage durable, tenu sous la présidence de l’adjoint au sous-préfet de l’arrondissement de Gniby, Abdoulaye Diagne, en présence des différents acteurs territoriaux.

    L’objectif de cette rencontre, c’est d’accompagner les femmes à sécuriser un périmètre maraicher allant jusqu’à un hectare et demi, ainsi que dans la gestion d’un poulailler, d’un moulin multifonctionnel, en plus des sessions de renforcement de capacités à travers l’agriculture durable, la gestion financière et la dynamique organisationnelle.

    Le maire de la commune de Boulel, Cheikh Fall, est revenu sur le processus ayant conduit à la mise en place de seize périmètres maraichers dans sa commune, visant à accompagner les femmes à assurer leur propre autonomisation.

    La présidente de la fédération communale des femmes de Boulel, Maty Fall, s’est félicitée de l’accompagnement du groupe Performance Afrique et de la mairie de Boulel qui ont permis, dans la première comme dans la deuxième phase, d’accompagner 2000 femmes dans des activités économiques durables.

    CTS/ADE/SKS/OID

  • SENEGAL-JUSTICE / Trouble à l’ordre public : trois jeunes de Agnam relaxés au bénéfice du doute

    SENEGAL-JUSTICE / Trouble à l’ordre public : trois jeunes de Agnam relaxés au bénéfice du doute

    Matam, 6 fév (APS) – Le tribunal de grande instance de Matam (nord-est) a relaxé, jeudi, au bénéfice du doute trois jeunes de la commune d’Agnam accusés de trouble à l’ordre public et participation à une manifestation non autorisée.

    Les prévenus ont comparu en présence de plusieurs leurs proches.

    Il y a quelques jours, ils avaient participé à une manifestation pour protester contre la levée de l’immunité parlementaire du député-maire d’Agnam, Farba Ngom.

    Ils avaient aussi brûlé des pneus et barré la route nationale n°2.

    Lors de leur première comparution jeudi dernier, le procureur avait requis un an de prison à leur encontre.

    Leur libération intervient une semaine après la relaxe de trois mineurs arrêtés dans cette affaire.

    Les députés sénégalais ont adopté, vendredi 24 janvier, la demande de levée de l’immunité parlementaire de Mouhamadou Ngom dit Farba.

    Ce vote fait suite à une requête du procureur du Pool judiciaire financier dans le cadre d’une enquête sur des activités suspectes de blanchiment de capitaux dont la valeur est estimée provisoirement à plus de 125 milliards de francs CFA. 

    AT/FKS/ASG/OID