Auteur/autrice : Abdoulaye Badji

  • SENEGAL-METEO / Une couche de poussière dense sur une bonne partie du pays, ce week-end (prévisionniste)

    SENEGAL-METEO / Une couche de poussière dense sur une bonne partie du pays, ce week-end (prévisionniste)

    Dakar, 21 fév (APS) – Une couche de poussière dense va toucher une bonne partie du territoire nationale à partir de vendredi soir jusqu’au dimanche, a-t-on appris de Mor Kébé, ingénieur prévisionniste à l’Agence nationale de  l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

     »Cette couche attendue dès ce vendredi à partir de 23 heures va toucher premièrement les localités nord du pays comme Matam, Podor, et Saint-Louis », a dit à l’APS M. Kébé.

     »Dès samedi, la couche de poussière va se propager vers les zones centre du pays comme Linguère, Diourbel, Nioro, Kaffrine, Kaolack et Koungheul et progressivement sur une bonne partie du pays  », a-t-il indiqué.

    Le prévisionniste a précisé que la couche de poussière  sera plus  »marquée dans les régions nord suivies de celles du centre du pays ».

     »A l’ouest du pays (Dakar, Louga, Fatick et Mbour), a-t-il relevé, la présence de poussière va se faire sentir mais ne sera pas de la même intensité que celle des régions nord et centre ».

    Mor Kébé  a indiqué que cette couche de poussière va se dissiper progressivement à partir de dimanche soir dans les régions touchées et sur le reste du pays.

    L’ANACIM conseille donc aux populations de prendre toutes les précautions, en se mettant à l’abri, pour éviter toutes les conséquences que pourraient engendrer cette conche sur la santé, a-t-il dit.

    AB/ASB/OID

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-PERSPECTIVES / Le PROMOREN s’inscrit dans la dynamique de réhabilitation des bassins hydrographiques, selon le président Faye

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-PERSPECTIVES / Le PROMOREN s’inscrit dans la dynamique de réhabilitation des bassins hydrographiques, selon le président Faye

    Koungheul, 21 fév (APS) – Le Projet de mobilisation des ressources en eau du bassin versant du Nianijia bolong (PROMOREN) s’inscrit dans la dynamique de valorisation et de réhabilitation de tout le potentiel des bassins hydrographiques du Sénégal, a indiqué vendredi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    ‘’Le PROMOREN s’inscrit précisément dans cette dynamique’’, a dit le président Faye lors de la cérémonie officielle de lancement des travaux dudit projet.

    ‘’Le Sénégal dispose de nombreux bassins hydrographiques tels que le Nianijia bolong, le Bao bolong, le Gicoy et sans oublier les nombreuses vallées, un potentiel qui demande à être valorisé et réhabilité’’, a-t-il rappelé.

    Il a précisé que le PROMOREN a pour objectifs de maîtriser les eaux de surface du bassin versant du Nianijia bolong, et de stopper l’intrusion de l’eau salée en provenance du fleuve Gambie.

    ‘’Une fois concrétisé, ces actions favoriseront le développement des activités agricoles, pastorales et piscicoles, tout en renforçant la résilience des écosystèmes humides de la zone face au changement climatique’’, a-t-il indiqué.

    ‘’Ce projet traduit ainsi la volonté de l’Etat de prendre en charge les besoins en eau pour l’exercice des activités agro-sylvopastorales et halieutiques durant toute l’année’’, a souligné le Chef de l’Etat.

    Le président de la République s’est dit heureux de procéder au lancement officiel des travaux du Projet de mobilisation des ressources en eau du bassin versant du Nanija Bolong (PROMOREN), dont le coût global est estimé à 36 milliards de francs CFA.

    Il a rappelé en outre avoir engagé des actions de transformation profonde de l’économie nationale de manière générale et particulièrement dans le secteur primaire.  ‘’Ces changements de modèles, a-t-il expliqué, requièrent particulièrement une bonne maîtrisée de l’eau pour garantir les productions agricoles, pastorales et piscicoles attendues.’’

    Il estime que ‘’cette ambition nationale nécessite une approche stratégique dans la gestion des ressources hydriques du pays en tenant compte des enjeux de développement’’.

    Plusieurs autorités gouvernementales, administratives et territoriales ainsi que des partenaires techniques et financiers ont pris part à la cérémonie.

    CTS/ADE/AB/ASG

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Un projet de gestion des inondations dans cinq communes lancé à Dakar

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Un projet de gestion des inondations dans cinq communes lancé à Dakar

    Hann Bel air, 20 fév (APS) – La troisième phase du projet dénommé ‘’Aar sa gox gestion intégrée des risques d’inondation’’ (ASG GIRI) a été lancée jeudi pour trouver, d’ici à mars 2028, des solutions aux problèmes d’inondation récurrents dans cinq communes de la banlieue dakaroise.

    La cérémonie de lancement s’est déroulée au siège de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) des Maristes, un quartier de la commune de Hann Bel air, en présence des représentants de structures intervenantes comme l’ONG internationale de développement social et solidaire (GRET), UrbaSEN, FSH et UrbaMONDE.

    ‘’Cette troisième phase du projet (ASG GIRI), financée à hauteur de 1,5 million d’euros (983 935 500 FCFA) par l’Agence de française de développement (AFD), permettra de régler de façon concrète le problème lié aux inondations dans la banlieue dakaroise’’, a indiqué Khadim Diop, chef de projet à l’ONG GRET.

    Il intervenait lors de la cérémonie de présentation de la troisième phase du projet ASG GIRI. Les représentants des cinq communes bénéficiaires que sont Pikine, Guédiawaye, Diamaguène Sicap Mbao, Tivaouane Diaksao et Thiaroye Gare ont pris part à la rencontre.

    La première phase du projet ‘’Aar sa gox gestion intégrée des risques d’inondation’’ (ASG GIRI) avait été lancée pour la période avril 2024-mars 2028. Le projet est réparti en trois phases.

    Khadim Diop a indiqué que cette troisième et dernière phase du programme va prendre en compte les vulnérabilités sanitaires relatives à la gestion des eaux usées et des déchets solides.

    ‘’Nous travaillerons également au cours de cette phase dans la gestion de l’hygiène, la gestion des déchets solides et sensibiliseront les populations sur les risques d’inondation’’, a-t-il ajouté.

    ‘’Nous nous efforcerons également de sensibiliser les populations sur la réutilisation des eaux usées, sur le réseau de raccordement qui sera mis en place par l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX)’’, a encore dit le chef de projet, estimant que ces mesures permettront de mieux protéger le cadre de vie de manière générale dans les communes bénéficiaires.

    Khadim Diop a, en outre, renseigné que sa structure s’appuie dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet sur la Fédération sénégalaise des habitants (FSH) ainsi que d’autres associations communautaires.

    ID/AB/SKS/ASB

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Des députés planchent sur les enjeux du littoral

    SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Des députés planchent sur les enjeux du littoral

    Dakar, 20 fév (APS) – Les enjeux et défis liés à la résilience du littoral sénégalais et à la protection de ses ressources naturelles ont été, jeudi, au centre d’un panel organisé à Dakar, par le Réseau des parlementaires pour l’environnement (REPES), a constaté l’APS. 

    Cette rencontre est organisée en partenariat avec l’Alliance des parlementaires et élus locaux pour la protection de l’environnement des pays du Littoral ouest africain (APPEL) avec le concours du Partenariat régional pour la conservation de la zone côtière et marine (PRCM). ‘’Enjeux et défis pour la résilience du littoral sénégalais et la protection de ses ressources naturelles’’ est le thème de ce panel.

    La rencontre « vise à offrir aux parlementaires une meilleure compréhension des défis liés au littoral et permettre également d’amorcer une réflexion sur les principaux leviers d’action en vue d’accélérer le processus d’adoption de la loi sur le littoral sénégalais’’, a dit le président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye, à l’ouverture des travaux.

    Il s’est réjoui du niveau élevé de représentation des partenaires au développement à cette rencontre qui ‘’témoigne de l’importance qu’ils accordent à la gestion durable du littoral, un enjeu majeur face à la pression croissante sur le foncier littoral’’.

    M. Ndiaye estime que l’action parlementaire qui englobe l’élaboration des lois et le contrôle de l’action gouvernementale constitue un levier stratégique pour renforcer la gouvernance du littoral. ‘’Des parlementaires bien informés, a-t-il souligné, sont mieux à même d’exercer pleinement leur responsabilité législative et d’assurer le suivi des politiques publiques liées à l’environnement.’’

    Relevant l’urgence écologique du littoral marquée par l’érosion côtière et l’occupation anarchique, le président de l’Assemblée nationale dit croire  »fermement qu’il est impératif pour le Parlement de jouer un rôle central dans la résolution de ces défis environnementaux’’.

    Il s’est réjoui de l’intérêt accru des parlementaires pour les questions climatiques.

     »Aujourd’hui, les parlementaires manifestent un intérêt accru aux questions climatiques et se mobilisent pour des solutions durables’’, s’est-il félicité, insistant sur  »le rôle essentiel qu’ils ont à jouer pour relever le défi de la sauvegarde de l’environnement littoral grâce à leurs prérogatives constitutionnelles, de législateurs, de contrôleurs de l’exécutif et d’évaluateurs des politiques publiques’’.

    Le président de l’Assemblée nationale a indiqué que le chemin restant est encore long, malgré les efforts déployés pour la sauvegarde du littoral. Selon lui, ‘’seule une action concertée nous permettra d’atteindre nos objectifs en matière de protection du littoral face aux effets néfastes du changement climatique’’.

    Lancé depuis 2011, le projet de loi du littoral ainsi que son décret d’application ne sont toujours pas finalisés par la commission technique de l’Assemblée nationale.

    M. Ndiaye a par ailleurs rappelé que le Sénégal, en matière de préservation des zones côtières et marines, est partie prenante de plusieurs engagements internationaux dont la Convention d’Abidjan, adoptée en 1981 par des États de l’Afrique de l’Ouest, du Centre et du Sud.

    ‘’Cette Convention qui regroupe 22 États, représente aujourd’hui aussi, un cadre juridique essentiel pour la gouvernance du littoral’’, a-t-il salué. Il a signalé que plusieurs États ont entamé dans ce cadre, la ratification de protocoles additionnels à ladite Convention, notamment les protocoles relatifs à la lutte contre la pollution, à la gestion intégrée des zones côtières, à la gestion durable des mangroves et des écosystèmes ou encore celui des normes environnementales en matière d’exploitation minière et gazière en mer.

    ‘’Cette dynamique, si elle se poursuit, devrait aboutir à une domestication de ces protocoles au niveau national. Ce qui renforcera globalement le cadre juridique et institutionnel sur la protection du littoral’’, a-t-il fait valoir face à l’Alliance des parlementaires et élus locaux pour la protection de l’environnement des pays du Littoral ouest africain (APPEL).  

    Il estime que l’engagement des parlementaires dans un tel contexte est crucial afin d’adopter des normes nécessaires pour intégrer ces protocoles dans nos législations nationales.

    MT/AB/SBS/OID/ASG

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-LEGISLATION / Bassirou Diomaye Faye insiste sur l’impératif de finaliser le projet de loi portant Code de l’eau

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-LEGISLATION / Bassirou Diomaye Faye insiste sur l’impératif de finaliser le projet de loi portant Code de l’eau

    Dakar, 19 fév (APS)- Le chef de l’Etat a rappelé, mercredi,  en Conseil des ministres, l’impératif de finaliser le projet de loi portant Code de l’eau, soulignant qu’il va renforcer la préservation de nos ressources naturelles en eau et la transparence dans leur gouvernance inclusive.

    ‘’Une Autorité de régulation du secteur de l’eau sera également mise en place’’, a annoncé le Président Bassirou Diomaye Faye, informant également qu’il procédera, le vendredi 21 février 2025 à Koungheul, au lancement du Projet de Mobilisation des Ressources en Eau du Bassin versant du Nianijia Bolong (PROMOREN).

    En outre, le président de la République a relevé que l’accès à l’eau potable des populations, notamment en milieu rural, doit rester une priorité du gouvernement, invitant à poursuivre ‘’les  efforts consentis afin d’améliorer l’accès à l’eau potable des populations à des coûts maitrisés’’.

     Il a salué la tenue récente des concertations nationales sur le secteur de l’eau et appelé à l’accélération de la mise en œuvre d’un plan d’action global visant la sécurisation de la ressource mais également, le déploiement d’un schéma hydraulique national qui intègrera, à terme, tous les systèmes d’approvisionnement en eau en zone urbaine, péri-urbaine et rurale.

    Le Président Faye a demandé à réviser le cadre de gestion des délégations de service public en eau potable en milieu rural et à renforcer l’entretien et le renouvellement des forages et infrastructures hydrauliques.

    Il a instruit le ministre en charge de l’Hydraulique à veiller également à la transparence concernant la tarification des services et la gestion des concessions.

    A propos de l’aménagement et la réalisation des +autoroutes de l’eau+, il a invité le gouvernement à anticiper la réflexion sur le modèle économique du secteur couvrant le volet assainissement (eaux usées et eaux pluviales) et la montée en puissance des projets ‘’d’unités de dessalement’’.

    ‘’Il s’agit surtout, a-t-il précisé, de conforter la place des collectivités territoriales et des populations dans la gouvernance inclusive du secteur’’.

     Le chef de l’Etat a demandé, à ce titre, d’élargir de façon maitrisée, le périmètre dit ‘’affermé’’ au regard de l’urbanisation accélérée du territoire national et des défis climatiques nouveaux qui appellent la révision de la gouvernance stratégique, technique et financière de l’assainissement.

    AB/SBS

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-CONSERVATION / Reptilarium du parc de Hann : un refuge pour les serpents de Dakar, menacés d’extermination

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-CONSERVATION / Reptilarium du parc de Hann : un refuge pour les serpents de Dakar, menacés d’extermination

    Par Abdoulaye Badji

    Dakar, 17 fév (APS) – Logé à l’intérieur du Parc forestier et zoologique de Hann, le premier reptilarium d’Afrique de l’Ouest s’évertue depuis une dizaine d’années, en dépit de maigres moyens, à sauver les serpents d’une extermination à Dakar et environs, zone où l’urbanisation accompagnée de grands travaux de terrassement ne cesse de repousser et menacer l’existence de ces animaux.

    ‘’L’idée de mettre en place ce reptilarium, au Parc forestier et zoologique de Hann, en partenariat avec la Direction des eaux et forêts, est née en 2015 et s’inscrit dans une lutte pour sauver les serpents d’une extermination à Dakar et environs’’, a dit à l’APS, Fallou Guèye, promoteur privé de cet espace. La vocation du reptilarium consiste à protéger ces animaux des menaces anthropiques et à servir d’espace de loisirs aux visiteurs.

    ‘’Toutes les espèces de serpents qu’on a au reptilarium du parc forestier et zoologique de Hann sont récupérées, lors de nos interventions dans des maisons et autres foyers. Nous sommes partis d’un serpent à plusieurs espèces au niveau du reptilarium’’, a-t-il expliqué.

    Il signale qu’il arrive qu’un passionné de reptiles leur offre des serpents.

    Fallou Guèye explique que pour faciliter les interventions dans des domiciles ou autres endroits de Dakar, le reptilarium a mis ses contacts à la disposition des eaux et forêts et de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers. ‘’C’est à partir de ces numéros d’ailleurs que les gens nous appellent pour leur venir en aide en délogeant les serpents après apparition dans leurs habitats’’, a-t-il dit.

    ‘’Nous recevons dans ce cadre régulièrement des appels téléphoniques. Et nous intervenons parfois la nuit avec nos équipements appropriés souvent à Mbao, particulièrement dans des maisons situées près de la forêt classée, à Keur Massar et partout ailleurs. A l’issue de ces opérations, nous mettons aussitôt le serpent concerné à l’abri, au reptilarium’’, a-t-il indiqué.

    Il signale que les multiples chantiers d’ouvrages routiers et d’urbanisation sont à l’origine d’un taux de mortalité élevé des serpents. ‘’Par conséquent, j’invite les responsables de ces chantiers à prendre toujours des dispositions nécessaires pour déloger ces animaux des sites concernés, avant tout démarrage d’opérations de terrassement’’, a-t-il lancé. ‘’Malheureusement, ils ne respectent jamais ces mesures et écrasent tout sur leur passage avec des pelles mécaniques, tuant ainsi beaucoup de serpents’’, déplore-t-il.

    Il estime qu’une vérification des lieux est très importante pour la sauvegarde de ces espèces, rappelant que les reptiles sont les premiers à occuper ces sites.

    La majorité des serpents du reptilarium retirés de maisons 

    Niché à proximité du jardin ethnobotanique du parc forestier et zoologique de Hann, le reptilarium est aménagé pour accueillir en plus des serpents, d’autres animaux, comme les crocodiles.

    Ces crocodiles sont placés dans un point d’eau bien sécurisé du reptilarium, qui accueille aussi des tortues, des varans aquatiques et terrestres dans des cages bien sécurisées.

    ‘’Aujourd’hui, après une dizaine d’années d’interventions, le reptilarium comptabilise 90 têtes composées de serpents venimeux et non venimeux, mais aussi des crocodiles, des varans terrestres et aquatiques et d’autres animaux sauvages’’, a-t-il indiqué.

    Après 26 ans d’émigration en Italie, où il travaillait au zoo de Rome, Fallou Guèye est sans nul doute un grand passionné des serpents et des animaux sauvages. Cet amour des animaux l’a poussé à mettre en place ce reptilarium en dépit de ses faibles moyens.

    Il explique que son amour des animaux remonte à sa tendre jeunesse, donc bien avant qu’il n’émigre en Italie. Aujourd’hui, l’homme dit  »ressentir du plaisir et du bonheur en contribuant à la sauvegarde des reptiles, en particulier des serpents et à évoluer dans cet espace de plus en plus visité par les Sénégalais’’.

    ‘’Nous recevons ici régulièrement plusieurs catégories de visiteurs, parmi lesquels des élèves et des familles. Nous profitons de ces moments pour sensibiliser nos visiteurs sur le rôle et l’importance des serpents dans nos écosystèmes’’, a-t-il indiqué.

    ‘’En outre, pour permettre au public de connaître davantage les reptiles, nous faisons de la publicité, des cartes postales ainsi que des activités de sensibilisation sur le rôle et l’importance des serpents’’, a-t-il expliqué.

     »Nous mettons l’accent pour faire comprendre aux visiteurs que les serpents ne sont pas nos ennemis. Ce sont des animaux très importants pour l’écosystème et qu’on doit protéger’’, insiste-t-il.

    Il assure que ses activités de sensibilisation ont permis aux Sénégalais de connaitre de plus en plus l’importance des serpents.  »Ce qui se traduit de plus en plus par un nombre croissant de visiteurs au reptilarium avec en moyenne 150 à 200 visiteurs par semaine’’, a-t-il indiqué.

    ‘’Les week-end, a-t-il renseigné, nous avons un afflux important de visiteurs, contrairement aux jours ordinaires où nous enregistrons moins de fréquentation.’’

    63 espèces de serpents, dont 18 venimeuses

    Fallou Guèye souligne que les serpents jouent un rôle important dans la protection des exploitations agricoles contre les rongeurs et certaines maladies. Le venin du serpent est très utilisé comme un composant dans beaucoup de médicaments, confie-t-il en citant l’exemple de l’anti venin.

    Le promoteur du premier reptilarium d’Afrique de l’Ouest indique que le Sénégal compte 63 espèces de serpents, dont seulement 18 catégorisés dangereux et 45 non dangereux.

    ‘’Donc, beaucoup de serpents qu’on a au Sénégal ne sont pas venimeux. Par conséquent, le fait de tuer ces serpents qui jouent un rôle important dans l’écosystème, relève selon lui, d’un manque de connaissance’’.

    Fallou Guèye sollicite un accompagnement des autorités étatiques pour moderniser davantage ce vivarium au profit des enfants et touristes, un échantillon très représentatif des visiteurs.

    AB/MK/OID/ASG

  • SENEGAL–MONDE–ENVIRONNEMENT / La jeunesse au cœur du sixième congrès international sur les aires maritimes protégées (directeur)

    SENEGAL–MONDE–ENVIRONNEMENT / La jeunesse au cœur du sixième congrès international sur les aires maritimes protégées (directeur)

    Dakar, 16 fèv (APS)-Le Sénégal qui accueille, en 2027, le sixième congrès international des aires marines protégées, a décidé de mettre les jeunes au cœur de cet évènement afin qu’ils puissent donner leur point de vue par rapport à la gestion et à la conservation de la biodiversité marine, a appris l’APS du comité de pilotage.

    ‘’La jeunesse sénégalaise s’active vraiment dans la pêche, et nous souhaitons que les jeunes puissent donner leur point de vue par rapport à la gestion et à la conservation de cette biodiversité marine », a notamment fait savoir le directeur des aires maritimes protégées du Sénégal, le colonel Mamadou Sidibé.

    Il s’exprimait à la deuxième réunion en présentiel du comité de pilotage des préparatifs du sixième Congrès international sur les aires marines protégées (AMP). Des représentants des pays organisateurs des précédentes éditions, l’Australie, le Canada, le Chili, les États-Unis d’Amérique et la France, ont pris part à cette réunion tenue, samedi, dans la capitale sénégalaise.

    Ces pays membres du comité de pilotage ont partagé avec le Sénégal leur expérience dans l’organisation de cet évènement dont Le Sénégal a été désigné pays organisateur lors de l’IMPAC5, à Vancouver, au Canada, en février 2023, a expliqué le colonel Sidibé.

    ‘’Ce qui se dessine réellement, c’est d’abord de voir quels sont les différents thèmes qui seront abordés dans ce congrès-là. Et sur ces différents thèmes, il faut reconnaître que nous avons privilégié la jeunesse et les communautés’’ a-t-il martelé.

    L’autre aspect important de la rencontre de Dakar a consisté à « l’élaboration du calendrier d’organisation et la mise en place d’un budget (…) pour démarrer les travaux de pilotage’’, a relevé le colonel Sidibé.

    La mise en place des ressources nationales, le sponsoring, la collecte des droits d’enregistrement et d’organisation de stands, ont aussi préoccupé les participants à cette rencontre qui s’est ouverte à Dakar depuis vendredi avant de prendre fin ce dimanche à Mbour.

    ID/AB/SMD

  • SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / Congrès international sur les aires marines protégées à Dakar : le comité de pilotage identifie des ‘’défis majeurs’’ pour les travaux préparatoires

    SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / Congrès international sur les aires marines protégées à Dakar : le comité de pilotage identifie des ‘’défis majeurs’’ pour les travaux préparatoires

    Dakar, 14 fév (APS) – Le comité de pilotage des préparatifs du sixième Congrès international sur les aires marines protégées (IMPAC6) prévu à Dakar en 2027 a identifié des ‘’défis majeurs’’ sur lesquels porteront les travaux préparatoires de cette rencontre internationale, a-t-on appris, vendredi, du ministre sénégalais de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.  

    Le Sénégal est le premier pays africain où se tiendra cette rencontre internationale.

    ‘’Face aux multiples pressions que subissent nos écosystèmes, il est important d’avoir en ligne de mire des défis majeurs, qui devront guider nos réflexions et orienter les travaux préparatoires de l’IMPAC6’’, a dit M. Ngom.

    Il intervenait à la première réunion en présentiel du comité de pilotage des préparatifs du sixième Congrès international sur les aires marines protégées (AMP).

    La réunion se poursuivra jusqu’à dimanche. Les travaux, qui ont démarré par Dakar, vont se terminer à Mbour (ouest).

    ‘’Parmi ces défis majeurs il y a : l’atteinte des objectifs 30×30 du cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal, l’entrée en vigueur et la mise en application de l’accord sur la biodiversité au-delà des juridictions nationales, l’extension et la gestion des réseaux d’AMP, notamment à l’échelle des zones économiques exclusives, vers les eaux internationales, avec l’appui des organisations de coopération et les conventions des mers régionales’’, a énuméré Daouda Ngom.

    Il ajoute que ‘’l’urgence climatique, son impact sur les écosystèmes marins, ainsi que la conciliation de la conservation avec le développement, dans le cadre de l’économie bleue, figurent aussi parmi les défis préparatoires’’.

    Daouda Ngom intervient à la première réunion en présentiel du comité de pilotage des préparatifs de l’IMPAC6.

    Des représentants des pays organisateurs des précédentes éditions, l’Australie, le Canada, le Chili, les États-Unis d’Amérique et la France, ont participé à l’ouverture de la première réunion en présentiel de Dakar. Ces pays membres du comité de pilotage partagent avec le Sénégal leur expérience dans l’organisation de cet évènement.

    Selon Daouda Ngom, le Sénégal organisera l’IMPAC6 au nom de l’Afrique, avec le soutien des réseaux régionaux d’aires marines protégées du continent.

    Il dit se réjouir de l’occasion donnée aux pays africains, avec cet évènement, de devenir des acteurs de premier plan de la conservation et de la gestion des océans.

    ‘’Nous avons un peu moins de deux ans pour relever le défi d’une parfaite organisation en [tirant profit des] évènements similaires tenus récemment ou en vue, comme le neuvième Forum mondial de l’eau (en 2022, à Dakar) ou les Jeux olympiques de la jeunesse prévus à Dakar en 2026’’, a signalé M. Ngom.

    Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique pense que l’IMPAC6 ‘’devrait être […] bien plus qu’un cadre d’échanges scientifiques et techniques’’.

    ‘’Il devra être un véritable levier d’accélération des engagements internationaux en faveur des AMP et de la gouvernance des océans’’, a-t-il ajouté.

    Le ministre sénégalais estime que ‘’la réussite de ce congrès nécessite un important travail de préparation centré sur une démarche inclusive, une bonne identification et une implication des acteurs, la mobilisation de moyens adéquats…’’

    De l’avis du colonel Mamadou Sidibé, le directeur des aires marines communautaires protégées du Sénégal, l’IMPAC est un rendez-vous de la communauté internationale des gestionnaires d’AMP et de leurs partenaires scientifiques et institutionnels.

    ‘’L’IMPAC est un congrès particulier des gestionnaires d’AMP, qui se tient une fois tous les quatre ans. C’est un forum de partage des bonnes pratiques et des expériences réussies, destinées à renforcer la conservation des écosystèmes marins et côtiers’’, a-t-il précisé.

    Le Sénégal a été choisi pays organisateur du sixième Congrès international sur les aires marines protégées, lors de l’IMPAC5, qui s’est déroulé à Vancouver, au Canada, en février 2023.

    MT/AB/ESF

  • SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / Conservation marine : Daouda Ngom annonce la mise en place de trois aires marines hauturières protégées d’ici à 2027

    SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / Conservation marine : Daouda Ngom annonce la mise en place de trois aires marines hauturières protégées d’ici à 2027

    Dakar, 14 fév (APS) – Le Sénégal est engagé dans la conservation marine hauturière avec l’ambition de mettre en place trois aires marines hauturières protégées d’ici à 2027, dont une transfrontalière avec la Mauritanie, a indiqué, vendredi, le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.

    ‘’Notre pays est engagé dans la conservation marine hauturière avec comme objectif la mise en place de trois aires marines hauturières protégées d’ici à 2027 dont une transfrontière avec la Mauritanie’’, a dit M. Ngom.

    Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique intervenait à l’ouverture de la première réunion en présentiel du Comité de pilotage sur les préparatifs de l’organisation du sixième Congrès international sur les aires marines protégées (IMPAC6) prévu en 2027, à Dakar. Cette réunion en présentiel se tiendra durant trois jours (14 au 16 fév) à Dakar et à Mbour où elle sera clôturée.

    Ces rencontres marquent le point de départ opérationnel de la préparation d’IMPAC6.

    ‘’L’Afrique, a-t-il souligné, est un continent où les enjeux cruciaux en matière de conservation marine et de développement de l’économie bleue constituent une priorité pour l’avenir de millions de personnes.’’

    ‘’Le Sénégal l’ayant vite compris, a développé en quelques années un réseau appréciable de quinze aires marines protégées, cinq réserves sous influence maritime et de quatre parcs nationaux marins, portant ainsi le taux de couverture de notre zone économique exclusive à près de 6%’’, a-t-il indiqué. 

    Le Sénégal a été désigné en février 2023, lors de l’IMPAC 5 à Vancouver, au Canada, pour organiser la sixième édition prévue en 2027 à Dakar.

     ‘’L’IMPAC est un rendez-vous d’une importance capitale des gestionnaires d’AMP et de leurs partenaires scientifiques et institutionnels. Il sert en cela de cadre de partage de bonnes pratiques et de retours d’expériences à travers la Planète sur les moyens de renforcer la conservation des écosystèmes marins par une gestion effective et efficiente des AMP’’, a dit Daouda Ngom.

    MT/AB/ASG

  • SENEGAL-MEDIAS-ENVIRONNEMENT / La radio, un vecteur de communication incontournable dans la lutte contre le changement climatique, selon des officiels

    SENEGAL-MEDIAS-ENVIRONNEMENT / La radio, un vecteur de communication incontournable dans la lutte contre le changement climatique, selon des officiels

    Dakar, 13 fév (APS) – Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, et son homologue de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, ont souligné, jeudi, la place et le rôle incontournables de la radio comme vecteur puissant de communication et de sensibilisation des communautés dans la lutte contre le changement climatique. 

    ‘’L’un des éléments importants dans la lutte contre les changements climatiques est l’information des communautés. Et la radio constitue le moyen de communication le plus accessible et plus résilient capable d’atteindre des millions de personnes, y compris dans les zones les plus reculées’’, a dit M. Ngom.

    Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique intervenait ainsi à l’ouverture officielle du deuxième sommet sur les changements climatiques et la réduction des risques de catastrophes placé sous le thème : ‘’La radio au cœur des communautés : ensemble face au défi climatique’’.

     

    Organisé sur deux jours par l’Union africaine de radiodiffusion (UAR), en partenariat avec le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophe, ce sommet explore la synergie entre la radio et la communication sur le changement climatique, en soulignant le rôle de ce médium comme un puissant outil de plaidoyer et de mobilisation.

    Ce sommet de Dakar, qui se tient dans le sillage de la Journée mondiale de la radio, vise à consolider et à définir de nouvelles stratégies pour faire de cet instrument de communication de masse un acteur clé de la résilience climatique en Afrique.

    Le ministre gambien de l’Information et des Médias, Ismaila Cissey, le directeur général de l’UAR, Grégoire Ndjaka, ainsi que plusieurs officiels d’organisations et de structures partenaires étaient également présents. 

     

    ‘’La radio est un moyen efficace et prépondérant pour sensibiliser les populations du continent sur les questions importantes de survie, telles que le changement climatique en raison de sa grande portée’’, a ajouté le ministre sénégalais de l’Environnement, relevant qu’elle peut non seulement diffuser des alertes en temps réel, mais aussi éduquer, mobilier et encourager des comportements responsables.

    Son collègue de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a estimé que ‘’dans ce contexte où le changement climatique est une réalité qui nous concerne tous, la radio reste un outil indispensable pour atteindre les communautés les plus reculées et les plus vulnérables’’.

    ‘’Elle est accessible à tous et elle transcende les barrières linguistiques, géographiques et d’alphabétisation’’, a-t-il ajouté, insistant sur le fait que ‘’la radio reste un puissant vecteur d’information qui sensibilise et mobilise les citoyens face au défi climatique’’.

     

    Alioune Sall a en outre invité les médias à saisir l’opportunité de ce sommet de Dakar pour travailler à développer des stratégies de communication innovantes et adaptées aux réalités africaines, et à utiliser les plateformes médiatiques pour porter la voix de l’Afrique dans le débat mondial sur le climat.

     

    Pour sa part, Grégoire Njaka, directeur général de l’UAR, a expliqué que ce thème témoigne d’une détermination commune à exploiter le pouvoir inégalé des médias et de la radio, en particulier, pour contribuer à la lutte contre le changement climatique.

    Il a expliqué qu’en organisant ce sommet à Dakar, qui coïncide avec la Journée mondiale de la radio, les initiateurs entendent renforcer l’idée selon laquelle ce médium reste et demeure un outil indispensable pour faire face aux défis mondiaux, notamment les changements climatiques.

     

    ‘’Ce sommet, a-t-il fait valoir, marque une étape décisive dans notre volonté de mobilisation des médias dans la lutte contre le changement climatique’’.

    M. Njaka a également indiqué qu’en mettant l’accent sur les communautés locales à travers le thème choisi, l’objectif est d’amplifier les voix les plus vulnérables et accélérer la transition vers un avenir durable et meilleur. 

    Le thème ce sommet, a-t-il dit, nous rappelle l’évidence que la radio demeure l’un des médias les plus accessibles et les plus fiables. ‘’C’est grâce à la radio que nous pourrons atteindre les communautés les plus les lointaines afin de changer les comportements’’, a-t-il fait déclaré.

    L’UAR est la plus grande organisation professionnelle de radios et télévisions en Afrique. Elle regroupe plus de 80 organisations audiovisuelles publiques et privées.

    AB/ABB/OID