Année : 2025

  • SENEGAL-SOCIETE / Kaolack : le gouvernement invité à fournir une ‘’assistance psychologique’’ à une famille ‘’décimée’’ par un accident de la route

    SENEGAL-SOCIETE / Kaolack : le gouvernement invité à fournir une ‘’assistance psychologique’’ à une famille ‘’décimée’’ par un accident de la route

    Kaolack, 31 jan (APS) – L’Association pour le développement du village de Ndiayène Momath (ADN) invite les pouvoirs publics à fournir ‘’une assistance psychologique’’ aux familles des victimes de l’accident à l’origine de la mort de huit personnes, jeudi, dans le département de Nioro du Rip (centre).

    Sept personnes sont mortes sur-le-champ, une autre a succombé à ses blessures plusieurs heures plus tard.

    Sept des huit personnes décédées, ainsi que trois blessés, sont membres d’une même famille, selon l’ADN.

    ‘’Au nom de l’Association pour le développement de Ndiayène Momath, nous transmettons ce message aux ministères chargés des Transports, de la Famille et des Solidarités, à l’Agence nationale des pupilles de la Nation et à toutes les bonnes volontés, pour une assistance psychologique et toutes autres formes de soutien pour la famille des victimes’’, a écrit l’ADN dans une note parvenue vendredi à l’APS.

    ‘’Toute forme de soutien et d’assistance à cette famille décimée venant des autorités et de toute autre bonne volonté sera la bienvenue’’, est-il écrit.

    L’Association pour le développement de Ndiayène Momath signale que l’accident a rendu ‘’plusieurs enfants’’ orphelins.

    La disparition des huit passagers qui se rendaient à des funérailles entraîne ‘’des charges sociales très importantes’’ pour leur famille, selon l’ADN.

    Les personnes décédées ont été inhumées ce vendredi à Ndiayène Momath.

    ADE/SKS/SMD/FKS/ESF

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Bignona : le village de Baïla réceptionne une nouvelle maternité

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Bignona : le village de Baïla réceptionne une nouvelle maternité

    Baïla (Bignona), 31 jan (APS) – Le village de Baïla, dans le département de Bignona (sud), a réceptionné, vendredi, sa maternité qui retrouve une peau neuve après une réhabilitation par l’association « Sos Casamance Flandre », a constaté l’APS.

    « Cette réhabilitation de la maternité du village de Baïla devrait être faite par la commune, mais faute de moyens, on n’a pas pu le faire, un partenaire l’a fait au bonheur des populations », a salué le maire de Suelle, Nfaly Badji lors de la cérémonie d’inauguration. 

    C’était en présence des notables de Baïla et des populations.

    Pour l’édile de Suelle, la réhabilitation de cette maternité va offrir aux femmes un cadre idéal de prise en charge de leurs grossesses.

    « Nous avions vu l’état de délabrement de la maternité de Baïla. Et, là où les femmes donnent naissance à leurs bébés, doit être un endroit très propre et sain. C’est cela qui a motivé l’association SOS Casamance Flandre à réhabiliter cette maternité », a expliqué Sabelle Diatta, membre de ladite association.

    La présidente des femmes de Baïla, Oulimata Diédhiou a manifesté sa reconnaissance aux actions « hautement significatives de l’association SOS Casamance Flandre ».

    « Nous vous remercions par avance pour votre contribution à offrir à ces femmes la possibilité d’accoucher de façon digne et diminuer les risques qu’elles encourent tant pour elles que pour leurs enfants », s’est réjouie Mme Diédhiou.

    MNF/ASB/SBS/ADL/FKS

     

     

  • SENEGAL-ACCIDENT / Bakel : un accident de circulation fait 14 blessés

    SENEGAL-ACCIDENT / Bakel : un accident de circulation fait 14 blessés

    Bakel, 31 jan (APS) – Un véhicule de marque Mercedes Benz s’est renversé, vendredi, peu après 13h à l’entrée de Bakel (est), occasionnant quatorze blessés dont un dans un état dit grave, a appris l’APS de source sécuritaire.

    « Arrivé à 500 mètres du carrefour, en abordant le virage, le chauffeur a perdu le contrôle de son  véhicule qui s’est renversé sur son flanc droit suivant son sens de marche » , renseigne la même source.

    Elle évoque notamment « un défaut de maîtrise et une imprudence »  qui seraient à l’origine du renversement de ce véhicule assurant le transport urbain entre Bakel et Gabou.

    Les blessés ont été évacués au niveau du district sanitaire de Bakel.

    AND/ABD/SMD/FKS

  • SENEGAL-COLLECTIVITE-ASSAINISSEMENT / Saint-Louis : Moussa Balla Fofana préside la journée “Setal sunu reew”, samedi

    SENEGAL-COLLECTIVITE-ASSAINISSEMENT / Saint-Louis : Moussa Balla Fofana préside la journée “Setal sunu reew”, samedi

    Saint-Louis, 31 jan (APS) – Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Moussa Balla Fofana, préside samedi, le lancement de la 9e journée nationale de nettoiement “Setal sunu reew”, à Darou Marmiyal dans la commune de Saint-Louis (nord).

    “Le lancement de la journée +Setal Sunu Reew+ du 1er février 2025 est prévu à Darou Marmiyal dans la commune de Saint-Louis à partir de 09h, sous la présidence du ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires”, indique une note de la gouvernance de Saint-Louis transmise à l’APS.

    Le ministre a signalé que ‘’cette activité commence à devenir une habitude à et chaque premier samedi du mois, nous sortons pour prendre en charge notre cadre de vie’’.

    Il a encouragé toute la population et surtout l’ensemble des délégués et conseils des quartiers à se mobiliser autour de cette activité, a t-il dit à la presse au terme d’un périple dans le quartier de Pikine.

    Le ministre est à Saint-Louis où se tiennent depuis jeudi les journées de concertation sur la décentralisation.

    ‘’Nous voulons que cette activité soit portée par nos communautés, les conseils des quartiers qui sont aujourd’hui les cellules de base de notre politique publique’’, a dit le ministre ajoutant que la volonté du gouvernement est de  »faire de nos quartiers et des conseils des quartiers, les acteurs de ce changement systémique.’’

    Il  a souligné que ‘’nous ne pourrons jamais changer le Sénégal si les concitoyens au niveau de leur quartier ne prennent pas en charge le changement que nous voulons.’’

     »Le président de la République et le Premier ministre ont engagé cette réforme qui a comme objectif de formaliser, d’organiser et de renforcer la gouvernance de proximité pour nous, c’est une priorité, parce qu’il en  va de notre paradigme de changement’’, a  t -il souligné.

    CGD/AMD/ASB/ADL/FKS

  • SENEGAL-URBANISME-DEFIS / Saint-Louis : la restructuration du quartier de Pikine sera une priorité (tutelle)

    SENEGAL-URBANISME-DEFIS / Saint-Louis : la restructuration du quartier de Pikine sera une priorité (tutelle)

    Saint-Louis, 31 jan (APS) – Le gouvernement du Sénégal veut placer la restructuration de Pikine parmi ses priorité dans le cadre de la mise en œuvre du Programme national d’accès au logement et de rénovation urbaine, a annoncé, vendredi, le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Balla Moussa Fofana, présentant ce quartier populeux de la ville de Saint-Louis comme un « cas d’école ».

    « La restructuration de Pikine sera une priorité, du point de vue des enjeux que nous avons, mais surtout de son poids démographique », a notamment dit le ministre en séjour dans la vieille ville qui abrite les Journées de concertation sur la gouvernance de proximité et la valorisation des déchets municipaux.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de ce Programme national d’accès au logement et de rénovation urbaine, il a cité le quartier de Pikine comme « un cas d’école, avec ses enjeux majeurs liés à la croissance démographique et à l’assainissement ».

    Balla Moussa Fofana a expliqué que ce programme vise essentiellement à « aider les Sénégalais à avoir accès à un logement, mais surtout aussi à l’amélioration de leur cadre de vie ».

    S’exprimant au terme d’un périple qui l’a successivement mené à la digue de Pikine, au bassin d’orage et le site de la zone de recasement, le ministre a insisté sur le fait que « quand on dit renouveau urbain, on parle à la fois de restructuration urbaine, mais aussi de rénovation urbaine ».

    Outre l’adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives, Sidy Guissé Diong, l’adjointe au maire de la ville de Saint Louis Aida Mbaye Dieng et la Fondation  »Droit à la Ville », ont pris part à la rencontre.

    AMD/SMD/FKS

  • SENEGAL-SOCIETE / L’ONPN et Finafrica en partenariat pour l’inclusion financière et l’insertion professionnelle des pupilles de la Nation

    SENEGAL-SOCIETE / L’ONPN et Finafrica en partenariat pour l’inclusion financière et l’insertion professionnelle des pupilles de la Nation

    Dakar, 31 jan (APS) – L’Office national des pupilles de la nation (ONPN) et la société d’assurances Finafrica ont signé, vendredi, une convention de partenariat dans le but de favoriser l’inclusion financière et l’insertion professionnelle des pupilles de la Nation.

    ‘’L’accord que nous signons aujourd’hui repose sur des engagements mutuels solides et une collaboration fondée sur des valeurs communes [qui permettra] d’apporter un soutien financier au pupilles de la Nation, a déclaré Fatima Mbengue, directrice générale de l’ONPN.

    La cérémonie de signature a eu lieu dans les locaux de Finafrica, en présence de son directeur général, Ibrahima Wane, de ses collaborateurs et des agents de l’ONPN.

    Ce partenariat ambitionne également de faciliter l’insertion professionnelle à travers un programme de stages, en récompensant les meilleurs élèves pupilles chaque année, en soutenant les grands événements de l’ONPN, a détaillé Mme Mbengue

    Selon la directrice de l’ONPN, le partenariat scellé avec Finafrica « illustre parfaitement le rôle que peut jouer le secteur privé aux côtés des institutions publiques pour renforcer la protection sociale et garantir un meilleur avenir aux enfants vulnérables ».

    Ce partenariat entre dans le cadre de la politique RSE – Responsabilité sociétale de l’entreprise- de Finafrica, qui a inscrit « l’accompagnement des couches vulnérables et de la protection de l’environnement’ dans son ADN’’, a indiqué, Aminata Ba, responsable Marketing et Communication, chargée de la politique RSE de cette société d’assurances.

     L’importance et le caractère essentiel de l’ONPN dans les actions sociales ont guidé la signature de la convention de partenariat a, pour sa part, souligné le directeur général de Finafrica, Ibrahima Wane, ajoutant avoir en partage avec l’ONPN les valeurs « de solidarité,  de leadership et d’inclusion ».

    Les deux entités ont exprimé leur volonté de rendre ce partenariat ‘’pérenne et efficient’’.

    ABB/ADL/SMD

  • VIDEO / Création d’emplois et protection sociale au Sénégal : la Coopération Allemande lance son 6ème Appel à projets

    VIDEO / Création d’emplois et protection sociale au Sénégal : la Coopération Allemande lance son 6ème Appel à projets

    La Coopération Allemande a officiellement lancé vendredi, à Dakar, son 6ème appel à projets au Sénégal intitulé « Création d’emplois et protection sociale ». Ce programme vise à soutenir la réalisation de projets d’investissement à fort impact en matière de création d’emplois durables et le renforcement des dispositifs et mesures de protection sociale s’élève à 9,4 millions d’euros. Il se fixe comme objectif, la création de plus de 5200 emplois.

  • SENEGAL-CINEMA-JEUNESSE / Le film « Kaddu Beykat », un choix idéologique pour encourager les jeunes à travailler la terre (universitaire)

    SENEGAL-CINEMA-JEUNESSE / Le film « Kaddu Beykat », un choix idéologique pour encourager les jeunes à travailler la terre (universitaire)

    Dakar, 31 janv (APS) – Le film  »Kaddu Beykat (lettre paysanne) » de la réalisatrice sénégalaise Safi Faye (1943-2023) demeure un choix idéologique visant à encourager les jeunes à retourner au travail de la terre, a indiqué la directrice du festival du film et de la recherche féministe  »Cinefemfest Gëstu Nataal i Jigeen », Dr Rama Salla Dieng.

     »(…) en décidant de faire de son personnage, Ngor quelqu’un qui se préoccupe de la souveraineté alimentaire de son village, c’est aussi un choix idéologique que Safi Faye fait pour encourager les jeunes à retourner au travail de la terre’’, a-t-elle déclaré, jeudi, à l’occasion de la projection dudit film, au lycée d’excellence Mariama Bâ de Gorée.

     »Kaddu Beykat » d’une durée de 1 heure 30 minutes, projeté par séquence dans le cadre du cinquantenaire du film est, selon l’universitaire Rama Salla Dieng, une démarche militante de la réalisatrice, mettant en exergue l’agriculture paysanne.

    Tourné en 1972 par Safi Faye, au village de ses ancêtres,  »Fadial », dans la région de Fatick, en pays sérère,  »Kaddu Beykat (lettre paysanne) », a été diffusé et distribué en 1975.

    Le film raconte la condition des paysans de ce village situé à 100 kilomètres de Dakar, où l’agriculture est soumise aux aléas climatiques et au  »diktat » de l’arachide introduit et imposé par le colonisateur.

    La réalisatrice campe, durant 30 minutes, le décor du quotidien des paysans, du matin au soir.

    Elle démontre l’existence d’une division sociale du travail entre les femmes et les hommes, durant leurs activités champêtres.

    Dans cette division sociale, les hommes ne cultivaient que l’arachide, tandis que les femmes avaient à elles seules, la charge des cultures vivrières, dont le riz, le mil, etc.

    Outre ce sujet, la réalisatrice met également en lumière la sécheresse et les conditions de l’époque, l’exode rural, tout en relatant l’histoire d’amour entre le jeune Ngor et sa promise Coumba.

     »(…) dans ce film, en toile de fond, il y a une histoire d’amour entre Ngor et sa promise, Coumba, qu’il n’arrive pas à épouser, du fait de ces dures conditions qui touchent tout le village de manière beaucoup plus large. Il a décidé de partir en ville, en exode rural et ensuite revenir pour cultiver sa terre », explique docteur Dieng.

    A l’en croire, ce film demeure important, dans la mesure où, les sujets liés à l’agriculture, aux conditions climatiques et à la dépendance à une culture, sont toujours d’actualité.

     »Je trouve qu’il est important de venir parler d’agriculture à des jeunes de cet âge, surtout quand l’urbanisme est si avancé, afin qu’ils sachent que, ce qu’ils sont en train de consommer ne vient pas du monde urbain, mais plutôt rural, et que leurs conditions sont menacées », fait-elle valoir.

    Elle souligne le fait que le Sénégal cherche, depuis plusieurs années à réformer sa loi foncière, tout en se félicitant de voir que la réalisatrice du film  »Kaddu Beykat », l’avait déjà anticipé.

    Dr Dieng a insisté sur la nécessité de valoriser ce qui a été fait auparavant en termes de recherche et de production intellectuelle par une femme, sur la question de  »souveraineté » alimentaire.

     »Je constate qu’à travers ce film, Safi Faye, avait déjà ce ressenti par rapport à ces changements relatifs au domaine national, en nous démontrant celui des paysans face à ce qu’ils ont considéré comme une spoliation de leurs terres », a pour sa part, soutenu la proviseure du lycée d’excellence Mariama Bâ, Ramatoulaye Sarr Diagne.

    Safi Faye a réalisé plusieurs films dont  »La Passante » (1972),  »Revanche » (1973),  »Racines noires » (1985), Mossane (1996), etc.

    Une tournée nationale est organisée par le festival  »Cinefemfest Gëstu Nataal i Jigeen », du 29 janvier au 28 février, dans le cadre du cinquantenaire du film  »Kaddu Beykat (lettre paysanne) », pour célébrer l’engagement de la première réalisatrice sénégalaise Safi Faye.

    AMN/FKS/MK/SBS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-MEDIAS-GENRE / Une étude met en exergue ‘’des inégalités entre les sexes dans les salles de rédaction’’

    SENEGAL-AFRIQUE-MEDIAS-GENRE / Une étude met en exergue ‘’des inégalités entre les sexes dans les salles de rédaction’’

    Dakar, 31 jan (APS) – Une nouvelle étude menée au Burkina Faso, au Sénégal et au Togo, dans le cadre du projet ‘’Africa Women Journalism’’ (Journalisme pour les femmes en Afrique) met en exergue ‘’des inégalités entre les sexes qui affectent le reportage sur les genres dans les salles de rédaction’’.

    Elle ‘’met en lumière les barrières systémiques et les inégalités entre les sexes auxquelles les femmes journalistes sont confrontées quotidiennement dans les salles de rédaction d’Afrique de l’Ouest’’.

    L’étude a été menée au moyen de sondages auprès des acteurs des médias et de discussions de groupes avec des femmes journalistes au Burkina Faso, au Sénégal et au Togo, précisent ses auteurs dans le résumé dont l’APS a eu connaissance.

    Selon eux, ‘’le sondage visait à évaluer les défis auxquels les femmes sont confrontées dans les médias, les défis qu’elles rencontrent dans la production de rapports sur les questions de genre et à explorer des solutions potentielles pour promouvoir l’équité entre les sexes dans les salles de rédaction’’.

    L’étude fait ressortir les ‘’lacunes importantes dans la production de rapports sensibles au genre, l’absence de politiques éditoriales claires et le manque de représentation des femmes comme experts et décideurs dans les médias’’.

    Selon le rapport, ‘’la majorité des salles de rédaction n’ont pas de politique officielle (…) tenant compte du genre’’.

    Ainsi, au Sénégal, 75 % des répondants ont signalé l’absence de telles politiques, contre 67, 5% au Burkina Faso et 63,4 % au Togo.

    S’agissant du ‘’contenu insuffisamment sensible au genre’’, l’étude note que ‘’la fréquence des reportages sur le genre est inquiétante’’, même si ‘’62,4 % des salles de rédaction affirment avoir des sections dédiées aux histoires liées au genre’’.

    Selon le document, ‘’au Sénégal, 60 % des salles de rédaction produisent du contenu lié au genre moins de cinq fois par mois, avec des tendances similaires au Burkina Faso et au Togo’’.

    Des’obstacles économiques pour les femmes journalistes’’

    Le rapport fait également état d’une ‘’difficulté d’accès aux expertes’’, relevant que celles ‘’qui sont prêtes à être citées ou interviewées n’ont qu’un accès limité’’.

    ‘’Les femmes journalistes rapportent que leurs salles de rédaction ont souvent du mal à inclure les femmes comme sources d’expertise, perpétuant le cycle des perspectives dominées par les hommes dans la couverture médiatique’’, lit-on dans le document.

    L’enquête soulève également des ‘’obstacles économiques pour les femmes journalistes’’.

    ‘’Dans ces pays, les femmes journalistes sont moins bien rémunérées que leurs homologues masculins et ont un accès limité aux ressources nécessaires comme la technologie, la formation et le mentorat, ce qui aggrave encore l’inégalité des sexes au sein de la rédaction’’, souligne l’étude.

    Les auteurs du rapport ont proposé plusieurs recommandations pour ‘’répondre à ces questions pressantes’’.

    Selon eux, ‘’les organisations de médias devraient mettre en œuvre des lignes directrices éditoriales officielles qui donnent la priorité à un reporting sensible au genre et fournir une formation régulière à tout le personnel des salles de rédaction’’.

    Ils invitent les médias à ‘’s’engager à produire des articles plus fréquents et plus approfondis sur le genre afin de contester les stéréotypes et de mieux représenter les expériences des femmes’’.

    Les auteurs estiment que ‘’les rédactions devraient activement rechercher et prioriser l’accès aux femmes expertes dans divers domaines, en veillant à ce que les différentes perspectives soient représentées dans la couverture et les sources’’.

     »Un problème systémique »

    Ils invitent également les médias à ‘’assurer l’égalité des salaires pour un travail égal et offrir des possibilités de perfectionnement professionnel ciblées, y compris l’accès à la formation, aux programmes de leadership et à la technologie, afin de combler l’écart entre les sexes dans les salles de rédaction’’.

    Cité dans le document, Dr Abdou Diaw, chercheur principal, a déclaré que ‘’les résultats de cette recherche soulignent que l’inégalité entre les sexes dans les salles de rédaction, en particulier dans le domaine des rapports sur les questions de genre, est un problème systémique qui exige une attention immédiate’’.

    ‘’En mettant en œuvre des politiques éditoriales tenant compte du genre, en offrant une formation ciblée et en renforçant les mesures de responsabilisation, nous pouvons éliminer ces obstacles et donner aux femmes journalistes le pouvoir de prendre la tête de la création d’une couverture médiatique plus inclusive et équitable’’, a-t-il affirmé.

    Selon ses auteurs, ce rapport ‘’constitue un appel à l’action critique pour les organisations de médias, les gouvernements et la société civile afin qu’ils agissent maintenant et créent un environnement médiatique plus inclusif’’.

    Ils estiment qu’en s’attaquant ‘’aux obstacles auxquels les femmes journalistes sont confrontées, nous pouvons favoriser des reportages plus diversifiés et équitables qui reflètent mieux les réalités de l’inégalité entre les sexes dans nos sociétés’’.

    Le projet Journalisme pour les femmes en Afrique (AWJP) vise à ‘’promouvoir l’égalité des sexes dans le journalisme et à autonomiser les femmes journalistes en Afrique par la formation, le mentorat, la recherche et les partenariats collaboratifs’’.

    Son objectif ‘’est de créer un environnement médiatique plus inclusif qui amplifie les voix des femmes et remette en question les inégalités sociales’’.

    AMN/ASB/OID/ABB

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Koungheul : le Conseil départemental veut réduire les inégalités spatiales et économiques

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Koungheul : le Conseil départemental veut réduire les inégalités spatiales et économiques

    Koungheul, 31 jan (APS) – Le Conseil départemental de Koungheul, dans la région de Kaffrine (centre), ambitionne, à travers le projet d’élaboration d’un schéma d’aménagement de développement territorial (SDADT), lancé récemment, de réduire les inégalités spatiales et économiques, a annoncé sa présidente, Socé Diop Dionne.

     »Véritable outil de prospective à l’échelle du département, l’objectif visé à travers sa mise en œuvre est d’aider à réduire les inégalités spatiales et économiques, prenant en compte les défis et enjeux liés aux changements climatiques, à l’urbanisation, à l’énergie, à l’emploi des jeunes, à l’économie numérique, à la mondialisation entre autres », a-t-elle expliqué Mme Dionne.

    L’élaboration de ce schéma, qui s’inscrit en droite ligne de l’Agenda national de transformation ‘’Vision Sénégal 2050’’, dont le troisième axe stratégique porte sur l’aménagement et le développement durable des territoires, est appuyé par l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT).

    Socé Diop Dionne s’exprimait au terme d’un atelier de lancement et de mise en place de la Commission départementale d’aménagement et de développement territorial (CDADT), sous la présidence du préfet du département de Koungheul, Souleymane Ndiaye.

    Elle a affirmé que ce projet permettra à sa collectivité territoriale de s’inscrire dans la dynamique de la nouvelle vision du président Bassirou Diomaye Faye, qui a chargé son Premier ministre de la mettre en œuvre pour assurer le développement du pays à partir de ses ressources et de ses potentialités.

    Plus spécifiquement,  »le Conseil départemental de Koungheul pourra prendre toute sa place dans l’agenda national de transformation pour un Sénégal souverain, juste et prospère à l’horizon 2050 », a-t-elle dit.

    Elle estime que  »le SDADT de Koungheul sera un outil au service des acteurs territoriaux pour une bonne cohérence de l’action territoriale dont la mise en œuvre effective nécessite l’implication des différentes catégories d’acteurs des collectivités territoriales ».

    ‘’L’ambition des nouvelles autorités à travers cet axe stratégique est d’accompagner l’atteinte de la souveraineté économique par une option contrôlée et bien structurée d’aménagement durable des territoires’’, a indiqué Tidiane Sidibé, directeur général de l’ANAT.

    D’après M. Sidibé, l’axe 3 de l’Agenda national de Transformation vise, entre autres, le développement des infrastructures et la gestion durable de l’environnement et des écosystèmes naturels, avec un développement territorial plus équilibré autour de huit (8) grands pôles territoires.

    Le SDADT fixe les options d’aménagement et de développement et contribue à la mise en cohérence des projets de l’Etat, des collectivités territoriales et du secteur privé. Il organise de manière cohérente, prospective et durable, le développement du département de Koungheul’’, a-t-il souligné.

    L’ANAT, décidant d’accompagner le département de Koungheul dans l’élaboration de son SDADT, au même titre que les départements de Fatick, Mbour, Guinguinéo et Goudiry, est consciente de l’importance du département dans la hiérarchie fonctionnelle des établissements humains au Sénégal mais aussi de ses énormes ressources et potentialités territoriales, a dit son directeur général.

    ‘’Avec la mise en place prochaine des pôles territoriaux de développement, le département de Koungheul aura une partition importante à jouer dans le pôle centre en termes de carrefour logistique’’, a soutenu Tidiane Sidibé, ajoutant que l’élaboration du SDADT devrait permettre au département de se projeter vers le développement, en tenant compte des nouveaux enjeux territoriaux.

    CTS/ADE/SBS/ASB/OID