Année : 2025

  • SENEGAL-CULTURE / Plus de trois cent œuvres du peintre sénégalais Mor Faye mises en ligne

    SENEGAL-CULTURE / Plus de trois cent œuvres du peintre sénégalais Mor Faye mises en ligne

    Dakar, 6 fév (APS) – L’Institut français du Sénégal à Dakar annonce la mise en ligne, depuis mercredi dernier, d’une collection de plus de trois cent œuvres de l’artiste peintre sénégalais Mor Faye (1947-1984),  »figure emblématique de l’art sénégalais », a appris, jeudi, l’APS.

    ‘’L’Institut français du Sénégal à Dakar, en collaboration avec le collectionneur Bara Diokhané, l’artiste Khalifa Hussein et la plateforme Kucibok a procédé à la mise en ligne de la collection Mor Faye à partir du 5 février 2025’’, indique un communiqué de presse transmis à l’APS.

    Responsable du pôle image à l’Institut français du Sénégal à Dakar, Ken Aicha Sy explique que cette démarche entre dans une volonté de ‘’mettre en mouvement’’ un patrimoine immatériel et permettre aux publics de prendre connaissance du legs de ‘’cet artiste multidimensionnel’’.

    L’interface, ouverte aux visiteurs, présente plus de 300 œuvres numérisées, sur la base de diapositives appartenant au collectionneur et juriste Bara Diokhané.

    Selon le communiqué, ces diapositives retracent des moments forts de l’œuvre de l’artiste plasticien Mor Faye. Elles sont des témoignages visuels précieux d’une œuvre importante de l’artiste sénégalais appartenant à l’école de Dakar [un mouvement de renouveau artistique né au Sénégal à l’aube de l’indépendance entre 1960 et 1974 et encouragé par le président sénégalais].

    Les initiateurs annoncent que, chaque mois, cinquante œuvres de l’artiste seront mises en ligne.

    ‘’Cette initiative contribue à la valorisation et à la mise en circulation du patrimoine artistique sénégalais, mais aussi à immortaliser des artistes méconnus des Sénégalais.’’

    Bien que restreinte par une vie tragiquement courte, l’oeuvre de Mor Faye a marqué l’histoire de l’’’Ecole de Dakar’’, selon sa biographie.

    Né en 1947 à Dakar, il appartient à la première génération d’artistes formés dans le contexte post-indépendance, alors que le Sénégal, sous la présidence de Léopold Sédar Senghor, s’affirme comme un foyer culturel de la négritude et de la modernité africaine, rappelle-t-on.

    Mor Faye s’est formé à l’Ecole des beaux-arts de Dakar sous la direction de maîtres comme Iba Ndiaye, peintre et enseignant ayant participé à la création de l’établissement.

    Il s’est rapidement distingué par son style singulier, mêlant abstraction, symbolisme et un usage audacieux de la couleur, selon sa biographie.

    Déjà en 1966, à l’âge de 19 ans, il faisait partie des 10 artistes qui avaient représenté le Sénégal au premier Festival mondial des arts nègres.

    Il meurt prématurément en 1984 à l’âge de 37 ans, laissant derrière lui une production artistique relativement restreinte mais d’une intensité remarquable.

    ‘’Ses œuvres continuent de fasciner les amateurs et les critiques d’art, qui voient en lui un précurseur de l’avant-garde sénégalaise et un artiste dont l’authenticité transcende les catégories stylistiques. Mor Faye est souvent perçu comme un symbole de la complexité et des tensions propres à l’art africain moderne. Son héritage invite à réfléchir sur le rôle de l’artiste dans la société, entre affirmation identitaire et quête universelle’’, lit-on dans le document.

    FKS/ASG/OID

  • SENEGAL-SECURITE / Matam : le nouveau commissaire compte sur la communauté pour réussir sa mission 

    SENEGAL-SECURITE / Matam : le nouveau commissaire compte sur la communauté pour réussir sa mission 

    Matam, 6 fév (APS) – Le nouveau commissaire central et directeur du service régional de la sécurité publique de Matam, Thierno Diop, a fait part, jeudi, de sa volonté de s’appuyer les populations, les autorités administratives et les forces de défense et de sécurité pour réussir sa mission.

    « On ne peut pas tout seul relever le défi pour réussir notre mission, car les missions sont si nombreuses et parfois délicates. Pour cela, il faut l’implication de tout un chacun. C’est pourquoi je tends la main aux autorités administratives, aux populations et aux FDS », a-t-il dit.

    S’exprimant, jeudi, à l’occasion de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur, Abou Faye, il a déclaré que c’est la seule manière pour lui d’’’atteindre’’ ses objectifs et ‘’répondre aux attentes des populations’’.

    Il a souligné que son prédécesseur a ‘’balisé le chemin ». Il a promis de s’’’appuyer sur l’existant, les conseils avisés et les orientations du Directeur de la sécurité publique pour maintenir le cap’’.

    Le commissaire central sortant a salué l’interopérabilité entre les forces de défense et de sécurité.

    « Aujourd’hui, nous sommes dans le cadre de l’interopérabilité des forces, car aucune unité à elle seule ne peut réussir sa mission. A Matam, nous avons travaillé ensemble au quotidien sur le plan stratégique autour des autorités administratives, mais aussi sur le plan opérationnel pour relever les défis qui nous attendent », a souligné M. Faye.

    Le gouverneur de la région de Matam, Said Dia, le préfet de Matam, Téning Faye, et le Directeur de la sécurité publique, Ndiaré Sène, ont marqué de leur présence la cérémonie.

    AT/SKS/ASG/OID

  • SENEGAL-DANSE-HOMMAGE / Saly, hôte de l’exposition « Sargal/hommage » à Germaine Acogny, à partir de samedi

    SENEGAL-DANSE-HOMMAGE / Saly, hôte de l’exposition « Sargal/hommage » à Germaine Acogny, à partir de samedi

    Dakar, 6 fév (APS) – La galerie Mémoires africaines présente, du 8 février au 16 mars, une exposition consacrée au travail de l’artiste conceptuel sénégalais, Mansour Ciss Kanakassy, intitulée ‘’Sargal/hommage à Germaine Acogny’’, la danseuse et chorégraphe.

    Cette exposition qui se tiendra à la maison d’Afrique, à Saly dans le département de Mbour (Thiès) à 84,4 Km de Dakar, demeure une occasion unique de découvrir le travail de deux artistes majeurs et engagés de la scène culturelle africaine, indique un communiqué transmis à l’APS.

    Elle célèbre non seulement la danse et l’art, mais aussi la richesse culturelle africaine.

    Le même texte souligne qu’à travers son travail, Mansour Ciss Kanakassy rend hommage à  »la grâce et à la puissance des mouvements de danse initiés » à Mudra Afrique, l’école dirigée par Germaine Acogny.

    Il précise que ces toiles révèlent un danseur de la troupe pleinement imprégné dans son art.

    ‘’Les formes figées dans des moments d’expression pure semblent flotter dans l’espace, invitant le spectateur à une expérience sensorielle unique’’, peut-on lire.

    Professeur de danse à l’institut des Arts de Dakar, Germaine Acogny, en fut nommée directrice de la session danse africaine, en 1972. Elle a également été nommée directrice de Mudra Afrique avec le double appui de Senghor et de Maurice Béjart.

    Germaine Acogny dont le travail a eu un impact considérable sur la scène artistique internationale est considérée comme l’une des plus ‘’grande danseuse’’ de sa génération.

    Fondatrice de l’école des sables de Toubab Dialaw, elle fait également partie des lauréats du Prix Nonino ‘’Maître de notre temps’’ 2025.

    AMN/OID

  • SENEGAL-SANTE / Amadou Gallo Diop alerte sur la fuite des cerveaux dans le secteur de la médecine

    SENEGAL-SANTE / Amadou Gallo Diop alerte sur la fuite des cerveaux dans le secteur de la médecine

    Dakar, 6 fev (APS) – Le professeur Amadou Gallo Diop, ancien chef de service de neurologie de l’hôpital de Fann, a invité, jeudi, les autorités à mener une réflexion sur le phénomène de la fuite des cerveaux dans le secteur de la médecine afin d’y apporter des solutions appropriées.

    ‘’Les médecins partent. C’est extrêmement grave. Il faut qu’on s’arrête là-dessus, qu’on mène une réflexion. Sinon, après avoir perdu des ingénieurs, des économistes, des différentes professions, nous sommes en train maintenant de perdre des gens des professions de la santé’’, a déclaré le médecin-neurologue.

    Il prenait part à la 1ère édition du concept « Taataan ci Maam », une initiative visant à renforcer les relations intergénérationnelles en valorisant les expériences et les connaissances des aînés.

    ‘’Les structures de santé, dans la grande majorité, ne sont pas dans les normes internationales. Les conditions de rémunération et de leur progression dans la vie socio-économique ne sont pas bonnes du tout’’, a déploré Amadou Gallo Diop.

    Il a rappelé qu’il y a environ 25 à 30 ans,  »il était exceptionnel et rarissime au Sénégal de voir un docteur en médecine qui cherche à émigrer pour exercer sa profession’’. Selon lui, ‘’les médecins étaient systématiquement recrutés avec un niveau de revenu qui était en adéquation avec la cherté de la vie’’.

    ‘’Ces dernières années, nous voyons des docteurs en médecine qui soutiennent une thèse après huit années d’études dans des conditions difficiles, mais qui sont très formateurs, qui cherchent dans le mois ou dans l’année à aller sur l’émigration’’, a relevé le neurologue.

    En listant les causes du phénomène de la fuite des cerveaux, le médecin a indiqué que ‘’le maintien des revenus des médecins est devenu extrêmement faible par rapport à la vie actuelle’’.

     »Quand vous vous rendez compte que quelqu’un peut faire huit ans d’études en médecine et docteur d’université en médecine, pharmacie et autres et se retrouver avec des salaires d’environ 200 000 francs par mois, c’est un scandale’’, s’est désolé l’ancien directeur de la recherche au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    Selon lui,  »cette situation fait que nous voyons de plus en plus de jeunes docteurs en médecine, pharmacie et chirurgie dentaire formés à Dakar qui, maintenant, prennent la voie de l’émigration vers l’Europe, le Canada, les Etats-Unis, les pays arabes’’.

    Il a ajouté que  »le mouvement a été forcément accéléré à la suite de la mort de pratiquement 150 000 personnels de la santé à cause de l’épidémie du Covid-19, qui fait que la demande est devenue extrêmement forte dans les pays développés’’.

    ‘’Ils n’ont pratiquement plus le choix. Ils acceptent des médecins formés dans de bonnes villes comme Dakar (…). C’est inquiétant pour nos populations’’, s’est-il alarmé.

    NSS/OID/ASG

  • AFRIQUE-RDC-JUSTICE / Violences à l’Est de la RDC : la CPI appelle à un partage des éléments de preuve

    AFRIQUE-RDC-JUSTICE / Violences à l’Est de la RDC : la CPI appelle à un partage des éléments de preuve

    Dakar, 6 fév (APS) – La Cour pénale internationale (CPI) a appelé toutes les parties concernées, les victimes et les témoins à partager tout élément de preuve en rapport avec les allégations de crimes internationaux commis dans la grave escalade de la violence à l’Est de la RDC.

    Le Bureau du Procureur ‘’appelle toutes les parties concernées – victimes et témoins, organisations nationales (…), autorités nationales, États parties et non parties – à partager tout élément de preuve, toute information qu’ils ont recueillis ou qu’ils recueillent, en rapport avec les allégations de crimes internationaux commis par toutes les parties’’, indique un communiqué publié mercredi sur sa page officielle.

    L’instance internationale dit suivre de près les évènements qui se déroulent notamment ‘’la grave escalade de la violence’’ ces dernières semaines dans l’est de la RDC, en particulier à Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu, et dans ses environs.

    ‘’Des sources crédibles indiquent que des milliers de personnes ont été blessées et des centaines tuées à Goma et dans ses environs, y compris des civils et des soldats de maintien de la paix, à la suite de mois d’affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo et le Mouvement du 23 mars (+M23+) et leurs alliés’’, renseigne la même source.

    Le Bureau du Procureur précise que la situation actuelle à Goma et dans ses environs entre dans le cadre d’une enquête en cours.

    ‘’Le Bureau continuera d’enquêter sur les crimes présumés commis par toute personne, quelle que soit  son affiliation ou sa nationalité, et ne se limitera pas à des individus, des parties ou des membres de groupes spécifiques’’, rapporte le communiqué.

    Le document rappelle qu’en octobre 2024, le Procureur Karim Khan a annoncé que le Bureau renouvelait ses efforts d’enquête en RDC, en se concentrant en priorité sur les crimes présumés relevant du Statut de Rome, commis au Nord-Kivu depuis le 1er janvier 2022. Cette enquête ciblée est active et se poursuit avec urgence.

    FD/OID

  • SÉNÉGAL-MÉDIAS-REGULATION / 258 médias officiellement reconnus conformes aux dispositions du code de la presse

    SÉNÉGAL-MÉDIAS-REGULATION / 258 médias officiellement reconnus conformes aux dispositions du code de la presse

    Dakar, 6 fev (APS) – Le directeur de la communication, Habibou Dia, a rendu publique, jeudi, lors d’une conférence de presse, une liste de 258 médias officiellement reconnus par l’Etat en conformité avec les dispositions du code la presse.

    Il s’agit de 26 télévisons, 28 quotidiens, 30 radios commerciales, 102 radios communautaires, 22 web télés et 48 médias en ligne.

    La publication de cette nouvelle liste fait suite à une précédente rendue publique en décembre dernier, dans laquelle figuraient 112 médias retenus après une soumission de dossiers sur la plateforme Déclaration médias du Sénégal (DMS), créée par le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.  

    La proclamation de la première liste avait donné lieu à des contestations de la part des médias recalés ou non encore déclarés, qui disposaient d’un délai de72 heures pour porter des réclamations ou soumettre leurs dossiers.

    A l’expiration de ce délai, 307 nouvelles déclarations avaient été effectuées, avait signalé le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, qui s’était attaché les services de l’Inspection du travail et du Conseil national de régulation des médias (CNRA) pour des ‘’vérifications additionnelles’’.  

    Ce travail a donné lieu à la publication de la nouvelle liste de 258 médias reconnus conformes aux dispositions du Code de la presse.

    Lors de sa conférence de presse, le directeur de la Communication a par ailleurs précisé que 639 médias ont déposé leurs dossiers et que 381 n’étaient pas conformes aux dispositions du Code de la presse.

    ‘’Les médias qui refusent de se conformer et qui continuent de diffuser tomberont sous le coup de la loi. Ils encourent des sanctions allant jusqu’au retrait de leur signaux ou fréquence’’, a averti Habibou Dia.

    CMS/ABB/OID

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE / Cheikh Tidiane Dièye lance les travaux de construction d’un château d’eau à Mpal

    SENEGAL-HYDRAULIQUE / Cheikh Tidiane Dièye lance les travaux de construction d’un château d’eau à Mpal

    Mpal (Saint-Louis), 6 fév (APS) – Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement (MHA), Cheikh Tidiane Dièye, a lancé, jeudi, les travaux de construction d’un deuxième château d’eau à Mpal, une commune du département de Saint-Louis, a constaté l’APS.

    ‘’Nous sommes réunis ici à Mpal pour procéder au lancement des travaux de réalisation d’un nouveau forage, d’un ouvrage hydraulique d’une importance majeure (…)’’, a-t-il déclaré.

    Cet ouvrage hydraulique ‘’nous permettra de passer d’une capacité de 800 m3’’ à 2000 m3, portant ainsi à 2800 m3 la production en eau des deux forages.

    Ceux-ci vont alimenter la zone allant de Ndiock Sall en passant par Mpal, Fass Ngom, Gandon, jusqu’à Rao, Saint-Louis et Gandiol.

    Cheikh Tidiane Dièye souligne que ‘’c’est un ouvrage d’une très grande importance’’ et ‘’dont le coût est estimé à un peu moins de 2 milliards de francs CFA’’. Sa réalisation ‘’permettra effectivement de régler définitivement les problèmes d’accès à l’eau potable’’, a-t-il rassuré.

    Le maire de la commune de Mpal, Mor Guèye Gaye, soutient que ‘’la construction de ce château d’eau d’une capacité de 2000 m3 est appréciée par la population de Mpal à sa juste valeur’’.

    ‘’Nous osons espérer que la réalisation de ce château d’eau va permettre d’assurer un approvisionnement correct de l’eau dans cette cité religieuse’’, a-t-il souligné.

    Il a par ailleurs remercié les plus hautes autorités de ce pays, notamment le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son Premier ministre, Ousmane Sonko.

    Le président du conseil départemental de Saint-Louis, Moustapha Mbaye, s’est dit également heureux de prendre part à cette activité de lancement des travaux du château d’eau de Mpal.

    Les travaux seront réalisés par la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES), selon une note transmise à l’APS. Ils sont destinés à améliorer l’accès à l’eau potable des localités concernées.

    Ce château d’eau de 2000 m3 améliorera la desserte en eau potable des cités religieuses de Mpal et Fass Ngom, Gandon et Gandiole, renseigne la même note.

    Entre autres, la cérémonie de lancement a enregistré la présence du gouverneur de la région de Saint-Louis, Al Hassan Sall, du préfet du département éponyme, Abou Sow.

    CGD/ASG/AB

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Le Bureau de mise à niveau des entreprises lance un projet d’animation des initiatives de promotion des industries propres

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Le Bureau de mise à niveau des entreprises lance un projet d’animation des initiatives de promotion des industries propres

    Dakar, 6 fév (APS) – Le Bureau de mise à niveau des entreprises (BMN) du Sénégal a procédé, jeudi, à Dakar, au lancement du projet d’animation de son centre de production propre (CPP), qui est chargé de ‘’promouvoir le partage de bonnes pratiques et le transfert de technologies durables’’ en matière de développement des industries propres.

    Le BMN s’est lancé dans cette initiative avec l’aide de la Fondation africaine pour le climat, laquelle, créée en 2020, se présente comme ‘’le premier intégrateur stratégique dirigé par des Africains et travaillant à la jonction du changement climatique et du développement’’.

    Le CPP a pour mission de ‘’renforcer les capacités des experts nationaux, des entreprises et des institutions financières’’, de fournir une ‘’assistance technique’’ aussi aux petites et moyennes entreprises.

    Le Bureau de mise à niveau des entreprises du Sénégal rappelle avoir intégré le Réseau mondial des centres de production propre depuis 2014.

    Il a signé un accord de financement avec la Fondation africaine pour le climat.

    Lamine Cissé, le représentant au Sénégal de la Fondation africaine pour le climat

    Le renforcement des capacités des entreprises et des acteurs institutionnels – auquel contribuera le CPP – portera sur l’économie circulaire, les exigences du marché carbone et de la finance durable, l’efficacité énergétique et le développement de projets d’énergie solaire.

    Les industries propres, celles qui polluent très peu, sont une opportunité pour qui veut renforcer sa résilience face aux changements climatiques, a rappelé la directrice du changement climatique, de la transition écologique et du financement vert au ministère sénégalais de l’Environnement et de la Transition écologique, Madeleine Diouf Sarr.

    ‘’Le Sénégal est un pays vulnérable, qui s’active sans cesse dans la mise en œuvre de solutions de résilience face aux conséquences des évènements désastreux causés par les changements climatiques. Et les industries propres sont, pour nous, une opportunité pour renforcer la résilience face aux changements climatiques’’, a dit Mme Sarr en intervenant à la cérémonie de lancement du projet d’animation du CPP.

    Fatou Dyana Ba, la directrice du Bureau de mise à niveau des entreprises

    ‘’Notre vision […] est celle d’une transition juste et inclusive, qui contribue au développement durable du pays, tout en créant des opportunités économiques pour nos entreprises et nos communautés’’, a expliqué Lamine Cissé, le représentant au Sénégal de la Fondation africaine pour le climat.

    Le renforcement des capacités des entreprises sénégalaises portera sur les exigences du marché carbone et le développement de projets d’énergie solaire, selon M. Cissé.

    ‘’Ce projet [vient] renforcer le leadership du pays en matière de transition industrielle verte et durable’’, a-t-il assuré.

    Fatou Dyana Ba, la directrice générale du BMN, a tenu à rappeler que l’organisme public chargé de la mise à niveau des entreprises ‘’mène depuis 2010 des actions de promotion […] du développement durable, à travers plusieurs activités et un certain nombre de programmes’’.

    MFD/ESF/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTON / Grand Prix pour l’enseignant : Bara Mbengue, l’incarnation de l’altruisme, du dévouement et de la rigueur (proches)

    SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTON / Grand Prix pour l’enseignant : Bara Mbengue, l’incarnation de l’altruisme, du dévouement et de la rigueur (proches)

    Dakar, 6 fév (APS) – Lauréat de la 3ème édition du Grand Prix du Chef de l’Etat pour l’enseignant, Bara Mbengue, professeur de Lettres/Histoire et Géographie au Collège d’enseignement moyen de la commune de Louga fait partie de cette catégorie d’enseignants altruistes, rigoureux et dévoués à la tâche, autant de qualités qui lui ont valu cette reconnaissance de la Nation.

    Canal Education, la chaîne de la Division de la télévision radiodiffusion scolaire (DRTS) du ministère de l’Education nationale a fait parler ses proches dans une vidéo projetée, ce jeudi, lors de la cérémonie de remise du prix en présence du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, et de diverses familles d’acteurs de l’école.

    Après ses études élémentaires, Barra Mbengue fréquente successivement le collège d’enseignement moyen technique et le lycée Malick Sall de Louga. En 1993, il décroche son bac et poursuit ses études au département de Lettres modernes de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    Dans son quartier, à Keur Serigne Louga, Bara Mbengue, pointilleux, altruiste et généreux, force le respect et l’admiration, selon plusieurs témoignages recueillis à Louga Commune.

    Soutien de famille, une responsabilité sociale

     »En tant qu’aîné de la famille je ne pouvais pas poursuivre jusqu’au bout mes études. C’est la raison pour laquelle j’ai arrêté à mi-chemin’’, a- t-il confié à l’équipe de la DRTS, qui a tourné les vidéos des six nominés avant le choix du jury.

    Après avoir mis un terme à ses études pour soutenir sa famille, il s’engage dans l’enseignement privé. L’expérience acquise dans le privé lui vaudra un recrutement comme vacataire au collège d’enseignement moyen de Ndiagne.

    Orphelin de père depuis 2018, son frère, Pape Bakary Mbengue voit en lui ‘’un père’’, sentant sa présence tous les jours au service de la famille.

    ‘’C’est mon aîné, il ne cherche que ma satisfaction, mon bien-être de tous les jours, il tient son rôle de responsable de la famille’’, confie sa mère Seynabou Gueye.

    L’idée de  »postuler pour l’enseignement public » lui est venue grâce aux encouragements d’un inspecteur d’académie qui a  eu écho des différentes activités que Bara Mbengue et ses collègues menaient au sein des cellules pédagogiques.

    Après quatre ans de service à Ndiagne, il est affecté en 2009 au Collège d’enseignement moyen de Louga commune.

    Un enseignant au service des élèves

    Bara Mbengue, généreux et disponible dans la formation des jeunes enseignants et l’encadrement des élèves, noue des relations particulières avec la communauté éducative, selon les témoignages recueillis auprès de ses pairs, des élèves, de sa famille et des autorités locales.

    ‘’Il s’est sacrifié tant de fois pour nous. Il vient même le samedi, le dimanche et les jours fériés avec des fascicules faites bénévolement pour la remédiation des élèves’’, témoigne l’une de ses élèves, Aida Sarr.

    Vanessa Diack ne tarit pas non plus d’éloges pour l’enseignant,  »un merveilleux professeur » qui les accompagne dans la lecture de romans et livres au programme au sein du club littéraire.

    ‘’Grâce à M. Mbengue, je comprends mieux les romans et il m’a fait vraiment aimer le français’’, témoigne l’élève en classe de 4ème.

    Bara Mbengue offre également ses services au gouvernement scolaire du collège, pour faire des élèves des leaders de demain.

    ‘’On n’a plus peur de parler en public grâce à son accompagnement’’, confie Mohamed Sall, président du gouvernement scolaire du CEM de Louga Commune.

    « Un pédagogue au top »

    ‘’Il nous a appris la meilleure méthode pour mieux expliquer l’œuvre +Une si longue lettre+ de Mariama Bâ. C’est un pédagogue au top’’, reconnaît un de ses collègues professeur, Cheikh Tidiane Sylla.

    Son engagement pour l’éducation est connu de tous. En plus de ses heures de cours, le professeur de français assure la comptabilité matière de l’établissement et anime une émission littéraire à la radio communautaire Leeral FM de Louga pour accompagner les candidats aux différents examens scolaires.

     »C’est un collaborateur sur qui on peut compter, c’est la raison pour laquelle on lui a confié la comptabilité matière de l’établissement qui est un poste de confiance qu’on ne donne pas à n’importe qui », renseigne le principal du CEM, Aida Faye Mbaye, qui a fait également un témoignage élogieux sur Bara Mbengue.

    ‘’Quelqu’un qui a l’audace d’aller à la radio pour délivrer des cours publiquement, c’est quelqu’un qui a d’abord confiance en soi, maîtrise son cours qui a un grand impact au niveau des élèves’’, selon Khalifa Dia, ancien proviseur.

    Imam du quartier Keur Serigne Louga, Cheikh Lô le dépeint comme  »un homme clame, courtois, toujours au service de l’école, de ses élèves et de la communauté’’.

    La rigueur, l’honnêteté, le respect, la persévérance, la générosité, ont été, entre autres, les valeurs qui ont séduit le jury qui a porté son choix sur Bara Mbengu,e lauréat de la 3ème édition du Grand prix du Chef de l’État pour l’enseignant.

    ADL/AN/OID/ASG

  • SENEGAL-ALIMENTATION / Kaffrine : plus de 12 000 ménages souffrent de crise alimentaire ou en sont menacés (officiel)

    SENEGAL-ALIMENTATION / Kaffrine : plus de 12 000 ménages souffrent de crise alimentaire ou en sont menacés (officiel)

    Kaffrine, 6 fév (APS) – Plus de 12 000 ménages de la région de Kaffrine (centre) sont confrontés à une crise alimentaire ou en sont menacés, a alerté le chef du bureau régional de la sécurité alimentaire, Daouda Badji.

    ‘’Nous avons les récoltes qui n’ont pas donné les résultats attendus et la baisse des rendements agricoles, principalement dans la production de l’arachide et des cultures de rente, comme le niébé, le maïs, le mil ou le sorgho. Nous avons estimé que plus de 12 000 ménages sont dans une phase de crise alimentaire ou en sont menacés’’, a notamment dit M. Badji.

    Il s’entretenait avec des journalistes au terme d’un atelier de restitution des résultats du cadre harmonisé de la sécurité alimentaire.

    Cette rencontre a été présidée par l’adjointe au gouverneur de la région de Kaffrine, Lala Camara, en présence du chargé de projet à l’ONG Pratical Action, Alpha Sall et de plusieurs acteurs territoriaux concernés.

     »Les quatre départements de la région de Kaffrine sont tous en phase courante, mais le département de Malem Hodar basculera ou sera en crise en période de soudure, aux mois de juin, juillet et août’’, a-t-il fait savoir.

    Face à cette situation, des recommandations ont été formulées pour l’assistance alimentaire et l’assistance au noyau sensible du cheptel dans les zones pastorales.

    CTS/ADE/ASG/OID