Année : 2025

  • SENEGAL-COMMERCE-ASSAINISSEMENT / Saint-Louis : vers une opération de désencombrement des marchés

    SENEGAL-COMMERCE-ASSAINISSEMENT / Saint-Louis : vers une opération de désencombrement des marchés

    Saint-Louis, 5 fév (APS) – Le préfet de Saint-Louis, Abou Sow, a annoncé, mercredi, une opération de désencombrement des marchés, à partir du 20 février prochain, pour rendre fluide la circulation dans les grandes artères de la ville.

    Cette opération va débuter par le marché de Sor ou Tendiguedj, a-t-il précisé au terme d’une réunion avec le maire de Saint-Louis, Mansour Faye.

    Il a expliqué le choix de la date du 20 février 2025 par l’approche du mois de Ramadan.

    Selon M. Sow,  »parallèlement des solutions sont à l’étude pour des marchés plus modernes et répondant aux normes de sécurité ».

    L’encombrement des grandes artères est source d’accident de la circulation dont le principal responsable est l’occupant de l’espace public, a dit le préfet, affichant sa volonté d’installer de cette opération dans la durabilité.

    Le maire Mansour Faye a saisi cette occasion pour demander aux autorités gouvernementales d’accompagner la commune à doter Saint-Louis de marchés modernes.

     »Saint-Louis a grandi et ses marchés qui datent de longtemps ne satisfont plus les besoins de la ville », a dit le maire qui met l’accent sur l’augmentation de la population et les perspectives de l’exploitation du gaz.

    Selon lui, la mairie va accompagner cette opération en mobilisant les moyens nécessaires pour sa réussite.

    AMD/ASB/OID

  • SÉNÉGAL–HYDRAULIQUE-INFRASTRUCTURES / Saint-Louis : Cheikh Tidiane Dièye va lancer les travaux de construction d’ouvrages d’alimentation en eau potable

    SÉNÉGAL–HYDRAULIQUE-INFRASTRUCTURES / Saint-Louis : Cheikh Tidiane Dièye va lancer les travaux de construction d’ouvrages d’alimentation en eau potable

    Saint-Louis, 5 fév (APS) – Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement (MHA), Cheikh Tidiane Dièye, va lancer, jeudi et vendredi, des travaux de renforcement de l’alimentation en eau potable dans la région de Saint-Louis (nord), notamment dans la commune de Mpal et l’Île de Saint-Louis, a appris l’Aps.

     »Dans le cadre du projet de renforcement de l’alimentation en eau potable dans la région de Saint-Louis, monsieur le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, procédera au lancement des travaux de construction du château d’eau de la commune de Mpal, le jeudi 6 février 2025 à partir de 10 heures 30’’, indique une note de la gouvernance de Saint-Louis transmise à l’APS.

    Le ministre en charge de l’Hydraulique et de l’Assainissement procédera au lancement des travaux de construction de deux châteaux d’eau sur l’Île de Saint-Louis le même jour à partir de 16 heures 30, à côté du site abritant les deux anciens châteaux d’eau, poursuit la même source.

    Cheikh Tidiane Dièye va également lancer les travaux du nouveau système de renforcement de l’alimentation en eau potable de Richard-Toll, le vendredi 7 février à partir de 10 heures 30. 

    CGD/AMD/ABB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Louga : installation du comité régional multisectoriel de gestion du handicap et d’accessibilité aux technologies d’assistance

    SENEGAL-SOCIETE / Louga : installation du comité régional multisectoriel de gestion du handicap et d’accessibilité aux technologies d’assistance

    Louga, 5 fév (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a procédé, mercredi, à Louga (nord), à l’installation du comité régional multisectoriel de gestion du handicap et d’accessibilité aux technologies d’assistance.

    ‘’L’installation du comité régional à Louga représente une avancée significative dans notre engagement pour l’inclusion et la protection des droits des personnes handicapées”, a salué le directeur de la Promotion et de la Protection des personnes handicapées, Mamadou Lamine Faty.

    Selon lui,  »cette initiative, validée par le gouverneur, témoigne de notre volonté commune d’améliorer concrètement les conditions de vie de nos concitoyens vulnérables, en facilitant notamment l’accès aux technologies d’assistance et aux dispositifs d’aide sociale”.

    Mamadou Lamine Faty s’entretenait aves journalistes à l’issue d’un comité régional de développement consacré à la mission nationale d’installation des comités régionaux multisectoriels de gestion du handicap, en présence de l’adjoint au gouverneur chargé de développement, Papa Leity Mar.

    Il a souligné ‘’l’importance de cette initiative, inscrite dans le cadre de la loi d’orientation sociale de 2010, qui définit les politiques publiques en matière de handicap’’.

    Parmi les mécanismes d’inclusion mis en place, il a cité la carte d’égalité des chances qui occupe une place centrale.

    ‘’A ce jour, l’État du Sénégal, sous la tutelle du ministère de la Santé et de l’Action sociale, a produit 98 126 cartes d’égalité des chances. Celles-ci sont associées à plusieurs programmes sociaux tels que les bourses de sécurité familiale, la couverture maladie universelle et le transport’’, a-t-il détaillé.

    M. Faty a également annoncé ‘’la mise en place d’une nouvelle plateforme de gestion de ces cartes, désormais accessible dans les 46 départements du pays’’

    ‘’Cette plateforme génère automatiquement un certificat de handicap, ayant la même valeur juridique que la carte d’égalité des chances’’, a-t-il souligné.

    Par ailleurs, a-t-il noté, pour accélérer le processus, des bureaux régionaux dédiés à la carte d’égalité des chances sont en cours d’installation. “Nous avons récemment ouvert les bureaux régionaux de Ziguinchor et de Tambacounda”, a-t-il ajouté.

    Concernant la production des cartes, il a indiqué que ‘’l’État, à travers le Projet d’accélération de l’économie numérique au Sénégal (PAENS), ambitionne d’accroître la fabrication de ces documents pour atteindre l’ensemble des bénéficiaires’’.

    A cette fin, a-t-il fait savoir, une collaboration avec l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) est envisagée afin de réaliser un recensement spécifique des personnes en situation de handicap.

    Mamadou Lamine Faty a salué ‘’l’implication des partenaires techniques et financiers, notamment l’OMS, l’UNICEF et HETISCAL, pour leur soutien dans le développement des technologies d’assistance’’.

    ‘’C’est un projet spécifique de deux milliards francs CFA visant à améliorer l’accès des personnes handicapées à ces technologies’’, a-t-il fait valoir.

    DS/ASB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Appel à reconnaître les mutuelles de santé comme des acteurs de l’économie sociale

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Appel à reconnaître les mutuelles de santé comme des acteurs de l’économie sociale

    Dakar, 5 fév (APS) – Le président de la Mutuelle de santé des agents de l’Etat (MSAE), Babacar Ngom, a estimé que la reconnaissance des mutuelles de santé comme acteurs de l’économie sociale et solidaire leur permettrait d’intégrer des préoccupations majeures ne figurant pas dans leur champ d’intervention.

    ‘’La reconnaissance des mutuelles comme acteurs de l’économie sociale et solidaire leur permet d’intégrer (…) certaines préoccupations majeures qui ne figuraient pas dans leur champ d’intervention’’, a-t-il dit dans un communiqué transmis à l’APS par ses services.

    Babacar Ngom prenait part à la Conférence internationale triennale de l’Association internationale de la Mutualité (AIM) les 3 et 4 février dernier à Bujumbura au Burundi.

    La rencontre qui s’est achevée mardi était axée sur le thème : « Le rôle des mutuelles dans les systèmes nationaux de protection sociale de la santé : opportunités et défis dans le contexte des récentes résolutions de l’Organisation internationale du travail et des Nations unies sur l’économie sociale et solidaire, ainsi que du document de travail de l’organisation internationale de travail ? ».

    Selon lui, cette reconnaissance va permettre à ces prestataires de soins d’accéder à des financements et des appuis techniques pour la mise en place des centres de soins.

    De plus, cet accompagnement permettra ‘’aux mutuelles de bénéficier de facilité fiscale, douanière pour l’acquisition de leur équipement pour leurs soins de soins et de développer avec les autres acteurs de l’économie sociale et solidaire des partenariats dynamiques pour leur accès aux soins de santé’’, a-t-il avancé.

    Le président de la Mutuelle de santé des agents de l’Etat (MSAE), Babacar Ngom, a estimé que les mutualistes africains doivent travailler dans le sens d’une panafricaine des mutuelles des peuples et rejoindre le mouvement international d’engagement mutualiste au niveau européen, américain en s’appuyant sur l’AIM.

    L’Association internationale de la mutualité (AIM) a, au cours de cette rencontre, invité ses membres à améliorer leur gouvernance afin d’assurer la pérennité financière et établir des partenariats solides avec les prestataires de soins, les décideurs politiques, les partenaires au développement et le secteur privé.

    Elle a également formulé d’autres recommandations pour permettre aux mutuelles de se développer et de se structurer davantage.

    L’AIM appelle les mutualistes à matérialiser en actions concrètes les engagements qui ont été pris pour une meilleure prise en charge des  »défis » qui  persistent toujours.

    FD/OID/ASB

  • SENEGAL-FOOTBALL / Coupe de la Ligue : Diambars, GF, HLM, Linguère, AS Kaffrine réussissent leur entrée en matière

    SENEGAL-FOOTBALL / Coupe de la Ligue : Diambars, GF, HLM, Linguère, AS Kaffrine réussissent leur entrée en matière

    Dakar, 5 fév (APS) – Les équipes Diambars, Génération Foot (GF), Linguère, HLM et l’AS Kaffrine ont réussi une bonne entrée en Coupe de la Ligue, en signant, mercredi, chacune une victoire, lors de la première journée.

    Les académiciens de Diambars de Saly ont battu (2-1) Amitié FC dans la poule C, tandis que Génération Foot a dominé (3-0) CNEPS Excellence.

    L’AS Kaffrine s’est emparée de la tête de la poule A, grâce à son succès (1-0) face à l’AS Saloum.

    A Ziguinchor, le derby du sud entre le Casa sports et Essamaye s’est soldé par un nul vierge dans la même poule A.

    Dans la poule D, la Linguère a battu (2-0) Ndiambour et dans la poule G, l’équipe des HLM a signé une large victoire (4-1) devant Oslo.

    Dans la poule H, Tengueth FC, détenteur de la Coupe de la Ligue a été tenu en échec par AJEL dans le derby de Rufisque.

    La Coupe de la Ligue qui met aux prises les clubs professionnels est réservée aux joueurs de moins de 20 ans, avec l’autorisation d’en aligner trois de plus de 20 ans.

    Les équipes professionnelles sont réparties en huit poules de quatre dans une compétition qui se dispute en aller et retour.

    Après cette première phase, il y aura les huitièmes de finale, les quarts, les demi-finales et la finale.

    Voici les résultats enregistrés ce mercredi, lors de la 1ère journée de la Coupe de la Ligue :

    NGB-Lusitina (1-1) ; Essamaye FC-Casa sports (0-0) ; AS Kaffrine-AS Saloum (1-0) ;  Diambars-Amitié FC (2-1) ;  GF-CNEPS Excellence (3-0) ; Oslo- ASC HlM (1-4) ; TFC-AJEL (1-1)

    Voici la suite du programme de la 1ère journée de la Coupe de la Ligue :

    -Jeudi, au stade municipal de Ngor : USO-Dakar Sacré Cœur (15 heures)

    -Jeudi au stade Djagaly Bathily : AS Douanes – AS Camberene (15 heures 30)

    – Jeudi au stade Ely Manel Fall : SONACOS-ASUC Bambey (16 heures 30)

    – Jeudi au stade Caroline Faye : Stade de Mbour-Jamono (16 heures 30)

    – Jeudi au stade Mawade Wade : Linguère -Ndiambour (16 heures 30)

    -Jeudi au stade Maniang Soumara : Wally Daan-Thies FC (16 heures 30)

    -Jeudi au stade Alassane Djigo : AS Pikine- Jaraaf (16 heures 30)

    -Jeudi au stade municipal de Ngor : DUC-RS Yoff (17 heures)

    -Jeudi au stade Djagaly Bathily : US Gorée – Guédiawaye FC (17 heures)

    BHC/ABB/AB

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-INFRASTRUCTURES / Cheikh Tidiane Dièye à Richard-Toll, vendredi, pour lancer les travaux de deux infrastructures hydrauliques

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-INFRASTRUCTURES / Cheikh Tidiane Dièye à Richard-Toll, vendredi, pour lancer les travaux de deux infrastructures hydrauliques

    Richard-Toll, 5 fév (APS) – Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, va lancer, vendredi, les travaux de construction d’une usine de traitement et d’un château d’eau à Richard-Toll, dans le cadre des ‘’48 heures de l’eau potable dans le nord’’, annonce un communiqué transmis à l’APS.

    L’usine de traitement apportera des volumes d’eau supplémentaires évalués à 14 000 m3/j aux populations de Richard-Toll et de Rosso, selon la même source.

    Grâce au château d’eau, les usagers verront la capacité de stockage augmenter de 2500 m3. Le réseau, qui sera aussi renforcé permettra de connecter de nouveaux quartiers de Richard-Toll.

    Cette cérémonie intervient après le lancement, à Kolda, le 18 janvier 2025, du Programme national de branchements sociaux au nombre, 39 000 au total, et des travaux de renforcement de l’alimentation en eau potable.

    OG/AT/OID/ASB

  • SENEGAL-USA-SOCIETE / Suspension des programmes de l’USAID : à Ziguinchor, 300 familles de déplacés risquent de se retrouver sans abris (maire)

    SENEGAL-USA-SOCIETE / Suspension des programmes de l’USAID : à Ziguinchor, 300 familles de déplacés risquent de se retrouver sans abris (maire)

    Ziguinchor, 5 fév (APS) – Quelque 300 familles de déplacés risquent de se retrouver sans abris avec la décision du président américain Donald Trump de suspendre les programmes de son Agence de coopération et d’aide au développement (USAID), a indiqué, mercredi, le maire de Boutoupa-Camaracounda, Ousmane Sandeng.

    « La suspension des programmes d’accompagnement de l’USAID n’arrangent pas les populations déplacées de retour en Casamance. Il y a, par exemple, le programme +Shelter for life+, qui déroulait un projet d’accompagnement de 300 familles. Elles sont aujourd’hui menacées d’être des sans abris. Ce sont des familles vulnérables qui sont rentrées dans leur terroir cette année », a-t-il dit.

    Le maire de Boutoupa-Camaracounda s’exprimait en marge d’un comité régional de pilotage du plan spécial 2024- 2025 pour le retour des déplacés en Casamance.

    « Ces 300 familles comptaient beaucoup sur ce programme des Etats-Unis, pour espérer avoir des abris. Elles ne verront sans doute pas leurs habitations couvertes. Pire, elles risquent de s’effondrer », a-t-il alerté.

    Cette rencontre a été présidée par le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, en présence des élus territoriaux, des chefs de service, des chefs de villages, des acteurs de développement et des autorités administratives.

    « C’est bientôt l’hivernage. Nous invitons le comité régional à prendre en compte la nouvelle donne, afin d’intégrer ces 300 familles dans le processus de retour », a plaidé Ousmane Sandeng.

    Le maire a rappelé que ces familles sont identifiées dans les communes de Boutoupa-Camaracounda, Niaguis, Nyassia, Oulampane, Kataba (Ziguinchor) et à Djibanar (Sédhiou).

    « Avec cet arrêt brutal et sans solution, les populations seront découragées de retourner chez eux. Il faut dès maintenant envisager des alternatives si jamais, les Etats-Unis ne renouvellent pas le programme +Shelter for life+, lancé en octobre 2024 », a insisté M. Sandeng, saluant la mise en œuvre du Plan « Diomaye pour la Casamance ».

    Du nom du chef de l’Etat, ce programme, doté d’un budget de 53,6 milliards de francs CFA, vise à répondre aux besoins des populations déjà de retour et de celles en attente de rapatriement.

    « Il faut davantage accompagner ces 300 familles pour pouvoir davantage faciliter leur processus de retour », a lancé le maire.

    Sa collègue de Nyassia, Justine Manga a, quant à elle, plaidé pour le déminage de certaines zones de sa localité pour permettre aux populations déplacées de rejoindre leur fiefs.

    « Le processus de déminage est lent. Nous subissons la pression des populations, qui ont décidé de repartir dans leur zone. Nous demandons que le déminage soit accéléré en multipliant les acteurs sur le terrain », a-t-elle déclaré.

    La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique, depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982.

    Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de cette région, ce conflit a continuellement baissé en intensité.

    Il y a deux ans environ, l’armée nationale avait mené des opérations d’envergure pour neutraliser les bases rebelles qui tentent encore de résister, renforçant ainsi l’accalmie notée dans cette partie sud du pays et favorisant le retour des personnes déplacées dans leurs villages d’origine.

    En mai 2024, au moins 250 combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) ont déposé leurs armes, lors d’une cérémonie organisée à Mongone, une localité du département de Bignona, qui abritait par le passé, une importante base du mouvement irrédentiste.

    MNF/ASB/SBS/OID/ABB

  • SENEGAL-SOCIETE-SECURITE / Casamance: plus de deux millions de mètres carrés déminés entre 2008 et 2024 ( CNAMS)

    SENEGAL-SOCIETE-SECURITE / Casamance: plus de deux millions de mètres carrés déminés entre 2008 et 2024 ( CNAMS)

    Ziguinchor, 5 fév (APS)- Plus de deux millions de mètres carrés ont été déminés en Casamance entre 2008 et 2024, a-t-on appris, mercredi, à Ziguinchor (sud), du directeur du Centre national d’action anti-mine au Sénégal (CNAMS), l’ambassadeur Papa Magueye Diop.

    « Entre 2008 et 2024, les opérations de déminage ont permis de dépolluer au total, une superficie de 2 millions 203 976,37 mètres carrés dans 54 localités (141 zones). Les équipes de déminage ont réussi à détruire 504 engins », a déclaré le directeur du CNAMS.

    L’ambassadeur Papa Magueye Diop qui s’exprimait en marge de la réunion du comité régional de pilotage du plan spécial 2024- 2025 pour le retour des déplacés en Casamance, a rassuré que ses équipes vont parachever le processus dans, au moins, 20 localités dont les 14 sont abandonnées.

    La rencontre a été présidée par le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, en présence des élus territoriaux, des chefs service, des chefs de villages, des acteurs de développement et des autorités administratives.

    Le directeur du Centre national d’action anti-mine au Sénégal a rappelé qu’à ce jour, vingt localités restent à déminer. « Sur cette liste, les 14 sont abandonnées et 06 sont en cours d’enquête », a-t-il révélé.

    Le gouverneur Mor Talla Tine a rappelé que le déminage humanitaire est intimement lié au processus de paix.

    « Pour que le retour des déplacés puisse être effectif dans les terroirs, il faut impérativement accélérer le processus de déminage », a préconisé le chef de l’exécutif régional.

    Selon lui,  »la question du déminage constitue une dimension importante dans le retour des populations déplacées et dans le travail qu’on nous a confiés ».

    « L’État du Sénégal doit accélérer le programme de déminage en Casamance pour qu’en 2026, le Sénégal puisse respecter ses engagements. Nous voulons un Sénégal sans mines », a-t-il souhaité.

    Mor Talla Tine a ainsi invité la sous-commission de déminage à tout mettre en œuvre pour accélérer le processus. Il s’est félicité de l’initiative de l’État qui a décidé d’octroyer un financement de 15 milliards de francs CFA pour booster les activités de déminage en Casamance.

    Le président du Conseil départemental d’Oussouye, Maurice Diédhiou a déploré « le fait qu’aucune action de déminage ne soit entreprise dans le département d’Oussouye, notamment dans la commune de Santhiaba Manjack où, plusieurs villages sont encore abandonnés à cause de la présence des mines ».

    Le maire de la commune d’Oulampane, Sagar Coly, a réclamé l’accélération du processus pour, dit-il, ne pas freiner la dynamique de retour des populations déplacées.

    Les engins explosifs ont fait 870 victimes officiellement répertoriées et dont les 186 présentent des séquelles physiques.

    La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982.

    Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de cette région, le conflit a continuellement baissé en intensité.

    Il y a deux ans environ, l’armée nationale avait mené des opérations d’envergure pour neutraliser les principales bases rebelles, renforçant ainsi l’accalmie notée dans cette partie du pays et favorisant le retour des personnes déplacées dans leurs villages d’origine.

    En mai dernier, au moins, 250 combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) ont acté samedi le dépôt de leurs armes lors d’une cérémonie organisée à Mongone, une localité du département de Bignona, qui abritait par le passé une importante base du mouvement irrédentiste.

    MNF/OID/ASB/SBS

  • SENEGAL-SOCIETE-INCLUSION / Plus de 98 000 cartes d’égalité des chances déjà délivrées (officiel)

    SENEGAL-SOCIETE-INCLUSION / Plus de 98 000 cartes d’égalité des chances déjà délivrées (officiel)

    Louga, 5 février (APS) – Le directeur de la Promotion et de la protection des personnes handicapées, Mamadou Lamine Faty, a annoncé, mercredi, l’attribution de plus de 98 000 cartes d’égalité des chances sur l’étendue du territoire national.

    ‘’À ce jour, 98 126 cartes ont été attribuées aux bénéficiaires à travers le pays, leur garantissant un accès facilité aux services sociaux et aux programmes d’accompagnement’’, a-t-il déclaré.

    La carte d’égalité des chances vise à favoriser l’inclusion sociale et financière des personnes en situation de handicap.

    Mamadou Lamine Faty s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’un Comité régional de développement (CRD) sur la mission nationale d’installation des comités régionaux multisectoriels de gestion du handicap à Louga (nord).

    Il a, à cette occasion, souligné ‘’l’importance de cette carte dans l’inclusion sociale’’, rappelant que la carte d’égalité des chances est un outil fondamental qui permet aux bénéficiaires d’accéder aux services sociaux tels que la couverture maladie universelle, les bourses de sécurité familiale et des avantages liés aux transports publics.

    ‘’La loi d’orientation sociale de 2010 a posé les bases, mais nous devons aller plus loin en renforçant les mécanismes d’accompagnement et en assurant une couverture totale des bénéficiaires’’, a ajouté le directeur de la Promotion et de la protection des personnes handicapées.

    Il a en ce sens annoncé la délivrance de 705 000 cartes d’égalité des chances d’ici 2029, grâce à l’accompagnement de ministère de l’Économie numérique et du Projet d’accélération de l’économie numérique au Sénégal (PAENS), partenaires du ministère de la Santé et de l’Action Sociale.

    Pour mener à bien ce projet, la direction de la Promotion et de la protection des personnes handicapées envisage de collaborer avec l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) pour la réalisation d’‘’un recensement spécial’’.

    ‘’Cette démarche permettra de constituer une nouvelle base de données des personnes en situation de handicap, afin de permettre à chacune d’elles de pouvoir bénéficier de ces cartes d’inclusion sociale’’, a insisté Mamadou Lamine Faty.

    Il a ainsi signalé la création d’une nouvelle plateforme numérique pour faciliter l’enregistrement et la production des cartes, afin d’accélérer le processus.

    ‘’Ce système, désormais disponible dans les 46 départements du pays, génère automatiquement un certificat de handicap ayant la même valeur que la carte physique’’, a-t-il dit.

    Cette dématérialisation permet de répondre plus efficacement aux demandes et de garantir une délivrance plus rapide, a assuré le directeur de la Promotion et de la protection des personnes handicapées.

    DS/ABB/OID

  • SENEGAL-ESPAGNE-COOPERATION / La migration circulaire, une alternative à l’émigration irrégulière, selon les autorités sénégalaises

    SENEGAL-ESPAGNE-COOPERATION / La migration circulaire, une alternative à l’émigration irrégulière, selon les autorités sénégalaises

    Dakar, 5 fév (APS) – Pour lutter contre l’émigration irrégulière de ses ressortissants, le Sénégal a signé, depuis 2006, des partenariats avec l’Espagne, la France et l’Italie dans le cadre d’une gestion concertée de ce fléau, qui cause beaucoup de décès et de disparitions parmi les nombreux candidats au départ.

    C’est dans cette optique que Dakar a conclu en 2021 avec Madrid le programme de migration circulaire, présenté par les autorités sénégalaises comme une alternative à la migration irrégulière, et renouvelé en août 2024, lors de la venue du Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez dans la capitale sénégalaise.

    Cet accord vise à ‘’garantir des mouvements migratoires sûrs, ordonnés et réguliers’’, selon le ministère espagnol du Travail.

    La migration circulaire consiste à envoyer des jeunes Sénégalais, âgés de 18 à 35 ans, en Espagne, pour y effectuer des travaux saisonniers pour une durée de trois mois.  

    ‘’Selon les termes de l’accord, ils peuvent travailler en Espagne au maximum 9 mois sur 12 selon les résultats’’, a précisé Amadou Cherif Diouf, le secrétaire d’État aux Sénégalais de l’extérieur.

    Pour l’année 2025, 250 candidats seront choisis après un dépôt de dossier en ligne du 5 février à 8 heures vendredi 7 février 2025 à 18 heures.

    La dématérialisation de la procédure a été décidée après les scènes, devenues virales sur les réseaux sociaux, de plusieurs dizaines de postulants prenant d’assaut les bureaux d’assistance, d’orientation et de suivi (BAOS) de Dakar et de Ziguinchor (sud), par exemple.   

    En fin janvier, c’est-à-dire avant la digitalisation de la procédure, 10 000 candidatures ont été déposées en seulement quarante-huit heures. Une situation qui traduit l’ampleur du chômage au Sénégal où le taux de chômage s’est établi à 20,3 % au troisième trimestre 2024, dont près de 33% de femmes et près de 12% d’hommes, selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).

    Un programme qui existe depuis 2001

    Présenté comme une alternative à la migration irrégulière, le programme de migration circulaire entre le Sénégal et l’Espagne génère des avantages certains, selon le coordonnateur national des BAOS.

    ‘’Les migrants de ce programme peuvent revenir avec près de 6 millions de FCFA. Certains ne veulent même pas repartir, car ils reviennent le plus souvent avec des projets qu’ils sont prêts à dérouler au Sénégal’’, confiait Khadim Bamba Fall au quotidien gouvernemental Le Soleil.

    Mieux, disait dans le même journal, le secrétaire d’État aux Sénégalais de l’extérieur, pour la campagne en cours, au moins 370 personnes rentrés au pays, seront recrutés.

    La migration circulaire n’est pas en soi inédite au Sénégal. Des accords similaires avec celui signé avec l’Espagne ont été conclus avec l’Arabie saoudite, le Koweït ainsi que la France, sous les présidences d’Abdoulaye Wade (2000-2012) puis de Macky Sall (2012-2024).

    Des experts soulignent toutefois la nécessité de la promouvoir pour la valoriser davantage, en l’inscrivant dans un schéma plus global de coopération dans la gestion des flux migratoires et de promotion d’une mondialisation de la main-d’œuvre.

    Ils préconisent également une meilleure coordination internationale, des investissements dans l’emploi local et une gestion transparente.

    MF/SBS/ABB/OID