Année : 2025

  • SENEGAL-SANTE / Kédougou : des soins bucco-dentaires prodigués à plus de 250 patients à Tomboronkoto

    SENEGAL-SANTE / Kédougou : des soins bucco-dentaires prodigués à plus de 250 patients à Tomboronkoto

    Kédougou, 5 fev (APS) – Plus de 250 patients ont bénéficié de soins bucco-dentaires au poste de santé de Tomboronkoto dans le cadre d’un partenariat entre la structure sanitaire et l’ONG espagnole, Waw Sénégal, a indiqué à l’APS la présidente de ladite ONG, Sarah Pérez.

    Au cours de cette campagne qui a duré quatre jours, douze chirurgiens-dentistes espagnols ont offert gratuitement des soins bucco-dentaires allant du diagnostic au nettoyage en passant par l’extraction et le plombage.

    S’exprimant au poste de santé de Tomboronkoto au terme de ces journées de consultations, la présidente de l’ONG Waw Sénégal, a déclaré que toutes les personnes consultées souffrent d’infections bucco-dentaires et de caries dentaires.

    ‘’Nous avons soigné, durant les quatre jours, beaucoup de personnes qui avaient des infections et des caries dentaires. Et nous comptons prendre en charge d’autres avant la fin de la campagne, parce que les maladies bucco-dentaires sont très négligées au niveau communautaire’’, a-t-elle souligné avant de sensibiliser, en tant que chirurgienne-dentiste de métier, les populations de Tomboronkoto à accorder davantage d’importance à la prévention des maladies bucco-dentaires.

    ‘’Chaque année, nous venons deux fois dans la commune de Tomboronkoto pour offrir, aux populations, des soins bucco-dentaires et des médicaments. Et on a constaté de nombreux problèmes liés aux caries dentaires chez les jeunes, les adultes et surtout chez les enfants’’, a renseigné Sarah Pérez. la présidente de l’ONG Waw Sénégal.

    La présente campagne va se poursuivre jusqu’à jeudi en fin d’après-midi, avec l’objectif d’atteindre 300 patients.

    Une nouvelle campagne est prévue à Tomboronkoto au mois de juillet prochain en vue de soulager les enfants soufrant d’infections bucco dentaires et détecter les fistules obstétricales. 

    ID/ABD/HB/OID

  • SENEGAL-ENFANCE-LEGISLATION / Plaidoyer pour l’adoption d’un Code des droits de l’enfant

    SENEGAL-ENFANCE-LEGISLATION / Plaidoyer pour l’adoption d’un Code des droits de l’enfant

    Dakar, 5 fév (APS) – Le Médiateur de la République, Demba Kandji, a souligné, mercredi, la nécessité pour le Sénégal de se doter d’un Code des droits des enfants afin de mieux garantir leur protection et d’assurer le respect et la promotion de leurs droits.

    ‘’Une meilleure prise en charge des droits de l’enfant passe indéniablement par l’adoption d’un Code spécifique. Ce cadre juridique est essentiel pour garantir la protection, le respect et la promotion des droits de l’enfant dans notre société’’, a-t-il déclaré.

    Le Médiateur de la République s’exprimait ainsi lors d’un atelier d’échanges sur la prise en charge des enfants à besoins spéciaux, qu’il a organisé en partenariat avec le Représentant régional du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme.

    Cette rencontre qui se déroule sur deux jours ‘’permet de réfléchir sur les mesures à adopter pour offrir aux enfants un cadre de vie digne et sécurisé’’, a indiqué Demba Kandji, estimant que ‘’l’adoption d’un Code des droits de l’enfant est une étape cruciale pour [leur] garantir un avenir meilleur’’.

    Selon lui, ce texte spécifique permettrait de lever les contraintes à l’épanouissement des enfants de la rue souvent exposés à la violence, à l’exploitation et à la négligence, des enfants vivant avec un handicap lourd comme la trisomie et l’autisme et qui font face à des obstacles qui entravent leur accès à l’éducation.

    Or, a signalé le Médiateur de la République, son ‘’adoption tarde à se concrétiser’’, du fait d’‘’obstacles culturels’’, c’est-à-dire de ‘’croyances et pratiques traditionnelles qui peuvent entrer en conflit avec les principes des droits de l’enfant’’.

    Le Sénégal, mauvais élève de la sous-région

    Les pesanteurs sociales, telles que la pauvreté, l’inégalité des sexes et le manque d’accès à l’éducation, constituent également des freins à la mise sur pied d’un Code spécifique à la protection des droits des enfants, a ajouté Demba Kandji.

    Présente à l’ouverture de l’atelier d’échanges, Aminata Kébé, responsable des droits de l’homme au Bureau régional des droits de l’homme des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest rappelé que le Sénégal a fait partie des pays de la région qui ne disposent pas de Code de l’enfant.

    Mme Aminata Kébé, responsable des droits de l’homme au Bureau régional des droits de l’homme des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest

    ‘’Parce que tous les pays autour ont des Codes de l’enfant sauf le Sénégal. Et à chaque fois que le pays soumet des rapports au Conseil des droits de l’homme, ce sont les mêmes recommandations sur l’établissement d’un Code de l’enfant qui reviennent et il y a toujours un blocage’’, a-t-elle fait savoir.

    Elle a ainsi appelé à une ‘’internalisation’’ des conventions internationales signées par le Sénégal, qui pourrait favoriser l’adoption d’un Code sur les droits de l’enfant.

    ‘’Même si on ratifie des conventions au niveau international qu’on n’internalise pas, il sera difficile pour un juge ou un avocat d’invoquer une loi qui n’est pas dans sa législation interne’’, a fait remarquer Aminata Kébé.

    La responsable des droits de l’homme au Bureau régional des droits de l’homme des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest a, en ce sens, recommandé l’adoption d’un code qui sera ‘’conforme aux conventions internationales signées et ratifiées par le Sénégal’’.

    KM/ABB/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE / Tambacounda : plaidoyer pour un plan d’actions intercommunal face aux défis de la santé maternelle et infantile

    SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE / Tambacounda : plaidoyer pour un plan d’actions intercommunal face aux défis de la santé maternelle et infantile

    Tambacounda, 5 fév (APS) – Le secrétaire général de la plateforme 3CAP-SANTÉ, Karim Diop, a souligné, mercredi, la nécessité de mettre en place un plan d’actions intercommunal pour apporter des solutions durables aux défis de la santé maternelle et infantile dans la région de Tambacounda. 

    M. Diop s’exprimait en marge d’un atelier organisé par le 3CAP-Santé, en partenariat avec l’Union des associations d’élus locaux (UAEL) pour sensibiliser et mobiliser ses membres et des acteurs de la société civile de la région  de Tambacounda, autour de l’importance cruciale d’investir dans la santé maternelle et infantile.

     »Tambacounda est une vaste région qui compte 4 départements et 46 communes, soit un total de 50 collectivités territoriales. Elle est enclavée, éloignée de Dakar, la capitale sénégalaise, avec des infrastructures sanitaires parfois insuffisantes pour couvrir les besoins d’une population en pleine croissance »,  a-t-il dit, lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier. 

     »De plus, sa proximité avec les pays voisins, en fait un carrefour où les enjeux de santé transcendent les frontières administratives. C’est pourquoi, il est primordial de penser au-delà des limites communales et départementales, à mettre en place un plan d’actions intercommunal efficace capable d’apporter des solutions durables aux défis de la santé maternelle et infantile », a-t-il plaidé. 

    Selon Karim Diop, un plan d’actions intercommunal permet de résoudre ces défis auxquels la région de Tambacounda fait face.

     »L’interconnexion de nos populations impose une approche concertée et coordonnée entre communes et départements pour optimiser l’offre de soins, mutualiser les ressources et garantir un accès équitable », a-t-il estimé.

    Le secrétaire général de la  plateforme  de la société civile 3CAP-SANTÉ a invité les collectivités territoriales de la région de Tambacounda à davantage placer le secteur de la santé au cœur des politiques locales. 

    Il a invité les élus locaux à surtout intégrer des montants dédiés à la santé maternelle et infantile dans leurs différents plans locaux de développement.

    « La décentralisation, a-t-il rappelé, a transféré aux collectivités territoriales la responsabilité de la gestion de la santé publique. Cela signifie que vous êtes en première ligne pour garantir l’accès aux soins, aux populations, en particulier aux femmes et aux enfants, qui sont les plus vulnérables ».

    Selon lui,  »investir dans la santé de la mère et de l’enfant, c’est investir dans l’avenir de nos communautés ».  »Chaque franc CFA investi dans la santé est un investissement dans la productivité, la stabilité et le développement socio-économique de nos territoires », a-t-il soutenu face aux élus locaux.

    3CAP-Santé est une plateforme d’acteurs de la société civile qui milite pour la planification familiale, améliorer la qualité de vie des populations mais aussi renforcer l’accès aux soins de santé maternelle, néonatale, infantile.

    ABD/SBS/AB/OID

  • SENEGAL-TRANSPORT-PERSPECTIVES / Chemin de fer : un programme de construction de 2000 kilomètres de voies annoncé

    SENEGAL-TRANSPORT-PERSPECTIVES / Chemin de fer : un programme de construction de 2000 kilomètres de voies annoncé

    Diourbel, 5 fév (APS) – Le directeur général de la société nationale des chemins de fer du Sénégal (SN-CFS), Ibrahima Ba a annoncé, mercredi, à Diourbel (centre),  »un ambitieux programme » de construction de 2000 kilomètres de nouvelles voies ferrées à écartement standard à l’échelle du territoire national.

     »(…) Il y a un ambitieux programme de développement et de maillage du territoire en chemins de fer dans le cadre de la vision Sénégal 2050 où, il y a deux mille kilomètres de nouvelles voies à écartement standard comme les voies (…) du Train express régional (TER). Donc, c’est une infrastructure moderne qui est prévue dans le cadre de cette vision », a-t-il notamment déclaré à des journalistes.

    Il s’exprimait en marge d’une visite de travail à la gare ferroviaire de Diourbel où il a rencontré les acteurs du secteur en présence de ses collaborateurs.

    « La première étape de ce programme va concerner la ligne Dakar-Tambacounda qui est inscrite comme projet prioritaire pour ce quinquennat du président de la République, Bassirou Diomaye Faye », a indiqué le directeur de la SN-CFS.

    A l’en croire, ce projet dont les études sont en train d’être mises à jour va contribuer à la redynamisation des échanges commerciaux entre le Sénégal et le Mali.

    Selon lui, il faut un plan de rattrapage dans le domaine des chemins de fer pour redynamiser ce sous secteur des transports.

    Ibrahima Ba a expliqué que cette visite de travail vise à partager avec les travailleurs les nouvelles orientations de la société et le rôle qu’elle doit jouer dans la mise en œuvre de la nouvelle vision Sénégal 2050.

     »Cette rencontre, a-t-il ajouté, est aussi l’occasion de recueillir leurs préoccupations par rapport à leurs conditions de travail sur le terrain afin de l’améliorer de manière durable ».

    MS/SBS/OID/AB

  • SENEGAL-INDUSTRIE / Les ICS présentent un bilan positif, dix ans après le contrôle de l’entreprise par l’indien Indorama

    SENEGAL-INDUSTRIE / Les ICS présentent un bilan positif, dix ans après le contrôle de l’entreprise par l’indien Indorama

    Dakar, 5 fév (APS) – Le directeur général des Industries chimiques sénégalaises (ICS), Mama Sougoufara, a présenté, mercredi, à Dakar, un bilan décennal positif de l’entreprise, qui se traduit notamment par une augmentation de son apport au produit intérieur brut du pays et une forte hausse de la contribution directe annuelle au budget de l’État. 

    Ces performances poussent le fabricant de phosphates à vouloir ouvrir une nouvelle usine de production d’acide phosphorique.

    De 2014 à 2023, les ICS ont fourni une contribution directe globale de 84 milliards de francs CFA au budget de l’Etat du Sénégal, a annoncé M. Sougoufara sur la base d’une étude menée par le cabinet PricewaterhouseCoopers.

    ‘’Au cours des dix dernières années, 84 milliards de francs CFA ont été versés [aux autorités du pays] en guise de contribution directe au budget de l’État’’, a-t-il dit en présentant à la presse le rapport élaboré par ce cabinet international.

    ‘’Avec le redressement de l’entreprise, la contribution en termes de dividendes pour l’État du Sénégal a augmenté significativement’’, a affirmé M. Sougoufara.

    En 2023, ‘’des dividendes de près de 25 milliards de francs CFA ont été versés à l’État du Sénégal’’, a-t-il dit en présentant le rapport intitulé ‘’Impact des ICS sur l’économie sénégalaise’’.

    La contribution des ICS au produit intérieur brut du Sénégal est passée de 32,7 milliards de francs CFA en 2015 à 120,4 milliards en 2023, avec un pic de 271,1 milliards en 2022, a déclaré le directeur général de cette entreprise dont le capital est majoritairement détenu depuis 2014 par Indorama, un groupe indien.

    ‘’Cette évolution, confirme le rôle de plus en plus visible des ICS dans la création de richesses au Sénégal’’, a-t-il souligné, ajoutant que les Industries chimiques sénégalaises représentaient 13,87 % du secteur extractif sénégalais en 2023, contre 11,62 % en 2015.

    Les ICS ont présenté leur bilan décennal à la presse, ce mercredi, à Dakar.

    L’entreprise, avec 5.000 emplois directs, est ‘’le premier employeur en milieu rural et le premier employeur du secteur minier’’, a dit son directeur général.

    En 2014, le coût des biens et services achetés par les ICS auprès des entreprises sénégalaises s’élevait à 45 milliards de francs CFA, a-t-il indiqué.

    En 2023, les commandes de biens et services des Industries chimiques du Sénégal auprès des entreprises locales étaient estimées à 80 milliards, selon Mama Sougoufara.

    De 2014 à 2023 aussi, le nombre des entreprises partenaires des ICS est passé de 269 à 627, a signalé M. Sougoufara, ajoutant que la société minière dépense 1,5 milliard de francs CFA par an pour ses activités de responsabilité sociale d’entreprise (RSE).

    ‘’Il y a […] 150.000 personnes bénéficiaires directes par an’’, en ce qui concerne le volet RSE de l’entreprise, a-t-il dit.

    ‘’Il n’y a pas plus transparent que le secteur extractif’’

    Les fonds destinés à la politique de RSE des ICS vont, pour la plupart, à l’assistance sociale fournie à des handicapés et aux consultations médicales offertes gratuitement aux populations, selon Mama Sougoufara.

    En raison de toutes ces performances, les Industries chimiques du Sénégal envisagent d’implanter une nouvelle usine de production d’acide phosphorique, dont le coût est estimé à 240 milliards de francs CFA, a-t-il annoncé.

    Il n’existe pas un secteur d’activité plus transparent que celui des mines au Sénégal, en raison du contrôle exercé sur les entreprises minières par l’État, avec l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), a soutenu le directeur général de Dangote Cement Sénégal et président de la Chambre des mines du Sénégal, Ousmane Mbaye.

    ‘’Il n’y a pas plus transparent que le secteur extractif, parce que tout simplement, avec l’ITIE’’, les sociétés minières, en plus d’être contrôlées par l’État, sont obligées de publier des rapports annuels depuis 2013, a dit M. Mbaye en intervenant à la présentation du rapport.

    CS/ESF/OID

  • SENEGAL-MONDE-FOOTBALL / Beach soccer : les Lions du Sénégal vont jouer trois matchs amicaux contre les Seychelles, à partir du 19 février

    SENEGAL-MONDE-FOOTBALL / Beach soccer : les Lions du Sénégal vont jouer trois matchs amicaux contre les Seychelles, à partir du 19 février

    Dakar, 5 fév (APS) – L’équipe nationale de beach soccer du Sénégal prévoit de jouer trois matchs amicaux contre les Seychelles, du 19 au 21 février, pour les préparatifs de la Coupe du monde 2025, a-t-on appris de la Fédération sénégalaise de football (FSF).

    Ces rencontres auront lieu à la plage de Diamalaye, à Dakar, selon un communiqué de la FSF.

    La Coupe du monde de beach soccer se tiendra du 1er au 11 mai 2025 aux Seychelles, un archipel situé dans l’océan Indien.

    Le Sénégal, champion d’Afrique en titre, a remporté huit fois la Coupe d’Afrique des nations.

    BHC/SMD/ESF

  • SENEGAL-TECHNOLOGIES / Les décideurs politiques et les entreprises doivent s’armer d’intelligence artificielle (expert)

    SENEGAL-TECHNOLOGIES / Les décideurs politiques et les entreprises doivent s’armer d’intelligence artificielle (expert)

    Dakar, 5 fév (APS) – Les entreprises et les décideurs politiques doivent recourir à l’intelligence artificielle (IA) pour améliorer leurs performances, estime l’ingénieur commercial Maxime Mamert en intervenant, mercredi, à Dakar, à la présentation d’un évènement destiné à la promotion de la digitalisation, le Sage Africa Tour.

    ‘’L’intelligence artificielle doit être intégrée à nos solutions et être un accompagnateur pour les décideurs, pour les entreprises’’, a dit M. Mamert.

    Il est d’avis qu’‘’il faut continuer à améliorer la productivité des entreprises […] en ayant des armes compétitives, pour continuer à grandir [et à supporter] la concurrence’’.

    ‘’Ces solutions [offertes par] l’IA vont permettre aux collaborateurs des entreprises, aux décideurs et dirigeants de choisir au bon moment les investissements qu’ils doivent faire [pour] s’affranchir des tâches rébarbatives et à faible valeur ajoutée’’, a poursuivi Maxime Mamert.

    L’ingénieur commercial soutient que l’intelligence artificielle, malgré ses avantages, ‘’ne remplacera jamais l’humain’’.

    ‘’Cela a commencé par l’art, l’industrie, la science, la médecine, etc. Aujourd’hui, le constat est sans appel, les études sont claires : l’intelligence artificielle va [s’introduire] dans la finance et la comptabilité’’, a dit Mickael Mina en intervenant à la présentation du Sage Africa Tour.

    L’IA va donner aux directions financières et comptables plus de précision, a-t-il ajouté.

    MFD/OID/ESF

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Kaffrine : lancement officiel d’un projet de promotion des emplois verts

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Kaffrine : lancement officiel d’un projet de promotion des emplois verts

    Kaffrine, 5 fév (APS) – Le projet ‘’Initiative pour le renforcement des jeunes dans la transformation des systèmes agroalimentaires et de promotion des emplois verts’’ a été lancé, mercredi, à Kaffrine (centre).

    Le projet est initié par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en partenariat avec l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) et l’Ong Enda Ecopop.

    Il vise à renforcer les capacités des jeunes, afin qu’ils maîtrisent mieux les processus de transformation du système agroalimentaire urbain. 

    ‘’Le projet vise surtout à les aider à intégrer le réseau mondial des jeunes qui travaillent à améliorer ces dispositifs et à rendre plus pertinent la problématique de l’emploi et de l’employabilité des jeunes au niveau du processus agroalimentaire’’, a expliqué Abdoulaye Cissé, directeur exécutif de l’Ong Enda Ecopop.

    Il s’entretenait avec des journalistes au terme d’un atelier consacré au lancement du projet qui vise également à renforcer les jeunes pour accélérer le verdissement et la transformation des systèmes agroalimentaires urbains, en promouvant des opportunités d’emplois verts à Kaffrine.

    Selon M. Cissé, cette nouvelle initiative vient en appui pour contribuer à  »stopper » cette vague migratoire interne comme externe, constatée depuis des années.

    Venue présider la rencontre, Aïssatou Ndiaye Diallo, préfet du département de Kaffrine, a souligné la place centrale de la région dans le développement économique du pays.

    ‘’Kaffrine est une région foncièrement agricole, où il y a beaucoup d’opportunités en termes de production. Aujourd’hui, face aux enjeux liés au changement climatique, l’idée d’inclure la dimension environnementale dans ce processus va permettre d’assurer la durabilité du projet’’, a-t-elle indiqué.

    CTS/ADE/ASB/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-PREVENTION / Réchauffement climatique: des acteurs non étatiques outillés pour la mise en œuvre du JETP  

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-PREVENTION / Réchauffement climatique: des acteurs non étatiques outillés pour la mise en œuvre du JETP  

    Dakar, 5 fév (APS) – Des acteurs non étatiques ont bénéficié mercredi d’un renforcement de capacités pour la mise en œuvre du Partenariat pour une transition énergétique juste (JETP) au Sénégal, une initiative majeure du gouvernement initiée pour lutter contre le réchauffement climatique.

     »Les acteurs non étatiques (société civile, organisations communautaires, presse, etc.), en raison de leur implication auprès des communautés, peuvent jouer un rôle essentiel pour garantir une mise en œuvre inclusive, efficace et durable, du JETP au Sénégal », a dit Fatima Diallo, directrice exécutive du Centre de recherche et d’action sur les droits économiques, sociaux et culturels (Cradesc), à l’initiative de cette session de formation.

    Elle s’exprimait lors du lancement officiel du projet de renforcement des capacités des acteurs non étatiques pour la mise en œuvre du Partenariat pour une Transition Energétique Juste (JETP) au Sénégal.

     »Il est essentiel d’impliquer ces acteurs pour lutter contre le changement climatique, à travers une transition énergétique juste et équitable », a-t-elle soutenu. 

    Elle a souligné que les défis en matière de transition énergétique au Sénégal sont entre autres liés au problème d’accès au financement, au développement des capacités locales à mener des projets d’énergie renouvelable, au transfert de compétences, et à la formation.

     »A cela s’ajoute la difficulté de garantir l’accès à l’électrification à toute la population sénégalaise à partir des projets développés dans ce secteur », a relevé Mme Diallo, faisant allusion à  »l’écart entre le taux d’électrification en zone urbaine et rurale ».

    Yaye Catherine Diop, coordonnatrice de la cellule transition énergétique du ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines, a assuré que dans le cadre de la mise en œuvre du JETP,  »l’accent sera forcément mis en zone rurale pour permettre de corriger ces disparités, parce qu’on parle de transition juste’’.

    Elle a indiqué que le JETP est un projet majeur pour le gouvernement du Sénégal mais également, pour les populations sénégalaises.

     »Du côté de l’Etat du Sénégal, il va accroître la contribution des énergies renouvelables à 40% du mix énergétique d’ici 2030 », a-t-elle souligné, relevant que  »le mix énergétique du Sénégal est aujourd’hui à environ 30% ». 

     »Au profit des populations sénégalaises, ce programme va augmenter l’accès universel à l’énergie dans le pays, avec l’objectif d’atteindre 100% d’accès universel à l’énergie à l’horizon 2029, conformément à l’agenda national de transformation Sénégal 2050’’, a-t-elle ajouté.

    Il permettra par ailleurs, de suivre l’impact des projets développés pour les populations sénégalaises, a-t-elle encore relevé, annonçant qu’un consultant a été recruté par appel d’offres pour appuyer l’ élaboration  d’un plan d’investissement du JETP.

     »Ce dernier, a-t-elle indiqué, a commencé ses travaux depuis le mois de juillet 2024 et doit livrer ce plan d’investissement du JETP, aujourd’hui, le 5 février 2025 ».

    Yaye Catherine Diop,  a assuré que ce plan d’investissement sera partagé avec toutes les parties prenantes qui représentent le comité de pilotage du JETP, dont les acteurs de la société civile.

     »Ils auront donc la possibilité de donner leurs observations sur le document d’ici la fin du mois de février, c’est à dire avant sa validation’’, a-t-elle fait valoir.

    Le partenariat pour une transition énergétique juste, a été conclu entre le Sénégal, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Canada et l’Union Européenne pour permettre à Dakar d’atteindre 40 % d’énergies renouvelables dans son mix énergétique d’ici 2030.

    Ce partenariat, signé le 2 juin 2023 avec des partenaires du G7 (Allemagne, France, UE, Royaume-Uni, Canada), mobilise 2,5 milliards d’euros sur 3 à 5 ans.

    NSS/AB/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-FORMATION / Kaffrine : plus de 60 jeunes formés aux techniques d’embouche ovine

    SENEGAL-COLLECTIVITES-FORMATION / Kaffrine : plus de 60 jeunes formés aux techniques d’embouche ovine

    Kaffrine, 5 fév (APS) – Plus de soixante jeunes de la région de Kaffrine (centre) ont bénéficié d’une formation aux techniques d’embouche ovine initiée par l’Office national de la formation professionnelle (ONFP), en partenariat avec le Projet d’appui à l’insertion des jeunes ruraux agri-preneurs (Agri-jeunes).

    Ils ont reçu mercredi leurs titres de qualification lors d’une cérémonie présidée par l’adjoint au préfet de Kaffrine, Modou Thiaw, en présence du président du Conseil départemental, Abdoulaye Wilane, entre autres.

    ‘’C’est une formation importante car Kaffrine est une région qui a un grand potentiel dans les domaines de l’agriculture et l’élevage. Aujourd’hui, pour exploiter ce potentiel-là, il faut former les jeunes’’, a déclaré Mouhamadou Lamine Bara Lo, directeur général de l’ONFP.

    En plus de la formation de ces jeunes, l’objectif vise également à les formaliser et leur accorder des financements afin qu’ils puissent mener des activités économiques durables, selon M. Lo.

    ‘’Il faut aller vers des formations qualifiantes de courtes durées. Le président de la République a donné des orientations très claires qui connaissent déjà un début de mise en œuvre’’, a-t-il souligné.

    Mouhamadou Lamine Bara Lo soutient que le ministère de la Formation professionnelle est dans un ‘’vaste projet’’ de construction, de réhabilitation et d’extension de centres de formation professionnelle et de lycées techniques dans toutes les régions du Sénégal.

    L’idée, a-t-il précisé, c’est de renforcer leur accessibilité et de permettre aux jeunes qui ont cette vocation de pouvoir trouver une formation de qualité à leur portée, dans des domaines diversifiés et de s’insérer plus tard dans la vie socioéconomique.

    S’exprimant au nom des bénéficiaires, Samba Diao, président de l’Association des personnes vivant avec un handicap dans la région de Kaffrine, s’est félicité de cette formation qui, selon lui, vient davantage leur permettre de mieux contribuer au développement économique du pays.

    Samba Diao, président de l’Association des personnes vivant avec un handicap dans la région de Kaffrine

    CTS/ADE/ASB/OID